Auteur : Fisou

Titre : Le Virus

Genre : Action/Aventure, un peu de romance…

Base : Animorphs

Couple : Rachel/Tobias, et puis un mini Delphine/Marco

Note : L'histoire se situe à la suite des Fanfic « L'Espoir », « La Fin » et de l'Animorphs 33. Je tiens à dire aussi, que comme toutes mes autres fic Animorphs, je les ai écrites y'a pas mal d'années, et qu'à l'époque, on faisait comme dans les livres : plein de chapitres courts ! Et je regroupe toutes les fic au même endroit pour que ça soit plus simple à trouver ;

Le Virus

Et s'ils mourraient tous demain ?

« Nous allons tous mourir. Une maladie étrange est en nous, elle est incurable. Seul un miracle pourrait nous sauver. Mais depuis que je suis tout petit, je ne crois pas aux miracles. Je vais donc vous raconter l'histoire qui sera peut-être ma dernière… »

CHAPITRE 16

TOBIAS

Le regard de Rachel. Voilà à quoi je me raccrochais pour ne pas mourir.

Je me souvenais d'elle quand elle m'avait montré une photo de moi qu'elle avait dans son tiroir. Je me concentrais tout particulièrement sur cette photo. Il fallait que j'arrive à morphoser en humain, il le fallait.

Je sentais les changements qui commençaient à s'opérer, lentement, trop lentement !Je croyais que je n'allais jamais y arriver jusqu'à ce que j'entendis :

- Hey, il morphose ! Cassie, prépare la seringue !

- C'est Rachel qui va être contente !

Je revenais peut à peu à moi. Une lumière violente m'éblouit. Je sentais une légère piqûre dans le bras droit. Une sensation étrange m'envahi aussitôt. J'essayais de cacher mes yeux de la lumière et ouvris les yeux.

- Tobias ! cria Delphine.

Je me relevais péniblement et faillis tomber à plusieurs reprises.

- Comment tu te sens ? me demanda Marco.

- Comme si ma tête venait de passer dans un étau, répondis-je.

Je regardais autour de moi. Nous étions dans une clairière, pas très loin de mon territoire. Les autres avaient du me sortir du vaisseau pendant que j'étais inconscient. Il faisait nuit. La lumière qui m'avait ébloui n'était qu'un des phares du cafard. Tout le monde souriait, Delphine s'excusa auprès de Marco pour lui avoir crié dessus.

Cassie arrêta de sourire et me dit :

- Tu ferais mieux d'aller voir Rachel, elle ne va pas bien.

- Elle est partie o ?

- Dans le bois, vers là-bas, me répondit-elle en m'indiquant le chemin.

Je partais rapidement dans la forêt. Je ne savais pas comment j'allais retrouver Rachel dans le noir.

J'entendis des sanglots.

- Rachel ?

Je me rapprochais de plus en plus des sanglots. C'est là que je vis Rachel.

Elle était éclairée par la faible lueur de la lune. Elle avait caché son visage dans ses mains, elle ne m'avait ni vu, ni entendu.

- Rachel ? l'appelais-je.

- Tobias !

Rachel essuya ses larmes énergiquement et avança vers moi.

- Comment t'as pu me faire ça ! Comment ! Tu n'es qu'un salaud je te déteste ! Tu entends ! Je te hais !!! cria-t-elle en me frappant sur le torse.

Elle s'arrêta soudain et s'effondra dans mes bras.

- Pourquoi est-ce que tu as fait ça ? Pourquoi ? me demanda-t-elle en pleurant.

- Je ne sais pas Rachel, je ne sais pas.

Elle redressa la tête et mis ses cheveux en arrière.

Je pris son visage entre mes deux mains et lui essuyais ses larmes avec mes pouces. Elle me regardait tristement en se mordant la lèvre. Je penchais doucement ma tête vers elle et posais mes lèvres contre les siennes. Je l'embrassais en la serrant le plus fort possible dans mes bras. Je me serais cru dans un rêve, j'adorais cette sensation. Celle d'être bien dans ma peau avec la personne que j'aimais. C'était trop beau pour être vrai. Un moment, j'ai même pensé que c'était mon cerveau en train de mourir qui inventait toute cette histoire. Mais non, tout était vrai. Les bras de Rachel enserrant mon cou, et les miens autour de sa taille, ses lèvres contre les miennes. J'étais le plus heureux des mecs. J'avais le même sentiment de bien-être que lorsque que je volais à quelques milliers de mètre d'altitudes.

Nous-nous embrassions encore. J'attendais cela depuis si longtemps ! C'était le moment le plus tendre de toute ma vie. Je sentais des picotements partout dans le corps. J'avais chaud. J'aimais Rachel, et je pouvais enfin le lui montrer.

Une brise légère qui ébouriffa nos cheveux porta jusqu'à nous les voix des autres.

Nous-nous sommes arrêtés. Rachel me fis un smack et mis la tête dans le creux de mon cou.J'aurais voulu que ce moment là dure toujours. J'avais l'impression de flotter et que plus rien n'existait autour de nous.

- Il faut qu'on y aille, dis-je à contre cœur. Les autres vont se demander ce que nous faisons.

- Et ils ont bien raison, répliqua Rachel en riant.

Nous-nous sommes pris la main, et nous sommes partis rejoindre les autres.