Le lendemain Harry se leva avant les autres et descendit dans la salle commune des Gryffondor. Le feu dans l'âtre de la cheminée était presque éteint. Seules quelques braises rougeâtres persistaient encore et diffusaient aux abords immédiats de la cheminée une chaleur agréable. Il s'assit dans un fauteuil et regarda les braises se consumer. Dix minutes plus tard Ron descendit et retrouva Harry sur le fauteuil.

-- Tu étais où hier soir et le début de la nuit ?

-- Dans la salle sur demande, pourquoi ?

Cela était tout à fait vrai, ni entièrement la vérité. Il ne voulait pas parler d'Hermione à Ron ... en tout cas pas pour le moment. Il ne savait comment il réagirait, alors ...

-- Je me suis inquiété quand j'ai vu que tu ne rentrais pas, Hermione non plus n'était pas là, tu sais où elle était ?

-- Non, j'ai perdu sa trace. Elle a du se cacher ... et puis j'ai arrêté de la chercher après quelques minutes.

Harry n'aimait pas mentir à son ami, il devrait parler à Hermione avant celui-ci sinon ce serait la catastrophe. Ils se levèrent et allèrent prendre leurs douches. Harry se dépêcha et alla écrire un message à l'attention de son amie pour la prévenir. Ron le rejoignit un peu plus tard et ils descendirent prendre leur petit déjeuner ensembles. La Grande Salle était presque vide. Une fois assis, le Professeur McGonagall se présenta à Harry et lui donna rendez-vous dans son bureau en fin de journée.

-- Qu'est-ce qu'elle te veux ?

-- Elle ne m'a rien dit, juste que j'ai rendez-vous avec elle ce soir dans son bureau. Je dois y être pour 19h00. Au fait, qui est le nouveau professeur de Défense Contre les Forces du Mal cette année ?

-- Tu n'as pas écouté hier soir ? Dumbledore a dit qu'il n'arriverait que dans la journée, c'est pourquoi les cours sont annulés aujourd'hui pour toute la journée. Son nom c'est ...

Ron essaya en vain de se souvenir du nom du nouveau professeur. Il faisait beaucoup de grimaces pour aider sa mémoire mais rien n'y faisait, il l'avait oublié.

-- Je crois juste que c'est Mac... quelque chose.

-- Comme ça on n'a pas cour, c'est génial ! ... et en fait non, je n'étais pas vraiment la hier soir. Désolé.

-- Pas de souci l'ami. On va faire quoi aujourd'hui ?

-- Pourquoi ne pas commencer à travailler ? demanda Hermione qui venait d'arriver avec Ginny, Dean à son bras, et Seamus.

Harry faillit s'étouffer en voyant le changement de Ron : il était passé du rose joyeux au blanc linge. Hermione risqua un coup d'oeil à Harry pour lui dire qu'elle avait eu le mot. Ce dernier détourna rapidement le regard de peur que son trouble ne soit trop perceptible par ses camarades. Elle fit de même mais ne put s'empêcher de rosir. Neville entra à ce moment accompagné de Luna.

-- Vous saviez qu'ils étaient ensembles ? demanda Harry qui avait été éloigné de ce monde depuis bien trop longtemps à son goût.

-- Non, mais je soupçonnais quelque chose, répondit Hermione. Et vous les gars, c'est pour quand ?

Ron recracha son jus d'orange sous le regard dégoutté d'Hermione. Harry fut parcouru par un petit frisson le long du dos : « à quoi joue-t-elle ? » pensa-t-il.

-- Avec Luna ?

-- Ron tu es désespérant !

-- J'ai peut-être une fille en vue, dit Harry en faisant un clin d'oeil à Hermione qu'elle seule pu apercevoir.

-- Ah oui ? Qui ça ? s'enquit Ron.

-- Rien de sûr pour l'instant, vous devriez bientôt le savoir de toutes façons.

-- Et toi Hermione, toujours avec Vicky ? taquina Ron.

-- Ce n'est pas Vicky et puis tu m'agaces ! Je ne te le dirai pas pour la peine !

-- Mais Hermy ...

Elle était déjà partie. Harry se leva et la rejoignit en lança un regard plein de reproche à son meilleur ami et lança à travers la salle : « Quand vas-tu enfin grandir ? »

Il la vit dans le parc, non loin de l'arbre au-dessous duquel il avait vu les Maraudeurs le jour de leurs examens des B.U.S.E.S., ses cheveux flottant dans la brise fraîche de ce 2 septembre. En s'approchant doucement il s'aperçut qu'elle pleurait ... Il l'entoura de ses bras par derrière et lui donna un baiser dans la nuque.

-- Pourquoi pleures-tu ? C'est à cause de Ron ?

-- Oui et non. J'en ai marre qu'il me taquine à tout bout de champ. C'est usant nerveusement et on dirait qu'il est très jaloux ... que dira-t-il quand il saura pour nous deux ?

-- On verra ça tout à l'heure. J'ai appris que nous n'avions pas cours de la journée et j'ai plein d'idées.

Il commença à l'embrasser dans le cou, puis la fit tourner et poursuivit son entreprise en la couvrant de baisers dans les oreilles ... puis glissa doucement le long de sa joue pour aller s'attarder sur ses lèvres au doux goût de vanille. Quand ils arrêtèrent de s'embrasser, elle était le dos contre l'arbre et Harry avait sa main sur sa cuisse ... sous sa jupe.

-- Vous ne croyez pas qu'il est un peu tôt pour faire ça jeune homme, demanda-t-elle malicieusement, ses yeux ne demandant pourtant que cela.

-- Oui vous avez raison mademoiselle, il est à peine 9h00. Il lui fit un clin d'oeil. 21h00 serait-elle une heure plus convenable ?

Hermione parut réfléchir une fraction de secondes avant de répondre : « oui .» Puis elle se mit à l'embrasser fougueusement.

-- Je t'ai senti hésiter ... peut-être devrions nous attendre, non ?

-- Non c'est bon ... enfin tu as peut-être raison. Et si jamais ça ne marchait pas ...

-- Shh ...

Pour la troisième fois ce matin ils s'embrassaient. Harry la serra fort dans ses bras pour la réchauffer et la rassurer. Ils étaient fait l'un pour l'autre. Après quelques minutes ils rentrèrent au château et allèrent à la salle commune de leur maison. Là, Ron jouait avec Neville aux échecs et gagnait largement. Ce dernier remercia silencieusement les nouveaux arrivant et s'enfuit à travers le portrait de la Grosse Dame. Ginny et Dean s'embrassaient dans un coin et Seamus ne semblait pas être présent ... ni Lavande ni Patil.

-- Où étiez-vous ? demanda Ron.

-- Pour ma part j'étais avec Hermione à essayer de réparer ce que tu as fait tout à l'heure ! répondit Harry, faisant semblant d'être furieux.

-- Moi j'étais avec Harry, je pleurais, dit Hermione feignant la rancune.

-- Oh ... heu ... en fait je voulais heu ...

-- Dis-le Ron !

Ginny s'était approchée en apercevant Harry et Hermione entrer.

-- Heu ... oui ... Voilà, je voulais, heu ... m'excuserpourtoutal'heure.

Hermione posa son regard sur les personnes présentes dans la pièce tour à tour.

-- Vous avez entendu quelque chose vous ?

Tous répondirent que non.

-- Bon ça va ! Je suis désolé de t'avoir dit cela tout à l'heure et je ne recommencerai plus ! Voilà, ça va comme ça ?

-- Oui c'est très bien, répondit Hermione avec un air amusé.

Ron avait pris sa teinte habituelle : rouge écrevisse ! Tout le monde souriait et il finit par craquer lui aussi. Après quelques minutes de fou rire, Harry regagna la chambre et entreprit d'ouvrir la boite mystérieuse : que cela pouvait-il bien être ? ...

Ron ouvrit la porte et trouva Harry en train de pleurer devant un bâton de bois.

-- Qu'est-ce que c'est ?

-- La baguette de Sirius.

-- Qui te l'a donnée ?

-- Lupin.

-- Ça ne te fait pas plaisir ?

-- Si mais c'est difficile. Si je ne suis pas retourné au Q.G. c'est parce que je n'étais pas prêt. Dumbledore, Lupin, Tonks, Maugrey et même Mundungus m'ont demandé si je voulais retourner là-bas pour finir les vacances ... mais j'ai refusé. C'est encore trop tôt. On verra pour Noël ...

-- Oh, et moi qui croyait que tu aimais être avec tes Moldus. Quel imbécile !

Sans le vouloir le rouquin venait de consoler son meilleur ami : tous ses ennuis ne paraissaient plus qu'être des futilités qu'il surmonterait sans difficultés. Harry comprenait maintenant pourquoi il était son meilleur ami, celui sur lequel il pourrait toujours compter.

-- Tu sais quoi ? Si rien ne me l'interdit, je retournerai là-bas à Noël !

-- Chouette ! Heu ... tu nous inviteras ?

-- Évidemment !

Harry lui lança l'oreiller à la figure. Ron s'étant baisser, le polochon se dirigea vers la porte qu'ouvrit Seamus. Très vite la bataille gagna le reste des Gryffondor présents dans la salle commune. La plus grosse bataille de polochons de l'histoire de tout Poudlard venait de débuter : les garçons d'un côté, les filles de l'autre. Toutes les années étaient mélangées. Elle dura jusqu'au environ de 12h28 (lol), heure à laquelle les participants commençaient à être tiraillés par la faim. Hermione et Harry s'occupèrent de ranger les dortoirs des filles et des garçons respectivement. Ron s'occupa de la salle commune seul, les autres étant descendus manger.

-- Ron ...

-- Oui ?

-- Il faut qu'on se parle.

-- Bien-sûr Hermione, c'est à cause de tout à l'heure.

-- Il y a bien un lien mais pas de rapport direct.

-- Tu m'intrigues. Qu'est-ce que c'est ?

-- Eh bien voilà, on a remarque que tu étais jaloux de Victor.

-- Ah ... celui-là, répondit Ron sur un ton d'exaspération.

-- C'est exactement ça oui. Eh bien c'était pour te dire que je ne suis plus, et que je n'ai même jamais été, avec lui.

Le visage de Ron s'illumina.

-- Attends je n'ai pas fini. Je ne suis donc pas avec lui, mais ... je suis avec quelqu'un d'autre ...

-- Qui ça ? demanda Ron surpris.

-- C'est un ami à toi, dit Harry, enfin ... jusqu'à maintenant en tout cas.

-- Je le connais ? Qui est-ce ? Allez dit le moi Hermione !

-- Bah en fait c'est un ami très proche de toi.

-- Hum hum ! C'est Seamus c'est ça ?

Harry faillit tomber de la chaise sur laquelle il s'était assis. Soit Ron le faisait exprès, soit il était vraiment stupide. Harry ne savait laquelle des deux options était préférable.

-- Non, plus proche encore ... tu es même en train de lui parler en ce moment ...

-- Harry ? !

-- Heu ... oui c'est moi, répondit l'intéressé très mal à l'aise. Mais c'est tout nouveau et on avait envie de t'en parler avant mais les choses sont allées très vite et ...

-- Wow ! Je ne m'attendais pas à ça !

Harry et Hermione osèrent s'interroger du regard, Ron semblait ailleurs de toutes façons.

-- Tu n'es pas fâché, demanda Hermione.

-- Fâché ? Pourquoi veux-tu que je sois fâché ? répondit Ron après être redescendu sur terre.

-- Bah tu étais jaloux de Victor ...

-- C'était un ennemi, Harry est mon ami, je le connais bien et je sais qu'il prendra soin de toi. Mais c'est vrai que je vais peut-être devoir vous laisser seuls maintenant, ajouta-t-il la voix pleine de dépit.

-- Mais non, dit Harry. On voudrait que cela reste plus ou moins « secret », je ne veux pas que tout le monde soit au courant, surtout Malefoy si tu vois ce que je veux dire ...

-- T'inquiète pas, je saurai garder ma langue, parole de Ronald !

Ron fit un geste avec sa main. Sans doute voulait-il faire le geste que font les moldus quand ils gardent un secret, mais Ron avait visiblement mal compris. Il agitait les mains autour de sa bouche dans un ballet puéril.

-- C'est pas comme ça, hein ?

-- Non en effet, mais c'est pas grave, ça commence à rentrer, répondit Harry sur le point d'exploser.

-- C'est ça, moque toi de moi.

-- Bon ça suffit, intervint Hermione, il faut aller manger maintenant ou il ne restera plus rien.

Le trio passa l'après-midi dehors, allongé sous l'arbre des Maraudeurs, comme l'appelait Harry. Hermione se reposait sous l'arbre tandis que les garçons s'amusaient à lancer des galets dans le lac et à celui qui lancerait le sien le plus loin. Harry était le meilleur car Ron ne connaissait pas ce jeu. Ils parlaient entre eux des filles, d'Hermione et de ...

-- Katie Bell ! ?

-- Shh ! Tu veux que tout le monde soit au courant ou quoi ? Bah oui ... elle est jolie et puis elle a été très gentille avec moi l'année dernière quand j'ai fait parti de l'équipe et tous ce qui a suivit.

-- Tu lui en a déjà parlé ?

-- T'es fou ! rugit Ron sur la défensive. J'arrive même pas à lui dire « bonjour », alors lui demander de sortir avec moi, pas la peine.

-- Il y a un bal cette année, tu devrais l'y inviter, dit Harry avec un grand sourire sur les lèvres. Regarde Neville, il a bien réussi à sortir avec une fille.

-- C'est Luna. C'est pas une fille.

-- Je te trouve peu courtois envers cette demoiselle Ronald Weasley. Elle est très gentille, mais différente. Ce n'est pas un monstre ou quelque chose dans le genre.

-- Ça va j'ai compris. C'est facile pour toi, tu n'as qu'à choisir la fille qui te convient, moi c'est pas aussi simple.

-- Qu'est-ce que tu vas chercher là ?

-- Regarde toi-même.

Harry se retourna et aperçut un groupe d'une dizaine de fille en train rigoler et de s'enfuir lorsqu'elles se rendirent compte que leur couverture était compromise.

-- C'est comme ça depuis l'année dernière déjà, mais tu n'as même pas remarqué. Je suis sûr que ça te fera du bien d'être avec ... Tu-sais-qui. Au fait ... vous l'avez fait ? demanda-t-il très curieux. Un sourire malicieux se dessinait sur son visage.

-- Ce ne sont pas tes affaires mon vieux.

-- Allez Harry, dit moi juste si vous l'avez fait ou pas.

-- Non.

-- Pourquoi tu veux pas me le dire ?

-- Je viens de te répondre ! Et puis il est trop tôt de toute façon, c'est tout frais d'hier soir.

-- Ah ! Tu me raconteras ?

-- Je ne sais pas encore s'il se passera quoique ce soit de plus entre nous, on verra bien ...

-- Il se fait tard les garçons, il faut y aller. On va manger ?

-- Sortie de tes rêves Hermione ? On arrive tout de suite.

Harry regarda sa montre et réalisa qu'il était déjà 18h40. Il avait rendez-vous dans 20 minutes avec la Directrice des Gryffondors.

-- Allez-y sans moi, je dois aller voir McGonagall dans son bureau dans 20 minutes. On se retrouve dans la Grande Salle.

-- Elle sera fermée, on t'emmènera un peu de nourriture. On viendra te chercher à son bureau.

-- D'accord Hermione, merci.

Il donna un baiser à Hermione, en s'étant préalablement assuré que personne ne pouvait les voir, puis s'élança dans le parc où soufflait une légère brise qui apportait à ses narines le délicats parfums de l'automne. Une fois dans le château il se contenta de marcher : il n'était pas en retard et ne voulait pas être puni par Rusard.

-- Entrez ! dit une voix autoritaire à travers la lourde porte en chêne massif.

-- Bonsoir Professeur, vous vouliez me voir ?

Les traits du Professeur McGonagall se détendirent à la vue du jeune homme qui se tenait devant son large bureau tout en bois, bien rangé et dégagé.

-- En effet Harry ... ou M. Potter si vous préférez ?

La surprise devait se lire sur son visage, il n'avait pas l'habitude que sa Directrice l'appelle par son prénom, cela ne présageait rien de bon. Il répondit :

-- Harry c'est bien ... mais inhabituel. Quelque chose ne va pas ?

-- Non non, je me disais que cela pourrait être plus « convivial .» Je vous ai demandé de venir pour plusieurs raisons. Commençons par le début ; vous avez eu en juillet dernier vos 16 ans, vous êtes donc en second cycle. Souhaitez-vous passez votre diplôme de transplanage ?

-- Mon ... heu oui Professeur ! Mais je ne sais pas comment procéder.

-- Ne vous en faites pas, quelqu'un s'en chargera ... Non le Professeur Rogue sera très occupé cette année, vous n'aurez pas de cours particuliers avec lui.

Il fallait vraiment qu'il travaille l'occlumencie, ses émotions étaient comme un livre ouvert que tout un chacun pouvait lire.

-- Bien, ceci est donc réglé. Ensuite, êtes-vous toujours intéressé par le métier d'Auror ?

-- Plus que jamais, bien que l'on ne parle pas de Lui, je sais qu'Il ne reste pas inactif.

-- Avez-vous des informations à nous communiquer Harry ? demanda-t-elle soudain inquiète.

-- Non je le regrette sincèrement. Mais j'ai parfois des flashes des endroits où il se trouve. Non ne vous inquiétez pas, rien de comparable aux crises que j'avais l'an passé, de brèves images uniquement.

-- Bien, je crois savoir que le Directeur désire vous parler.

-- Je n'ai rien à lui dire !

-- Ne prenez pas ce ton avec moi M. Potter ! Je ne sais pas ce qui se passe entre vous et le Professeur Dumbledore, et je ne veux pas le savoir, mais s'il demande à vous voir, vous irez, compris ?

-- Bien Professeur, répondit Harry les dents serrées.

-- Bien ! Vous m'en voyez ravie. Passons à autre chose ... ah oui ! Le club de duel est ouvert à tous les élèves depuis la 6e année, avez-vous l'intention de vous y inscrire ?

-- Heu, oui sans doute. Vous m'avez convoquer pour savoir cela ? demanda-t-il plus que surpris par la question.

-- Non, mais ... je serai ravie d'avoir ce trophée dans mon bureau, finit-elle, un large sourire aux lèvres.

Cela le fit sourire également.

-- Les Professeurs sont-ils autorisés à aider leurs élèves ?

-- Bien-sûr que non voyons, où serait l'intérêt ?

-- Bon, tant pis.

-- Ne prenez pas cet air abattu, vous vous en sortirez très bien j'en suis sûre. Ce tournoi se déroule par équipe de deux. Les éliminatoires pour déterminer les couples se dérouleront le mois prochain. Ensuite, ceux qui détermineront quels seront les couples finalistes auront lieu aux vacances de Noël.

-- Très bien, merci Professeur McGonagall.

-- Je ne peux vous entraîner, mais je peux tout de même vous conseiller dans vos lectures. Je dois vous revoir au cour de cette semaine, je vous communiquerai une liste de livres qui pourraient s'avérer utiles lors de vos ... combats.

-- Merci beaucoup Professeur. Cela fait plaisir de vous voir en bonne santé à nouveau. Puis-je rejoindre mes amis ?

-- Bien-sûr, faites Harry. Et merci bien. Ah une dernière chose : le Professeur Dumbledore devait annoncer l'arrivée du nouveau Professeur de Défense Contre les Forces du Mal ce soir, mais comme vous étiez ici ... Il se prénomme McLagan, c'est un écossais. Vous pouvez sortir, bonne soirée.

Elle fit un clin d'oeil à Harry qui le laissa perplexe. Il sortit du bureau et retrouva ses amis qui l'attendaient dehors dans le couloir.

-- Qu'est-ce qu'elle te voulait ? questionna Ron.

-- Elle voulait savoir si j'avais l'intention de participer au Tournoi et si je voulais passer mon diplôme pour transplaner.

-- Wow c'est génial ! Tu as dis oui ? demanda Ron excite.

-- Bien-sûr que oui ! Il y a quelque chose que j'ai trouvé étrange chez elle aujourd'hui. Elle m'a appelé Harry et m'a fait un clin d'oeil en me souhaitant une bonne soirée juste avant de sortir.

Hermione et Ron se regardèrent cherchant à se sonder l'un l'autre.

-- Il y a quelque chose que je devrais savoir ? demanda Harry suspicieux.

-- Heu non, répondit Hermione. Ron, tu vois de quoi il parle ?

-- Heu non, non plus.

Harry n'était pourtant pas convaincu ; Ron était devenu aussi rouge que lorsqu'il était gêné ou mal à l'aise. Ils arrivèrent devant le portrait de la Grosse Dame.

-- Tu crois que nous aurions préparé une fête ou quelque chose comme ça pour ton anniversaire ou parce que cela nous faisaient plaisir de te revoir ? Non mais franchement ...

Le portrait pivota ...

-- Évidemment Harry, on est là pour ça non ?

-- Une puissante onde sonore atteignit ses oreilles. Une cinquantaine de personnes venait de hurler : « SURPRISE ! » à son entrée dans la salle commune.