Je sais. Cette fic ressemble à Malédiction. Mais elle est totalement différente. Ici, Voldemort est vivant et en passe de prendre le contrôle de l'Angleterre. Harry a disparu mais Dumbledore, MacGonagall et Pomfresh savent où il est. Il revient pour accomplir son destin et non pour se venger.

Pas de slash, en tout cas pas dans les couples principaux. Le rating pourra passer à R plus tard mais pour l'instant G voir Pg-13 suffit.

Le deuxième chapitre va tarder car je n'aurais pas accès à un ordinateur avant le 29 juin, vacances obligent. Après, il faudra le temps de le taper voir de l'écrire si ce n'est déjà fait. J'essaierai de mettre le cinquième chapitre de Malédiction en même temps si j'arrive à l'écrire. Je bloque sur ce chapitre car on va voir la « sœur » d'Eva mais aussi une confrontation Draco/Eva. Je tiens à préciser que j'envisage de réécrire le chapitre 1 de Chroniques de Guerre pour l'adapter au tome 5 vu que l'on m'a demandé de continuer. Ça me fait trois fics en route donc les chapitres viendront selon mon inspiration pour chaque fic.

Je tiens à préciser que je vais utiliser les noms anglais en alternative avec les traductions françaises. Je lis tellement de fic en anglais ces derniers temps que je ne fais plus la différence. Donc, attendez-vous de voir des Snape/Rogue, des muggles/moldus, Sang de bourbe/Mudblood, enfants de moldus/Muggleborns.....

L'assassin.

¤ Quelque part en Angleterre (A/N : je sais c'est très précis) ¤

- Ecoute, je sais que tu n'aimes pas ça mais je n'ai pas le choix !

...

-Allez ! Laisse-moi faire ! Ce n'est pas comme si tu vas la porter toute ta vie ! C'est juste le temps d'y arriver, juste une heure ou deux !

...

- Tu sais très bien que je suis obligé de le faire! Et réjouis-toi que ça ne soit pas l'autre !

... Bon, d'accord... Vas-y !

-Merci.

¤Infirmerie de Poudlard, Angleterre. ¤

-Albus ! Voyons ! Restez un peu tranquille !

-Oui Pompom !

Le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, arrêta de gigoter et se tint immobile sur le bord du lit de l'infirmerie.

-Alors, vos blessures se cicatrisent bien mais je crains que les lésions de votre colonne vertébrale ne soient irréversibles !

-C'est bien ce que je pensais, Tom savait ce qu'il faisait lorsqu'il m'a lancé ce sort. Bon, je dois aller me préparer pour le festin.

-Bien, mais je vous veux demain ici même pour de nouveaux examens !

-Oui, Pompom !

La porte de l'infirmerie s'ouvrit soudainement et une Minerva MacGonagall, essoufflée, entra une lettre à la main.

- ... reçu...réponse...accepte !

-Reprenez vous Minerva et donnez moi ce parchemin !

La directrice adjointe s'exécuta et tendit la missive au célèbre sorcier. Celui-ci soupira lorsqu'il prit connaissance du message. Très court, il lui enleva un point des épaules. Silencieusement, il le présenta à Mme Pomfresh qui l'exposa à la flamme d'une bougie proche.

Ainsi disparurent deux simples mots mais chargés d'un terrible sens.

J'arrive.

¤Manoir Malfoy, Angleterre. ¤

- Mes chers Death-Eaters, nous sommes réunis, ici même, en ce jour béni et honni, pour célébrer un anniversaire.

L'assemblée montra bruyamment sa joie mais se tut rapidement à un signe de l'orateur qui se dressait devant eux.

- Deux en fait ! Oui, vous vous souvenez tous de ce jour, il y a 23 ans, où Harry Potter me réduisit à néant !

Des murmures d'approbation et de haine se firent entendre mais qui, comme précédemment, moururent rapidement.

-Mais, pendant seize longues années, j'ai ruminé ma haine et reconstruit mon empire. Seize années durant lesquelles j'ai couvé ma soif de vengeance !

Un silence imposant s'installa donnant plus de force au discours.

-Seize années ont passés. Oui. Mais mes pouvoirs n'ont fait que croître !

De nouvelles acclamations fusèrent.

- Ils ont tellement augmenté que la prophétie a tourné en ma faveur et que, de ma main, il y a six ans, est tombé l'autre élu ! J'ai tué Harry Potter !

De nouveau, les death-eaters se gardèrent d'interrompre le répit imposé par leur maître.

- Cela a été dur. J'ai souffert de trahison dans mon plus proche cercle ! J'ai perdu nombre d'hommes dans les batailles ! J'ai du déjouer de nombreux pièges tout le long de ma remontée au pouvoir ! Mais j'ai réussi ! Seul le temps m'empêche de prendre le contrôle du pays et d'y chasser les muggles et mudbloods !!

L'agrément de l'unanimité de l'assistance était palpable dans l'air. Les projets exposés étaient souhaités de tous.

- Il y a peu, un grand combat à été gagné ! Dumbledore est maintenant handicapé et les barrières de Poudlard ont été fragilisées par l'affaiblissement de ce vieux fou sénile ! Ce soir, un événement, dont se souviendra l'histoire, aura lieu ! Ce soir, nous marchons sur Poudlard !

Une ovation secoua la masse de death-eaters qui se mit en route vers les Highlands d'Ecosse où se dresse l'école de sorcellerie d'Angleterre.

¤ Poudlard, Angleterre ¤

D'énormes citrouilles, des araignées et leurs toiles, des chauves- souris, des fantômes. Voilà la recette du décor de la Grande Salle de Poudlard pour Halloween. Dans la pièce, se trouvait non seulement les élèves et les professeurs, mais aussi des enfants de tout âges, des adultes réfugiés, et les défenseurs du château : aurors, membres de l'ordre du phoenix, langues-de-plomb.......

-Mes chers élèves, professeurs, invités, nous sommes réunis en ce jour et en ce lieu pour célébrer la fête d'Halloween. La signification de cette date est différente pour chacun de nous mais en même temps très similaire. Dans l'antiquité, la nuit d'halloween, appelée alors nuit de Samain, avait une symbolique de renouvellement. Il ne nous reste plus qu'à espérer que les anciennes croyances soient confirmées et que demain apporte son lot de renouveau ! Mais avant de vous laisser remplir vos estomacs, je voudrais que l'on porte un toast à tous ceux tombés ces dernières années !

La salle se leva et tout le monde éleva leur verre. Puis, dans un synchronisme parfait, déclara sous le ciel orageux représenté par le plafond enchanté :

-A nos frères, à nos parents, à nos fils, à nos amis, à nos ennemis !

Enfin, le directeur libéra l'assemblée de son jeûne et se tourna vers sa voisine Minerva MacGonagall.

- Toujours aucune nouvelle ?

-Non, aucune.

-Il ne nous reste plus à qu'attendre alors.

-Oui, attendre.

Les portes de la Grande Salle s'ouvrirent brusquement laissant entrer un auror essoufflé.

- Death-Eaters !!!!!

La panique se propagea rapidement dans la pièce et la directrice adjointe dut faire retentir une petite explosion pour obtenir le silence.

-Que les élèves retournent dans leur dortoir avec les plus jeunes ! Si des sixièmes et des septièmes années désirent combattre, ils peuvent rester. Je vous prierai de vous diriger vers les salles communes dans le calme et le plus rapidement possible.

Les adolescents et les enfants des réfugiés sortir et se dirigèrent vers les différentes directions qui leur avaient été indiqués tandis que les combattants marchaient vers le danger et leur mort pour certains d'entre eux.

Dans le parc, les attendait l'armée de Lord Voldemort. Celui-ci et son plus proche cercle bien en retrait du front. Parmi les résistants, on retrouvait par contre les plus illustres figures : Albus Dumbledore et sa chaise volante, Alastor Maugrey et son œil magique, Minerva MacGonagall, Rémus Lupin, Charlie et Bill Weasley, Hermione Granger.....

Le coup d'envoi fut rapidement donné et le mal se mêla une nouvelle fois au bien. Beaucoup moins nombreux que les partisans du mage noir, les guerriers de la lumière affrontaient plusieurs adversaires. Cependant, le surnombre des death-eaters n'empêcha pas certaines personnes de se retrouver en face de figure honnie. Ainsi, Nymphodora Tonks se battait avec hargne conte sa tante Bellatrix Lestrange tandis que Severus Snape atteignait Lucius Malfoy.

Severus s'était vite retrouvé face à son vieil ami Lucius. Il le savait plus puissant mais il espérait toutefois pouvoir le vaincre. Cependant il remarqua bien vite que son adversaire avait fait quelques progrès depuis qu'ils avaient combattu pour la dernière fois et qu'il était largement dominé. Lucius utilisait des sorts dont il n'avait jamais entendu parler et il avait aussi un mal de chien à les éviter et à les contrer. Ce qu'il ne vit pas par contre, c'était que leur combat les éloignait de la bataille et qu'il les menait droit sur la forêt interdite.

S'écartant pour éviter un nouveau sortilège provenant de son opposant, Severus trébucha sur une racine et perdit sa baguette et se cogna la tête contre un tronc dans la foulée. Du sang coulait devant ses yeux et il distinguait faiblement la silhouette de Malfoy le dominant.

- Tu vas payer pour ta trahison, chien ! Ecartelegio !

Severus sentait ses quatre membres s'écarter sous l'effet du sort. Il oublia les orages et la pluie diluvienne, il oublia l'affrontement qui faisait rage plus loin entre le bien et le mal, il oublia la brûlure lancinante et récurrente de la marque des ténèbres, il oublia le monde entier. Il n'avait conscience que de la douleur et des pulsions répétitives que lui transmettait la terre sur laquelle il se préparait à mourir.

Soudain, la douleur cessa. Severus reçut alors sur son ventre une sphère difforme et poisseuse. Il essuya rapidement le sang sur son visage, éclaircissant ainsi sa vue. Il regarda ce qui trônait maintenant dans ses mains et le lâcha immédiatement. Non loin de lui, gisait le corps sans tête de Lucius Titus Malfoy.

L'ancien espion récupéra sa baguette et se releva difficilement. Il observa un instant le champ de bataille, notant au passage qu'il dominait entièrement le parc de Poudlard de son perchoir. Il remarqua aussi que les Death-Eaters gagnaient petit à petit du terrain sur les défenseurs du château. Il allait commencer à les rejoindre quand il fut violemment jeté à terre.

Une ombre noir le dépassa et vint se positionner entre lui et la bataille. Il découvrit bientôt que son agresseur était en fait un étalon noir et son cavalier. Celui-ci dégaina un sabre et un cor qui brillèrent à la lueur d'un éclair lointain. Tout à coup, la foudre éclata de nouveau mais de plus forte intensité. En même temps, le cheval se cambra et la corne retentit. Puis, l'animal reprit sa course vers la mêlée.

Minerva MacGonagall combattait avec bravoure et hardiesse. Elle ensorcelait, métamorphosait, re-ensorcelait, re-métamorphosait, re-re- ensorcelait, re-re-métamorphosait. En résumé, elle utilisait toutes les armes à sa disposition.

Elle se battait comme la gryffondor qu'elle était, en fait. Elle savait que si Severus l'avait vu, du haut de ses 68 ans défier une vingtaine de Death- Eaters, il aurait trouvait le moyen de lancer une pique sarcastique sur l'insouciance et la folie des membres de sa maison. Cette pensée lui fit naître un léger sourire sur les lèvres du professeur de métamorphose. Et elle repartit de plus belle dans l'affrontement.

Soudain, un son de cor lui fit relever et elle aperçut une ombre descendre rapidement de la légère colline qui la surplombait. Un éclat argenté la fit sourire et elle soupira.

-Elle est arrivée......

Puis, elle perdit connaissance.

Les élèves étaient tous rassemblés dans leurs salles communes respectives attendant avec impatience et crainte la fin de la bataille. Ils espéraient ne pas voir un nom voire plusieurs de leur entourage, famille ou amis dans ces cas là cela ne différait pas. Une perte est et sera toujours une perte.

Ils étaient là, frissonnants. Ils étaient là, frémissants. Ils étaient là, transis de peur. Et pourtant, l'espoir de gagner régnait encore dans l'air. Certains se rappelaient les victoires passées, d'autres les héros tombés mais tous se souvinrent d'Harry Potter sacrifiant sa vie, se sacrifiant pour qu'ils vivent. Bien que peu des élèves pouvait se venter d'avoir connu Le Harry Potter, tous avaient au moins entendu une dizaine, que dis-je, une centaine de fois entendu son histoire.

Certains élèves s'étaient regroupés autour des cheminées, d'autres dans les dortoirs, d'autres dans les escaliers, d'autres dans les fauteuils, et d'autres près des fenêtres regardant la pluie tomber mais aussi regardant le champ de bataille pour les gryffondors qui avaient eu cette idée.

D'ailleurs, les élèves des autres maisons maudissaient présentement les fondateurs (pour avoir construits les tours de telle sorte que seule celle de gryffondor ait une orientation favorable à l'observation d'une grande partie parc) et le Seigneur des Ténèbres (pour avoir choisi cette portion du parc pour son attaque).

Donc, dans les salles communes, tout le monde était à sa place et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Bon peut-être pas le meilleur, et peut-être pas non plus que tout allait bien mais ça c'est une autre paire de manche. Mais, cette tranquillité fut une première fois troublait pas un son de cor puis par une explosion. Ce fut alors la débandade dans les Maisons.

A Gryffondor, tous se précipitèrent sur les fenêtres et purent voir un énorme trou -BOOM- non deux énormes trous fumant dans les rangs mangemoresques. BOOM ! Et un troisième trou, un ! Et sur les flancs du chaos qui régnait dans le parc, un cavalier avançait se frayant un passage en coupant les têtes avec un sabre. Non deux ! Les multiplettes et autres paires de jumelles enchantées ou non passaient de main en main dans la tour pour découvrir plus d'information sur la personne qui dégarnissait généreusement les effectifs du mage noir.

Le dit mage noir pensa sûrement que les pertes dont il avait souffertes avaient assez duré puisqu'il ordonna la retraite de ses troupes. Un soupir général parcoura les gryffondors.

Minuit sonna.

L'aube pointait son nez et la grande salle débordait de blessés. Severus zigzaguait entre les différents patients distribuant des potions de- ci, de là.

- Minerva, voyons, restez tranquille !

Le maître de Potions se tourna vers sa collègue qui bougonnait devant l'infirmière.

-Je ne veux pas vous voir debout avant que votre commotion ait diminué ! J'en ai déjà assez avec Albus qui ne veux pas tenir en place !

-Oui, Poppy !

Severus savait pourquoi la directrice des Gryffondors, qui, d'après ce qu'il avait entendu, avait fait honneur à sa maison la nuit dernière, était si impatiente. La personne qui était apparu comme par magie, bon peut- être pas par magie mais au moment, avait disparu dans la forêt pour chasser ceux qui n'avaient pu transplaner, n'avait toujours pas réapparu.

Des cris se firent entendre et Argus Rusard fit une entrée impressionnante en glissant sur le sol des portes comme si on l'avait jeté, ce qui était probablement le cas. Les sorciers conscients, valides et invalides, sortirent leurs baguettes et attendirent.

Une jeune fille entra. Elle portait un long manteau de cuir ouvert, et en dessous, apparaissaient un plastron d'argent et un pantalon de cuir noir. A sa taille, toujours sous le manteau, étaient ceints deux sabres, deux disques tachés de sang séché et une petite quantité de potions. Son visage, enfin, était caché par chapeau noir et un foulard de la même couleur mais sa chevelure de jais pendait librement dans son dos.

Elle se fraya un chemin parmi les blessés sans prêter attention aux innombrables baguettes pointées sur elles. Elle dégaina ses lames et se dirigea vers le directeur. Des sorts furent lancés mais jamais ils ne l'atteignirent. Quand elle fut devant le vieil homme, elle s'agenouilla et planta ses armes dans le sol.

- Des années ont passés, mais je n'ai jamais oublié la dette que j'ai contractée. Dites et je ferais !

La surprise était sur nombres des visages mais elle en fut sur plus lorsque le professeur Dumbledore répondit.

- Ton destin t'appelle, mon enfant.

Severus vit la jeune femme tressaillir presque imperceptiblement.

- Le temps qui m'a été donné m'a permis de l'accepter. Mettez le prix et je ferai !

Un mercenaire ! Le professeur Dumbledore avait contacté un mercenaire ! Il devait être désespéré pour en arriver à une telle extrémité !

- De ta dette, je te libérerai ! De tes chaînes, je te libérerai ! De ta quête, je te libérerai !

Severus vit Minerva se lever et se rapprocher du directeur.

- Moi, Minerva MacGonagall, je fais le serment solennel que je veillerai à ce que ce marché soit respecté !

Décidément, il ne comprenait plus rien.

- Moi, Pompom Pomfresh, je fais le serment solennel que je veillerai à ce que ce marché soit respecté !

Et voilà que Poppy s'y mettait ! Ces trois là avaient intérêt à ce que leurs explications soient plausibles.

- Que ce pacte soit scellé ! Avec du temps, je vous protégerai !

La femme se releva, rengaina ses sabres et enleva son chapeau et son foulard. Un tatouage tribal soulignait la ligne de sa mâchoire et empiétait sur ses joues. Elle se retourna et son regard balaya la salle. Ses yeux bleus, pailletés d'or, s'arrêtèrent un moment sur Severus mais continua son chemin jusqu'à la plaque commémorative. Un voile de tristesse recouvra un court instant ses pupilles.

-Plus tôt, mon retour aurait dû être.

-Plus tôt, prête tu n'aurais été.

-Plus tôt, étranglé vous auriez été !

Minerva marmonna quelque chose comme « deux vrais gamins » qui fit sourire la mercenaire. Celle-ci se tourna ensuite vers l'infirmière.

-Madame, m'acceptez-vous comme membre hebdomadaire voire journalier de votre infirmerie ?

Pompom prit un air choqué et répondit à la jeune effrontée.

- Ah non ! Je ne veux pas te voir entrer à l'intérieur que sur tes deux pieds et en pleine forme ! J'en ai eu mon quota de tes visites !

Un rire clair et pur résonna alors dans la salle.

-Bien, je vais vous laisser à vos travaux. Ma monture mérite un bon bain.

Elle fit alors demi-tour et sortit de la salle, ses talons claquant sur le sol. Le professeur Dumbledore reprit rapidement les choses en main.

- Bon, bon, maintenant cela de régler, il faut continuer à soigner nos blessés. Les explications viendront plus tard.

La Grande Salle revint à la vie et les sorciers recommencèrent à déambuler pour donner différents soins selon leurs capacités. Severus se rapprocha de ses collègues.

-Albus, j'...

-Exige des explications, je sais ! Pourquoi n'allez vous pas les cueillir à la source, mon garçon ?

Un sourire innocent s'était peint sur les lèvres du directeur. Le directeur des Slytherins lança un regard soupçonneux à son mentor qui continuait toujours de lui sourire mielleusement.

-Bien. Puisque c'est le seul moyen d'avoir des réponses.

Et il sortit, ses robes tourbillonnant derrière lui.

Lorsque Severus atteignit le parc, il ne vit personne aux premiers abords. Puis, il distingua une silhouette dans la brume du petit matin près du lac. Il la rejoigna rapidement. L'inconnu était en train de desseller son cheval quand il arriva. Elle continua, sans se préoccuper de lui, de s'occuper de sa monture. Elle l'ignora un moment puis quand elle eut finit d'enlever tout accessoires, elle libéra l'étalon qui alla se baigner pour faire disparaître les traces de sang sur sa robe. Enfin, elle se tourna vers lui.

-Je savais que vous viendriez.

Le ton était neutre mais il y résidait une invitation.

-Qui êtes-vous ?

Elle eut un rire sans joie.

-Ah, qui suis-je ? Bonne question !

Son ton, maintenant, était plein d'amertume.

-Je crains que je ne le sache moi-même !

-Comment ne peut-on pas savoir qui on est ? Vous avez bien un nom, non ?

-Justement, non ! Je l'ai perdu il y a de ça quelques années. Et je n'en ai pas encore gagné de nouveau.

Severus fronça les sourcils. C'était possible de perdre son nom ?

-Oui, ça l'est. Pour des gens comme moi, tout du moins. Mais, pour l'instant vous pouvez m'appeler Crystal. C'est le nom que j'utilise tant que je n'ai pas le mien propre.

-Crystal ?

- Crystal.

Il savait qu'il n'aurait pas d'autres explications et il ne voulait pas tenter sa chance.

-Je suis.....

-Severus Snape, maître des potions de Poudlard, inventeur du Wolfbane, espion pour le compte de la lumière pendant une vingtaine d'année, professeur abhorré de la totalité des élèves et maître ès ironie et ès sarcasme. Vous voulez que je continue ?

Elle ne désirait pas sa présence apparemment. Sous ses airs d'innocence, une lueur dangereuse brillait fortement. Il tendit un peu son esprit dans l'espoir de...

GLUPS !

Un sabre en argent reposait maintenant contre sa gorge. Et il le savait suffisamment effilé, l'ayant vu à l'œuvre.

-Ne re-fai-tes plus ja-mais ça ! Vous ne voulez pas ressembler à votre ami, non ?

Un sourire mauvais étirait ses lèvres. Il savait qu'elle n'hésiterait pas à mettre sa menace à exécution s'il lui prenait l'envie d'essayer de fouiller dans son esprit à nouveau. Et le souvenir de la tête de Malfoy était encore très présent dans son esprit.

Sans dire un mot, elle abaissa son arme et la rangea dans son fourreau. Elle prit les disques qui pendaient à sa ceinture et s'agenouilla au bord de l'eau. Elle entreprit alors d'y enlever toutes traces de sang.

Sa monture s'approcha alors d'elle et colla son museau dans son cou. C'était une superbe bête dont la couleur de la robe ferait pâlir d'envie l'aura ténébreuse du Lord noir. D'après ses traits, Severus, bien qu'il y connaissait peu en matière d'équidés, pouvait assurer la pureté de son sang. Son port de tête était noble et semblait indiquer sa provenance d'une des meilleures écuries mondiales. Cependant, ce n'est pas cela qui attira le plus le professeur non c'était l'extension argentée sur son crâne.

Sous le choc, Severus fit un pas en arrière. Une Darkcorn ! Le contraire total des licornes. Alors que ces dernières symbolisaient la pureté et n'approchait que des jeunes filles vierges, les Darkcorns représentaient le mal et s'associait avec des personnes dont la noirceur de leurs âmes les enverraient tout droit en enfer sans passer par la case Saint Pierre !

- Je suis un Assassin. La seule qui est réussi toutes les épreuves sur toute une année de naissance. La seule sur des milliers de personnes à tuer sans poser de questions, sans se poser de questions, avec méthode, sang- froid, doigté et précision sans que mon âme s'assombrisse. Quoique je fasse, qui que je tue, mon âme restera toujours aussi pur que du cristal. Je suis l'Assassin.

Voilà, terminé !! Le prochain ne chapitre pas avant deux semaines pour cause de vacances.

J'attends vos reviews avec impatience. N'hésitez pas ! Critiques, compliments je suis tout ouïe.