Disclaimer : Bien sûr, Harry Potter ne m'appartient pas mais appartient à JKR !

Ce chapitre est dédié à Elnath, seule et unique revieweuse de cette histoire, seule lectrice ??? En tout cas, voici ce chapitre que tu m'as réclamé, il n'est rien que pour toi, mais bon, on va le partager avec les autres hein ?


Vacances en famille 3ème partie

Quelques instants plus tard, Harry et le professeur Dumbledore apparurent dans un grand Plop sonore dans le jardin d'une jolie petite bicoque. La maison n'avait rien à voir avec le manoir impressionnant et lugubre des Blacks, il s'agissait d'une simple maison de briques ocre qui depuis l'extérieur ne donnait l'impression de n'avoir que 2 étages. Les murs étaient parcourus de lierre tandis qu'aux quelques fenêtres qu'Harry pouvait voir, des rideaux en dentelle bleue lui donnait l'impression d'un havre de paix. La porte en bois et vitrail qui lui faisait face lui donnait étrangement l'impression qu'elle lui souriait.

« Alors Harry, que dis-tu de ma petite maison ? » l'interrompit Albus

« C'est charmant professeur, elle ressemble à la petite maison dans la prairie » lui répondit-il

Albus haussa un sourcil ne comprenant sans doute pas l'allusion à la série télé des moldus.

« Heureux qu'elle te plaise, mais je crois que nous serions plus à l'aise à l'intérieur de la maison !Et puis il va falloir penser à manger, c'est important de bien manger, surtout à ton âge ! »

Harry adressa un regard à son estomac qui venait justement de gargouiller assez bruyamment.

« Je ne serais pas contre professeur ! » répondit-il au plus grand sorcier du monde avec un sourire un peu penaud.

Albus et Harry s'avancèrent donc vers la porte quand le dragon du vitrail se mit à bouger et à regarder Dumbledore.

« Ah vous voilà professeur ! Il était temps, vos invités sont arrivés depuis un moment déjà ! »

Le dragon se tourna ensuite vers Harry et sembla le dévisager.

« Chouette, encore de la compagnie !! Il était temps professeur que vous nous ameniez du monde, on s'ennuyait un peu nous autre sans visiteur ! Bienvenue à Dumbyland ! »

« Gaspard, mon cher ami, mais de quels visiteurs parles-tu ? » demanda Albus à son dragon de porte.

« Hé bien professeur, de votre nièce et de sa fille ! »

Albus hocha la tête tandis que son sourire s'élargissait.

« Mais où avais-je la tête ? J'avais oublié qu'elles devaient venir, mais c'est parfait tout çà ! Pouvons-nous entrer cher Gaspard ?»

Le dragon sembla adresser un clin d'œil complice à Harry tandis que la porte s'ouvrait pour laisser les deux compagnons pénétrer dans le sanctuaire du professeur Dumbledore.

La première sensation d'Harry fut la chaleur. Tout le hall d'entrer était en rouge et or (Gryffondor un jour, Gryffondor toujours !) et les meubles, les tapis moelleux, les tapisseries chaudes et le feu crépitant dans la cheminée faisait ressortir tout le bien-être, la convivialité et le caractère chaleureux de cette maison. Quoi d'étonnant pour la maison de Dumbledore ? C'était visiblement une maison où il faisait bon vivre, où on se sentait chez soi, en paix, en sécurité.

« Oncle Albus !!! » s'écria une jeune fille aux longs cheveux blonds de l'âge d'Harry en courant se jeter dans les bras du célèbre sorcier.

Albus n'eut aucun mal à soulever la jeune fille et à faire tournoyer dans les airs une jeune demoiselle hilare. Malgré son âge apparent, le vieil homme était plein de vigueur et de vitalité et ici encore plus qu'à Poudlard, Harry sentait toute la puissance de son mentor.

« Tabatha voyons ! En voici des manières !! » la gronda la voix d'une femme qui venait du salon ce qui fit naître un sourire complice chez Albus et ladite Tabatha.

Lorsque celle-ci arriva dans le hall, Harry put enfin voir la nièce de son professeur. Blonde aux cheveux longs comme sa fille, elle semblait avoir tout juste trente ans, pourtant elle devait être plus âgée vu l'âge de sa fille. Radieuse comme un soleil, elle se retourna vers sa fille qu'Albus avait reposée à terre pour la gronder.

« Combien de fois t'ai-je dit ma puce que c'était d'abord moi et ensuite toi ? » lui lança-t-elle avec un clin d'œil tandis qu'elle se jetait à son tour dans les bras de son oncle ce qui fit bien rire Tabatha et Albus.

« T'avais qu'à être plus rapide maman !! » répliqua Tabatha en tirant joyeusement la langue à sa mère.

Celle-ci plissa son nez et immédiatement sa fille se vit affublée d'une coquille d'escargot sur le dos.

« Maman !!!!!! » Bougonna Tabatha tandis que les trois autres personnes présentes dans la pièce avaient du mal à garder le sérieux. « C'est pas juste !! »

Albus se saisit de sa baguette et d'un petit geste lui rendit son apparence normale.

« Samantha voyons ma chérie ! »

La mère de Tabatha haussa les épaules faussement boudeuses et tira la langue à son oncle.

« Il parait qu'elle est censée être ma mère, donc une adulte, mais çà se voit pas souvent » glissa Tabatha à harry qu'elle avait rejoint. « je suis Tabatha Stevens, tu dois être Harry ? Oncle Albus parle souvent de toi. »

Harry, bien qu'un peu perdu dans cette agitation soudaine, adressa un sourire à la jeune fille et hocha la tête.

« Oui, je suis Harry Potter, enchanté de te connaître »

« Mais je n'en doute pas » lui répondit-elle avec un sourire taquin ce qui fit légèrement rougir Harry qui se sentait soudain très maladroit et empoté. « Alors, tu es à Poudlard ? Comment il est oncle Albus à l'école ? »

Harry eut soudain l'impression d'avoir affaire à un vrai moulin à paroles tant le débit de la jeune femme était rapide et tant sa curiosité semblait grande.

« Oui, je suis à Poudlard, je vais commencer ma sixième année à Gryffondor. Ton oncle est vraiment cool, il est plutôt tolérant quant à nos petits égarements et plaisanteries mais il faut pas trop lui chercher des ennuis. L'an passé le ministre a voulu le faire arrêter et il était avec deux ou trois aurors, et il les a neutralisé avec une facilité déconcertante. »

Tabatha souriait avec une satisfaction évidente.

« Tu sais, ce n'est pas vraiment mon oncle. Ma grand-mère, Edora, est la cousine d'Albus mais il a toujours été comme un oncle pour ma mère. Quand elle a épousé mon père, il était le seul à la soutenir vraiment. Mon père, Jean-Pierre, est un moldu et cela ne plaisait pas trop à sa famille jusqu'à ce qu'oncle Albus intervienne. C'est la personne la plus merveilleuse que je connaisse. »

Harry hocha la tête.

« Je suis bien d'accord. Tu étudies à l'institut de Salem ? »

Tabatha opina.

« J'étais à l'institut de Salem mais ma famille veut que j'aille à Poudlard cette année. Ils ont de moins en moins confiance dans le corps enseignant de Salem, ils pensent que je serais plus en sécurité avec oncle Albus. »

Harry souriait en se remémorant ce que lui avait dit Hagrid six ans plus tôt, Poudlard était l'endroit le plus sûr aux mondes, enfin si on enlevait tous les mangemorts en formation, les profs maléfiques sous la coupe du seigneur des ténèbres, les folles assoiffées de pouvoir, les dragons, les cognards ensorcelés, et certains profs. Oui, après tout en ne risquant sa vie qu'une fois par jour en y vivant, on pouvait dire que Poudlard était l'endroit le plus sûr du monde !

« Tu t'y plairas tu verras, j'en suis sûr ! »

« En plus je ne viens pas seule, j'ai deux amis qui viendront avec moi, mais ils n'arriveront qu'à la rentrée alors que je viens passer les vacances avec oncle Albus et Tatie Minnie »

Harry fronça un sourcil tandis qu'Albus manquait de s'étouffer dans sa propre barbe.

« Tatie Minnie ?? » demanda-t-il

« Harry mon grand, si tu allais ranger tes affaires dans la deuxième chambre en haut, quand tu redescendras nous pourrons dîner. Je suis sûr que vous avez très faim n'est-ce pas Tabatha ? » Demanda Albus.

« Oui j'ai grandement faim mon oncle, après tout, tes elfes de maison ne nous ont servis qu'une montagne de crêpes au chocolat toutes les 5 minutes depuis que nous sommes là. » lui répondit Samantha

Adoy, l'elfe de maison de Dumbledore entra dans le salon à ce moment là avec une assiette contenant une bonne trentaine de crêpes au chocolat.

« Voici vos crêpes petite maîtresse » adressa-t-il à Tabatha alors que les sourires fleurissaient de plus belles sur les visages des humains présents.

Soudain, un grand plop se fit entendre et Minerva McGonagall sortit de la cheminée du hall.

« Ah ! Je le savais. Si vous n'étiez pas à Poudlard et pas au ministère, il ne me restait qu'un endroit où cherchait ! »

« Tante Minnie ! » s'époumona Tabatha en se jetant sur la vieille sorcière qui l'accueillit à bras ouvert.

« Mais qui voilà ?? Tabatha, mais que fais-tu là ? »

« Je viens passer les vacances avec oncle Albus, avant de venir à Poudlard. »

« Quoi ?? » hurla Minerva à l'adresse d'Albus « Vous comptiez me le dire quand Albus ?? »

« Demain au terrier mais vous ne m'en avez pas laisser l'occasion ma bonne amie » la gronda le célèbre sorcier ce qui eut le don de faire rougir la vieille sorcière

« Tante Minnie ! » murmura abasourdi Harry ce qui provoqua un mouvement de tête chez son professeur de métamorphose qui le fixa avec attention.

« Potter ! Ebruitez cela à Poudlard et vous ne remonterez plus jamais sur un Balai ! » lui intima sa directrice de maison qui se rendit soudain compte de sa présence plutôt incongrue dans ces lieux. « Mais que faîtes-vous là Potter ? »

« En fait, Minerva, je me suis dit que vous aviez raison et qu'il était temps d'enlever Harry à la garde de ses modlus, la protection de Lilly n'avait plus d'effets nous l'avons bien vu en juin. Alors il n'était plus nécessaire pour lui de rester subir çà. Il vivra ici jusqu'à la rentrée avec Tabatha et les Weasley. Le lien du sang le protégera et les sortilèges de ma demeure le mettent hors de portée de Voldemort. Mais que faites-vous ici ? »

« Oh ! Ah oui, j'étais venu vous prévenir que vos nouveaux professeurs ont eu quelques soucis avec le château. »

« Des soucis ? » s'inquiéta Albus

« Oui, quand ils ont voulu regagner leurs appartements, il semble y avoir un problème puisque la partie du château en question a tout simplement disparu »

« Nom d'une chouette, cela a commencé » répondit simplement le directeur visiblement peu surpris de cette nouvelle. « Vous voulez une crêpe ? » lui demanda-t-il en lui tendant l'assiette.