Allô vous tous!
D'abord je tiens à préciser que c'est ma première fanfic en chapitre que je
publie ici. Alors des reviews, des commentaires s.v.p.!!! Et puis c'est ma
deuxième que je publie depuis que je me suis inscrite au site il y a une
semaine déjà. J'espère que ça va vous plaire... Évidemment c'est la suite à
ce qu'on a lu jusqu'à maintenant de l'auteure JK Rowling. Je me suis plu à
l'imaginer. Ah et j'ai essayer de corriger toutes les fautes que j'ai vu à
l'aide de mon amie, il ne devrait pas en rester beaucoup. Par contre je
promet pas que les prochaines fois ce sera aussi méticuleusement suivi à la
lettre!
Bon le disclaim... Tous les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont propriété de mme. Rowling etc, etc, et les émissions de télé-réalité et de soap, mentionées une fois au cours de ce texte ne m'appartiennent pas non plus... disons que je m'en suis inspiré de gens que je connais pour le comportement des Dursleys face à cela...
Bonne lecture!
Elmire
P.S : Le titre du livre changera peut-être! Pas très original j'en convient!
Chapitre 1 : TROUBLES CHEZ LES DURSLEYS
Au 4 Privet Drive par une fraîche nuit d'été, tout le monde dormait... enfin presque! À l'exception d'un jeune homme à lunette, cicatrice au front, cheveux en batailles et aux perçants yeux d'un vert profond. Une faible lueur émanait de sa chambre, grâce à l'éclairage d'une veilleuse pour ne pas agacer son oncle et sa tante, ou pire encore son cousin qui aurait pu lui faire ravaler l'ampoule électrique.
Harry, se leva, ferma la lumière, alla à la fenêtre observa dehors. Il espérait tant voir une présence dont il avait déjà eu si peur. Mais cette présence ne venait pas. Il scruta le voile de la nuit léger à cause des lampadaires de la rue voisine, malheureusement chaque recoin du jardin semblait désert. Il soupira. Il aurait tant aimer voir devant lui un chien noir, ressemblant à un beau labrador. Mais aucun chien n'était en vu. Plus calme que cela c'était la mort. La mort, à ce mot Harry fondit en larmes à nouveau, cela lui était souvent arriver au cours de l'été en pensant à Patmol. D'abord Cornedrue, puis Patmol, qui serait le prochain maraudeur à y passer? Il espérait que ce soit Queudver, mais il savait que cela était impossible vu son statut si près du seigneur des ténèbres. Probablement que Lunard passerait avant, sa situation de loup-garou n'améliorait pas sa santé non plus. Soudain Harry se sentit bien seul.
Nuit après nuit, il voyait les gens de son entourage mourir dans ses rêves. Il ne voulait plus dormir, de peur que tous ces rêves finissent par se réaliser. Et puis il se réveillait toujours au beau milieu de la nuit en sueur après avoir vu un ami ou un proche mourir dans d'atroces souffrances sous ses yeux. Il en avait assez vu.
Durant ces nuits où il restait éveillé, il lui arrivait même de songer avec regret le temps où il vivait à l'abris des horreurs, vivre chez les Dursleys lui paraissait maintenant rien, comparé aux souffrances qu'il vivait étrangement chaque années. Les Dursleys étaient des anges à côtés de Voldemort et ses Mangemorts. Ce qu'ils lui faisait endurer n'était rien, dans le fond ils ne le maltraitaient pas au point qu'il soit à la limite de mourir. Mais il se rendait compte que tout de même sa vie en était bien pénible. Comment avait-il pu avoir autant de malchance?
Harry avait beau se mettre les pensées positives que toutes les épreuves qu'il vivait lui permettrait de devenir fort, très fort, non pas physiquement mais psychologiquement. Pourtant, il se demandait si cela le rendait vraiment plus fort lorsqu'il se demandait si la vie valait la peine d'être vécue. Pourquoi lui? Pourquoi un autre? Il se devait d'accepter ce qu'il est et ce qu'il était. C'est lui et personne d'autre. Qui sait peut- être quelqu'un ailleurs vivait d'aussi horribles choses à sa manière?
Mais lui... pourquoi tout cela? Pourquoi toute cette difficulté à tout affronter? Il n'avait plus le goût de se battre. Non. S'il avait su à la fin de l'année dernière que son été en serait un de tourmente, il aurait exigé à Dumbledore de le tuer sur le champ pour tuer Voldemort ensuite. Ainsi le monde se serait débarrasser des deux, lui qui était une charge vu qu'on devait le protéger, et l'autre pour libérer enfin la population d'un grand mal. Mais non, Dumbledore tenait à le tenir en vie car il était indispensable et paraît-il sans lui jamais il ne pourront se débarrasser du mage noir. Dommage.
Harry avait toujours les pensées axées sur la morosité et la mélancolie en regardant par la fenêtre de sa chambre. En fait il était ainsi depuis longtemps. Tout l'été il avait ruminer de sombres pensées. Si ses amis avaient été seulement quelques minutes dans sa tête ils auraient vite compris que le ton de ses lettres était totalement faux, qu'en fait il n'était pas mieux que les autres été, et qu'il était même plus déprimé que jamais il ne l'avait été dans sa vie. Il se foutait de donner une fausse idée de lui-même maintenant, de toute manière il aurait inquiété pour un rien Lupin. D'ailleurs il lui écrivait à tous les trois jours comme il le lui avait promis pour le rassurer sur le traitement que les Dursleys lui infligeait. Pour la première fois les Dursleys avaient été plein d'égards envers lui et ne l'engueulait plus autant qu'avant, probablement par peur que Fol-œil ou Tonks avec ses cheveux criard ne débarque dans le quartier pensait Harry.
Quelques gouttes de pluies tombèrent, puis plusieurs autres, suivit d'autres enfin ce fut le déluge, l'orage! « Ne manquait plus que ça pour s'accorder avec mon humeur », pensa Harry. Quelques éclair zébraient le ciel, il les observa distrait, il se rendit compte que cela lui faisait mal aux yeux. Il les fermas pour en ressentir un moins grand choc. Sa tête était maintenant vide de toutes émotions comme si l'éclair était venue puisée son énergie enragée en lui, la transformant en des déformations spectaculaire dans le ciel à l'image de ce qu'il avait penser jusque là.
Ses pensées se remirent en marche quelques secondes plus tard. Voldemort où était-il ce meurtrier? Régissait-il encore ses rêves ou ce qu'il pensait? Probablement que non puisqu'Harry n'avait pas ressentit depuis longtemps cette drôle de sensation qui s'infiltrait en lui lorsque celui-ci tentait de s'emparer de son esprit. Pourtant il eut un doute à cause de tous ces cauchemars.
Un éclair plus puissant que les autres frappa un poteau électrique sectionnant les fils, on entendit les fusibles sauter. Mais personne dans cette maison ne sembla s'en apercevoir. Harry en était bien indifférent, de toute manière le feu n'était pas pris, alors il n'y avait pas de quoi paniquer et alerter les pompiers, les électriciens arrangeraient cela demain matin. Étrangement un autre éclair passa dans le coin et s'enfonça dans le sol de la cour des Dursleys. Un autre toucha un saule pleureur. « Tiens cet arbre me ressemble maintenant », songea Harry.
Enfin tout se passa si rapidement qu'il ne put réagir, en l'espace de milli- secondes, un quatrième éclair arriva droit en direction de sa fenêtre et le frappa en plein front! Harry n'avait pas eu le temps de se reculer de la fenêtre ou de se pencher en bas. Une sorte de fourmillement envahit tout son corps, cela picotait de partout et le brûlait tout à la fois. La sensation était horrible, même si elle dura très peu de temps, cela parut une éternité, et l'impression résista longtemps après, un peu comme quand on se cogne durement le nerf du coude. Pourtant cela avait cessé.
Soudain, Harry se rendit compte qu'il vivait toujours. Il avait déjà entendu parler de gens qui survivent après avoir été foudroyés mais les chances de s'en sortir étaient si minces qu'il n'y croyait pas. Comment avait-il pu survivre? Aucune idée. Il s'en moquait de toute manière! Tout ce qu'il désirait n'était-il pas de mourir par accident? Alors pourquoi la foudre ne l'avait-elle pas achever? Il en aurait fini non? Une fois de plus sa « chance légendaire » venait de le sauver songea-t-il avec ironie. Pourquoi lui?
Harry quitta sa fenêtre avec toujours cette drôle d'impression qu'était le foudroiement. Il alla s'étendre sur son lit ne prenant même pas la peine de se changer, il ôta seulement ses lunettes qu'il déposa sur sa table de chevet et observa les jeux d'éclairages flous au plafond. Au bout de quelques minutes il sombra au sommeil n'en pouvant plus d'y résister nuit après nuit.
Le lendemain matin Harry se leva de meilleure humeur que la veille. Il avait passer là une bonne nuit de sommeil qui l'avait remis sur le piton, même s'il savait que ce soir il retomberait dans la même sorte de transe déprimante. Entendant la mélodieuse voix fausse de sa tante Pétunia qui lui commandait impérialement de descendre prendre son petit-déjeuner, il se contraint à sortir de sa chambre et amorcer une nouvelle journée pareil aux précédentes; morne, triste et ennuyante!
Il descendit à la cuisine ou Dudley mangeait encore et toujours, les régimes n'ayant rien fait de bon pour lui vu qu'il trichait en cachette en passant par le dépanneur avec l'argent de la plus que généreuse allocation que lui donnait ses parents. Mais son oncle et sa tante s'entêtaient à ne pas comprendre pourquoi il ne maigrissait pas, et déclaraient maintenant à quiconque voulait bien l'entendre que Dudley était simplement une de ces pauvres victimes de l'handicap qu'est l'obésité et que c'était de naissance vu son hérédité. Harry en riait toujours un brin dans son coin lorsqu'il entendait sa tante Pétunia raconter cela à des amis de la famille ou des voisins, et de voir l'air surtout de son oncle un peu offensé lorsque les gens l'observait pour ses rondeurs qu'il avait fait hérité à Dudley selon le discours tenu par Pétunia.
Harry s'assit à la table et comme à chaque matin il reçut un bol de gruau dans lequel sa tante depuis le début de l'été mettait du sucre, privilège auquel il avait droit depuis que Lupin leur avait parler en les obligeants à respecter Harry. Bien que le gruau qui se présentait sous de gros grumeaux n'enchantait pas beaucoup Harry, il avalait avec résignation le tout, en se disant que le goût était toujours moins pire qu'auparavant accompagné de sucre, ou de raisins secs, dépendant du matin. Il avala et eut l'impression de sentir la masse grumeleuse tomber lourdement dans le fond de son estomac.
Tout était lourd dans le fond, l'atmosphère chez les Dursleys complètement invivable, le monde des sorciers qui tombait tranquillement dans le chaos, sa misérable vie. Il en vint à se demander comment il avait pu survivre jusqu'ici. Tout ce qu'il voulait c'était mourir, voir Sirius, ses parent dans cette autre vie. Mais il ne pouvait pas. Aujourd'hui la seule motivation qui le forçait à rester ici-bas était qu'il avait des amis, et des gens qui comptaient sur lui. Il ne voulait pas quitter en laissant à jamais un monstre sur les bras de la société. Comment le pourrait-il? Il se ferait détester même dans la mort parce qu'il les auraient laisser avec cet être sans cœur, dont il était le seul à pouvoir détruire, c'est ce que Dumbledore lui avait dit...
Dudley venait maintenant de finir (enfin!) de manger, alors que lui était à la moitié de son bol de grumeaux. Il n'avait plus faim, de toute manière il ne se sentait pas la force de resplendir d'énergie, de meilleure humeur c'est tout, ça lui suffisait. Dudley le bouscula pour se précipiter à sa chambre en criant à sa mère :
-M'man m'en va avec Pierce au centre-ville, il m'a dit hier qu'il voulait aller prendre une tasse de chocolat chaud au café du coin, dit Dudley aussi bêtement que s'il avait parler à un mur.
-D'accord mon Doudlinouchon, répondit la tante Pétunia ne remarquant même pas le ton de voix de son fils. (Tiens pensa Harry, voilà un nouveau surnom, je vais l'ajouter à ceux en mémoire, quel tête il va faire devant sa gang quand je vais le surnommer ainsi)
-Merci m'man! grommela-t-il.
La tante Pétunia était toujours aussi innocente sur les activités de son fils remarqua Harry, Dudley ne s'était apparemment pas amélioré. Il savait que quand il parlait du centre-ville cela voulait dire que Dudley allait plutôt voler quelque chose, Harry l'avait une fois surpris, il avait décider de le suivre de loin, mais quand son oncle et sa tante apprirent qu'Harry avait suivi Dudley et sa bande, il avait eu droit à une réprimande assez grave, où on le traita de menteur sur le fait que Dudley avait voler une radio de voiture dans un magasin d'appareils électroniques. Sa mère lui avait demander gentiment : « Pas vrai que tu ne voles pas hein, mon Doudlinouchet? » et Dudley avait répondu : « Bien sûr que non, je ne vol pas maman! Par contre peut-être faudrait-il se demander si ça serait pas lui qui agirait de la sorte pour m'accuser?! ». Harry avait alors passer un mauvais quart d'heure. On l'avait soupçonné toute la soirée, lui faisant un interrogatoire. Il avait fini par gagner en leur disant que s'il n'avait rien dans sa chambre provenant d'un magasin d'appareils électroniques, c'était assurément parce qu'il n'avait rien voler, et qu'en plus il ne pouvait avoir cacher d'objet par magie, puisque la magie lui était interdite chez les moldus. Au mot magie Pétunia avait lâcher un petit cri et son oncle avait fait de gros yeux. Harry en avait été quitte à aller dormir sans souper.
Lorsqu'il avait rapporter tout cela dans un coup de téléphone que lui avait fait Lupin, celui-ci n'avait rien trouver d'autre à lui dire de « faire attention ». Mais cela lui valu un autre appel cette fois de Maugrey qui demandait s'il pouvait venir replacer son oncle et sa tante à leur place, vu qu'ils semblaient manquer de respect à leur promesse. Bien que Harry fut tenté de dire oui, il refusa. Il n'était quand même plus un enfant, il savait tout de même se défendre!
La journée passa très, très, très lentement une fois de plus ce qui exaspérait Harry. Les jours et les semaines ne pouvaient-elles pas passer plus vite?! Pour qu'enfin il puisse se retrouver à nouveau à Poudlard. Non il fallait indubitablement que tout soit lent. Pourquoi? Dommage qu'il n'avait pas de contrôle sur le temps ou une sorte de retourneur de temps qui le ferait avancer plus vite à son entrée à l'école. Et il avait tellement hâte à sa fête même s'il serait encore chez les Dursleys, car il savait qu'au moins à ce moment il était certain de recevoir de longs messages de ses amis ce qui lui faisait énormément du bien, en plus le ton des lettres serait joyeux, même si forcé, car ils ne pouvaient pas aller jusqu'à raconter des choses affreuses sur le monde des sorciers dont il n'était pas témoin le jour de sa fête. Cela l'enrageait de tout savoir par intermédiaires et de ne pouvoir agir avec les autres.
Harry était maintenant assis dans le jardin se demandant pour une fois si Dobby ne pourrait pas être caché dans le buissons d'en face, il aurait été heureux de le voir même si Dobby était souvent synonyme de catastrophe. Mais la personne ou plutôt l'être qu'il désirait le plus apercevoir était son parrain. Il tenta de se l'imaginer, mais il en était incapable. Étrangement depuis le début de l'été il oubliait tranquillement l'image de Sirius, il n'arrivait plus qu'à voir une silhouette indistincte de son parrain. Peut-être parce qu'il ne le voyait plus qu'il l'oubliait, mais pourquoi l'oublier quand l'on veut seulement s'en souvenir, se rappeler de chaque détail de lui pour s'imprégner de sa personne.
Le soleil déclinait maintenant, il devait se faire tard, et il n'avait pas encore souper, tant pis il se ferait un sandwich sur le pouce qu'il mangerait en haut dans sa chambre pour ne pas éveiller la colère de sa tante. Il resta encore là assis sur le banc jusqu'à ce que le soleil ait complètement disparu et que la nuit tombe. Enfin il rentra. Il devait être 9h, toute la famille regardait la télévision aspirés à une sorte de réalité- show stupide. C'était quoi aujourd'hui? Les chanteurs ou les couples qui essayaient de vivres ensemble qui pourtant ne pouvaient s'endurer? Peu importe, les Dursleys adhéraient à tout ce qu'il y avait de plus quétaine, Harry savait depuis fort longtemps que sa tante écoutait « Les feux de l'amourrrr », quelle émission ennuyante, juste à entendre parler les personnages de cette série on avait le goût de sortir dehors et s'éloigner le plus loin possible du téléviseur qui présentait l'émission et en criant « Vade retro Satanas! ».
Harry allait monter en haut quand son oncle rugit :
-Eh toi! Vient ici! J'ai à te parler!
Harry rebroussa chemin et alla se planter devant son oncle ne portant pas attention au téléviseur derrière lui sur lequel son oncle avait eu les yeux rivés jusque là et qui tentait de voir en même temps ce qui s'y passait.
-Tu sauras, dit-il, que tes habitudes de te faire une collation le soir, tu devrais les oublier.
-Mais je n'ai pas souper, et je ne voulais pas déranger, s'excusa Harry.
-Pardon?! tonna l'oncle Vernon. Comment oses-tu? Nous qui t'hébergeons! Tu devrais avoir honte; dans un minimum de respect tu devrais te mettre à table aux mêmes heures que nous, ce qui veut dire quand c'est prêt!!!
-Personne ne m'avait avertit que le souper est prêt...
-Bah ça c'est pas de nos problèmes!
-Mais alors comment voulez-vous que je sache?
-La question n'est pas là, cela fait plusieurs fois que tu reste là dans le jardin à pelleter des nuages, et tu ne fais rien d'utile, alors tant qu'à ne rien faire, soupe donc aux mêmes heures que les autres! Désormais ça te sera interdit de grignoter quoique ce soit après le moment convenu.
-Pourtant Dudley lui mange à toute heure du jour. (Là Harry savait qu'il avait été trop loin et qu'il avait atteint la fierté des parents qui ne s'occupent pas convenablement de leur fils en n'établissant pas de règles strictes.)
-DANS TA CHAMBRE!!! rugit l'oncle Vernon.
Pétunia posa une main sur le bras de son mari et le força à se calmer.
-Vernon, attention songes-y, c'est dangereux, il pourrait...
-JE M'EN FOU! IL FERA CE QU'IL VOUDRA! S'IL PEUT QUITTER PLUS VITE CETTE MAISON EN LEUR DISANT QU'ON LE MALTRAITE, CE SERA PARFAIT, OUI! PARFAIT!
-Vernon les voisins... dit Pétunia d'une petite voix.
-OH! Euh, désolé Pétunia... ET toi, VA dans TA chambre.
Harry aurait pu, et était tenté de rétorquer quelque chose, mais préféra ne rien dire. Il aimait mieux les laisser douter quant à savoir s'il alerterait ses connaissances ou non, lui savait bien que non, mais eux n'en savaient rien. Quand même, les situations étaient toujours injustes. Harry monta l'escalier en appuyant bien sur chaque marches pour que le tout raisonne dans toute la maison.
Arrivé à sa chambre il finit de manger son sandwich, et pour la première fois depuis longtemps décida d'aller se coucher immédiatement et dormir.
Le reste de la semaine passa comme les autres jours. Enfin le dimanche ce fut son anniversaire. Mais étrangement Hedwige n'apporta aucun colis pour lui, ni aucune lettre, pas plus qu'il ne vit Coq lui livrer quelque chose, ou un hibou de Poudlard emprunté par Hagrid. L'auraient-ils oublier? Le jour de sa fête en plus? Cela ne se pouvait pas. À moins qu'ils comptaient tous lui téléphoner. Mais comment Hagrid lui téléphonerait de Poudlard? Peut-être qu'ils avaient un nouveau quartier général de l'Ordre du Phénix auquel ils auraient un téléphone dont ils puissent se servir?
Harry se leva le 31 juillet plutôt embêté et se dit que s'il ne recevait pas de coup de téléphone, à tout le moins les hiboux arriveraient au cours de la journée ou de la soirée.
Une autre journée commençait, toujours aussi semblable aux autres vu que les Dursleys ne prenaient même plus la peine de remarquer son anniversaire. La dernière fois qu'ils s'en étaient rendus compte, il devait bien avoir 10 ans, c'était un an avant son entré au collège Poudlard. Déjà six ans que son oncle et sa tante ne lui souhaitaient plus rien comme vœux. Six ans à la fin de cette année scolaire aussi qu'il serait à Poudlard. Il se rendait compte que le temps à passer là où il se sentait le mieux, ne serait plus très long. Deux ans d'études et il aurait terminé. À lui la grande vie! Mais une vie comment? Peut-être ne serait-il plus chez les Dursleys, mais où serait-il? Mort ou vivant? À combattre encore Voldemort ou non? Qu'est- ce qu'il ferait après Poudlard? C'était le seul endroit où il aimait vivre, où il sentait véritablement que c'était sa maison. Où irait-il ensuite pour se sentir chez lui?
Toutes les questions qu'il ne cessait de se poser commençait à le rendre fou petit à petit. Il lui fallait sortir, jaser avec du monde, prendre l'air. Pourquoi ne pas aller chez Mlle.Figg, bien qu'elle sente le choux elle et sa maison, elle avait l'air quand même sympathique après lui avoir dit pourquoi elle avait été si désagréable avec lui au cours de son enfance. Peut-être. Harry n'était axé que sur les peut-être depuis les vacances, jamais il n'arrivait à prendre une réponse claire et décidée, ce qui le répugnait de lui-même. Il en avait assez, il en était venu à ne plus être capable de s'endurer lui-même.
Il descendit, à nouveau, à la cuisine pour prendre son habituel petit- déjeuner. Mais étrangement il sentit que quelque chose ne tournait pas rond. Quelque chose dans l'air lui faisait craindre le pire. Il n'aurait su dire quoi. Un pressentiment.
Il s'assit à la table, allait prendre sa première bouchée quand soudain on entendit par les fenêtres un énorme « BRRROUM!!! ». Harry bondit de sa chaise et se précipita à la fenêtre la plus près. Ah, ce n'était qu'un orage. Rassuré il alla se rasseoir. La cuisine s'assombrit rapidement. Et soudain :
-HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!
Sa tante venait de lâcher un cri qui lui fit échapper son bol au sol. Le contenu se répandit sur le plancher tout autour de sa chaise, Harry se leva rapidement et alla voir ce que la tante Pétunia dévisageait avec horreur et qui devait se trouver dans la cour, il se soucia peu de marcher dans le contenu de son déjeuner, d'en répandre juste un peu plus dans la cuisine en ayant la forme de ses souliers. Par la fenêtre il vit à son grand étonnement, ce dont il ne voulait pas voir. La marque des ténèbres là, dans le ciel, ou plutôt dans les nuages gris. Pour un moldus cela pouvait faire songer à une sorte de feu d'artifice ou quelque chose qui illumine le ciel en donnant une certaine forme, mais pour Harry il savait qu'il n'avait plus de temps à perdre. Il se précipita à sa chambre, tira la valise de sous son lit, sortit la baguette enfouie dans ses uniformes de Poudlard. Redescendit en manquant de se casser la gueule en ratant la dernière marche.
-RANGE ÇA! cria sa tante en le voyant arriver avec sa baguette magique.
-NON! Tu ne comprends rien, si je fait comme tu dis nous pourrions tous mourir là, sans que je n'ai rien fait. (Ainsi les Mangemorts se doutaient de l'endroit qu'il habitait? Car sa cicatrice ne lui faisait pas mal, donc ce ne pouvait être Voldemort.) (Sa tante ne dit plus rien au mot mort.)
À l'ombre du chêne dans un coin de la cour apparût celle qu'il avait tenté d'assassiner après qu'elle ait assassiner son parrain. Bellatrix Lestrange!
Bon le disclaim... Tous les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont propriété de mme. Rowling etc, etc, et les émissions de télé-réalité et de soap, mentionées une fois au cours de ce texte ne m'appartiennent pas non plus... disons que je m'en suis inspiré de gens que je connais pour le comportement des Dursleys face à cela...
Bonne lecture!
Elmire
P.S : Le titre du livre changera peut-être! Pas très original j'en convient!
Chapitre 1 : TROUBLES CHEZ LES DURSLEYS
Au 4 Privet Drive par une fraîche nuit d'été, tout le monde dormait... enfin presque! À l'exception d'un jeune homme à lunette, cicatrice au front, cheveux en batailles et aux perçants yeux d'un vert profond. Une faible lueur émanait de sa chambre, grâce à l'éclairage d'une veilleuse pour ne pas agacer son oncle et sa tante, ou pire encore son cousin qui aurait pu lui faire ravaler l'ampoule électrique.
Harry, se leva, ferma la lumière, alla à la fenêtre observa dehors. Il espérait tant voir une présence dont il avait déjà eu si peur. Mais cette présence ne venait pas. Il scruta le voile de la nuit léger à cause des lampadaires de la rue voisine, malheureusement chaque recoin du jardin semblait désert. Il soupira. Il aurait tant aimer voir devant lui un chien noir, ressemblant à un beau labrador. Mais aucun chien n'était en vu. Plus calme que cela c'était la mort. La mort, à ce mot Harry fondit en larmes à nouveau, cela lui était souvent arriver au cours de l'été en pensant à Patmol. D'abord Cornedrue, puis Patmol, qui serait le prochain maraudeur à y passer? Il espérait que ce soit Queudver, mais il savait que cela était impossible vu son statut si près du seigneur des ténèbres. Probablement que Lunard passerait avant, sa situation de loup-garou n'améliorait pas sa santé non plus. Soudain Harry se sentit bien seul.
Nuit après nuit, il voyait les gens de son entourage mourir dans ses rêves. Il ne voulait plus dormir, de peur que tous ces rêves finissent par se réaliser. Et puis il se réveillait toujours au beau milieu de la nuit en sueur après avoir vu un ami ou un proche mourir dans d'atroces souffrances sous ses yeux. Il en avait assez vu.
Durant ces nuits où il restait éveillé, il lui arrivait même de songer avec regret le temps où il vivait à l'abris des horreurs, vivre chez les Dursleys lui paraissait maintenant rien, comparé aux souffrances qu'il vivait étrangement chaque années. Les Dursleys étaient des anges à côtés de Voldemort et ses Mangemorts. Ce qu'ils lui faisait endurer n'était rien, dans le fond ils ne le maltraitaient pas au point qu'il soit à la limite de mourir. Mais il se rendait compte que tout de même sa vie en était bien pénible. Comment avait-il pu avoir autant de malchance?
Harry avait beau se mettre les pensées positives que toutes les épreuves qu'il vivait lui permettrait de devenir fort, très fort, non pas physiquement mais psychologiquement. Pourtant, il se demandait si cela le rendait vraiment plus fort lorsqu'il se demandait si la vie valait la peine d'être vécue. Pourquoi lui? Pourquoi un autre? Il se devait d'accepter ce qu'il est et ce qu'il était. C'est lui et personne d'autre. Qui sait peut- être quelqu'un ailleurs vivait d'aussi horribles choses à sa manière?
Mais lui... pourquoi tout cela? Pourquoi toute cette difficulté à tout affronter? Il n'avait plus le goût de se battre. Non. S'il avait su à la fin de l'année dernière que son été en serait un de tourmente, il aurait exigé à Dumbledore de le tuer sur le champ pour tuer Voldemort ensuite. Ainsi le monde se serait débarrasser des deux, lui qui était une charge vu qu'on devait le protéger, et l'autre pour libérer enfin la population d'un grand mal. Mais non, Dumbledore tenait à le tenir en vie car il était indispensable et paraît-il sans lui jamais il ne pourront se débarrasser du mage noir. Dommage.
Harry avait toujours les pensées axées sur la morosité et la mélancolie en regardant par la fenêtre de sa chambre. En fait il était ainsi depuis longtemps. Tout l'été il avait ruminer de sombres pensées. Si ses amis avaient été seulement quelques minutes dans sa tête ils auraient vite compris que le ton de ses lettres était totalement faux, qu'en fait il n'était pas mieux que les autres été, et qu'il était même plus déprimé que jamais il ne l'avait été dans sa vie. Il se foutait de donner une fausse idée de lui-même maintenant, de toute manière il aurait inquiété pour un rien Lupin. D'ailleurs il lui écrivait à tous les trois jours comme il le lui avait promis pour le rassurer sur le traitement que les Dursleys lui infligeait. Pour la première fois les Dursleys avaient été plein d'égards envers lui et ne l'engueulait plus autant qu'avant, probablement par peur que Fol-œil ou Tonks avec ses cheveux criard ne débarque dans le quartier pensait Harry.
Quelques gouttes de pluies tombèrent, puis plusieurs autres, suivit d'autres enfin ce fut le déluge, l'orage! « Ne manquait plus que ça pour s'accorder avec mon humeur », pensa Harry. Quelques éclair zébraient le ciel, il les observa distrait, il se rendit compte que cela lui faisait mal aux yeux. Il les fermas pour en ressentir un moins grand choc. Sa tête était maintenant vide de toutes émotions comme si l'éclair était venue puisée son énergie enragée en lui, la transformant en des déformations spectaculaire dans le ciel à l'image de ce qu'il avait penser jusque là.
Ses pensées se remirent en marche quelques secondes plus tard. Voldemort où était-il ce meurtrier? Régissait-il encore ses rêves ou ce qu'il pensait? Probablement que non puisqu'Harry n'avait pas ressentit depuis longtemps cette drôle de sensation qui s'infiltrait en lui lorsque celui-ci tentait de s'emparer de son esprit. Pourtant il eut un doute à cause de tous ces cauchemars.
Un éclair plus puissant que les autres frappa un poteau électrique sectionnant les fils, on entendit les fusibles sauter. Mais personne dans cette maison ne sembla s'en apercevoir. Harry en était bien indifférent, de toute manière le feu n'était pas pris, alors il n'y avait pas de quoi paniquer et alerter les pompiers, les électriciens arrangeraient cela demain matin. Étrangement un autre éclair passa dans le coin et s'enfonça dans le sol de la cour des Dursleys. Un autre toucha un saule pleureur. « Tiens cet arbre me ressemble maintenant », songea Harry.
Enfin tout se passa si rapidement qu'il ne put réagir, en l'espace de milli- secondes, un quatrième éclair arriva droit en direction de sa fenêtre et le frappa en plein front! Harry n'avait pas eu le temps de se reculer de la fenêtre ou de se pencher en bas. Une sorte de fourmillement envahit tout son corps, cela picotait de partout et le brûlait tout à la fois. La sensation était horrible, même si elle dura très peu de temps, cela parut une éternité, et l'impression résista longtemps après, un peu comme quand on se cogne durement le nerf du coude. Pourtant cela avait cessé.
Soudain, Harry se rendit compte qu'il vivait toujours. Il avait déjà entendu parler de gens qui survivent après avoir été foudroyés mais les chances de s'en sortir étaient si minces qu'il n'y croyait pas. Comment avait-il pu survivre? Aucune idée. Il s'en moquait de toute manière! Tout ce qu'il désirait n'était-il pas de mourir par accident? Alors pourquoi la foudre ne l'avait-elle pas achever? Il en aurait fini non? Une fois de plus sa « chance légendaire » venait de le sauver songea-t-il avec ironie. Pourquoi lui?
Harry quitta sa fenêtre avec toujours cette drôle d'impression qu'était le foudroiement. Il alla s'étendre sur son lit ne prenant même pas la peine de se changer, il ôta seulement ses lunettes qu'il déposa sur sa table de chevet et observa les jeux d'éclairages flous au plafond. Au bout de quelques minutes il sombra au sommeil n'en pouvant plus d'y résister nuit après nuit.
Le lendemain matin Harry se leva de meilleure humeur que la veille. Il avait passer là une bonne nuit de sommeil qui l'avait remis sur le piton, même s'il savait que ce soir il retomberait dans la même sorte de transe déprimante. Entendant la mélodieuse voix fausse de sa tante Pétunia qui lui commandait impérialement de descendre prendre son petit-déjeuner, il se contraint à sortir de sa chambre et amorcer une nouvelle journée pareil aux précédentes; morne, triste et ennuyante!
Il descendit à la cuisine ou Dudley mangeait encore et toujours, les régimes n'ayant rien fait de bon pour lui vu qu'il trichait en cachette en passant par le dépanneur avec l'argent de la plus que généreuse allocation que lui donnait ses parents. Mais son oncle et sa tante s'entêtaient à ne pas comprendre pourquoi il ne maigrissait pas, et déclaraient maintenant à quiconque voulait bien l'entendre que Dudley était simplement une de ces pauvres victimes de l'handicap qu'est l'obésité et que c'était de naissance vu son hérédité. Harry en riait toujours un brin dans son coin lorsqu'il entendait sa tante Pétunia raconter cela à des amis de la famille ou des voisins, et de voir l'air surtout de son oncle un peu offensé lorsque les gens l'observait pour ses rondeurs qu'il avait fait hérité à Dudley selon le discours tenu par Pétunia.
Harry s'assit à la table et comme à chaque matin il reçut un bol de gruau dans lequel sa tante depuis le début de l'été mettait du sucre, privilège auquel il avait droit depuis que Lupin leur avait parler en les obligeants à respecter Harry. Bien que le gruau qui se présentait sous de gros grumeaux n'enchantait pas beaucoup Harry, il avalait avec résignation le tout, en se disant que le goût était toujours moins pire qu'auparavant accompagné de sucre, ou de raisins secs, dépendant du matin. Il avala et eut l'impression de sentir la masse grumeleuse tomber lourdement dans le fond de son estomac.
Tout était lourd dans le fond, l'atmosphère chez les Dursleys complètement invivable, le monde des sorciers qui tombait tranquillement dans le chaos, sa misérable vie. Il en vint à se demander comment il avait pu survivre jusqu'ici. Tout ce qu'il voulait c'était mourir, voir Sirius, ses parent dans cette autre vie. Mais il ne pouvait pas. Aujourd'hui la seule motivation qui le forçait à rester ici-bas était qu'il avait des amis, et des gens qui comptaient sur lui. Il ne voulait pas quitter en laissant à jamais un monstre sur les bras de la société. Comment le pourrait-il? Il se ferait détester même dans la mort parce qu'il les auraient laisser avec cet être sans cœur, dont il était le seul à pouvoir détruire, c'est ce que Dumbledore lui avait dit...
Dudley venait maintenant de finir (enfin!) de manger, alors que lui était à la moitié de son bol de grumeaux. Il n'avait plus faim, de toute manière il ne se sentait pas la force de resplendir d'énergie, de meilleure humeur c'est tout, ça lui suffisait. Dudley le bouscula pour se précipiter à sa chambre en criant à sa mère :
-M'man m'en va avec Pierce au centre-ville, il m'a dit hier qu'il voulait aller prendre une tasse de chocolat chaud au café du coin, dit Dudley aussi bêtement que s'il avait parler à un mur.
-D'accord mon Doudlinouchon, répondit la tante Pétunia ne remarquant même pas le ton de voix de son fils. (Tiens pensa Harry, voilà un nouveau surnom, je vais l'ajouter à ceux en mémoire, quel tête il va faire devant sa gang quand je vais le surnommer ainsi)
-Merci m'man! grommela-t-il.
La tante Pétunia était toujours aussi innocente sur les activités de son fils remarqua Harry, Dudley ne s'était apparemment pas amélioré. Il savait que quand il parlait du centre-ville cela voulait dire que Dudley allait plutôt voler quelque chose, Harry l'avait une fois surpris, il avait décider de le suivre de loin, mais quand son oncle et sa tante apprirent qu'Harry avait suivi Dudley et sa bande, il avait eu droit à une réprimande assez grave, où on le traita de menteur sur le fait que Dudley avait voler une radio de voiture dans un magasin d'appareils électroniques. Sa mère lui avait demander gentiment : « Pas vrai que tu ne voles pas hein, mon Doudlinouchet? » et Dudley avait répondu : « Bien sûr que non, je ne vol pas maman! Par contre peut-être faudrait-il se demander si ça serait pas lui qui agirait de la sorte pour m'accuser?! ». Harry avait alors passer un mauvais quart d'heure. On l'avait soupçonné toute la soirée, lui faisant un interrogatoire. Il avait fini par gagner en leur disant que s'il n'avait rien dans sa chambre provenant d'un magasin d'appareils électroniques, c'était assurément parce qu'il n'avait rien voler, et qu'en plus il ne pouvait avoir cacher d'objet par magie, puisque la magie lui était interdite chez les moldus. Au mot magie Pétunia avait lâcher un petit cri et son oncle avait fait de gros yeux. Harry en avait été quitte à aller dormir sans souper.
Lorsqu'il avait rapporter tout cela dans un coup de téléphone que lui avait fait Lupin, celui-ci n'avait rien trouver d'autre à lui dire de « faire attention ». Mais cela lui valu un autre appel cette fois de Maugrey qui demandait s'il pouvait venir replacer son oncle et sa tante à leur place, vu qu'ils semblaient manquer de respect à leur promesse. Bien que Harry fut tenté de dire oui, il refusa. Il n'était quand même plus un enfant, il savait tout de même se défendre!
La journée passa très, très, très lentement une fois de plus ce qui exaspérait Harry. Les jours et les semaines ne pouvaient-elles pas passer plus vite?! Pour qu'enfin il puisse se retrouver à nouveau à Poudlard. Non il fallait indubitablement que tout soit lent. Pourquoi? Dommage qu'il n'avait pas de contrôle sur le temps ou une sorte de retourneur de temps qui le ferait avancer plus vite à son entrée à l'école. Et il avait tellement hâte à sa fête même s'il serait encore chez les Dursleys, car il savait qu'au moins à ce moment il était certain de recevoir de longs messages de ses amis ce qui lui faisait énormément du bien, en plus le ton des lettres serait joyeux, même si forcé, car ils ne pouvaient pas aller jusqu'à raconter des choses affreuses sur le monde des sorciers dont il n'était pas témoin le jour de sa fête. Cela l'enrageait de tout savoir par intermédiaires et de ne pouvoir agir avec les autres.
Harry était maintenant assis dans le jardin se demandant pour une fois si Dobby ne pourrait pas être caché dans le buissons d'en face, il aurait été heureux de le voir même si Dobby était souvent synonyme de catastrophe. Mais la personne ou plutôt l'être qu'il désirait le plus apercevoir était son parrain. Il tenta de se l'imaginer, mais il en était incapable. Étrangement depuis le début de l'été il oubliait tranquillement l'image de Sirius, il n'arrivait plus qu'à voir une silhouette indistincte de son parrain. Peut-être parce qu'il ne le voyait plus qu'il l'oubliait, mais pourquoi l'oublier quand l'on veut seulement s'en souvenir, se rappeler de chaque détail de lui pour s'imprégner de sa personne.
Le soleil déclinait maintenant, il devait se faire tard, et il n'avait pas encore souper, tant pis il se ferait un sandwich sur le pouce qu'il mangerait en haut dans sa chambre pour ne pas éveiller la colère de sa tante. Il resta encore là assis sur le banc jusqu'à ce que le soleil ait complètement disparu et que la nuit tombe. Enfin il rentra. Il devait être 9h, toute la famille regardait la télévision aspirés à une sorte de réalité- show stupide. C'était quoi aujourd'hui? Les chanteurs ou les couples qui essayaient de vivres ensemble qui pourtant ne pouvaient s'endurer? Peu importe, les Dursleys adhéraient à tout ce qu'il y avait de plus quétaine, Harry savait depuis fort longtemps que sa tante écoutait « Les feux de l'amourrrr », quelle émission ennuyante, juste à entendre parler les personnages de cette série on avait le goût de sortir dehors et s'éloigner le plus loin possible du téléviseur qui présentait l'émission et en criant « Vade retro Satanas! ».
Harry allait monter en haut quand son oncle rugit :
-Eh toi! Vient ici! J'ai à te parler!
Harry rebroussa chemin et alla se planter devant son oncle ne portant pas attention au téléviseur derrière lui sur lequel son oncle avait eu les yeux rivés jusque là et qui tentait de voir en même temps ce qui s'y passait.
-Tu sauras, dit-il, que tes habitudes de te faire une collation le soir, tu devrais les oublier.
-Mais je n'ai pas souper, et je ne voulais pas déranger, s'excusa Harry.
-Pardon?! tonna l'oncle Vernon. Comment oses-tu? Nous qui t'hébergeons! Tu devrais avoir honte; dans un minimum de respect tu devrais te mettre à table aux mêmes heures que nous, ce qui veut dire quand c'est prêt!!!
-Personne ne m'avait avertit que le souper est prêt...
-Bah ça c'est pas de nos problèmes!
-Mais alors comment voulez-vous que je sache?
-La question n'est pas là, cela fait plusieurs fois que tu reste là dans le jardin à pelleter des nuages, et tu ne fais rien d'utile, alors tant qu'à ne rien faire, soupe donc aux mêmes heures que les autres! Désormais ça te sera interdit de grignoter quoique ce soit après le moment convenu.
-Pourtant Dudley lui mange à toute heure du jour. (Là Harry savait qu'il avait été trop loin et qu'il avait atteint la fierté des parents qui ne s'occupent pas convenablement de leur fils en n'établissant pas de règles strictes.)
-DANS TA CHAMBRE!!! rugit l'oncle Vernon.
Pétunia posa une main sur le bras de son mari et le força à se calmer.
-Vernon, attention songes-y, c'est dangereux, il pourrait...
-JE M'EN FOU! IL FERA CE QU'IL VOUDRA! S'IL PEUT QUITTER PLUS VITE CETTE MAISON EN LEUR DISANT QU'ON LE MALTRAITE, CE SERA PARFAIT, OUI! PARFAIT!
-Vernon les voisins... dit Pétunia d'une petite voix.
-OH! Euh, désolé Pétunia... ET toi, VA dans TA chambre.
Harry aurait pu, et était tenté de rétorquer quelque chose, mais préféra ne rien dire. Il aimait mieux les laisser douter quant à savoir s'il alerterait ses connaissances ou non, lui savait bien que non, mais eux n'en savaient rien. Quand même, les situations étaient toujours injustes. Harry monta l'escalier en appuyant bien sur chaque marches pour que le tout raisonne dans toute la maison.
Arrivé à sa chambre il finit de manger son sandwich, et pour la première fois depuis longtemps décida d'aller se coucher immédiatement et dormir.
Le reste de la semaine passa comme les autres jours. Enfin le dimanche ce fut son anniversaire. Mais étrangement Hedwige n'apporta aucun colis pour lui, ni aucune lettre, pas plus qu'il ne vit Coq lui livrer quelque chose, ou un hibou de Poudlard emprunté par Hagrid. L'auraient-ils oublier? Le jour de sa fête en plus? Cela ne se pouvait pas. À moins qu'ils comptaient tous lui téléphoner. Mais comment Hagrid lui téléphonerait de Poudlard? Peut-être qu'ils avaient un nouveau quartier général de l'Ordre du Phénix auquel ils auraient un téléphone dont ils puissent se servir?
Harry se leva le 31 juillet plutôt embêté et se dit que s'il ne recevait pas de coup de téléphone, à tout le moins les hiboux arriveraient au cours de la journée ou de la soirée.
Une autre journée commençait, toujours aussi semblable aux autres vu que les Dursleys ne prenaient même plus la peine de remarquer son anniversaire. La dernière fois qu'ils s'en étaient rendus compte, il devait bien avoir 10 ans, c'était un an avant son entré au collège Poudlard. Déjà six ans que son oncle et sa tante ne lui souhaitaient plus rien comme vœux. Six ans à la fin de cette année scolaire aussi qu'il serait à Poudlard. Il se rendait compte que le temps à passer là où il se sentait le mieux, ne serait plus très long. Deux ans d'études et il aurait terminé. À lui la grande vie! Mais une vie comment? Peut-être ne serait-il plus chez les Dursleys, mais où serait-il? Mort ou vivant? À combattre encore Voldemort ou non? Qu'est- ce qu'il ferait après Poudlard? C'était le seul endroit où il aimait vivre, où il sentait véritablement que c'était sa maison. Où irait-il ensuite pour se sentir chez lui?
Toutes les questions qu'il ne cessait de se poser commençait à le rendre fou petit à petit. Il lui fallait sortir, jaser avec du monde, prendre l'air. Pourquoi ne pas aller chez Mlle.Figg, bien qu'elle sente le choux elle et sa maison, elle avait l'air quand même sympathique après lui avoir dit pourquoi elle avait été si désagréable avec lui au cours de son enfance. Peut-être. Harry n'était axé que sur les peut-être depuis les vacances, jamais il n'arrivait à prendre une réponse claire et décidée, ce qui le répugnait de lui-même. Il en avait assez, il en était venu à ne plus être capable de s'endurer lui-même.
Il descendit, à nouveau, à la cuisine pour prendre son habituel petit- déjeuner. Mais étrangement il sentit que quelque chose ne tournait pas rond. Quelque chose dans l'air lui faisait craindre le pire. Il n'aurait su dire quoi. Un pressentiment.
Il s'assit à la table, allait prendre sa première bouchée quand soudain on entendit par les fenêtres un énorme « BRRROUM!!! ». Harry bondit de sa chaise et se précipita à la fenêtre la plus près. Ah, ce n'était qu'un orage. Rassuré il alla se rasseoir. La cuisine s'assombrit rapidement. Et soudain :
-HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII!!!
Sa tante venait de lâcher un cri qui lui fit échapper son bol au sol. Le contenu se répandit sur le plancher tout autour de sa chaise, Harry se leva rapidement et alla voir ce que la tante Pétunia dévisageait avec horreur et qui devait se trouver dans la cour, il se soucia peu de marcher dans le contenu de son déjeuner, d'en répandre juste un peu plus dans la cuisine en ayant la forme de ses souliers. Par la fenêtre il vit à son grand étonnement, ce dont il ne voulait pas voir. La marque des ténèbres là, dans le ciel, ou plutôt dans les nuages gris. Pour un moldus cela pouvait faire songer à une sorte de feu d'artifice ou quelque chose qui illumine le ciel en donnant une certaine forme, mais pour Harry il savait qu'il n'avait plus de temps à perdre. Il se précipita à sa chambre, tira la valise de sous son lit, sortit la baguette enfouie dans ses uniformes de Poudlard. Redescendit en manquant de se casser la gueule en ratant la dernière marche.
-RANGE ÇA! cria sa tante en le voyant arriver avec sa baguette magique.
-NON! Tu ne comprends rien, si je fait comme tu dis nous pourrions tous mourir là, sans que je n'ai rien fait. (Ainsi les Mangemorts se doutaient de l'endroit qu'il habitait? Car sa cicatrice ne lui faisait pas mal, donc ce ne pouvait être Voldemort.) (Sa tante ne dit plus rien au mot mort.)
À l'ombre du chêne dans un coin de la cour apparût celle qu'il avait tenté d'assassiner après qu'elle ait assassiner son parrain. Bellatrix Lestrange!
