Titre : Harry Potter et Les Technomages

Auteur : Belval

Email : malard(tiret bas)sebastien(arobase)yahoo.fr

Disclaimer : Comme tout le monde s'en doute, les persos d'Harry Potter appartiennent tous à miss Rowling, et Poudlard aussi ! Mais le reste, nouveau perso et scénario, çà c'est à moi !

Résum : Lisez et vous découvrirez, non mais !

Note : ceci est ma première fanfiction, alors laissez moi plein de reviews pour m'encourager à continuer ou à arrêter. Et si vous pensez devinez la suite, mailez moi !


Chapitre 2a : Vacances en famille

Les grandes vacances d'été. Un bonheur incroyable pour les jeunes collégiens et autres lycéens du monde entier. Enfin, presque, pour Harry Potter 17 ans dans quelques jours, les vacances d'été étaient tout, sauf du bonheur. Surtout le début des vacances qu'il devait immanquablement passer avec son oncle et sa tante.

Ceux-ci détestaient cordialement leur neveu qu'ils avaient dû recueillir à la mort de ses parents. Car voyez-vous, Harry Potter n'était pas un adolescent normal. Bien au contraire. Depuis sa 11ème année, Harry était officiellement membre du monde des sorciers, élève au collège Poudlard, école de sorcellerie anglaise dirigée par le Grand Albus Dumbledore, le plus grand sorcier de tous les temps.

Dans ce monde là, Harry Potter n'était pas non plus un adolescent normal, il était une légende vivante. C'était lui, qui à l'âge de 1 an, avait vaincu le mage Noir, le fléau de l'Angleterre : le terrifiant Lord Voldemort. Mais cela lui avait coûté beaucoup : son père et sa mère avaient été tués dans l'attaque. Les mangemorts, fidèles du Lord Noir, s'étaient pour la plupart fait très discret après l'inattendue défaite de leur maître. Mais certains avaient œuvré dans l'ombre à son retour.

Pour sa première année, il avait dû affronter son professeur de défense contre les forces du mal qui voulait se servir de la pierre philosophale pour ressusciter Voldemort.

Lors de sa deuxième année, il avait dû affronter le jeune Tom Jedusor, négatif en couleur et plus jeune du Lord. Celui-ci s'était servi d'une élève de Poudlard pour ouvrir la chambre des secrets et offrir la liberté au terrifiant basilic. Le massacre avait été évité par la loyauté de Harry et le courage de Fumseck.

A sa troisième année, un terrible sorcier, qui avait vendu ses parents à Voldemort, s'évada de la prison d'Azkaban avec pour unique but de tuer celui qui avait causé la chute de son maître. Enfin, c'est ce que tout portait à croire, car ce terrible bagnard n'était autre que le meilleur ami de son père et accessoirement son parrain, et la cible n'était pas Harry mais le véritable traître, celui qui avait guidé le Lord Noir jusqu'à James et Lily Potter, et qui s'était fait passer pour mort durant 13 ans. Sirius Black, parrain d'Harry, avait été envoyé dans la terrible prison pour le meurtre de ce traître de Peter Pettigrow, autre ami des Potter. Alors qu'enfin la vérité allait éclater, Peter pût s'échapper et la cavale de Sirius fut obligé de reprendre.

Sa quatrième année ne fut guère plus calme. Un mangemort infiltré à Poudlard réussit à l'inscrire au tournoi des quatre maisons, et si les épreuves ne le tuèrent pas, elles furent fatales à Cédric Diggory, camarade d'Harry. Celui-ci fut tué de la main même de Lord Voldemort qui avait utilisé l'événement pour préparer son grand retour. Harry lui-même fut la clef de sa résurrection.

La cinquième de ses années à Poudlard fût la pire. Voldemort était revenu à la vie et faisait des siennes, le ministère de la magie s'était enfermé dans son cocon protecteur en refusant d'accepter le retour du terrible Voldemort. Leur nouveau professeur de DCFM, Dolorès Ombrage, était pire que tout, véritable tyran sur pattes qui n'avaient d'autres buts que la déchéance du grand Dumbledore. Sirius, dernier parent encore vivant fut tué lors d'un combat avec celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Et Dumbledore, seul allié et soutien immuable, fut chassé de Poudlard et semblait même prendre ses distances avec lui. La pire année de sa vie c'était terminé par la découverte d'une prophétie : il était le seul à pouvoir vaincre Voldemort mais des deux, il ne devait en restait qu'un.

Malgré toutes ces épreuves, Harry avait des motifs de satisfaction : il avait enfin trouvé de vrais amis : Hagrid, le demi-géant garde-chasse et gardien des clefs et des lieux de Poudlard ; Ronald Weasley, ami au grand cœur; Hermione Granger, douce et solide soutien, Albus Dumbledore, grand- père adoptif au génie et à la folie reconnue ; Fred et Georges Weasley, dieux de la farce ; Ginny Weasley, ex-groupie devenue véritable amie ; Molly et Arthur Weasley, ceux qui lui servaient de parents adoptifs et qui le considéraient comme leur propre fils ; Remus Lupin, loup-garou au grand cœur et dernier ami de ses parents ; Minerva McGonagall, sévère mais juste directrice de Gryffondor ; Hedwige, chouette maligne et fidèle confidente ; Fumseck, phénix fidèle compagnon des durs instants. Après ces dures années chez son oncle et sa tante, il avait enfin trouvé un endroit qu'il pouvait appeler chez lui, il avait enfin trouvé des gens qu'il pouvait appeler sa famille.

Et il avait découvert le Quidditch. Le sport le plus populaire du monde des sorciers. Voler sur un balai était devenu sa passion, et il excellait dans cette discipline. Plus jeune attrappeur de Poudlard, il en était aussi l'un des plus doués. Mais en cinq participations, il n'avait gagné la coupe de Quidditch avec l'équipe de Gryffondor, l'une des quatre maisons de Poudlard, qu'une seule fois en troisième année. A sa première tentative, il avait raté le dernier match pour cause d'infirmerie, a sa deuxième tentative, l'enlèvement d'une élève, la douce Ginny, avait interrompu le tournoi, la quatrième année, le tournoi n'avait pas eu lieu à cause du tournoi des 3 sorciers, et il s'était fait expulser de l'équipe par la terrible Dolorès Ombrage lors de sa cinquième, alors que Gryffondor remportait sans lui la coupe.

Cette première partie des vacances s'était plutôt bien passé, son oncle et sa tante n'avaient osé l'ennuyer de peur des représailles que les membres de l'ordre du phénix avaient clairement formulé la veille de son retour à Privet Drive. Oncle Vernon et tante Pétunia avaient beau détesté les sorciers, et Harry en particulier, ils l'avaient laissé en paix, fini les brimades, fini les repas où trois haricots se battaient en duel dans son assiette, il avait enfin eu une vie à peu près normal chez les Dursley. Même Dudley hésitait avant de s'en prendre à lui. Il y avait du mieux. Mais Harry déprimait.

Depuis la mort de son parrain, Harry broyait du noir. Il se sentait responsable, il se sentait coupable de ce qui était arrivé à Sirius. C'était par sa faute si celui-ci s'était précipité pour le sauver des griffes de Voldemort. C'était sa faute si Cédric était mort, c'était sa faute si ses parents étaient morts. C'était sa faute, tout simplement.

Mais il ne revivrait pas l'année qui s'était écoulé. Non. Il avait été insupportable avec ses amis, avec Mr et Mrs Weasley, avec Dumbledore. Il avait passé ses nerfs sur eux, alors qu'ils n'y étaient pour rien. Et eux avaient laissé Harry faire, ils l'avaient laissé se montrer injuste avec eux. Il ne méritait pas de tels amis. Cette année, il ne recommencerait pas les mêmes erreurs. Dumbledore lui avait jadis dit que ce qui le différencier de Jedusor c'est que lui avait choisi de ne pas être un ambitieux et perfide Serpentard. Albus avait oublié une chose, ce qui le différenciait de Voldemort, c'est que lui avait des amis. Il était aimé et il les aimait en retour. C'était sa force, l'amour de sa mère, l'amour de ses amis, l'amour de la famille Weasley, l'amour de Dumbledore et de Hagrid. Il lui avait fallu du temps pour comprendre, mais il y était parvenu. Les malheurs du monde pouvaient continuer à le frapper, il serait toujours entouré d'êtres aimants. Ils étaient sa force et non sa faiblesse.

Il vaincrait Voldemort. Pour eux. Pour lui. Pour vivre enfin et non plus survivre.

Cette année, il acceptait enfin de devoir rester chez les Dursley, car il savait pourquoi il le devait. Le charme qui avait vaincu Voldemort se renforçait ici et l'aiderait dans l'année qui allait venir. Mais même s'il acceptait sa captivité, il lui tardait de retrouver ses amis, de retrouver Poudlard et les autres élèves.

Harry fit la grimace. Il venait de penser à son autre pire ennemi : Draco Malefoy, préfet des serpentards, fils de Lucius Malefoy, l'un des fidèles mangemorts de Voldemort, aujourd'hui interné à Azkaban. Draco qui avait juré de venger son père. Draco qui ferait tout pour lui rendre l'année invivable. Mais quand on avait un Voldemort aux trousses, que craindre d'un élève arrogant et vaniteux comme Malefoy ? Un bruit le tira de ses pensées. Quelque chose venait de toquer à la fenêtre de sa chambre. Pour les moldus parmi lesquels il vivait, cela aurait semblait des plus étranges et des plus inquiétants. Mais pas pour un sorcier, pas pour ceux qui avaient pour habitude d'utiliser des chouettes ou autres hiboux pour faire parvenir leur courrier.

Harry ouvrit la fenêtre et fut submergé par une tornade de plume. Coqcigrue, le hibou minuscule de Ron, volait à toute vitesse à travers la petite chambre d'Harry. Plus excité que le petit hibou, c'était dur de trouver. Enervée par la présence de l'intrus en son domaine, Hedwige se mit à piailler, faisant de la chambre de Harry un enfer pour les oreilles de celui-ci. Des bruits de pas se firent entendre dans le couloir : Oncle Vernon approchait. De toute évidence, vu comme il grommelait dans le couloir, il n'était guère d'une agréable humeur. Depuis le début des vacances, il faisait d'impressionnants efforts pour tolérer Harry et se retenir de quelconques remarques. Mais l'arrivée de Coq risquait de le faire sortir de ses gonds et de transformer les semaines à venir en véritable enfer.

- Harry Potter !!! Veux-tu bien faire taire cet oiseau de malheur ? cria l'oncle derrière la porte de la chambre. Il va réveiller les voisins et tout le quartier. Calme cette sale bestiole ou elle finira dans mon assiette !

Harry réussit enfin à attraper Coq et à le faire entrer dans la cage pour amis qu'Harry avait installé en début d'été.

- Çà y est mon oncle, il va se calmer. Il me porte juste un message de l'ordre.

Harry s'autorisa un sourir dans sa chambre, il y avait fort à parier que derrière la porte Vernon Dursley était devenu blanc comme un linge à la mention des membres de l'ordre du phénix. Depuis qu'il avait rencontré Maugrey Fol Oeil et compères, Vernon n'en menait pas large. Les menaces plus qu'explicites de ceux-ci l'avaient calmé et bien qu'il n'appréciait pas davantage Harry que les étés précédents, il se tenait tranquille et n'osait plus s'en prendre à son neveu.

- Bien, Bien.

Les bruits de pas dans le couloir lui apprirent que Vernon était probablement retourné se coucher. L'an passé, il ne s'en serait pas tiré aussi facilement. Harry ne pouvait s'empêcher de sourire à la tête qu'avait fait les Dursley quand il était revenu. C'était l'un des moments les plus jouissifs de sa courte vie.

- Alors Coq, quelles nouvelles du Terrier m'apportes-tu ?

Harry récupéra l'enveloppe qu'avait transporté le minuscule oiseau et entreprit de l'ouvrir.

" Cher Harry,

J'espère que tu vas bien. Je sais que çà doit être dur pour toi, la disparition de Sirius et tout çà, mais on est là nous pour t'aider. Remus est très touché par l'absence de son ami, on le voit rarement, il a l'air très triste. Tonks essaie de le bouger, de le faire rire (elle aussi elle souffre de l'absence de Patmol) mais Remus reste cloîtré dans sa chambre
.

Cette année, nous viendrons te chercher plus tôt que d'habitude, Dumbledore souhaite que tu puisses passer ton anniversaire avec nous. Les membres de l'ordre viendront te chercher dans une semaine, papa aurait voulu venir, mais il ne peut pas avec son nouveau travail. Tu te rends comptes, Papa est devenu ministre de la magie !! C'est Percy qui est vert, lui qui voulait plus entendre parler de nous, il travail pour papa maintenant. Charlie et Bill sont arrivés à la maison aussi, Hermione aussi est venue passer les vacances avec sa famille à la maison, mais elle est vraiment bizarre depuis quelque temps Mione, enfin tu verras bien quand tu seras là !

Bon, je t'attends avec impatience, et tous les autres aussi ! J'espère que les Dursley sont pas trop vaches avec toi, sinon maman a dit qu'ils auraient de ces nouvelles.

Ron.


PS : Maugrey et les autres viendront te chercher comme la dernière fois, prévient les Dursley."

Harry poussa un cri de joie, ainsi Dumbledore avait décidé qu'il ne passerait pas le même été calamiteux que l'an dernier et qu'il pourrait passer son anniversaire avec ses amis, avec sa vraie famille ! C'était un beau cadeau.

Harry saisit sa plume et commença à répondre :

"Cher Ron,

Sirius me manque, c'est vrai. Et rester avec les Dursley n'ai pas génial pour remonter le moral. Ici, je suis tout seul, et je n'arrête pas de tourner en rond, de penser à lui. Et vous me manquez tous, j'ai hâte de vous voir, vous êtes un baume pour mon cœur et j'en ai bien besoin.

Alors Mione est devenue bizarre ? Bizarre comment ? Et Remus broie du noir lui aussi ? Je vais lui parler moi tu vas voir !! J'ai reçu le nouveau guide historique du Quidditch, je te le prêterai, tu verras il est génial !

Il me tarde de vous voir, vivement qu'ils viennent me chercher, même si les Dursley sont plutôt tranquilles cet été. Maugrey leur a fait tellement peur, qu'ils n'osent même plus m'engueuler quand je fais sortir Hedwige.

Harry Potter."

Le jeune sorcier referma l'enveloppe et la donna au Hibou de Ron, le sourire aux lèvres. Cet été s'annonçait bien mieux que le précédent.

- Allez Coq, amène çà à ton maître !

Et dans la nuit londonienne, le petit hibou, porteur d'espoirs de belles vacances, s'envola...


Cours début de chapitre, mais çà permet de faire patienter ! Merci à ceux qui lisent cette histoire.