Auteur : Fisou
Titre : Le Virus
Genre : Action/Aventure, un peu de romance…
Base : Animorphs
Couple : Rachel/Tobias, et puis un mini Delphine/Marco
Note : L'histoire se situe à la suite des Fanfic « L'Espoir », « La Fin » et de l'Animorphs 33. Je tiens à dire aussi, que comme toutes mes autres fic Animorphs, je les ai écrites y'a pas mal d'années, et qu'à l'époque, on faisait comme dans les livres : plein de chapitres courts ! Et je regroupe toutes les fic au même endroit pour que ça soit plus simple à trouver ;
Le Virus
Et s'ils mourraient tous demain ?
« Nous allons tous mourir. Une maladie étrange est en nous, elle est incurable. Seul un miracle pourrait nous sauver. Mais depuis que je suis tout petit, je ne crois pas aux miracles. Je vais donc vous raconter l'histoire qui sera peut-être ma dernière… »
CHAPITRE
14
Marco pris le joystick en main et tira.
BOUM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- Attention les mecs ! nous fit Delphine. On se casse en vitesse !
Je perdis l'équilibre à cause de l'accélération du cafard. J'eus la nausée, mais rien ne sortit.
Nous-nous sommes réunis au centre du vaisseau. Nous fixions bêtement l'antidote et les seringues.
- Bon, il faudrait peut-être qu'on le fasse, non ! dit Rachel. Tobias ?
J'ai tout de suite su ce qu'elle voulait que je fasse.
Non, vas-y d'abord. Je peux attendre.
- Mais, Tobias…C'est toi le plus atteint !
Je peux attendre je te dis !
Je ne savais pas pourquoi, mais j'étais particulièrement énervé. Peut-être trop de tension accumulée en trop peu de temps.
Rachel savait que je ne changerais pas d'avis. Elle donna alors une seringue à Cassie.
- Et bien si tu peux attendre, alors moi aussi.
Non, toi tu te fais cette fichue piqûre !
- Et ne discute pas !
Elle attendait que je démorphose, mais si je le faisais, ça serait pour lui faire sa piqûre moi-même. Vous devez me prendre pour un débile non ? Nous venions enfin d'avoir l'antidote, et moi, je ne voulais pas me faire soigner en prenant le risque que Rachel meure entre temps. Je vous avoue que je ne sais pas pourquoi je réagissais comme ça.
J'avais le vertige. Ma tête commençait à me tourner, et j'avais des flashs de lumière dans la tête.
- Nous sommes presque arrivés ! lança quelqu'un. On voit la Terre à travers le hublot !
La Terre, je m'en fichais bien maintenant. J'étais bien là où j'étais.
- Delphine, c'est à toi, ensuite, il ne reste plus que Rachel et Tobias.
Je fermais les yeux. Personne ne semblait l'avoir remarqué. J'étais crevé. Je me sentais partir, j'étais si bien. Comme un petit enfant bien au chaud dans son lit la veille de noël.
Les paroles des autres étaient de plus en plus flouent. Remarquez, je ne les écoutais pas vraiment non-plus. Je sentis mon corps chuter de quelques centimètres. Pas grave.
Les paroles des autres étaient plus forte, en particulier une, comme si on m'avait crié dans les oreilles.
- TOBIAAAAAS !!!!!!!!!!
Rachel ? C'était bien elle qui venait de crier. Ça voulait dire qu'elle m'avait vu. Mais vu faire quoi ? Pourquoi est-ce que tout était soudain si noir autour de moi ?
Une image m'ait venue à l'esprit. Deux jeunes gents sur une plage. Le soleil commençait à se coucher. Le jeune garçon semblait impassible. La jeune fille était blonde, grande. Elle tenait la main du garçon et se penchait vers lui. « Non Tobias, tu ne peux pas lui faire ça ! Tu as quoi à lui offrir ? des séances de vols gratuites ? Tu ne peux même pas aller au cinéma avec elle ! »
Cette pensée me fis un choc.
Non, je ne voulais pas mourir. J'essayais de me raccrocher à cette image de Rachel et moi, mais j'étais en train de perdre la partie. L'image s'assombrissait de plus en plus, je ne voyais plus que le regard de Rachel quand elle se noyait.
