Salut à tous!
Et un chapitre de plus! Un!
Mon plus long jusqu'à maintenant! Trop contente d'avoir réussie 12 pages word pour ce chapitre!!! Quoique y a beaucoup de discours, même s'il y en a des longs, il y en a aussi des cours. J'ai été tenté de l'allonger car je croyais mettre autre chose dedans, mais à bien y penser, je me suis rendue compte que j'aurais plus grand chose à dire pour 'La rentr'.
Remarquez que j'ai changer le titre de ce nouveau chapitre... il ne s'appelle pas 'Vie à Poudlard' comme je prévoyais le faire, mais plutôt 'Vie de château', je trouvais ça un peu plus original d'utiliser cette expression...
Petite dernière note avant de vous laisser lire (à moins que vous ne lisez jamais mes messages, vu que j'écris trop! lol) Eh bien c'est probablement mon chapitre préféré à date, car j'y ai mis beaucoup du mien dedans, disons que la conversation avec Dumbledore ressemble étrangement à des conversations que j'ai déjà eu (seulement à quelques différences que je ne dirai pas pour garder le punch). Donc ce chapitre me touche énormément, je me demandais d'ailleurs si j'avais vraiment bien fait d'y mettre de mes propres expériences dedans, mais bon ça s'adonne que je crois que c'est nécessaire et que le hasard a fait que j'ai un point commun avec Harry! lolll (nah vous inquiétez pas, je me prendrai pas pour Harry, et je ne m'enflerai pas la tête avec ça! lolll Je reste plus une Elmire (ben oui c'est un surnom! Un personnage d'un roman que j'écris! J'en dis pas plus!))
Bonne Lecture!
Elmire
P.S : J'espère cette fois que fanfiction va accepter les étoiles servant à séparer le texte!
Chapitre 5 : VIE DE CHÂTEAU
À nouveau il retomba dans le bureau de Dumbledore, entendit un « CLANG! » qui lui signifia que le portoloin venait de tomber un peu plus loin et il se retrouva face au bureau directorial comme lorsqu'il était revenu du département des mystère. La différence cette fois-ci était que Dumbledore n'arriverait pas une demie-heure plus tard, il était déjà là à ses côtés, déposant ses effets et se dirigeant à son fauteuil. Cela faisait trop de souvenirs vifs pour Harry, le temps qu'il avait passer chez Rogue lui avait permis d'oublier les lieux qui lui faisaient du mal intérieurement. Du changement même pour le pire, lui avait fait du bien. Mais pour une fois revenir à Poudlard et plus précisément dans cette pièce lui faisait mal. Trop de souvenirs, mauvais pour la plupart affluaient à son cerveau. Non seulement la mort de son parrain, mais aussi la honte qu'il éprouvait maintenant en repensant à la colère formidable qui s'était emparé de lui à cette époque. Il se sentait tout aussi fâché, mais avait maintenant beaucoup plus de contrôle sur lui-même.
Il aurait voulu fuir à nouveau, aller se réfugier dans la tour Gryffondor et ne pas entendre les mauvaises nouvelles qui s'apprêtaient à ressortir d'un moment à l'autre. Il le savait, cela venait.
Dumbledore s'assit à sa place habituelle, invitant Harry à faire de même en face de lui. Harry obéit et s'assis dans la chaise en face, bien calé, sachant qu'il n'était pas près de sortir de là tant que tout ne serait pas dit. Dumbledore le scrutait maintenant du regard, cela l'agaçait, il avait l'impression qu'il cherchait Voldemort dans ses yeux ou qu'il essayait de lire ses sentiments par l'Occlumencie. Mais rien n'y fit, le vieillard interrompit soudainement le contact, reculant tranquillement et semblant satisfait de n'y avoir rien trouver d'anormal.
-Tu te doutes fort probablement pourquoi je t'ai ramener si précipitamment à Poudlard Harry? demanda-t-il d'un ton neutre.
-Oui. Le colporteur je suppose... (Mais Harry était tenté de répondre, 'oui vous m'avez ramener ici au plus vite car vous voyez maintenant un ennemi en chaque personne passant sous mon nez!' Mais vouant du respect au directeur il n'osa pas dire ce qu'il pensait à moitié)
-Exactement. M. Locossin après vérifications, se trouve être un des partisans de Voldemort, un nouveau dans ses rangs probablement. Il a sûrement très peur de contrarier celui qu'il doit dorénavant appeler son maître, alors il s'est fait espion à demi car son emploi a toujours été de vendre des objets de toute sorte en porte à porte. C'est un Auror, surveillant la maison du professeur Rogue depuis un an, qui surprit Locossin, il réussit à l'entendre dire que son maître sera très content de lui de savoir où se trouvait son ennemi. Voldemort ne pouvant se rendre sur les lieux, vu qu'il se doutait bien que la maison serait très surveillé n'a probablement pas osé attaqué tout de suite. Mais il est certain que déjà il aurait préparer quelques mauvais plans. Il est capable de tout au stade où il en est rendu. Je dois te féliciter d'avoir eu la présence d'esprit de ne pas dire qui habitait véritablement cette maison, car il aurait pu avoir là une double-raison à venir faire un tour... Et le professeur Rogue sera encore à l'abris pour quelques temps grâce à de nouveaux sorts de protection que les Aurors installeront. Tu en comprend maintenant pourquoi j'ai tenu à ce que tu reviennes plutôt à Poudlard?
-Oui, dit Harry d'un ton découragé mais résigné, d'abord les Dursleys, puis Rogue, je deviens une menace pour tout le monde.
-Non Harry, ne va pas croire ça! s'offusqua Dumbledore.
-Mais si, je nuis à tout le monde... mes parents sont morts par ma faute... Cédric... puis... puis... puis Si... Sirius! Qui seront les prochains? Vous? Mes amis? Ceux qui tentent de me protéger du mieux qui le peuvent? L'Ordre qui va jusqu'à jouer leur propre vie pour moi afin de détruire Voldemort? J'en ai assez! C'est complètement stupide!
-Non Harry, tu as tort, tes parents sont morts à cause de Voldemort, à cause d'une prophétie à vrai dire, tous sont morts par la main de Voldemort, directement ou indirectement. Ce n'est pas ta faute si tu as été en quelque sorte 'choisi' pour accomplir une tâche qui ne te revenait pas nécessairement. Rappelle-toi! Cela aurait pu être Neville, mais bon Neville venait d'une famille de sorcier depuis des générations... c'est Voldemort qui t'a choisi, pas le contraire, tu ne l'as pas choisi. Pour Sirius, tu ne pouvais savoir que c'était un piège, encore une fois Voldemort a jouer avec ton esprit, il savait tes sentiments envers ton parrain, il a donc tout fait pour que tu tentes de le sauver. Il a jouer avec tes sentiments. Il a réussi malgré tout à t'enlever ce qui te restait comme seule famille.
-J'ai tellement peur... je ne veux pas passer ma vie à attendre. Attendre le moment venue de confronter cet imbécile, attendre et regarder les gens autour de moi mourir! C'est déjà trop ceux de cet été! Mieux vaudrait en finir!
-Non, tu n'es pas prêt. Je suis désolé de te dire ça Harry, mais tu n'est pas assez mature encore... laisse le temps agir encore un peu. Tu as besoin d'apprendre beaucoup de choses encore, car c'est en ignorant qu'on fait des erreurs. Parfois même en en sachant beaucoup, les erreurs ont lieux, et parfois en ne sachant rien on a de la chance, mais mieux vaut savoir plus que pas assez. Je sais qu'il arrivera parfois où l'on ne pourra toujours tout contrôler et que tu te retrouveras peut-être devant lui comme l'année dernière, mais crois-le dans ces moments on fait tout notre possible en attendant le moment venu.
-Je veux bien croire que j'ai à apprendre, mais j'en ai assez d'apprendre et voir tout s'effondrer autour de moi! Comme si je n'avais pas assez appris ces dernières années!!! Connaissez-vous seulement ça de voir les gens autour de vous mourir pour vous???!!! (Harry se laissait maintenant emporter et élevait le ton, réveillant quelques portraits autour frustrés d'êtres déranger dans leur sommeil.) Savez-vous ce que c'est d'être seul même si des dizaines de personnes sont autour de vous à dire qu'ils sont avec vous?! Avez-vous seulement idée de ce que je peux ressentir?! OH OUI! VOUS COMPRENEZ TOUT VOUS! SANS RIEN COMPRENDRE À LA FOIS! LA CONNAISSANCE INFUSE! MAIS OUI ON SAIT TOUS ÇA, MAIS LA CONNAISSANCE INFUSE NE PEUT PAS DONNER IDÉE DE CE QU'ON PEUT RESSENTIR FACE À TOUT CELA!!!
-ÇA SUFFIT! Hurla Dumbledore pour la première fois (enfin c'était la première fois qu'Harry le voyait s'emporter ainsi)
Dumbledore semblait très secoué, ses yeux s'humidifiaient d'ailleurs. Après avoir hurler son 'ça suffit' il sembla retomber sur terre, dans la réalité et sembla se calmer, mais d'une étrange manière : Dumbledore pleurait vraiment maintenant! Jamais il n'avait vu le directeur pleurer ou échapper la moindre larme. Il le savait humain, mais pas sensible à ce point. Sa colère de l'année dernière avait été bien pire il lui semblait, et pourtant Dumbledore n'avait pas bronché ou à peine, si ce n'est quelques signes de faiblesse. Harry était confus, honteux et ne savait plus quoi faire. Il murmura un « Je m'excuse » penaud, et semblant chamboulé.
Dumbledore la tête penchée fixait ses genoux et pleurait en silence, il semblait essayer de reprendre contenance et n'y arrivait pas. Harry interloqué ne savait plus comment agir. Devait-il alerter quelqu'un? Non, assurément on lui demanderait ce qui était arrivé, et il aurait eu cent fois plus honte de ses actes, bien qu'il soit le principal responsable. Harry se reprit donc plus doucement encore que sa première excuse :
-Je m'excuse... je me suis laissé emporter... je ne voulais pas vous faire du mal... Évidemment vous avez dû vivre des choses tout aussi pénibles, et probablement plus pénibles que les miennes... J'ai tort. Je n'aurais pas dû dire ces choses sans fondement... il est vrai que j'ignore tout de votre vie, ou presque... et puis je sais bien que je vous cause beaucoup de souci... Je me doute bien qu'en disparaissant je n'aiderait pas mieux, vous vous feriez encore plus de souci et ne pourriez vaincre Voldemort sans moi comme vous me l'avez clairement fait remarquer. Je ne croyais pas vous faire du mal sur le moment, c'est plus à moi-même que j'en voulais en même temps. Et puis vous vivez pratiquement les mêmes choses que moi... je veux dire que vous êtes témoin des gens sacrifiant leur vie pour moi et pour vous, car les gens on confiance en vous... Je m'excuse, je n'ai pas pris le temps de réfléchir avant de parler... Je m'excuse...
Dumbledore ne releva pas plus la tête, on aurait dit un grand enfant qui avait besoin d'être consoler dans les bras de sa maman. Silencieux, une larme coulait de temps à autre, finissant sa chute dans sa longue barbe. Harry ne savait plus trop quoi dire maintenant qu'il avait dit sincèrement ce qu'il pensait, qu'il s'était excuser pour de vrai. Il se demandait s'il ne devait pas quitter le bureau du directeur et le laisser en paix quelques temps, le temps qu'il se reprenne en main. Il voyait maintenant une évidence qui s'était enfui de ses yeux, Dumbledore devenait de plus en plus fragile et était très touché par touts les récents événements.
Avec ce qu'il venait de lui lancer à la tête quelques minutes plus tôt sous le coup de la colère, il trouvait normal maintenant qu'il pleure ainsi sans honte et sans retenue. Probablement qu'il s'était retenu depuis fort longtemps. Il regrettait ses paroles, toutes les mauvaises paroles qu'il avait pu lui dire au cours de la récente discussion ou celles de l'année dernière. Il n'avait pas la moindre idée de ce que cet homme pouvait endurer parfois, pas la moindre idée de ce qui le faisait souffrir dans la vie. C'était toujours lui qui s'était confié à Dumbledore, c'était toujours lui qui lui avait posé des questions sur sa propre vie dont il ignorait presque tout jusqu'à récemment. Et Dumbledore l'avait toujours écouté, aidé et répondu à ses questions! Il se sentait un peu égocentrique d'avoir tant exigé de son directeur. Il ne rajeunissait pas le pauvre, il vieillissait, et comme il lui avait déjà dit « La mort n'est qu'une aventure de plus pour tout être censé », il repensait à ses paroles, tout en se rendant compte qu'il n'avait probablement plus la force de vivre une autre aventure par la suite... surtout si elle ressemblait à celle-ci. Il comprenait Dumbledore, lié pieds et mains à son destin, tout comme lui-même était lié à son propre destin.
Dumbledore finit par relever la tête accompagné d'un grand soupir. Il regardait maintenant intensément Harry, il voyait là assis en face de lui le jeune homme très semblable à lui-même à cet âge. Étrangement Harry lui ressemblait d'une certaine manière. Il voulait tout sacrifier pour les autres, peu importait sa propre vie, pour être heureux, il lui fallait que les autres le soient aussi. Sinon il ne pouvait vivre normalement. Harry était un peu lui-même, il savait que s'il ne faisait pas attention il finirait sa vie en la sacrifiant pour les autres. Pourquoi fallait-il toujours que quelqu'un se sacrifie comme cela pour les autres? Ne pouvaient-ils pas avoir un autre destin? Pouvoir être un peu comme les autres, insouciants, rêveurs, innocents... On aurait jurer que non. Il fallait toujours quelqu'un quelque part qui prenait avance, qui voulait rester méconnu et aider la terre entière. Les choses semblaient ne pas vouloir s'équilibrer malgré le temps qui passe. Jamais l'humanité n'avait eu de milieu. Si chacun faisait un effort, peut-être que personne n'en serait là.
Voilà qu'il avait devant lui-même sa propre image à 16 ans, révolté d'être seul à toujours tout faire, mais heureux quand même de voir que les autres étaient heureux. Heureux d'avoir aider. Heureux d'être là et proposer sa vie au service des autres. Ce n'était pas très sain pour l'esprit, mais ils ne pouvaient s'en passer de cette manière de vivre. S'ils ne pouvaient aider, ils se ferraient malheureux à jamais. Seulement il manquait toujours quelque chose dans leur vie, non pas l'amour et l'appréciation des autres, mais quelque chose de plus important encore, le vrai amour, celui qui nous permettait de continuer car on pouvait se reposer parfois. C'était une bien belle chose l'amitié, mais quand on s'interdisait d'aller loin, quand on ne disait pas tout à ses amis, il y avait un problème. C'est qu'on refusait d'accepter notre propre vie, on refusait de déverser nos peines en les autres. On ne faisait qu'accepter celles des autres. Ça ce n'était pas sain. Il le savait, et maintenant il voyait qu'Harry était entrain de faire la même chose alors qu'il s'était promis que cet enfant aurait une vie plus équilibré que la sienne. Faire le bien touts les jours n'était pas si évident, il fallait s'arrêter parfois pour ne pas craquer. Mais Dumbledore s'était toujours refuser à lui-même de s'arrêter. Voilà qu'il voyait Harry faire de même et s'épuiser à la tâche.
Bien sûr que c'était une bonne chose faire le bien et aider les autres du mieux que l'on pouvait jours après jours, mais il y avait des limites à ne pas franchir si l'on voulait obtenir de l'aide. Le problème c'est qu'Harry avait franchi depuis fort longtemps déjà ces limites. Évidemment il devait continuer dans cette voie, mais il devait s'arrêter parfois pour ne pas être pris de déception. Car lorsqu'on échouait lamentablement, comme cela arrivait assez souvent, cela devenait une sensation horrible. On aurait dit qu'à chaque défaites tout votre monde s'écroulait, tout devenait noir et ténèbres, on ne voyait plus la lumière un moment, jusqu'à ce qu'autre chose nous préoccupe et nous laisse l'espoir de réussir cette fois ou d'échouer à nouveau. Mais lorsqu'on réussissait il n'y avait rien de plus merveilleux. De voir le sourire s'afficher partout, faisait chaud au cœur, même si les gens ignoraient que c'était peut-être grâce à vous, ou qu'ils étaient trop aveugles pour s'en rendre compte. L'instant merveilleux durait, jusqu'à ce qu'arrive un autre problème à résoudre. Ainsi allait la vie, ou plutôt sa vie, et il en irait de même pour Harry s'il ne faisait rien pour l'en empêcher. Il fallait qu'il conserve cette merveilleuse personnalité qui le rendait généreux envers ceux qu'il aime, mais il lui fallait aussi respirer un peu, sinon il risquait de couler.
Dumbledore commença à parler lentement, cherchant ses mots...
-Harry, tu ne peux pas prendre le poids de la terre entière sur tes épaules comme un Atlas. Même si tu voudrais mettre ta tête partout pour régler touts les conflits, jamais tu ne pourrais arriver à tous les régler. Et retiens-bien ceci : quand bien même l'humanité entière coulerait, tu ne peux te permettre de couler avec s'il n'y a pas moyen de l'arrêter. Lorsqu'on est impuissant face à quelque chose, qu'on sait que tout est perdu d'avance et que de toutes les tentatives d'aide on risque de mettre notre propre vie en jeux sans avoir pour autant sauver personne, il ne sert à rien d'aider, l'aide serait inutile. On t'en voudrait de te blesser pour une cause perdue alors que tu pourrais agir ailleurs.
-Je sais.
-Non, là je ne crois pas que tu saches... je te le dit pour que tu saches. Je sais bien que cela te prendra un bon moment avant de comprendre ces paroles, mais quand tu auras compris, tu verras mieux ta vie je crois.
-Peut-être.
-Oui, peut-être. Car tu as un exemple devant toi qui n'a pas suivi le conseil de ce que je viens de te dire. Tout ce que j'ai fait a été dangereux et continu de l'être. Mais je ne peux plus reculer, si j'avais encore ton âge et que quelqu'un à l'époque m'avait donner le conseil que je viens de te donner, crois-moi je l'aurais suivit. La vie aurait été beaucoup plus facile et moins frustrante par bout. Pourtant elle vaut la peine d'être vécue, crois-moi, peu importe la vie qu'on se choisit elle vaut la peine d'être vécue... parfois les malheur et les désespoirs qu'on se cause sont source de bonheur à la fois. N'est-ce pas contradictoire? Pourtant c'est vrai. On apprend dans tout cela. Il n'y a pas que la connaissance, je t'approuve, il y a les sentiments qui nous apprennent aussi. Parfois beaucoup plus que ce que l'on peut aller chercher dans les livres. Il faut se laisser guider un peu par notre cœur, pas seulement par la raison. Je me suis laissé trop guider par ma raison parfois, bien que je ne regrette pas mes actions, je ne les souhaitent pas pour tout le monde. Tu fais partie des personnes que je voudrait voir avoir une vie différente à la mienne qui a été composée de sacrifice pour le bonheur des autres. Parfois, il est vrai qu'il faut faire quelques sacrifices, mais laisses-en aux autres... oui... laisses-en aux autres...
-Oui professeur. Je comprends. Je m'excuse encore.
-N'ai pas à t'excuser, c'est autant la faute du vieillard qui n'a pas toujours sa tête devant toi. Crois même que tu as bien fait de te fâcher, ça m'a aider à voir plus clair et ne pas t'embarquer dans une vie de fou, ce que je m'apprêtais à faire sans m'en rendre compte.
-Mais c'est moi qui finit toujours par choisir non?
-C'est vrai, mais j'ai parfois une trop grande influence sur toi, dit-il d'un ton plus léger et entrain. Fait ce que tu crois être bon pour toi, mais n'oublie seulement pas d'écouter ce que les gens autour ont à te dire comme idées. Cela pourra t'aider grandement, tu le sais déjà de toute manière, tes amis Ron et Hermionne t'ont été d'une grande aide.
-J'en convient que je me fie beaucoup sur votre jugement.
-Mais un jour il faudra que tu te forge ton propre jugement. Je ne pourrai pas penser à ta place, tu as besoin de réfléchir seul, non pas dans la déprime comme je doute que tu l'a fait cet été, mais pour des décisions, graves ou non. Tu peux demander aide à ton entourage pour avoir de différents point de vue, mais ne garde pas toujours tout pour toi et ne va pas croire tout ce que je dit pour de l'or. Car il m'arrive de me tromper moi aussi, ce qui prouve que nous sommes tous humain. Comprend bien que même si l'on voudrait la perfection dans ce monde, on ne pourrait jamais l'atteindre. On passe notre vie à travailler pour, et apprendre de nos erreurs. Et tout le monde a droit à l'erreur, il n'y a pas de limite, surtout si l'on veut recommencer en mieux par la suite.
-D'accord, ça a du sens ce que vous dites. Et je dois vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi et tout ce que vous ferez probablement par la suite. Jamais je ne l'avais fait, mais je le fait aujourd'hui, et sincèrement, car je crois que ça s'impose, malgré tout ce que j'ai pu dire en mal de vous. J'essaierai d'écouter votre conseil.
-Écoute-le, mais fait comme bon te semble Harry. Je ne t'oblige en rien. Tu as déjà bien assez de soucis, tout comme moi. Et je crois qu'avec tout cela il serait inutile de discuter d'avantage à propos de ce qui s'est passé pendant que tu vivais enfermer chez les Dursleys et le professeur Rogue. Tu as autant besoin que moi d'un répit avant de gober plus.
-Oui... bon eh bien... je vais porter mes effets... Y a-t-il quelque chose que je puisse faire pour vous professeur? Demanda Harry en se levant de sa chaise.
-Oui, cesse de m'appeler professeur, cela m'agace, il y a longtemps que je n'enseigne plus directement aux élèves, dit Dumbledore en riant. Tu n'est pas obligé de m'appeler monsieur non plus, il y a tant de gens qui le font et je me sens toujours plus vieux... c'est horrible de se voir vieillir et savoir qu'on ne pourra bientôt plus agir dans ce bas-monde. Fais-moi au moins cette faveur de me laisser croire que je ne vieillis pas. Il y a tant d'élèves et de hauts gens qui le font, seuls quelques professeur et d'autres que je connais bien utilisent mon nom. Fait de même Harry.
Harry esquissa un sourire, puis cherchant ses mots car il trouvait bizarre de nommer son directeur par son prénom :
-Oui... A... Albus.
Dumbledore se mit à rire franchement, sous le regard amusé d'Harry qui se disait sincèrement que les rumeurs étaient vrai... le directeur de Poudlard était un peu fou!
Le temps à Poudlard passait relativement vite. Bientôt il ne resta qu'une semaine avant la rentrée. Pendant les dernières semaines il avait pu explorer le château à loisir sans crainte d'être coincé par Rusard qui se faisait moins présent dans les couloirs sans élèves. Il avait ainsi trouver des pièces dont il ignorait l'existence jusqu'à maintenant. L'une d'elle qu'il avait trouvé se trouvait au sommet d'une tour qui donnait vu sur le lac, le parc à côté et la forêt au loin. La vue de cette tour était magnifique, et la tour elle-même avait un certain charme. Elle semblait avoir été oubliée avec le temps, lorsqu'il avait ouvert la porte au bas de l'escalier y montant, celle-ci avait affreusement grincer et était rester collé d'abord avant de réussir à l'ouvrir. Il y avait découvert l'escalier tournant, montant toujours plus haut. L'escalier avait quelques toiles d'araignées dans ses coins, et les araignées se figeaient d'effroi à son passage, c'était évidemment une endroit à ne pas montrer à Ron avait-il songer à ce moment-là.
En haut de la tour, le sol était en pierre comme le reste du château, les murs circulaires imposaient par leur épaisseur selon le rebord des fenêtres. Ces fenêtre étaient grandes et nombreuses tout autour de la tour. Un vieux chandelier éteint pendait du plafond, tout fait de fer forgé, témoin d'une autre époque très lointaine. Le lierre montait sur les murs extérieurs et commençait à faire son chemin à l'intérieur de la pièce par les fenêtres.
C'est ainsi qu'après cette découverte Harry vint fort souvent passer du temps à y réfléchir. Il s'y sentait bien, sachant que personne ne pourrait venir le déranger là-haut. Accoudé à une fenêtre, regardant dehors il pouvait penser comme il le voulait, sans crainte d'être déranger. Ou encore ne penser à rien du tout, simplement laisser son esprit vagabonder sur le paysage qui s'offrait à ses yeux.
À d'autres jours il trouvait étrange de pouvoir voler tant qu'il le voulait, des heures entières dans le stade de Quidditch. Sans Serpentard comme Malefoy pour venir envenimer sa vie. Cela faisait drôle aussi aux heures de repas retrouver une grande salle vide de tout élève. Comme il était le seul élève à Poudlard et que plusieurs professeurs habitaient ailleurs pendant l'été ou préféraient manger dans leurs appartement comme ils le voulaient, on l'avait inviter à s'asseoir à la table des professeurs. Parfois aussi, il allait passer quelques repas chez Hagrid qui se faisait toujours un plaisir de le recevoir, seulement Harry n'était pas toujours enchanté des plats d'Hagrid qui parfois laissaient à désirer... (Nda : l'auteure rit beaucoup à s'imaginer l'embarras d'Harry lorsqu'il n'ose pas dire qu'un met est pas très ragoutant... hihihi!!!)
Enfin à la dernière semaine, ses amis eurent le droit d'arriver plus tôt à Poudlard. D'abord pour déposer leur effets, mais aussi pour tenir compagnie à Harry. Seulement, Ron et Hermionne devraient retourner d'où ils venaient pour prendre le train avec les autres, vu qu'ils étaient préfets et que les informations se donnaient toutes à la réunion qui se faisait dans le train. Et puis Molly Weasley s'était empressée d'acheter les effets scolaires des enfants, en plus de ceux d'Harry qui n'avait pas le droit de se déplacer sur le chemin de Traverse. Harry envoya donc le montant demander par la mère de Ron, par l'intermédiaire du professeur Rogue qui lui remettrait à la prochaine réunion de l'Ordre. C'est aussi à la fin de cette réunion que ses amis devaient partir avec les trois professeurs (Dumbledore, McGonnagall et Rogue) pour le château.
Ainsi le lundi matin, Harry s'éveilla tôt et de bonne humeur, sachant qu'il ne serait plus seul pour la dernière semaine. Il prévu passer la journée entre une visite à Hagrid, voler sur son balais et passer le reste de la soirée dans la tour étoilée (Eh oui, dans une de ses escapades il avait fini par remarquer que la tour avait un nom, il était inscrit au-dessus de la porte avant d'entrer pour monter. Et, volant sur son balais un après-midi il avait compris pourquoi elle portait ce nom, une petite étoile à multiples branches pointues se tenait sur le mat au pignon de la tour) (Nda : Je sais, c'est pas très original comme nom! Désolé, j'ai écrit ça lorsqu'il était tard, alors les noms, c'est pas mon fort la nuit, pour les discours et le texte ça va par contre.). De là-haut il pourrait sûrement voir leur arriver dans la cour.
Mais voilà qu'au soir, fatigué d'attendre il s'était agenouillé et avait reposer sa tête sur ses bras reposant sur le rebord de la fenêtre, puis s'était endormi là. Il ne vit point l'arrivée de ses amis. Ce ne fut que vers 9h du soir et que la nuit était tombé qu'il se rendit compte d'où il se trouvait et que probablement les autres étaient morts d'inquiétude. Surtout Dumbledore qui savait que c'était un risque de partir pour cette réunion et laisser seul Harry au château. Mais il avait pris le risque sachant que le château n'était pas complètement vide, que les portraits pourrait facilement venir l'avertir si besoin, que quelques personnes étaient restées comme Hagrid, Rusard, Trelawney et que des fantômes se promenaient incessamment dans les couloirs (dont Peeves qui s'ennuyait ferme lorsque l'école ne contenait pas d'élèves sur qui défouler ses mauvais tours).
Harry, descendit pressé de la tour, courut dans les couloirs jusqu'à la grande salle (il y avait bien un km de couloirs et d'escalier à faire pour s'y rendre tellement le château était grand, pas étonnant que cette tour au bout de tout avait été oubliée!). Il arriva un peu plus calme dans la grande salle et s'installa à la table des professeurs vu qu'il n'avait pas encore souper. Dumbledore, McGonnagall et Rogue y étaient, accompagné d'Hargrid qui prenait des nouvelles de la réunion.
-Ah! Te voilà donc Harry! Tes amis sont arrivés il y a de cela une heure, je crois qu'il t'attendent à la tour Gryffondor, lui dit Dumbledore. Tu n'as pas souper? Ajouta-t-il surpris, voyant qu'il prenait place à côté d'Hagrid.
-Non, je m'étais assoupi...
-Ah, c'est donc pour cela qu'ils s'inquiétaient tant de ne pas te voir...
-Oh, j'ignorais...
-T'inquiète pas, je les ais rassurer en disant que probablement tu te trouvais quelque part dans le château.
-C'est exact.
-Alors Harry, content que l'école recommence bientôt? Demanda Hagrid.
-Euh... oui. Ça devient embarrassant de se retrouver à la table des professeurs à touts les repas, j'ai l'impression d'être un intrus, dit-il en riant, faisant esclaffer tous (sauf Rogue évidemment qui pourtant esquissa un sourire mauvais tout de même, l'air de dire 'c'est ça, c'est ça, fait l'idiot...').
-Ah Ah! Mais non, c'est pas plus gênant que lorsque tu viens chez moi, lui dit Hagrid. Enfin, je suppose que j'aurais réagit pareil du temps que j'étais étudiant... mais bon... je n'ai jamais pu savoir... on m'a renvoyer trop tôt.
Un silence tomba, Hagrid regretta d'être l'auteur de ce silence ou tous se taisaient, ils avaient pitié de lui. Le souper se passa relativement en silence, dérangé seulement par les fourchettes piquant dans les assiettes. Rogue détestant cette ambiance se dépêcha de finir et s'excusa en disant qu'il avait quelques choses à terminer avant demain. McGonnagall aussi se retira ensuite, il ne restait plus qu'Hagrid qui n'avait rien manger (ayant déjà souper dans son cas), mais qui sirotait distraitement sa bière-au-beurre et Dumbledore qui finissait. Harry n'ayant pas très faim laissa la moitié de ce qu'il avait mangé.
-Eh bien, interrompit Hagrid, qu'est-ce qui s'est passé d'autre à la réunion? Demanda celui-ci à l'intention de Dumbledore.
Dumbledore lui jeta un regard qui voulait en dire long...
-Vous m'excuserez Hagrid, mais je me sens fatigué, je n'ai plus tellement le goût de jaser. Est-ce que cela pourrait attendre un autre moment?
-Oh, oui, euh bien sûr... quand vous voudrez.
-Merci Hagrid.
Sur ce Dumbledore se retira, laissant un Hagrid déçu et un Harry songeur.
-Désolé Harry, j'aurais bien voulu qu'il en dise plus, mais comme tu est arrivé, je crois qu'il a préféré ne rien dire. Je comprends sont point de vue et je pense qu'il a raison.
-Oui probablement, dit Harry avec résignation.
Il avait eu une discussion avec Hagrid à propos de Dumbledore. Il avait décider de lui dire en partie ce qui s'était passé (non pas les pires moments, mais le conseil), et Hagrid lui avait promis d'essayer d'influencer le directeur à ce qu'il parle. Hagrid ne pouvait se faire à l'idée de trahir la confiance de Dumbledore, et avait dit à Harry que si quelque chose devait être dit, c'était à Dumbledore de le faire. Mais voilà, le directeur avait une fois de plus accusé la fatigue et s'était défilé.
-Tu m'excuseras, Harry, mais je vais rentrer, il se fait tard... bonne nuit!
-Bonne nuit, répondit en automatisme Harry.
Il était plongé dans ses pensées quand il se rendit compte qu'il était toujours assis dans la grande salle lorsque quelqu'un entra par la grande porte en face de lui. En fait c'était plus un tête rousse qui s'était glissée, cherchant quelqu'un ou quelque chose des yeux. Harry se rendit compte que c'était probablement lui qu'on cherchait quand cette personne s'exclama, le faisant sortir de son esprit :
-Ah, tu est là Harry! Ron et Hermionne te cherchaient. Ils ont d'ailleurs décider de faire le tour du château de leur côté. Moi je suis venue ici plus ou moins convaincue... je croyais pas que tu étais toujours ici.
-Euh oui, j'y étais Ginny, répondit-il sans s'en rendre compte.
Il se leva de table et avança dans sa direction, elle attendait maintenant à côté de la porte.
-Alors tu as passé de belles vacances? S'informa-t-il.
-Oui et toi?
-Bah, la routine quoi!
Ils se mirent à rire en même temps face à sa réponse. Puis Ginny cessa abruptement.
-Je m'excuse, ce n'est pas drôle pour toi dans le fond... dit-elle.
-Nah! Ne t'excuse pas, vaut mieux en rire je crois...
-Vu comme ça, mouais...
-Alors, ai-je eu la chance de ne pas entendre les disputes de Ron et Hermionne cet été?
-Non, car tu devras les endurer pour cette dernière semaine et le reste de l'année!
Ils s'esclaffèrent à nouveau, faisant route vers la tour Gryffondor.
-N'empêche que... je suspecte autre choses derrières leurs chicanes... je dirais que ça ressemble drôlement à des chicanes de couples, un peu comme papa et maman. Tu devrais les voir, cet été ils n'ont cessé de se chamailler pour des bagatelles! Parfois c'en était tordant de les voir aller! Fred et Georges n'ont cessé d'ailleurs de les appeler les 'vieux amoureux' et chaque fois ils en rougissaient!
-Ah?! Ron serait-il moins aveugle?
-Non, t'es fou? Jamais il ne se déclarera! Ça risque beaucoup plus d'être Hermionne qui lui dit en premier, même si elle attend après lui... je pense qu'ils auraient besoin d'un coup de main tiens!
-Je vois ça! Et justement comment vont les affaires de Fred et Georges?
-Bah, pas si mal, leur magasin va bientôt ouvrir. Ils n'ont cessé d'inventer un tas de truc tout l'été. Et puis ça mettait maman en colère lorsqu'elle entendait des explosions dans leur chambre! Ouh lala! Si tu avais vu les remontrances qu'elle leur avait fait. C'était vraiment, mais vraiment pas beau à voir! Pourtant je dois dire que tout le temps passé à chercher de nouveaux produits qu'ils pourront vendre a été productif. Ils ont ajouter de nombreuses friandises causant des effets secondaires, si tu vois ce que je veux dire (Harry s'en souvenait que trop bien de la fameuse Praline longue langue), mais leur plus grande fierté est leur shampoing vieillissant. Un sorte de liquide que tu ajoute dans le shampoing ordinaire, et qui ne paraît pas. L'effet dure 24h dans la bouteille mélangé au shampoing, mais sur la tête cela dure environ 12 heures. Ils m'ont jouer le tour cet été, ils en avaient mis dans la bouteille, si bien qu'en sortant de la douche j'avais les cheveux blanc! J'ai failli faire une crise cardiaque sur le coup! Je me demandais bien ce qui m'était arriver. N'empêche que j'ai trouver leur idée géniale et j'en ai rit avec eux.
-Hum, il faudra que je surveille Ron, je doute qu'il pourrait faire le tour non seulement à moi, mais à tout le dortoir.
Ils arrivèrent devant le portrait de la grosse dame qui leur demanda le mot de passe, 'sorcière borgne'. Ils entrèrent par le portrait et y trouvèrent un salle commune étrangement vide. Ron et Hermionne n'étaient définitivement pas revenus de leurs recherches. Ils s'assirent donc chacun dans un fauteuil faisant face l'un l'autre de chaque côté du foyer, jasant de tout et de rien pour les dix minutes suivantes, avant d'être interrompus par l'arriver de leur compagnons.
-Harry! s'exclamèrent-ils à l'unisson.
-Dis donc où est-ce que tu étais?
-Il était dans la grande salle, répondit Ginny à sa place.
-Mais tu n'y étais pas avant qu'on arrive!? Dit Hermionne.
-Je sais je m'étais assoupi en vous attendant.
-Où ça? demanda-t-elle à nouveau.
-Bah, j'ai trouver un nouvel endroit dans le château, un peu compliqué à expliquer c'est où, mais bon ça s'appelle la tour étoilée... j'avais jamais vu ou remarquer cette tour auparavant.
-Oh, tu nous montrera la prochaine fois? Demanda Ron.
-Euh, je crois pas que tu vas aimer Ron, surtout que tu n'aime pas les araignées... elles ne dérangent pas tu sais, mais bon je vois qu'il ne sert à rien d'essayer de te convaincre qu'elles sont inoffensives. (Ron avait de gros yeux ronds effrayés en entendant le mot araignées)
-Le trouillard! Dit Ginny en riant.
-Répète ce que t'a dit?! Dit-il à l'intention de sa sœur.
-Que tu est trouillard!
-Tu serais pas trouillarde toi quand des araignées comme celles de la forêt d'ici te courent après pour te manger cru? Eh, réfléchis avant de parler! S'offusqua-t-il.
-Ron! Elle ne faisait que plaisanter! La défendit Hermionne.
-C'est ça, tous contre moi! Ron a peur des araignées et il faut s'en moquer! Ce qu'il est trouillard, peureux et stupide de croire que les petites bibittes mangent les grosses! Je te ferai remarquer miss-je-sais-tout que celles-là étaient deux fois et trois fois plus grosses que moi ou Harry!
Ron était vraiment frustré cette fois, et en voulait maintenant à Hermionne. Hermionne bouda dans son coin à son tour, d'avoir été traitée de 'miss-je-sais-tout', elle détestait se faire appeler ainsi. Ginny lança un regard complice à Harry qui disait 'je te l'avais dit!'. Harry se retint à grand peine de ne pas s'esclaffer face à ses deux meilleurs amis, tellement ils avaient l'air ridicules et insipides face à un différent si stupide!
-Bon, si vous n'avez rien d'autres à dire je vais me coucher moi, dit-il.
-C'est ça! maugréa Ron.
-Bien, moi je fais de même, dit Ginny en suivant Harry de près.
Ils se séparèrent au pied de l'escalier pour leur coin respectifs. Hermionne et Ron pendant ce temps continuaient de bouder, n'osant pas bouger le premier, comme si c'était un signe de faiblesse envers l'autre. Harry pendant ce temps eut le temps de s'endormir, il n'entendit pas Ron une heure plus tard, entrer dans le dortoir avec un sourire s'étendant d'un oreille à l'autre.
