Auteur : Fisou

Titre : Le Virus

Genre : Action/Aventure, un peu de romance…

Base : Animorphs

Couple : Rachel/Tobias, et puis un mini Delphine/Marco

Note : L'histoire se situe à la suite des Fanfic « L'Espoir », « La Fin » et de l'Animorphs 33. Je tiens à dire aussi, que comme toutes mes autres fic Animorphs, je les ai écrites y'a pas mal d'années, et qu'à l'époque, on faisait comme dans les livres : plein de chapitres courts ! Et je regroupe toutes les fic au même endroit pour que ça soit plus simple à trouver ;

Le Virus

Et s'ils mourraient tous demain ?

« Nous allons tous mourir. Une maladie étrange est en nous, elle est incurable. Seul un miracle pourrait nous sauver. Mais depuis que je suis tout petit, je ne crois pas aux miracles. Je vais donc vous raconter l'histoire qui sera peut-être ma dernière… »

CHAPITRE

13

Rachel défonça la porte d'un coup de patte, et nous pouvions enfin sortir. Alf était le plus étrange membre de notre groupe. Il paraissait incroyablement faible face aux Yirks, pourtant, il avait réussi à libérer son peuple, et là, il marchait tranquillement à nos côtés.

Lorsque nous passâmes devant la salle des tortures, un Hork-Bajir passa devant nous sans nous remarquer, enfin…

- Galfrash ! Andalites ! Kirpas !

Soudain, une horde de Hork-Bajirs arriva de tous les côtés à la fois. Ma queue frappait encore et encore, mais j'étais submergé. J'était coupé d'un peu partout, j'ai cru que je n'allais pas m'en sortir. Une idée me vint soudain à l'esprit. Alf ! Il devait être de la pattée pour chat à l'heure qu'il était !

Je le cherchais du regard. Je remarquais une zone, – en plein milieu du couloir - d'où se dégageait une lumière bleutée, qui n'avait pas l'air animée par la violence. J'essayais de mieux voir ce qui dégageait cette lumière. Je n'en croyais pas mes yeux ! C'était Alf !

Delphine tomba en poussant un cri de rage et de douleur. Elle n'était plus en état de se battre. Une lueur dangereuse traversa le regard d'Alf. Il mis ses mains à trois doigts l'une contre l'autre, comme nous le faisons pour prier, tout en fermant les yeux.

Ahhh ! fit Ax avant de s'écraser lourdement sur le sol fraîchement repeint du vaisseau.

Alf ouvrit brusquement ses bras en grand. La lumière bleue s'étendit d'un bout à l'autre du couloir. Il ouvrit les yeux, et alors une onde puissante sortit de son corps. Elle nous traversa simplement, les autres Animorphs et moi, mais les Hork-Bajirs étaient pris de spasmes tout en étant projetés contre les murs. Ils s'écroulaient ensuite, probablement mort par la force de l'attaque d'Alf.

- Démorphosez ! nous cria-t-il.

C'est ce que je fis. La lumière bleu nous entoura séparément. Elle nous cachait des caméras pendant que nous démorphosions.

- Morphosez en quelque chose de rapide, je ne pourrais pas vous couvrir tout le long du trajet, nous ordonna Alf.

Je n'avais pas besoin de morphoser encore une fois. Et puis, j'étais fatigué, si fatigu !

Je me suis senti soulevé par des bras énergiques et qui filaient à toute allure.

Tobias, réveille-toi ! Nous sommes presque arrivés ! Il faudra que tu morphose en humain ou en andalite pour que l'on puisse t'injecter l'antidote.

C'était Rachel qui avait morphosé en ours.

J'ouvris les yeux. Delphine qui était en Aigle de Bonellie, Rachel était, comme je vous l'ai dit, en ours, et Ax était dans son propre corps. Les autres étaient en cheval. Alf était en tête.

C'est bon, Rachel, je peux voler.

Tu es sûr ? Tu n'as pas l'air d'aller bien !

Oui-oui, ne t'inquiète pas.

Rachel me lança doucement pour que je puisse m'envoler. Je regardais derrière nous. Il n'y avait personne.

Nous étions presque arrivés. Je volais aussi vite que je le pouvais dans cet endroit restreint et sans aucun courant d'air. Et puis cette fatigue…

Je tombais comme une masse, Rachel me rattrapa au vol.

Je ne te dirai rien, sinon je vais m'énerver. me dit-elle.

Nous rentrâmes dans une salle remplie de vaisseaux cafards. Alf entra dans le premier. Nous le suivîmes. Le sas se referma derrière nous. Tout le monde commença à démorphoser.

Je constatais avec surprise qu'Ax avait dans ses mains l'antidote et sept seringues.

Delphine et Alf se dirigèrent vers les commandes du vaisseau.

- En fait, dit Marco, je pense qu'on a une chance de s'en sortir.

- Marco ? lui demanda Delphine. Viens ! Nous avons besoin de quelqu'un pour tirer dans le sas du vaisseau Amiral.

- Bien, sûr ! J'arrive tout de suite !

- On se demande pourquoi c'est lui qu'elle a appel ! chuchota ironiquement Rachel.