Bonjour à mes quelques lecteurs et aux nouveaux!
Je sais pour les habitués, ça fait longtemps que je n'ai pas poster un nouveau chapitre. Ce quatrième chapitre sera un peu plus court, mais j'espère qu'il vous plaira quand même! Je m'excuse pour le retard engendré, il était totalement hors de mon contrôle avec mon emploi d'été et ma dernière semaine de congé avant de recommencer le cégep... Milles excuses! Je dois avouer aussi que je manquais d'idée et j'avais besoin d'une période de gestation en attendant les nouvelles idées, en plus je voulais m'adapter au titre officiel de Rowling (je n'ai pas encore trouver le secret et d'idée géniale, mais je tricoterai, vous inquiétez pas!). Mais voilà, je suis fière de vous annoncer que j'ai les trois chapitres suivant en tête, il ne reste qu'à les écrires. Et en primeur je vous les nommes : Chapitre 5, Vie à Poudlard; Chapitre 6, La rentrée; Chapitre 7, Commotion à la tour Gryffondor.
Alors alléchant comme titres? Surtout le septième, mais ne vous inquiétez pas rien de bien grave... seulement une inspiration en écoutant une chanson, vous allez rire (enfin j'espère car j'aime l'humour mais parfois lorsque j'en fais j'échoue), j'en dis pas plus avant d'en dire trop.
Place maintenant au chapitre 4, Le colporteur!
Elmire, votre moulin à écriture! (qui produit pas beaucoup, beaucoup par les temps qui courent j'en convient...)
Chapitre 4 : LE COLPORTEUR
Cela faisait trois jours qu'Harry habitait chez Rogue. Il commençait maintenant sa quatrième journée où il pensait aller voler sur son balais, puisqu'il avait pu le faire une seule fois depuis son arrivé vu la pluie très fréquente dans cette campagne. Ce quatrième jour avait commencé ensoleillé, et Harry en se levant s'était promis de s'envoler. En plus il savait qu'aujourd'hui Rogue passait la journée au collège pour préparer sa classe, ranger ses notes, faire un peu de ménage (il n'acceptait pas que le concierge, Rusard, s'occupe de sa classe, n'aimant pas les gens entrant dans ce qu'il considérait ses affaires), remplir son bureau d'ingrédients nouveaux et préparer quelques notes de cours, loin d'Harry qui l'empêchait sûrement de réfléchir croyait celui-ci chez son professeur. Lupin avait affaire tant qu'à lui au ministère et parfois devait accomplir quelques petites tâches pour l'Ordre, comme fort souvent au cours des derniers jours et des dernières semaines. C'était la deuxième journée qu'Harry avait à lui-même depuis son arrivé, sans que personne ne soit dans les parages, les deux autres jours Severus Rogue était toujours tout près, soit dans son salon à écrire à son secrétaire ou lire dans un fauteuil, soit dans le jardin à s'occuper de ses légumes et ses fleurs.
Il se demandait aussi, après avoir vu Rogue de longue heures occupé à son jardin, comment un homme ayant la passion pour les fleurs et légumes pouvait ne pas être doux avec la société qui l'entoure? À tout le moins comment se pouvait-il qu'il ne soit pas aimable ou sympathique? Il s'était toujours fait une image des gens cultivant leur jardin, comme des gens aimant la vie et le démontrant même en public, des gens dont on voyait quelles étaient leur passion. Pourtant Rogue était tout le contraire. Peut-être que sa bonté sortait seulement dans ces moments, il la déversait peut-être toute sur ses plantes au point qu'il ne lui en reste plus un once envers la société... Harry se demandait vraiment parfois s'il ne rêvait pas quand il voyait son professeur dans les plates-bandes et étrangement il avait remarqué à quelques reprises que les traits de son professeur s'adoucissaient sur son visage.
Harry sortit tôt, dans les environs de 8h ce matin-là, un peu comme au temps ou Olivier Dubois les faisaient lever tôt pour les pratiques. En fait 8h était assez tôt pour les vacances lorsqu'il pourrait à la place se reposer. Il passa l'avant-midi à faire les feintes de Wronski, des remonter en chandelle, des vrilles, des culbutes aériennes, des piqués droit vers le sol, des sauts où il arrivait à lâcher son balais comme s'il sautait par-dessus quelqu'un et ré-aterrir dessus (heureusement qu'il y a le charme du coussin sinon il aurait mal à une place qu'on ne nommera pas!).
L'avant-midi passa très rapidement, si bien qu'épuisé mais pas assez pour ne pas y retourner en après-midi, il rentra affamé dans la cuisine. Il se fit un sandwich aux tomates (décidément c'était son plat fétiche cet été là!), provenant du jardin de son professeur. Alors qu'il allait avaler la dernière bouchée, on cogna à la porte. Harry se demanda s'il devait répondre ou non, on ne lui avait pas spécifié. Puis se disant que peut-être ce serait important vu que Rogue avait une maison bien protégée et que peu de gens connaissaient l'existence de cette maison, il alla répondre en supposant ouvrir à un membre de l'Ordre ou un délégué du ministère.
Lorsqu'il ouvrit, il vit devant lui un petit homme grassouillet (qui avait étrangement une quelconque ressemblance avec son oncle Vernon), se balançant sur ses pieds et entamant déjà d'un trait d'une voie entraînée :
-Bonjour monsieur! Je m'appelle Fibidule Locossin, vendeur porte-à-porte d'objets magiques, et j'ai ici (il se retournait maintenant vers la malle qu'il avait derrière lui) quelques objets utiles à la vie de tous les jours en tant que sorciers. Ils permettent notamment de vous faciliter la vie, mais aussi à juste prix très peu cher! Que diriez-vous d'un...
-Excusez-moi! (intervint Harry avant qu'il ne commence un autre discours inintéressant tout en ramenant machinalement sa mèche de cheveux sur son front, car l'homme le regardait maintenant dans les yeux et semblait avoir eu le temps de voir sa cicatrice) Mais je ne suis pas intéressé, et je ne crois pas que les principaux propriétaires y soient non plus. Désolé.
Il allait fermer la porte au nez quand l'homme ajouta précipitamment :
-Attendez! Monsieur Potter, j'ai ici plusieurs choses qu'un grand sorcier comme vous devrait avoir pour se protéger de tout danger vous entourant...
Il le coupa à nouveau.
-Comment savez-vous mon nom?
-Il ne faut pas une baguette lumineuse pour le savoir! Votre photo paraît dans la plupart des journaux! Et la communauté sorcière compte fort sur vous! Peu importe je crois que j'ai ici des choses qui peuvent vous intéresser... voyez ce...
-Je vous l'ai déjà dit, je ne suis pas intéressé, pas plus que les propriétaires de l'endroit, dit Harry d'un ton plus autoritaire.
-Bien, bien, alors puis-je parler aux dits propriétaires, qui si je ne me trompe sont M. et Mme. Samson? J'ignorais qu'ils vous connaissaient d'ailleurs... ajouta-t-il sous le ton de la confidence à cette dernière phrase.
-Cela doit être les anciens résidents car, je ne les connais pas, ils ont déménager il y a plus d'un an environ je crois... sans vouloir vous offenser... bonjour!
Et Harry claqua la porte au nez de Locossin avant qu'il n'ajoute « et qui sont les nouveaux heureux propriétaires? ». Il ne voulait pas avoir à être gêné de la question et se retrouver sans réponse, surtout qu'il ne pouvait avouer que Severus Rogue habitait ici. Harry regarda Fibidule Locossin, par un coin de la fenêtre, derrière l'épais rideau, quitter l'allée avant de la maison pour atteindre la grande route et transplaner ailleurs, probablement une autre maison. Locossin avant de transplaner avait jeter un dernier regard, noir de rage vers la maison en murmurant quelque chose qu'Harry ne put entendre. Dommage qu'il n'avait pas d'oreilles-à-rallonge entre les mains, car cela lui paraissait de mauvais augure. Il décida de ne pas s'en faire et repartit ramasser et laver la vaisselle qu'il avait utilisé.
Harry ressortit dehors avec son balais à l'extérieur pour d'autre exténuantes heures à voler tout l'après-midi, ce qui lui faisait le plus du bien pour oublier ses soucis. Ainsi il avait réussi à oublier parfois le poids que causait la mort de Sirius dans son esprit, il se sentait simplement triste, mais sans plus, sans vouloir mourir à sont tour pour ne plus avoir à endurer toute cette souffrance. Il arrivait à se détacher des souffrances qui le rendait malheureux, il arrivait enfin parfois à penser à des choses plus joyeuses sur son balais. Au lieu de pleurer Sirius et revoir sans cesse sa mort, il y voyait à la place les bons moments passés en compagnie de son oncle ou encore tout événement heureux qu'il considérait heureux s'étant produit dans sa vie.
Par contre pour la première fois Harry s'énerva et s'inquiéta pour une autre raison que la mort de Sirius cet après-midi là sur son balais. Il ne cessait de penser à ce colporteur, ce monsieur pros du porte-à-porte qui avait un nom prédestiné à l'emploi. Quelque chose clochait dans sa présentation trop bien apprise, bien que les cogneur de portes étaient toujours ainsi, il avait pu le remarquer quelques fois chez les Dursleys à l'époque. Mais celui-ci, peut-être était-ce dû au fait qu'il était un sorcier et que c'était la première fois qu'il voyais un sorcier colporteur, mais quelque chose n'allait pas dans son allure. On aurait dit qu'il cachait quelque chose...
En y repensant bien, il y avait vraiment quelque chose d'anormal, sinon il était victime de paranoïa. Mais il ne se sentait pas fou, ce ne pouvait ni être Voldemort qui était entré dans son esprit puisqu'il l'aurait sentit, et si c'était un rêve il se serait réveiller entre-temps et ne serait pas sur son éclair de feu. Un élément semblait manquer au casse-tête. Et cela le frustrait de ne pas arriver à trouver ce qui était pourri dans son royaume ce jour-là.
Puis soudain ce fut la révélation : et si c'était un espion de Voldemort? Caché sous ces traits il était inconnaissable. Mais un espion de Voldemort même, n'aurait-il pas du ignorer où il était? Ou peut-être était-ce vraiment un simple colporteur sorcier, frustré de ne pas avoir obtenu une vente supplémentaire dans sa journée? Il ne savait plus quoi en penser...
Sincèrement il aurait besoin du cerveau d'Hermionne dans le moment et des idées folles de Ron pour trouver un juste milieu dans tout cela. Car souvent en réunissant les idées de ses deux amis, il arrivait à trouver une solution. Mais il lui était impossible pour le moment de les rejoindre, le courrier comme on se doutait, était très surveillé. Si Voldemort ou un de ses comparses tombait sur l'information qu'un colporteur était venu là où il habite, celui-ci ferait tout pour rejoindre ce colporteur et qui sait le torturer jusqu'à ce qu'il avoue où il était ce jour-là.
Les prés passaient rapidement sous ses yeux et commençaient pour la première fois à lui donner le vertige, il voulut foncer plus vite, mais il n'avait plus la même ardeur à combattre le vent. Il se laissa plutôt flotter tranquillement et alla au-dessus des arbres de la forêt. Une forêt qu'il trouva plutôt tranquille, du haut des arbres il pouvait y voir quelques rares sentiers de temps en temps dans lesquels on pouvait marcher à pied seulement. Il revint donc à la lisière de la forêt afin de s'enfoncer dans celle-ci et découvrir les petits chemins qui bifurquaient de tous les sens à certains endroits. C'était plutôt apaisant de marcher là, sans avoir peur d'y voir une créature magique potentiellement dangereuse envers lui, les arbres semblaient murmurer sur son passage.
Il se promena ainsi pendant quelques temps, marchant sur le tapis de feuilles mortes accumulées depuis des années, contournant quelques montagnes ou les montant, visitant quelques grottes assez périlleuses pour leurs murs rapprochés avec la menace d'y rester coincé. Il trouva aussi la source du ruisseau qui coulait dans une des rigoles du champ arrière. Tout était magnifique, et à regarder cette forêt, Harry se demandait comment son professeur pouvait être si bourru et ne pas être inspiré, au lieu d'indistingué. Plus il en voyait sur ce qui entourait la vie de Rogue plus il n'arrivait pas à comprendre comment il pouvait être si méchant envers tous. Il comprenait pourquoi envers lui, il comprenait ce que son père lui avait fait et qu'il était en quelque sorte au yeux de son professeur le prolongement de son père. Mais il ne voyait pas pourquoi Rogue se comportait ainsi envers tous et depuis toujours. Son père, aussi grand soit ses torts ne pouvait être responsable de tout le malheur de son professeur! Rogue cachait autre chose évidemment, quoi, il ne saurait dire, sauf ce qu'il avait eu de voir par malheur dans la pensine et ses souvenirs aux différents cours d'occlumencie.
Harry ressortit de la forêt et entendit des gens l'appeler. On aurait dit la voix de Lupin et vaguement il croyait reconnaître celle de Thonks. Des cheveux mauves flash dépassant d'une butte dans le champ lui confirma que Thonks était bien en compagnie de Remus. Harry monta son balais pour les rejoindre plus facilement et rapidement surtout. Ils arrêtèrent aussitôt de beugler son nom en le voyant. Il atterrit à leurs côtés en douceur tout en demandant ce qu'ils lui voulaient.
-Il faut que tu ailles rassembler tes effets, tu part immédiatement pour Poudlard, commença Lupin à moitié essoufflé de sa marche rapide. Dumbledore arrive d'une minute à l'autre pour venir te chercher par porte-au-loin.
-Pour que Dumbledore vienne me chercher, ce doit être grave, où il veut seulement me surprotéger comme d'habitude? Dit Harry d'un ton sarcastique.
-Non, ne croit pas cela Harry, répliqua Thonks, Dumbledore veut juste ton bien. Et probablement qu'il sait pourquoi cela doit être nécessaire. Il nous a dit rapidement que quelques espions de Voldemort se promenaient dans le pays à ta recherche, et ceux-ci recherchent dans tous les endroits probables.
-Tu en comprendras donc que même chez Rogue tu ne peux être totalement protéger de toute menace extérieure, continua Lupin, si des espions cherchent dans tout le pays, non seulement toi, mais des déserteurs ou des familles à effrayer tu ne pourras être en sécurité ici. Il n'y a qu'à Poudlard que tu puisses être véritablement en sécurité, car Dumbledore y est et des espions ne passeraient pas innaperçus... ils n'iraient pas non plus s'attaquer à une école qui ne pourra rien leur donner en retour.
-Rien, pourtant c'est moi qu'il cherchent non?
-Euh oui, mais je crois qu'Hermionne te l'a assez dit que l'école était protégée d'innombrable sort et enchantement, sans vouloir t'offenser, tu n'as jamais lu 'L'histoire de Poudlard'?
-Je croyait qu'Hermionne vous aurait obliger à le lire, même sous peine de torture si vous refusiez... au nombre de fois où elle s'est plainte de votre manque de culture à propos de Poudlard envers toi et Ron... pouffa Thonks.
-Non elle ne nous a pas encore attaché à une chaise et obliger à lire ce livre du début à la fin... par contre elle nous a souvent retenus à la bibliothèque pour différentes recherches...
-Bien beau parler, mais il faut vraiment y aller Harry, coupa Lupin.
-Je vous suit.
Arrivé chez Rogue, Harry monta en vitesse à sa chambre pour rassembler ses effets et rangea tout dans sa malle. Il était prêt, cage d'Hedwidge en main (elle était partie faire un tour comme il lui arrivait souvent depuis qu'il était arrivé chez Rogue, elle en profitait tandis qu'elle pouvait avoir un peu de liberté), malle posée sur le sol, et balais dans l'autre main. Dumbledore tardait à arriver, tous se demandaient s'il lui était arriver quelque chose lorsqu'il apparût dans le salon dans un « Crack » résonnant qui les fit sursauter.
-Tu est prêt Harry? Nous partons immédiatement, il n'y a pas de temps à perdre... je t'expliquerai une fois rendu au collège.
Dumbledore sortit de sa poche une poignée de porte moldue (Harry était toujours étonné des objets insolites servant de porte-au-loin).
-Nous, nous retournons au ministère, dit Lupin à l'intention de Dumbledore, si vous n'avez pas besoin de nous évidemment.
-Non, ça ira, vous pouvez partir, seulement après nous par contre pour vous assurer de jeter le sort de verrouillement à la maison de Severus. Dans 30 secondes Harry, dit Dumbledore en regardant sa montre en or. Passe-moi quelques bagages, ça te facilitera le voyage.
Dumbledore prit la malle d'Harry, et Harry réussit à coincer l'anneau surmontant la cage d'Hedwidge dans un doigt, lui permettant de prendre son balais dans la même main et pouvoir toucher le porte-au-loin de l'autre. Cinq secondes plus tard, ils disparurent dans un tourbillon laissant Thonks et Lupin seuls dans le salon du professeur Rogue.
