Bonjour à tous. Voici le troisième chapitre de Mais qu'est-ce qui se passe. Comme vous pouvez constater, je suis très régulier dans la sortie de mes nouveaux chapitres (mdr). Mais aujourd'hui, j'ai senti que vous avez passé une mauvaise semaine, et c'est pour ça que je souhaite vous faire passer un bon moment, comme ce fus le cas avec le chapitre précédent (à en croire vos reviews. D'ailleurs, je vais y répondre :
Alexielle : merci pour ta review. Pour les couples, je ne sais pas encore ce qu'il y aura, alors oui, un couple Drago/Hermione est envisageable.Squall : Merci pour ta review. Quand à ton interrogation (légitime) sur le mistral et la tramontane, tu ne fais que mettre en lumière mes lacunes à ce niveau (matérialisées par les points d'interrogations). Mais si quelqu'un à la réponse (j'ai la flemme de chercher sur Internet, qu'il n'hésite pas à éclairer ma lanterne.
Archidruide : merci pour ta review, quand à ton interdiction du rire, bon courage...
Kathleen Andrews : Merci beaucoup. Quand à la suite, ta dam...
Avant de repartir bille en tête dans l'histoire, un petit résumé du chapitre précédent.
Résumé : De retour de vacances, Harry Ron Hermione et les autres reprennent le train pour leur dernière année à Poudlard. Dans le train qui les emmène à l'école des sorciers, il se passe des choses bizarres : la vendeuse de bonbons chante à tue-tête en s'essayant à la gymnastique, et surtout, Drago déclare sa flamme à Hermione...
CHAPITRE 3 :
- Voilà vos emplois du temps. J'ai regardé, c'est assez homogène annonce Mc Go.
- Merci disent en chœur Harry, Ron et Hermione, pendant que la pète-sec (Mc Go) s'éloigne à grands pas.
- Tiens ? C'est quoi philosophie ? demande Harry
- C'est une matière où on "encule les mouches", pour s'interroger sur le sens de la vie, de la nature humaine et de deux ou trois autres conneries de ce genre.
- Cool s'écrient ensemble Harry et Ron, même si le ton de la voix semble contredire leurs paroles. Ça va être l'éclate totale...
- Silence. Voilà le plus beau.
En effet, à l'autre bout de la salle, drago Malefoy s'approche de la table des Serpentards. Au moment de s'asseoir, il se ravise et va voir Harry, Ron et Hermione :
- Alors, vous avez fait bon voyage ? J'imagine que tu as été la star du voyage Potter. Tu as tué Voldemort et rendu la liberté aux sang de bourbe. (note de l'auteur : les mangemorts ont fait prisonniers des centaines de mangemorts et moldus, dans l'espoir de retrouver le pouvoir. Les pauvres captifs était enfermés dans des conditions exécrables : leur prison était situé près d'un décharge, et ils étaient contraints d'écouter tous les primes de la morbac (la star'ac des sorciers)).
En disant cela, il regardait fixement Hermione. Celle-ci lui dit :
- Dis moi mon blondinet chouchou de son papa, tu as l'art de retourner ta veste à ce que je vois.
- Pardon ? Qui me parle ?
- Oh! Fumier! Tu fais une déclaration d'amour un jour et le lendemain tu reprends les insultes ? Mais c'est n'importe nawak!!
- Je... Tu étais là ?
- Si j'y étais ?? Il me demande si j'y étais l'ectoplasme !! BIEN SUR QUE J'Y ETAIS!!!
- Et alors... tu as vu que Chourave m'a rejeté ??
- Pardon ? J'ai peur de ne pas comprendre. Tu as fais combien de déclaration d'amour hier soir ??
Pendant un instant, Drago semblait vouloir disparaître sous le regard d'Hermione. En effet, si celle-ci avait eu les yeux revolvers, la blondasse (Drago) ressemblerait à un gruyère suisse de l'Appenzell (de préférence allégé, c'est à dire avec plus de trous). Mais il se reprend et réplique :
- Tu rêves Granger! Jamais un Malefoy ne souillera sa lignée avec une sang de bourbe. Bonne journée. Au fait, pour ta coiffure, j'hésite entre un extraterrestre malade, un soir de cuite, ou une grosse choucroute (on sait jamais, si tu as faim en cours).
Pendant qu'Hermione se passe la main dans les cheveux, Drago va prendre son petit déjeuner.
- Mais qu'est-ce qui se passe ? Il a drôlement changé depuis hier demande Harry.
- C'est assez incroyable ce retournement de veste. Il faut pas qu'il rate la carrière prometteuse qu'il peut avoir en politique, renchérit Ron.
- Arrêtez de parler de ça, s'il vous plaît et dépêchez-vous. On va être en retard en philosophie.
Quelques minutes plus tard, les trois griffondors se retrouvent devant la salle de philo, dans un cours commun avec... les... Pouffsoufle, et oui. L'ambiance devant la porte est à la déconnade, puisque les garçons inventent un jeu qui consiste à toucher le maximum de paires féminines (ça a failli mal tourner quand Neville Londubat a peloter Mc Go qui passait dans le couloir. Mais elle a juste poussé un soupir d'extase (sa dernière expérience sexuelle remonte à 1958, date de l'arrivée au puvoir du Général de Gaulle, bien qu'il n'y ait aucun rapport entre les deux évènements) et a continué son chemin). Soudain, le silence se fait. Arrive le prof de philo. Pantalon de costume, chemise blanche, veste ouverte, les cheveux poivre et sel, la cinquantaine, mais encore bien foutu pour son âge. Une sorte de Delarue, mais en plus âgé. Souriant, il ouvre la porte de sa salle. Tout le monde s'installe, le prof aussi. Il se retourne, tout le monde pense qu'il va écrire quelque chose au tableau (son nom, par exemple), mais pas du tout. Il enlève son masque et se retourne. Son véritable visage est celui du nonagénaire (nonante ans), avec ses rides, ses veines qui ressortent, sa calvitie. Il ne sourit plus, il n'a plus des yeux pétillants de santé, mais des yeux malades, malades de la vie, malades de l'âge. Le temps de régler son sonotone et il se présente :
- Bonjour les enfants. Je m'appelle Anastase Rigoubert, j'ai nonante-deux ans (nldr : j'aime bien donner les nombres en suisse, mais je ne le suis pas moi-même), et je suis là pour vous enseigner la philosophie, cette passionnante matière, qui va permettre une introspection de votre moi-interieur.
Passionnante n'est peut-être pas le mot adéquat, puisque M. Rigoubert a comme particularité d'agir comme un somnifère. Sur les 30 élèves de la classe, 29 dorment. Seule Hermione écoute avec attention.
- Notre première leçon va porter sur la connotation symbolique qu'il existe dans les matières fécales. Selon Platon, elles sont le reflet de notre humeur, puisque...
- Tu fais quoi Ron ?
- Je passe le temps.
En effet, Ron joue avec sa boîte d'allumettes. Pris pas une irrésistible pulsion, il en enflamme une, ce qui provoque une odeur de brûlé et une épaisse fumée. Par réaction, Ron devient tout rouge, et s'apprête à expliquer que c'est pas sa faute. Mais Anastase n'a rien remarqué (une sorte de Binns, mais encore vivant. Quoique...) et poursuit son cours de façon monotone.
- Par contre, au dixième siècle, les philosophes mercantilistes optent plutôt pour une évolution des matières fécales en fonction de la santé du patient. Ce qui va entraîner la découvert de la diarrhée et de la constipation, prémices de la médecine modernes. Voilà. Et pour finir ce cours, je vais vous apprendre à danser le twist!!
Stupeur dans la salle de cours (on le serait à moins. Imaginez votre prof qui à le rapport âge/dynamisme le moins bon qui se propose de vous apprendre le twist ou le charleston. Ca fait peur..). Mais cela ne décourage pas Rigoubert, puisqu'il est déjà sur la table, et qu'il balance ses bras devant ses jambes dans une élégance jamais égalée, puisque le prof ressemble à Claude Sarraute quand elle change de position (c'est à dire qu'on entend l'arthrite et les craquements d'os, et qu'il lui faut trois heures pour se lever). Tout en effectuant sa chorégraphie, il explique aux élèves : alors vous faîtes comme ça, et comme ça, et vos bras, voilà. Comme ça. Soudain, Ron lève la main et chante :
- Je sais pas danser, je sais pas danser.
- Ta gueule et regarde, lui rétorque Anastase. Tu es le seul qui y met de la mauvaise volonté.
En effet, contre toute attente, tous les élèves sont debout sur leurs tables et tentent d'aligner les trois mouvements de ce Kamel Ouali vieillissant.
Quand la cloche sonne, ce sont des élèves euphoriques et essoufflés qui ressortent de la salle de cours :
- Pas mal son cours de danse.
- Je trouve qu'il n'aurait pas du enchaîner la macarena derrière la valse. Et le fait de danser le mia en dernier est regrettable : il laisse sur une mauvaise impression...
- Par contre, son rock acrobatique était réussi. Dommage qu'il ait glissé du bureau à la fin du mouvement et que sa jambe en ait subi les conséquences...
- Il a quand même été courageux de continuer avec la "danse du cul d'jatte"...
- C'est quand notre prochain cours avec lui ? demande Harry
- Demain réponds Ron. Pourquoi ?
- Il faudra tirer certaines choses au clair.
Voilà. C'est la fin de ce chapitre trois. Comme vous avez pu le comprendre, le prochain chapitre verra l'embryon d'une explication de ces évènements illogiques, et peut-être une histoire d'amour (faut que j'y réfléchisse). Pour me donner des idées, laisser une review.
Tonio (pour les intimes).
PS : Je souhaite vous conseiller un CD qui est a proprement parler une tuerie, c'est le dernier CD des Red Hot Chili Peppers, Live in Hyde Park. Achetez-le, il est exceptionnel.
