Harry était sur un nuage. Tous ces gens venus pour lui. Il était très ému, à la limite des larmes. Chacun le salua et le félicita pour ses 16 printemps. Tous les Gryffondor étaient là, même ceux qu'il ne connaissait pas. après quelques minutes cependant, seuls ses amis restèrent : Hermione, Ginny, Neville, Dean, Seamus et Ron, bien-sûr. Lavande et Parvati n'avaient pas tenu à rester non plus. En revanche, les frères Crivey le voulaient eux, mais Ron les en dissuada en montrant fièrement son insigne de préfet. Battus, ceux-ci renoncèrent et montèrent se coucher, résignés.

Harry reçu ses cadeaux : Hermione lui offrit un livre sur Les Forces du Mal et un autre sur les Sorts et Enchantements utiles au combat ; Ron, Ginny, Neville, Dean et Seamus offrirent à Harry un Vif d'Or sur lequel était gravé :

Harry Potter

Notre attrapeur, notre ami, notre héros !

-- C'est beaucoup trop, je ne peux pas accepter, reprenez le.

-- Si regarde c'est facile, répète après nous : « Merci les amis, je vais en prendre soin. »

-- Merci beaucoup, je vous promet de le garder précieusement avec moi.

-- C'est ma grand-mère qui m'a aidé à le trouver, dit Neville. Elle était tellement fière de ce que j'avais accompli au Ministère grâce à toi. J'ai même une nouvelle baguette regardez.

Il montra une très jolie baguette en sapin, avec en son cœur un poil de licorne, signe de pureté. Une chouette, frappa au carreaux de la salle commune au même instant faisant sursauter l'assemblée. Hedwige apporta un message à son maître.

Bonsoir Harry,

J'aimerai te voir dans mon bureau demain, après les cours. J'ai à te parler de choses importantes.

A. Dumbledore

-- Dumbledore veut me voir demain ... décidément tout le monde a des « choses importantes » à me dire, dit-il amer.

-- La lettre ne dit rien d'autre ?

-- Non, mais parlons d'autres choses voulez vous ?

-- Il te reste encore des paquets Harry, regarde.

-- De qui sont-ils puisque j'ai déjà ouverts les vôtres ? demanda-t-il très intrigué.

Il décida de s'attaquer à ce qui devait être une boite rectangulaire. Au désespoir de tous, il était écrit dessus : « À n'ouvrir que si tu es SEUL ! ». Venant de Maugrey cela ne surprenait pas Harry : il craignait toujours une conspiration visant à le tuer, mais connaissant mieux le personnage depuis l'année passée, il décida qu'il serait seul pour ouvrir celui-là. Il y avait un long paquet près de la cheminée, mais il serai le dernier à être ouvert. En déballant un autre cadeau il découvrit un journal intime.

-- Fais attention Harry ! le prévint Ginny. Il peut être ensorcelé.

-- Ne t'en fais pas Ginny, je suis sûr que c'est sans danger, il vient de Tonks.

L'objet en question était superbe : une magnifique reliure de cuir maintenait le tout et un petit lacet permettait de fermer le journal. Un mot était glissé dedans.

Une fois que tu auras lu ce message, brûle le.

Seul toi (et ceux que tu auras choisi) sera capable de lire ce qui est écrit dans ce journal. Les explications sont données à la fin. ATTENTION ! Sois sûr de retenir ce qui y est écrit car une fois que tu l'aura brûler ...

Fais bon usage des cadeaux de Maugrey et Lupin ... ils peuvent être très utiles tu verras. Note tout ce que tu veux dans ce carnet, et garde-le avec toi ...

Tu-sais quoi se joint à moi pour te souhaiter un joyeux anniversaire.

Tonks

Bien que déconcerté par le message, il rangea le carnet dans sa poche et entrepris d'ouvrir le dernier et plus volumineux paquet. Il n'y avait pas d'expéditeur mais Harry savait de qui cela provenait. Une lettre était posée sur le dessus et on pouvait lire d'une écriture régulière et soignée de couleur émeraude :

Elle te sera plus utiles qu'à moi.

Ses sentiments étaient partagés : devait-il ouvrir le paquet ? La curiosité fut la plus forte et il déchira l'emballage. Il s'agissait d'un boite en ébène très foncé. De l'ivoire y était incrusté sur le dessus formant les mots :

Ultima ratio regum

In hoc signo vinces

-- Quelqu'un comprend ce que ça dit ? demanda Seamus.

-- C'est du latin, répondit Hermione. Ça dit en gros : « Le dernier argument des Rois ; Par ce signe tu vaincras »

-- Est-ce qu'il y a quelque chose que tu ne connais pas Hermione ? demande Ron.

Elle lui tira la langue pour seule réponse.

-- Ouvre vite Harry, le pressa Dean.

Harry s'exécuta et tous eurent le souffle coupé. Dans la boîte se trouvait l'épée de Godric Gryffondor (il faut imaginer Andurìl (l'épée d'Aragorn dans le Retour du Roi) et non celle du 2e film). Son nom était gravé sur la lame. Harry la reconnue avant même d'avoir lu le nom sur la lame. Il avait dû s'en servir lors de sa deuxième année, contre le basilic. Il la prit dans ses main et regarda de l'autre côté, une autre inscription latine y étais gravée :

Uti, non abuti

Comme pour répondre Hermione dit :

-- « User, ne pas abuser » Qu'est-ce que ça veut dire ? Pourquoi on t'a offert cette épée et qui surtout ?

-- Je ne sais pas, mentit Harry. Je demanderai à Dumbledore demain. Si nous allions nous coucher ? s'empressa-t-il d'ajouter.

-- T'as raison, on recommence les cours demain, acquiesça Hermione. Mieux vaut être en forme !

Ils montèrent tous se coucher. Mais une fois que Harry fut certain que tout le monde dormait, il prit ses cadeaux et redescendit. Il ouvrit la boite que lui avait offerte Maugrey. Au début il ne compris pas ce que c'était, puis il aperçut un mot au fond de la boite.

Cet instrument pourra t'être très utile pour surprendre tes adversaires ... surtout que je sais que tu as deux baguettes.

VIGILANCE CONSTANTE !

Maugrey

« Il ne changera jamais » pensa Harry. Un petit dessin expliquait comment se servir des lanières de cuir. Elles permettaient de cacher sa baguette le long de l'avant bras de façon à faire croire que l'on n'en n'avait pas. Il pourrait s'en servir pour y mettre celle de Sirius, « toujours utile en cas de coup bas » pensa-t-il. Il se chargea du journal de Tonks et le 'paramétra' de façon à ce que les seules personnes capables de le lire soient : lui, Hermione, Ron, Lupin et Dumbledore. Il hésita longuement avant de l'inclure dans la liste. Sa rancune était tenace mais il était tout de même le plus grand sorcier au monde et n'avait toujours voulu que son bien.

-- Je ne vois guère comment cette épée pourrait m'être plus utile qu'à vous Professeur. Je ne peux pas vraiment la porter toujours sur moi. Nous allons avoir plein de choses à nous dire ...

Ce n'est qu'à cet instant qu'il remarqua une lettre posée sur l'une des tables. L'écriture était brouillon et elle semblait avoir été rédigée à la hâte.

Cher Harry,

Je ne sais pas si tu aura le temps de continuer Soins aux Créatures Magique, mais j'espère quand même que tu viendras me voir dans ma cabane de temps en temps.

Je ne peux te donner ton cadeau dans l'école ... tu comprendras en le voyant. Viens vite le chercher.

Hagrid

-- À quoi a-t-il encore pensé ? J'espère en tous cas que ce n'est pas dangereux.

Harry pris la feuille de parchemin et écrivit derrière :

Cher Hagrid,

Je ne sais pas encore si je vais pouvoir assister à vos cours cette année, mais cela me ferait vraiment plaisir.

Je passerai demain à l'heure du déjeuner vous voir, mais pas la peine de préparer à manger, je prendrai un repas rapide.

Je suis impatient de découvrir ce que vous mijotez !

Comment va la famille ?

À demain, Harry

Harry espérait qu'il comprendrait l'allusion à son demi-frère Graup, le géant. Sur cette dernière réflexion, il décida de monter se coucher. Les rêves portent conseils paraît-il ...