Auteur : Mimi Yuy
Email : mimimuffinsyahoo.fr
Site : http:mimimuffins.site.voila.fr/
Origine : Macross
Disclamer : Les personnages ne m'appartiennent pas !
Genre : Romance
Si y'a encore des lecteurs, merci et félicitation. Voici la fin de cette histoire
Une vie quotidienne 1
- Amour naissant -
Partie 3
Alors que Misaki observait le couloir à présent vide, sa grande amie Claudia lui déposa gentiment une main sur l'épaule.
- Ben qu'est-ce que tu fais là à fixer ce couloir ? Laisses-moi deviner. Il s'agit encore d'Hikari ? Je ne supporte plus ce garçon. Il a beau être gentil avec moi, je n'accepte plus qu'il te fasse autant souffrir.
- Ce n'est pas ce que tu crois pour une fois.
- Alors vas-y, raconte !!!
Poussant Misa à la suivre en direction de leur poste de contrôle, Claudia attendit patiemment les confidences.
- Je suis allée le voir hier soir pour m'excuser de mon attitude de la dernière fois.
- Je suppose que tu ne l'as pas vu. Je l'ai trouvé devant chez toi et nous avons discuté quelques minutes.
- Si. Nous, nous sommes croisés alors que je repartais et qu'il rentrait chez lui.
- Et alors ? Comment a-t-il réagit à tes excuses ?
- Il… Il m'a prise dans ses bras et m'a dit qu'il m'aimait… ?
- IL A QUOI !!!!!!!!!!
Reprenant une discussion plus silencieuse aux vues des regards qui les dévisagèrent après ce coup d'éclat, Claudia n'en laissa pas moins paraître sa surprise.
- Mais c'est merveilleux Misa. Je suis si contente pour toi !
- Nous te devons beaucoup Claudia. Sans toi, rien ne serait jamais arrivé. Hikari m'a fait comprendre que les quelques mots que vous avez échangés hier y sont pour beaucoup.
- Ne dit pas ça. Ca vous aurait juste pris un peu plus de temps c'est tout.
- hm.
- Mais dis-moi. Si je t'ai trouvé devant le couloir des pilotes. C'est parce que vous êtes venus ensembles non ?
- Et bien… oui.
Quelques peu gênée d'arrivé à cette question, Misa fit en sorte d'occuper ses mains en ventilant de nombreux dossiers, Claudia scotchée à ses talons.
- Disons que depuis hier, nous ne nous sommes pas quitté.
- Tu veux dire que tu es resté chez lui toute la nuit ?
- Heu… oui.
Le rouge aux joues, Misa priait à présent, pour que Claudia ne pousse pas plus en avant son interrogatoire.
- Et ben. Si ca ce n'est pas une affaire qui marche. Et alors !! Comment c'était ?
- Heu.. ca me gêne de te dire ce genre de détail.
- Aller Misa. Soit sympa. Juste quelques mots. Il est doué notre pilote ?
- Je…
- Tu ne vas tout de même pas me cacher ce genre de chose quand même ? A moi ta meilleure amie !
- Je ne suis pas sûre de pouvoir.
- Aller….
Devant les yeux emplis d'impatience, Misaki avoua dans un souffle que oui, il était plus que doué. Et oui, il l'avait donc bien fait « grimper aux rideaux », pour utiliser l'expression quelque peu ringarde de son amie.
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Du coté des entrepôts, l'atmosphère n'était pas moins curieuse.
Observant de loin leur lieutenant, chef de section, Myriam entraîna son époux à l'écart pour l'inciter à aller parler avec lui.
- Tu devrais aller voir Hikari. Je le trouve changé. Je suis sur qu'il a des choses à te raconter
- Chang ?
- Fais moi confiance et vas-y.
Quelque peu poussé en dehors de sa volonté, Maximilien approcha finalement son vieil ami.
- Tout va bien Hikari ?
- Bien sur. Pourquoi tu me poses ce genre de question ?
S'asseyant à ses cotés sur une caisse de munition, Max dévoila aussitôt l'origine de sa mission secrète.
- Pour tout te dire, c'est Myriam qui m'envoie.
- Qu'est-ce qui lui prend ?
- Pour utiliser ses mots, elle est persuadée que tu as quelque chose de changée et moi je suis sûr que ça a un lien avec le capitaine Hayase.
- Décidément, vous faites la paire vous deux.
- J'en déduis que nous avons vu juste ?
- Si tu veux tout savoir, j'ai fini par lui avouer mes sentiments à son égard.
- Comment a-t-elle réagit ?
- Il se trouve qu'elle ressentait les mêmes pour ma personne.
- Mais c'est merveilleux. JE n'en reviens pas que vous ayez réussi si vite. Plus d'un vont perdre leurs paris.
- J'ai la pénible sensation que tout Macross suit notre histoire comme un roman fleuve.
- C'est que tu n'as peut-être pas tout à fait tort.
- Merveilleux. Je me demande qui seront vos prochaines victimes.
- Aucune inquiétude, vous rester nos favoris sur ce terrain.
Alors qu'il tentait de reprendre le cours de leur discussion, Maximilien assista attendri au regard égaré de son ami. Il ne faisait aucun doute qu'il était très loin à cet instant. Ainsi perdu dans ses rêves amoureux, il émanait de lui un sentiment d'apaisement qui faisait du bien.
- Je ne sais pas pourquoi. Mais quelque chose me dit que vous n'avez pas que parlé hier soir.
- Quoi ?
Amusé par son retour brutal, Max ressenti l'envie de le taquiner un peu.
- Ne joue pas les timides avec moi Hikari. Racontes-moi tous les détails !
- Max !!! Tu oublies que tu es un homme mari !
- Justement. Tu peux tout me dire. Je ne risque pas de le répéter à quiconque.
- Sauf ta femme.
- Mais non…
Désabusé par cette curiosité malsaine, Hikari prit tout de même le temps de se confier un peu. Sans rentrer dans les détails de sa toute nouvelle relation, il était heureux d'en parler à quelqu'un. De quelques années son aîné, Max pourrait sans doute lui être de bons conseils.
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La guerre n'étant en rien terminée, vint finalement l'appel aux troupes. Comme chaque nuit, l'ennemi tentait d'innombrables approches pour détruire les infrastructures militaires et civiles.
Les combats durèrent ainsi la nuit entière. Alors qu'ils prenaient fin, l'escadrille rentra enfin à la base.
Restée très attentive aux moindres déplacements des chasseurs, la capitaine Hayase laissa exprimer son inquiétude.
- Lieutenant Ichijo que vous arrive-t-il ? Vous ne suivez pas les coordonnées habituelles. Avez-vous des problèmes avec votre Variteck ?
Devant le silence radio obtenue pour toute réponse, Misa chercha Claudia des yeux. Elle ne comprenait pas.
- Pourquoi ne me répond-t-il pas depuis tout à l'heure ?
- Il ne t'entend peut-être pas.
Trouvant l'idée crédible, la jeune femme lança une analyse via l'ordinateur central tout en joignant le second de l'escadrille.
- Maximilien, as-tu eu une liaison vocale avec Hikari ?
- Pas depuis l'attaque finale Misa. Et je commence à m'inquiéter. Ce n'est pas dans son habitude de voler aussi mal.
- Hikari. Si tu m'entends répond-nous !!!!
Toujours aucune réponse.
Misa ne doutait plus qu'il lui soit arrivé quelque chose.
- Calmes-toi Misa. Si sa radio est en panne, il est normal que ni toi, ni Max ne puissiez le joindre.
- Je n'y crois pas. L'analyse de l'ordinateur nous indique qu'il nous reçoit parfaitement.
Malgré tout, le Varitech tant observé, arriva à bon port.
- Ecoute, il vient juste de rentrer. Tu n'as qu'à aller voir par toi-même.
- Mais…
- Ca ne sert à rien de rester ici a te ronger les sangs alors fonce. Je prends ta place.
Hésitant encore, gênée de son propre manque de sang-froid, Misa fut éjectée de son siège par son amie.
- Aller !!! Qu'est-ce que tu attends ?
- Merci Claudia.
N'attendant pas d'avantage, la jeune femme fonça dans les couloirs, pour se diriger vers le hangar. Elle rejoignait enfin le terrain d'appontage de l'escadrille Vermeil quand elle le vit sortir de son Variteck. Debout face à elle, ses yeux dans le vague, Hikari portait son casque à la main. Soulagée de le voir en un seul morceaux, Misa pu enfin lui demander des comptes.
- Mais qu'est-ce qui t'a pris de couper le contact ? J'étais morte d'inquiétude.
- Excuses-moi. Je ne le referais plus.
- J'espère bien.
La capitaine voulait s'énerver contre lui, comme elle le faisait si souvent depuis qu'ils travaillaient dans la même section. Mais elle prit subitement conscience de son attitude quelque peu étrange. Il semblait ne pas conserver son équilibre, prêt à s'écrouler à tout instant. En effet, un seul pas fait dans sa direction, suffit pour le faire chanceler dangereusement. Et puis soudain, il lâcha tout. Son casque rebondissant sur le sol en béton, le jeune homme s'écroula à terre, se soutenant la tête en proie à de violentes douleurs.
- Hikari !
Se précipitant vers le pilote, Misa tenta de l'aider.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu as été touch ?
N'obtenant aucune réponse, la capitaine se tourna vers le mécanicien venu faire le bilan de l'appareil. Celui-ci comprenant sa question muette, il l'assura du contraire tout aussitôt.
- Son Variteck n'a rien capitaine. A peine les dommages habituels sur la carrosserie. Impossible que cela ait pu le blesser !
Voyant que l'état de son compagnon ne cessait d'empirer, Misa l'incita à s'asseoir sur le sol.
- Que quelqu'un aille chercher du secours vite !!!
- Je les ai déjà appelé.
En effet, dés les premiers signes de faiblesse de son ami, Maximilien était parti au pas de course utiliser le téléphone du hangar pour faire venir une équipe médicale. S'approchant avec Myriam, celle-ci tenta à son tour de comprendre l'origine du mal.
- Qu'est-ce qu'il a ?
- Je ne sais pas Myriam. Il souffre de maux de tête mais rien ne semble les expliquer.
Semblant avoir une idée, la jeune zentradienne s'approcha de son lieutenant pour lui arracher avec force les mains qu'il maintenant collé à ses oreilles.
- Hikari arrête ! Tu ne dois pas lutter contre la douleur. Ca ne fait qu'empirer les choses.
- Quoi ?!!
- Calmes-toi Misa. Je penses savoir ce qu'il a. Alors écoute-moi Hikari.
Tentant d'occulter sa crainte de voir la douleur s'accroître, Hikari accepta de suivre les conseils de son amie.
Sentant la main fraîche de Myriam sur son front, cette dernière le poussa à fermer les yeux, tandis qu'il reposait de tout son poids contre le corps accueillant de Misaki. Le souffle court, il oublia la panique pour se laisser aller à leurs soins, en quête de réconfort. Après quelques minutes d'attente, il semblait s'être tout simplement endormi.
- Comment as-tu fait ça Myriam ? Tu sais d'où proviennent ses troubles ?
- Désolé. Je n'en ai aucune idée. Il s'agit seulement d'une tactique de relaxation utilisée chez nous pour faire passer la douleur
- Elle est assez efficace, je t'en remercie
Tous surpris d'entendre Hikari, ils se tournèrent vers celui-ci. Couché par terre, sa tête reposait à présent sur les genoux de Misa. N'appréciant pas d'être ainsi en position de faiblesse, le jeune homme tenta de se relever mais aussitôt la douleur fut à nouveau présente. Sa violence était finalement si imposante qu'il n'aperçu pas l'équipe médicale s'approcher et lui infiltrer une puissante substance narcotique. En un instant, il perdit tout simplement connaissance.
Sans plus attendre, le médecin le fit transporter en urgence à l'hôpital militaire.
On diagnostiqua assez vite une maladie rare du à un problème de pression. Après analyse de son équipement, il fut prouvé que sa combinaison comportait un défaut, l'isolant mal quand il montait trop haut en altitude. Le manque d'oxygène à répétition depuis des mois avait finalement provoqué des migraines à répétition, la dernière mission ayant finalement été celle de trop.
- Ne vous inquiétez pas Capitaine. Nous savons comment soigner ce genre de troubles. Il ira mieux dés demain.
- Merci docteur.
Claudia attendant aux cotés de Misa fut tout autant soulagée que la jeune femme. Elle avait à l'esprit le souvenir douloureux de la disparition de Roy Folker.
- Tu vois Misa. Ca n'était pas aussi grave qu'on pouvait l'imaginer.
- Oui.
- Maintenant que tu es rassurée, tu devrais rentrer te reposer un peu ou c'est toi qui vas finir par tomber malade.
- Je vais aller le voir avant.
- Comme tu voudras. Mais promet moi d'aller vite te coucher après.
- Je te le promets maman.
- Bien alors je te laisse
- Encore merci
- Ce n'est rien voyons.
Laissant Claudia dans le couloir, Misa entra sans un bruit dans la petite chambre. Le patient y dormant paisiblement, elle s'installa à son chevet, s'endormant à son tour tout simplement.
Quand Hikari finit par reprendre conscience, il la vit assoupie sur le rebord de son lit. Que lui était-il donc arrivé entre le moment où il se trouvait près de son Variteck et cet instant ? Quelque soit la réponse, il ne trouvait pas normal que la jeune femme se trouve ainsi le dos cassé par sa faute au lieu de se reposer dans son lit. C'est donc non sans scrupules qu'il tenta de la réveiller en douceur, en glissant l'une de ses mains dans ses doux cheveux.
- Misa…
Il ne suffit finalement que d'un contact pour que le visage de sa compagne se soulève, éclairé d'un sourire bien heureux.
- Hikari.
- Tu ne devrais pas rester ici.
- Je voulais m'assurer que tu allais mieux.
- Viens près de moi.
- Quoi ?
- S'il te plait.
Apitoyé par la moue du pilote, Misa s'exécuta en s'allongeant à ses cotés.
- Si tu veux rester ici. Autant joindre l'utile à l'agréable.
Et sans lui laisser le temps de répondre, le jeune homme groggy par les médicaments se blottit dans les bras de sa compagne. Fatiguée, celle-ci les recouvrit tous deux d'une seconde couverture avant de s'endormir à son tour.
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Au matin, Claudia mécontente de ne pas avoir trouvé Misaki chez elle, vint rendre visite au pilote, ne doutant pas qu'elle retrouverait la jeune femme dans sa chambre. Dans les couloirs de l'hôpital, elle croisa avant tout l'ami d'Hikari.
- Max ! Comment vas-tu ? Je suppose que tu viens voir le grand malade ?
- Comme tu vois.
Entrant tous deux sans un bruit, ils découvrirent aussitôt les deux jeunes gens profondément endormis dans les bras l'un de l'autre.
- Je crois que là, nous serions de trop.
Finalement décidé à les laisser un peu tranquille, ils sortirent sans plus attendre pour refermer sans un bruit la porte. Après quoi, Claudia se permis d'informer le médecin de la présence du capitaine auprès de son homme. Ajoutant qu'il serait bien que personne ne les dérange avant quelques heures. L'homme étant un ami de la jeune femme, ce fut sans aucune difficulté qu'il accéda à sa demande.
Ceci fait, Claudia prit sous son bras celui du pilote Jimas.
- J'aimerais te parler Max.
- Bien sur.
- Dis-moi. Hikari vous a-t-ils parlé de sa liaison avec le capitaine Hayase ?
- Plus ou moins, oui.
Alors subitement illuminée d'un sourire machiavélique, Claudia entreprit de poser LA question qui l'intéressait le plus.
- Voilà. J'aimerais savoir quel à été son impression sur leur première nuit.
Maximilien subitement des plus complices, s'enquit tout aussitôt de répondre à la demande, non sans afficher une réticence de principe.
- Hikari me tuerait s'il apprenait que j'en ai parlé… mais…
Après quelques minutes de confidences, un rire franc fut entendu dans tout l'hôpital.
Fin.
Oui, je sais l'histoire est plus que nulle. Mais le pire, c'est que j'ai du la lire un bon millier de fois en son temps '' Et accrochez-vous, y'en a encore deux aussi pourries que je compte bien réécrire ;p
Je sais que ca n'intéresse personne mais bon, tant qu'à moi ca fait, pourquoi ne pas les publier (au pire on me dira que c'est nul, ce que je sais déjà, alors ...;p)
mimi yuy
