Auteur : Mimi Yuy

Email : mimimuffinsyahoo.fr

Site : http:mimimuffins.site.voila.fr/

Origine : Macross

Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas !

Genre : Romance

On poursuit le massacre lol

Une vie quotidienne 1

- Amour naissant -

Partie 2

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand Hikari ouvrit ses yeux. Ce matin il pouvait le dire, il était heureux, bien dans son corps et dans sa tête. La nuit passée avait été merveilleuse. Non seulement Misaki avait avoué l'aimer autant que lui tenait à la jeune femme. Mais ils avaient fait l'amour à de nombreuses reprises, lui faisant découvrir les vertiges de la passion. Enseveli sous une couette chaude, il prit doucement conscience qu'il était à présent seul dans le lit.

Soupirant d'aise, le jeune pilote s'étira paresseusement avant de rassembler finalement assez de courage pour se lever enfin. Se dirigeant au mode automatique vers la cuisine, il y découvrit celle qu'il craignait être partie au petit matin.

Habillé d'une de ses chemises blanches d'officier, la jeune femme chantonnait tout en préparant un repas plus qu'imposant. Alors qu'elle se retournait pour poser un plat sur la table, elle l'aperçu adossé à la porte.

- Tu étais l ?

Gênée de sa tenue quelques peu inhabituelle, Misa eut le réflexe d'abaisser au maximum les pans du vêtement pour camoufler ses jambes fines.

- Je ne m'étais jamais rendu compte que tu avais une si jolie voix.

- Je... Je te remercie.

Amusé de la voir rougir pour si peu après ce qu'elle lui avait fait dans l'intimité de leur chambre, Hikari s'approcha de sa compagne pour lui quémander un tendre baiser.

- Si tu veux mon avis, cette chemise te va mieux qu'à moi.

- Je n'avais rien à mettre en dehors de l'uniforme. J'espère que ça ne te dérange pas ?

Toujours aussi étrangement intimidée, Misaki resserra ses bras devant sa poitrine dans un instinct de protection tandis qu'une main de son amant se perdait dans ses mèches de cheveux entourant son visage encore rougi par le plaisir.

- Quelle question ? Bien sur que non….. Tu es si belle, si parfaite, si douce

Ajoutant à chaque mot un léger baiser sur le cou dénudé de sa compagne, Hikari se sentit doucement repoussé vers une chaise.

- Si tu t'assois et goûtes à ma cuisine, tu vas peut-être me trouver soudain moins agréable à vivre.

Riant de sa remarque, le jeune homme s'exécuta comme à son désir mais l'attrapa par la taille dans un même mouvement.

- Hikari !!

Forçant ainsi la jeune femme à venir s'asseoir sur ses genoux.

- Qu'est-ce qui te prend ?

- Je meurs de faim Misa. Mais j'ai une préférence pour les desserts.

Embrassant délicatement les lèvres au travers le sourire qui les imprégnaient tous deux, Hikari finit par observer ce qui se trouvait sur la table.

- Dis-moi. Tu prévois toujours autant pour le petit déjeun ?

- Tu as dormi plus que tu ne le crois. L'heure du déjeuner est déjà bien avancé.

Surpris de l'information, Hikari regarda successivement la table et sa compagne qui l'observait avec tendresse.

- Quoi ? Mais pourquoi tu ne m'as pas réveillé dans ce cas ? Je devrais déjà me trouver à la base !

- Décidément lieutenant, votre esprit vous joue des tours. Tu n'es pas de service avant ce soir.

- ha.

Le découvrant totalement perdu, Misa fut prise d'inquiétude. Alors doucement, elle déposa le dos de sa main sur son front pour s'assurer qu'il n'avait pas de fièvre. Il était si anormalement pâle.

- Tout va bien ? Tu n'as pas l'air très en forme.

- Je suis juste un peu fatigué.

Le ressentant dans tout son corps, Hikari se laissa aller dans les bras de Misa. Reposant sa tête contre elle, il ferma les yeux de bien être, suite aux douces caresses des mains délicates dans ses cheveux emmêlés.

- Tu viens à peine de te réveiller.

- J'ai juste un peu de sommeil en retard. Pas de quoi s'inquiéter

Voulant volontairement changer de sujet, le jeune homme prit sur lui pour se redresser et retrouver un visage souriant et ouvert. Avisant tous ces petits plats si joliment présentés, il retrouva une partie de son énergie.

- Dis-moi. Tout cela m'a l'air délicieux.

- Attend donc d'y avoir goûté avant de dire ça.

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Le repas terminé, non sans partage de nourriture, Hikari se laissa partir en arrière pour s'étendre avec nonchalance.

- Je me suis régalé Misa. C'était un vrai festin.

- Cela faisait si longtemps que ça ne m'était pas arrivé de faire la cuisine. Je suis contente que ça t'ait plut.

Aussitôt dit, la jeune femme se leva pour le prendre par la main.

- Viens.

- Où allons-nous ?

- Ici.

Ignorant la voix douce et pleine de sous-entendus de son lieutenant, Misa le conduisit jusque dans son salon pour le pousser dans un large fauteuil.

- Fais-moi plaisir et reposes-toi Hikari.

- Mais…

- Tes yeux se ferment de fatigue alors ne discute pas avec moi.

- Je dois bientôt partir.

- Je te promets de te réveiller bien avant. Alors ne discute plus. C'est un ordre Lieutenant.

- Bien mon capitaine.

D'humeur câline, Misa lui octroya toutefois un doux baiser qui l'enfonça un peu plus encore dans le moelleux des coussins avant qu'elle ne l'abandonne. Quand la jeune femme fut de retour deux minutes plus tard pour lui proposer une petite couverture, elle fut stupéfaite de le trouver : pied reposant sur la table basse et déjà profondément endormi. Mais comment en être surprise quand le garçon avait piloté plus de 30 heures au cours des deux derniers jours. Le recouvrant tout doucement, elle le laissa pour faire un peu de ménage.

Pour la plus grande gêne du pilote à son arrivée, elle avait constaté plus que du désordre au sein de sa maison. Difficile d'être soldat et homme d'intérieur.

Sa tache terminée, Misa se rhabilla convenablement avant de s'asseoir à son tour quelques instants. Elle s'assoupie finalement une petite heure quand un cri la réveilla en sursaut. Comme au cours de la nuit, Hikari semblait subitement la proie d'une vive douleur. Inquiète, elle s'agenouilla aussitôt à ses cotés pour le réveiller en douceur.

- Hikari. Hikari…

Sortant de ses songes, le jeune homme eut pour réflexe de se tenir la tempe. Il avait mal à la tête.

- Ca va ?

- hum.

Ne voulant pas s'appesantir sur ce point, Hikari se releva subitement.

Laissant la jeune femme à terre, il resta, dos tourné, pour lui répondre.

- Simple migraine.

- Tu ne devrais pas prendre ton service ce soir.

- C'est déjà passé Misa. Il n'y a vraiment pas de quoi s'inquiéter.

Lasse de devoir lui répondre sur ce point, le pilote partit dans la salle de bain prendre une douche et se préparer.

- Hikari. Depuis combien de temps, ressens-tu ces maux de tête ?

- Quelques jours. Peut-être une semaine.

Misa, restée adossée près de la porte d'entrée, attendit de ne plus entendre l'eau couler pour parler à nouveau

- Et tu n'as pas envie de savoir comment les faire cesser.

- Ce n'est pas en m'hurlant dessus que tu vas m'aider à les faire passer.

Sortant en uniforme réglementaire, Hikari passa devant sa chef à la recherche de sa ceinture.

- Pardonnes-moi. Je ne voulais pas.

Regrettant que leur conversation tourne à nouveau en dispute, Misa allait chercher son sac pour partir afin de ne pas envenimer la situation. Mais avant qu'elle n'ait mis la main sur celui-ci, Hikari la stoppa. Glissant un bras autour de sa taille, il la serra contre lui, lui murmurant ses excuses à son oreille.

- Misa, attend. Tu as raison. Je te promet d'aller voir quelqu'un dés demain.

- Merci.

Reposant sa tête contre le torse ferme du jeune homme, ils profitèrent quelques instants de cette douce étreinte. Après quoi, il était malheureusement plus que temps qu'ils partent tous deux rejoindre leur poste.

Sortant de la petite maison, ils hélèrent un taxi, direction la base militaire.

Finalement arrivés à bon port, le couples du se séparer aux abord d'un couloir.

- Fait bien attention à toi Hikari

- Ne t'inquiètes pas. Je n'ai aucune envie de jouer les héros.

- Peut-être mais j'ai un mauvais pressentiment.

Détournant son visage inquiet, Hikari l'incita à lui faire face à nouveau pour partager un dernier baiser. Tout doux, juste l'effleurement de leurs lèvres.

- Je serais prudent, je te le promets. Trop envie de renouveler ce que nous avons fait la nuit passée.

Amusée, Misaki en profita pour lui murmurer tout ce qu'elle lui promettait s'il faisait preuve de prudence, comme elle le lui demandait.

Un dernier baiser et ils durent se quitter.

- A tout de suite à la radio.

- Oui, à tout de suite.

A suivre

Pas génial mais bon, c'est pas ma faute si à moi, cette fic rappelle des milliers de souvenirs tous bienheureux ''

mimi yuy