Allo vous tous!

Quinze pages ce chapitre!!! Quinze! J'en reviens pas moi-même! Bon la chanson du choixpeau prend de la place c'est vrai, disons 14 alors pour vous laisser le bénifice du doute...

Alors quoi dire si ce n'est bonne lecture! Oh et je m'excuse, la chanson, je sais c'est pas fort... mais bon, les rimes c'est pas mon fort non plus. Pour le mot de passe c'est presque la même chose... j'ai dit n'importe quoi, bref la première chose qui m'est passé par la tête. Oh et en bonus à la fin du chapitre je vous donne des parties de la chanson qui m'avait fait rire, je veux dire ce que j'ai pu composer, soit en niaisant, soit parce que j'arrivais pas à trouver quelque chose de bon... disons que l'on s'est 'bidonner' moi et une amie sur msn quand je lui disait être incapable de composer cette chanson.

Bon bon, j'arrête! Bonne lecture!

Elmire Chaplan

P.S : J'aimerais bien avoir des reviews svp!!! Depuis mes 2 nouveau chapitres (soit les 4 et 5) je n'ai pas eu de reviews... ça date là le chap 3... il serait temps que vous me disiez ce que vous en pensez et si vous voulez que je continue vraiment! Car j'ai de plus en plus d'idées, mais si je ne reçoit pas au moins une autre review après ce chapitre j'arrête ça là moi!!! (Non c'est rien que des menaces, je serais pas capable de m'arrêter là comme ça...)

Chapitre 6 : LA RENTRÉE

Le lendemain matin en arrivant dans la grande salle, tout le monde (enfin ceux habitant Poudlard pour cette dernière semaine de vacances) déjeunaient tranquillement quand arriva en retard Ron qui aurait voulu éviter ses amis, honteux de son comportement d'hier, mais surtout parce qu'il en voulait encore à Hermionne de l'avoir sermonner un bonne partie de la nuit. À l'air fatigué, mais humble de son amie, il comprit qu'elle n'avait pas du dormir bien longtemps contrairement à lui qui avait fait grasse matinée, se levant juste pour suivre l'humeur de son estomac. Hermionne le regardait de haut, un peu comme en première année, le genre de regard qui faisait un peu hautain et qui l'agressait par-dessus tout. Comme sa sœur et son ami ne disaient rien face à l'attitude d'Hermionne lorsqu'il était entré, il n'osa dire mot et s'assit à côté de sa sœur et face à Harry. Probable qu'Hermionne avait fait exprès pour ne pas se retrouver face à lui ou à ses cotés. Et c'était tant mieux se disait-il, il éviterait un engueulade de plus.

Mais voilà qu'Hermionne bien décider à provoquer Ron, malgré qu'elle semblait s'être assise en diagonale de lui pour l'éviter, attaqua la première... Ron n'en revenait pas qu'elle ose encore lui parler et le sermonner.

-Alors Ron? (demanda-t-elle sur un ton mi-mielleux, mi-agressif) Bien DORMI? (insista-t-elle un peu plu fort sur le mot dormi)

-C'est quoi tu veux me ressortir le discours d'hier encore? Demanda-t-il calmement.

-Moi? Ben non! Tu me juges mal...

-Nah, laisse-moi deviner, tu veux me rendre coupable? Commença-t-il tranquillement à s'énerver.

-Non, si tu te sens coupable, je ne vois pas les raisons, peut-être toi les vois-tu et que moi je les ignores? Demanda-t-elle tranquillement et lourde de sous-entendu.

-Non. Et j'ai bien dormi si tu veux savoir, contrairement à toi qui semble manquer un bardeau de sommeil... tu sais que ça te fait pas bien manquer de sommeil? Tu reprends tes airs de princesse difficile et égocentrique! Lâcha-t-il d'un coup.

-De quoi? tonna-t-elle. Je dois dire au moins B-R-A-V-O pour avoir réussi à trouver une autre insulte que 'miss-je-sais-tout'! Ton cerveau se serait donc mis en marche au même rythme que ton estomac?!

-Vous allez vous la fermer non? demanda Harry plutôt agacé par leur disputes insipides pendant que Ginny riait de la situation, lui ne trouvant plus très drôle d'entendre ses amis se chicaner à propos de tout et de rien.

-Pas tant qu'elle ne se sera pas excuser, dit Ron.

-Pfffa! Ce devrait plutôt être le contraire, tonna Hermionne, faisant relever quelques têtes à la table des professeurs, vers eux.

-Le contraire?! Non mais c'est qui, qui a commencer à m'insulter hier???

-Moi, répondit Ginny le plus sincèrement du monde en pouffant de rire.

-Toi?!

-Ben oui idiot! T'aimes tellement te prendre avec Hermionne que t'oublie toujours qui est véritablement à l'origine de ton conflit... et tu sais qu'Hermionne embarque facilement pour te dire tes quatre vérités, alors l'affaire est dans le sac!

-Elle a raison, approuva sombrement Harry qui ne trouvait pas cela aussi drôle que la sœur de son meilleur ami.

-Comment elle a raison? Je me rappelle pas que c'est ma propre petite sœur qui ait commencer! C'est Hermionne qui m'avait insulter!

-Non, répondit simplement Harry, tu ne t'en rappelle tout simplement pas.

-C'est vrai intervint Hermionne. Alors devine pourquoi je t'en veux que tu me tombes sur la tomate depuis hier! C'est à ta sœur que tu devrais t'en prendre!

Ron honteux, n'osa pas répliquer, sur le moment, mais ajouta après quelques secondes de réflexions :

-Là n'est pas la question de toute manière... elle avait juste pas à embarquer dans le jeux de Ginny si elle voulait pas s'en mordre les doigts! Fallait y penser AVANT HERMIONNE, tonna-t-il à l'adresse de son amie.

-RONALD WEASLEY, cria à son tour Hermionne à la manière de la mère du rouquin, EST-CE SI DIFFICILE À TON CERVEAU DE COMPRENDRE CERTAINES CHOSES SAUTANT AUX YEUX?! Demanda-t-elle avec plein de sous-entendus.

Un, simple 'hum' leur signifia de baisser le ton, de la part du directeur, et des professeurs les regardant avec amusement, et dégoût dans le cas du professeur Rogue. Rougissant des oreilles Ron se rassit sur le banc duquel il s'était levé aux paroles d'Hermionne, et Hermionne devenait pivoine de la figure. Les deux se calmèrent.

Quelques instants plus tard, les regards amusés de Ginny passant d'un à l'autre à la table fut le point qui fit déclencher l'hilarité générale. Hermionne et Ron étaient honteux d'eux-mêmes et en guise d'excuses s'esclaffèrent ouvertement d'eux-mêmes et leur chicanes. Les quatre amis finirent leur déjeuner difficilement entre leurs fou rire sous le regard amusé du directeur. Ils quittèrent la grande salle pour rejoindre leur salle commune, la première chose en tête était de raconter toutes les nouvelles du monde sorcier à Harry.

-Alors, vous allez me raconter? Demanda Harry en s'assoyant au même endroit qu'ils avaient tous pris place le soir avant.

-Mais oui. Lui répondit Hermionne. Seulement il y a des choses dont je me demande s'il est approprié de te les raconter... vois-tu... ça n'a pas toujours été très joyeux pendant ton absence... à commencer par ce qui s'est passé chez eux... dit-elle dans un signe de tête vers le frère et la sœur assis non loin.

Ron faisait alors une tête d'enterrement tandis que Ginny avait soudainement trouver un élément intéressant au tapis rouge et or de la salle commune des Gryffondors. Ron avec son air triste faisait peine à voir, Hermionne semblait regretter d'avoir dit cela, pourtant elle croyait que leur ami était en droit de savoir. Soudain Ginny releva la tête, semblant prête à raconter ce qui s'était passer.

-Il y a que... commença-t-elle.

-Ginny, non! Coupa Ron. Je vous l'ai dit que je ne voulais plus en entendre parler, pas plus que maman et papa, ou un de nos frères. C'est pas parce que toi, Fred et Georges êtes capable de si facilement en parler et prendre tout à la légère qu'il faut faire comme vous.

-À tout garder à l'intérieur de toi, tu ne te fais qu'encore plus de mal tu sauras! C'est pour ça que moi je prends ça à la légère! Dis-toi qu'on est rien qu'au début d'une nouvelle guerre, et que ce qui s'est passé cet été n'est que le début de ce que nous devrons endurer par la suite.

-Je sais, admit Ron avec difficulté, mais s'il te plaît pas aujourd'hui... J'ai pas le goût de revivre une fois de plus et de trop tout ça. On peut attendre un autre jour?

-D'accord, admit sa sœur, puisqu'elle même cela ne l'enchantait pas de tout raconter ce qui s'était passé au Terrier.

-Eh bien, comme ils ne veulent pas en parler, continua Hermionne tranquillement, on va plutôt te raconter le reste... disons que je comprends le point de vue de Ron. Alors qu'elles sont tes questions? Aussi bien commencer de cette manière puisque nous ne savons par où commencer.

-Euh, d'accord... D'abord est-ce que les détraqueurs ont abandonnés la prison d'Azkaban comme nous le craignions ?

-Non, lui répondit Ron sombrement, mais selon papa et probablement Dumbledore qui est derrière ces idées, ce ne serait plus qu'une question de temps. La gazette ne fait que commencer à en parler. Ce sont surtout les éditoriaux alarmistes qui se sont emparés de ce sujet... bien qu'ils aient tous raison. On ne sait pas quand est-ce qu'ils risquent de s'évader. Ces dernières semaines les actions de V... Vol... enfin de Tu-Sais-Qui, désolé j'arrive pas à le dire encore mais j'y travaille, ont été plutôt modérées. On doute qu'il se concentre uniquement à trouver un moyen de... t'atteindre, car c'est seulement depuis sa tentative raté de t'attraper par l'entremise de Bellatrix Lestrange qu'il se tient plus tranquille.

-C'est vrai, renchérit Hermionne, depuis ce temps, peu de gens ont été attaqués ou tués. Sur le coup on avait cru qu'il essayait de trouver un moyen extraordinaire de rallier les détraqueurs, mais après tout ce temps, on peut juste se rendre à l'évidence que c'était toi qu'il essayait d'attraper d'un quelconque moyen. Je suppose que ça a un rapport avec la prophétie?

-Non, mentit-il mal-à-l'aise, je ne vois pas pourquoi pour l'instant.

-Mais tu dois bien savoir ce que contenait cette prophétie non? Dumbledore te l'a sûrement révélé, demanda Hermionne.

-Oui, mais je vous assure rien de bien inquiétant pour le moment, (ce qui était un peu vrai pensa-t-il), n'empêche que ce qu'il a fait au cours de l'été, c'était dans le sens de son retour non? (essaya-t-il de détourner le sujet de la prophétie maladroitement)

-Oui, c'est sûr, qu'est-ce que tu crois? Deux semaines après ton retour chez ta famille moldue, les premières attaques eurent lieux. D'abord la presse s'est mise à crier au scandale, révélant chaque matin de nouveaux aspects ayant mener à cette nouvelle guerre, par la faute entre autre du ministère. Maintenant que tout le monde est convaincu que Voldemort (Ron roula des yeux en entendant le nom) est de retour, celui-ci ne se gène plus pour agir librement comme il le pense. Le tout a commencer avec des attaques sur des moldus se trouvant au mauvais endroit, au mauvais moment, puis quelques sorciers malchanceux ignorant les repères possibles se sont retrouvés à St-Mangouste, ou sains et saufs pour leurs avoir échapper à temps ou soit... morts... comme les moldus. Enfin, on en est à un point où il vaut mieux ne pas faire la liste complète de tous les morts et ne pas les compter maintenant. Cela devient habitude, chaque jour il y a eu au moins une nouvelle attaque annoncée dans la gazette du sorcier, s'étant produite la vieille. Les gens démoralisent tranquillement, d'autres deviennent plus fort et écrivent leur opinion en disant qu'ils seront aux côtés de Dumbledore et... toi. Lorsque nous sommes allés sur le chemin de traverse, en compagnie de Tonks, Kingsley et Lupin, nous avons compris que pour être tant entourés d'Aurors c'est qu'on avait peur pour nous. Sans compter que mme. Weasley nous accompagnait comme toujours. On nous a expliqué, même si l'on savait et se doutait déjà, que si l'on était si suivis, c'est parce que nous étions les secondes proies de Voldemort après toi, car il sait que tu viendrais à notre secours s'il nous attrapait. Heureusement rien n'est arrivé pour nous.

-Alors ils vous ont aussi mis un garde rapprochée?

-Oui, mais pas partout, (continua Hermionne) lorsque nous étions au Terrier cela n'était pas nécessaire vu le nombre de personnes y vivant. Ni à Grimmauld Place... nous y sommes restés après que tu te sois fait attaquer chez les Dursleys. Dumbledore croyait que le Terrier serait risqué, car Voldemort croirait qu'ils t'avaient envoyer là, ce qui n'était pas le cas. Cela aurait pu être désastreux s'il serait atterri au Terrier. Tu sais comme nous la rage qu'il aurait éprouvé en voyant que tu n'étais pas là, il aurait pu faire sauter la maison entière. Bien que jusqu'à maintenant il ignore probablement où les Weasleys habitent, il pourrait éventuellement le découvrir par ses espions. Ça aussi ce n'est qu'une question de temps. C'est pour ça que Dumbledore tient maintenant à protéger leur maison à la manière qu'ils avaient fait à l'époque pour tes parents. On doute que ce soit Lupin, Maugrey ou Kingsley qui soit le gardien du secret... Mais évidemment on ne nous le dira jamais.

-Et à part tout ça, le ministère il en est rendu où?

-Ben là... commenca Ron, disons que ça va pas très bien de ce côté. Papa nous a dit que plusieurs personnes se rallient du bon côté, et donnent leur appui à notre père. Même que certains sont entrain de dire qu'il devrait prendre la place au ministre Fudge. (dit-il en riant à cette dernière phrase) Maman encourage papa à essayer de prendre plusieurs appui dans ceux qui le propose comme prochain ministre, mais papa est trop amoureux de son emploi avec les bidules moldus. Disons que ça cause quelques chicanes à la maison parfois... 'Tu devrais accepter ce qu'on te propose Arthur! C'est pas avec ce petit salaire qu'on aura une belle retraite! Vois plus grand! Tu en est capable! Dumbledore lui-même aimerait te voir ministre, tu as son appui, et si tu as son appui la population va suivre! Arrête de te voir plus petit que tu ne l'est, tu n'es pas né pour un petit pain comme tu semble le croire!' Enfin des choses comme ça qu'elle n'arrête pas de rouspéter à longueur de journée. Parfois ça en est drôle, mais à la longue ça devient achalant.

-En d'autres mots, poursuivit Ginny qui n'avait pas dit un mot de l'histoire jusqu'à maintenant, le ministère est sur le point de tomber. Évidemment Fudge n'a plus les fonds qui lui étaient octroyés par Malfoy et compagnie, surtout depuis qu'il a déclarer officiellement que Voldemort était de retour. C'est encore un miracle qu'il ait réussi à se tenir debout face à ce Malfoy! Mais il a la trouille c'est évident. Il voit que ses jours lui sont comptés à la tête du ministère. On voit pour le moment deux candidats possibles, outre Dumbledore qui ne veut pas de ce poste, c'est papa et Fol-Œil, mais comme Maugrey est plutôt radical et un peu parano, disons qu'à date on préfère Arthur. Le problème c'est que jusqu'à maintenant il ne veut pas se lancer dans une course politique et il ne veut pas se mettre Maugrey Fol-Œil à dos non plus s'il obtient le pouvoir. Pourtant Maugrey n'est pas du genre rancunier... je crois que le poste lui fait peur... Dommage, j'aurais bien vu papa ministre de la magie moi, un peu fou des moldus, mais bon ne le faut-il pas quand justement notre but est de protéger les moldus? Au cours de la dernière semaine avant que l'on ne quitte le quartier général de l'ordre il commençait à se laisser un peu gagner à l'idée, mais pas complètement encore, la partie est encore loin d'être gagnée, c'est évident.

-Eh bien tant mieux! J'espère qu'il acceptera sa mise en candidature...

-Surtout que le déclenchement de nouvelles élections s'en vient bientôt... on dit que ce n'est plus qu'une question de semaines ou de jours avant qu'on annonce la date du déclenchement de la campagne électorale, ajouta Hermionne. Je crois que le mois de septembre va être très mouvementé, sauf qu'il est plus que temps que le père de Ron et Ginny se décide s'il fera parti de la campagne. À mon avis d'ici octobre nous aurons un nouveau ministre de la magie, en se croisant les doigts qu'il ait comme nom Arthur Weasley!

Ron et Ginny rougirent de plaisir devant l'entrain de leur amie qui était convaincue qu'Arthur ferait un bon ministre. L'idée leur plaisait, mais ils n'arrivaient pas encore à y croire totalement puisqu'ils avaient toujours vécus dans un climat un peu plus miséreux. Les conversations finirent par se détourner sur d'autres sujets, toutes ces mauvaises nouvelles méritaient d'êtres un peu mises de côté. Rien n'était très réjouissant dans ce qu'il venait d'apprendre et il fut soulagé qu'enfin on lâche les discours épineux pouvant tourner autour de la prophétie, de Voldemort, ou ce qui avait bien pu se passer dans la famille Weasley au Terrier et qui était si terrible pour que Ron ne veuille même pas en dire un mot à ce propos.

La semaine passa rapidement, entre quelques parties d'échecs version sorcier, d'exploration du château, de visites chez Hagrid, de promenades dans le parc de Poudlard (évitant soigneusement la forêt interdite qui rappelait trop d'événement remontant à il y a à peine deux mois) et de parties de Quidditch. Bien qu'Hermionne ne voulait pas monter sur un balais (sport qu'elle n'appréciait pas vraiment, sauf pour y assister dans les tribunes), ils l'obligèrent tous de force. Ginny avait donner l'argument final en la traitant enfin de 'trouillarde!' Ce qui avait valu à Ron de lancer insulter, comme si c'était lui qu'on avait traité de trouillard, un 'Ginny!!!' explosif à travers tout le stade. Bref Hermionne s'était avérée être une très mauvaises joueuse de Quidditch, Harry s'étant placé avec elle vu qu'il était le meilleur, avait ainsi un peu plus égalisé les chances. Ils avaient pris seulement un souaffle vu qu'ils n'étaient pas assez nombreux pour faire une vraie partie. Hermionne devant les buts était aussi terrible que Ron les premières fois qu'il avait été gardien, et même pire encore. Ron à l'autre bout du terrain avait plus de facilité à arrêter les lancers d'Harry. Tandis que Ginny marquait à tout coup, à moins qu'Harry réussissait à l'en empêcher. Comme la partie ne pouvait avoir de fin, ils s'arrêtaient tous bien souvent seulement quand la noirceur tombait.

Fatigués ils entraient alors dans la grande salle déserte où les professeurs avaient terminés depuis longtemps. Puis retournaient à la salle commune pour finaliser quelques devoirs de dernière minutes ou encore se faisaient achaler par Ron à tour de rôle pour jouer aux échecs : 'Bah, lâche un peu tes devoirs Hermionne, ça fait 2 heures que tu travailles dessus'. En retour il recevait un regard noir ou une réplique cinglante.

Arriva enfin la journée de la rentrée scolaire du premier septembre. Ron et Hermionne, accompagnés de Lupin partirent par portoloin pour la platte-forme 9 et ¾ de Kings Cross aux environs de 7h30 du matin. Après déjeuner et leur départ Harry prétexta avoir quelques devoirs à faire, en disant qu'il allait au dortoir. En vérité, il voulait avoir quelques derniers moments de liberté seul avant l'arrivée de tous les élèves de Poudlard. Il prit alors la direction de la tour étoilée pour y réfléchir tranquillement. Ginny pendant ce temps se demandait ce qui lui avait pris à se dépêcher ainsi et l'éviter pratiquement.

Harry du haut de la tour voyait Ron, Hermionne et Lupin se diriger en direction de Pré-au-lard pour pouvoir activer le portoloin. Il regrettait un peu pour une fois ne pas pouvoir prendre le train avec eux, comme il l'aurait fait normalement. À cette pensée il soupira, pensant qu'il ne pourrait probablement plus agir comme les autres sorciers de son monde. On chercherait à le sur-protéger tant que Voldemort ne serait pas vaincu. Et encore il se demandait une fois de plus si on le laisserait vraiment tranquille le jour où Voldemort serait véritablement disparu; probablement que plusieurs personnes lui en voudrait encore et tenteraient de l'assassiner. Il essayait de s'accrocher à l'idée qu'il vaincrait Voldemort car il ne pouvait se faire à l'idée que ce soit le contraire, des frissons lui parcouraient le dos lorsqu'il se rendait à l'évidence que peut-être le monde serait envelopper de ténèbres pour les années à venir. Son seul espoir était qu'il survive afin de permettre à d'autres de vivre. Parfois de se savoir le seul qui tenait le sort des autres entre ses mains devenait difficile, il aurait voulu remettre une partie de ce pouvoir entre les mains d'autres gens de son entourage. Malheureusement cela lui était impossible, s'il y avait bien quelqu'un sur qui il pouvait compter véritablement c'était lui-même. Quelqu'un avait dit un jour que la seule certitude possible était l'incertitude. Pourtant il y avait une autre chose de certaine, c'était soi-même. On ne pouvait être certain des autres, mais au moins on pouvait être sur de soi-même, même si parfois on ne connaissait pas toujours nos points forts et faibles.

S'assoyant sur le rebord de la fenêtre il continua à admirer le paysage. Trop de quiétude y régnait, il y avait quelque chose d'anormal dans les environs, quelques choses de magique (nda : normal, c'est une école de sorcellerie!). Tout semblait tranquille, alors que lui bouillonnait, que sa tête était sur le point d'exploser face à tout ce qu'il avait endurer, vu, entendu, ressenti... C'en était comme trop. Comment le monde pouvait-il encore être beau et joyeux, alors que par en-dessous tout était terreur et misère? Était-ce ça l'espoir? Voir que tout n'est pas noir partout, voir que certaines choses résistent malgré tout...

Ses parents, Cédric, Sirius et maintenant tout ceux qu'il ne connaissait pas qui étaient morts cet été. Morts par sa faute d'une certaine manière, car il ne pouvait pas encore agir. Il en voulait un peu à Dumbledore de le protéger, si tout pouvait se terminer au plus vite, ce serait pour le mieux et pour tout le monde. La situation était chaotique puisque personne n'avait prévu cette situation, on s'en doutait oui, mais on ne voulait pas y croire malgré les avertissement que lui ou d'autres avaient envoyés. Personne n'était préparer, personne n'avait pu agir en conséquences. Comme l'histoire l'avait souvent montrer on préférait dormir sur la switch (nda : 'dormir sur la switch'; expression québécoise voulant dire qu'on dort sur le piton, ou encore qu'on dort sur le travail à faire, qu'on dort sur quelque chose d'important et qu'on préfère l'ignorer par peur, découragement ou crainte du travail à faire), on avait peur de ce qu'on nous annonçait, on ne voulait pas y croire. Trop d'exemples pouvaient lui revenir en tête. Mieux valait ne plus y penser. Mais maintenant que la terreur s'était emparer de tous, que Voldemort et ses mangemorts étaient très actifs, il avait peur de se retrouver seul, sans ses amis, il avait peur de perdre tous ceux et celles qu'il aime. Parfois la nuit il lui arrivait d'en rêver, son rêve finissait toujours au moment où la plupart de ceux qu'il avait connu étaient morts. Si ce n'était pas son entourage, c'était le moment où son oncle était passé dans l'au-delà, ou encore ses parents, ou Cédric, et même le tout était toujours ponctué de ceux qu'il avait vu malencontreusement par l'esprit de son pire ennemi. Tout l'été il savait que Voldemort était très actif, la douleur à sa cicatrice avait souvent été très forte, il avait tant bien que mal essayer d'oublier sa souffrance, mais parfois cela devenait très difficile, même en faisant le vide comme il avait appris dans ses cours d'occlumencie. Voldemort était encore plus fort que lui parfois. Mais Harry avait réussi à quelques reprises à entrer dans le cerveau de son ennemi, réussissant pour la première fois à contrôler quelques unes de ses images comme il l'avait fait avec lui pour l'attirer au département des mystères. Seulement, l'exercice avait été si exigeant, qu'il n'avait pas osé le faire souvent, de peur de devenir trop faible et ainsi laisser un voie d'accès facile à pénétrer pour atteindre ce qu'il pensait.

Non, rien n'était joyeux dans ce qui s'était passé cet été là. L'automne arrivant le rassurait au moins sur un point, c'est que les élèves seraient de retour à Poudlard, seul endroit encore véritablement sûr. Le temps que la plupart des familles trouvent plusieurs moyens de se protéger d'attaques provenant de l'extérieur. Pendant ce temps la génération montante serait au moins à l'abris sous la protection de Dumbledore, continuant à apprendre pour mieux performer leur magie à l'avenir. Il fallait s'accrocher à tout point positifs, si minimes soient-ils. Mais c'était dur, surtout quand votre vie avait toujours été pas très joyeuse. Quand la moitié de votre vie se résumait à malheurs, il y avait évidemment quelque chose qui clochait. Il y avait de quoi vouloir vivre comme les autres, plus normalement, lorsque soucis n'étaient que futilités. Quelques larmes coulèrent sur sa joue.

-Je croyais que tu voulais savoir ce qui s'était passé chez nous? Oh... (remarqua la voie en voyant que la personne dos à elle pleurait en silence le regard perdu quelque part sur ce qui s'étendait devant la fenêtre dehors.) Tu sais que ça ne donne rien de ruminer les sombres pensées? Oui évidemment, répondit-elle comme pour elle-même, je m'excuse... probablement que tu préférais être seul.

-Non, dit-il à moitié convaincu, il ne savait pas si la présence de d'autres personnes le dérangeait.

-Je suis venue ici car j'ai cru que tu y serais, mais si je suis dérangeante, ne te gêne pas pour le dire... Je comprends que tu voulais réfléchir seul avant que d'autres n'arrivent et que tu ne doive jouer le jeu des courageux toute l'année. Je m'excuse. Je cherchais seulement un moyen de te mettre au courant de ce que Ron ne veut pas ré-entendre. J'avais cru que cela t'intéresserait de savoir. Mais comme ça risque de te faire du mal, je ne sais pas si c'est un bonne idée... tu sais parfois, mieux vaut ignorer quelques petites choses et attendre d'être prêt à les entendre.

-Oui je sais, dit-il en séchant ses larmes du revers de sa manche, mais dit toujours, ce ne sera pas un horreur de plus qui changera de quoi. Et j'aime mieux l'entendre de quelqu'un que je connais que d'en avoir vent dans un couloir. Et puis ça me changera de... de ce qui s'est passé à la fin de l'année dernière, fit-il allusion.

-D'accord, mais Harry je t'en prie, arrête de remuer toutes ces sombres pensées!

-Tu ne remuerais pas tout cela toi à ma place?! (dit-il en haussant le ton)

-Oui évidemment, ça m'est arriver aussi... concéda-t-elle, et surtout pour ce qui s'est passé cet été... Seulement j'essaie de ne pas m'y accrocher. Je préfère les rares moments plus joyeux. Et je préfère raconter, extérioriser, que de garder tout pour moi, ça devient trop lourd quand on conserve tout pour soi, c'est difficile à supporter, et ça tu le sais très bien. Je crois même que Dumbledore t'a poussé à faire de la sorte.

-En effet. Maintenant raconte...

-Bien voilà... tu sais Percy... bien il avait décider de revenir quelques jours à la maison question de se réconcilier et même s'excuser, ce qui est peu croyable vu qu'il est très fier. Bref tout s'était bien passé, papa lui a pardonné comme maman aussi, mais bon, elle, elle l'avait excusé depuis longtemps. Elle voyait bien qu'il ne se rendait pas compte de la situation l'année dernière et qu'il avait probablement peur de perdre son emploi s'il se ralliait à nous. Malheureusement quelques jours plus tard, alors que nous finissions tous d'absorber cette bonne nouvelle, nous avons appris par le ministre lui-même qu'à sa sortie du bureau... un événement pour le moins surprenant s'était produit, en fait pour nous ça ne l'était pas, mais pour le ministère innocent oui. Percy s'est fait attaqué, on lui a fait subir le sort d'oubliettes, probable que Voldemort et ses partisans (Harry écarquilla les yeux en voyant que Ginny avait prononcé sans difficulté le nom de Voldemort contrairement à son frère) avaient eu vent du changement de cap de Percy et qu'ils ont voulus ainsi nous envoyer un avertissement. En d'autres mots, ravala-t-elle difficilement sa salive, sentant une boule se former dans sa gorge, il est... complètement légume... Mamans a pleurer des jours et des jours, et papa aussi a éclater à l'annonce de cette nouvelle, tout le monde avait une mine atterrer à la maison. Tout le monde essayait d'oublier alors qu'on savait tous pourtant. Percy à St-Mangouste avec les gens gravement malades. Il ne se souvient plus de nous, parfois il a des crises, il se croit égarer et il a peur de quelque chose que nous ignorons tous, y compris les médicomages. Son comportement est totalement anormal si tu veux mon avis, il fait pitié à voir... chaque jour quelqu'un de la famille s'arrange pour le visiter à tour de rôle afin d'essayer de lui faire revenir la mémoire. Selon les médicomages ce serait bon pour lui... Mais je n'y vois pas grand espoir, surtout quand chacun reviens, plus déprimer qu'en partant, tout espoir disparu. Le pire dans tout ça, c'est qu'étrangement il semble tomber dans de grandes phases de sommeil, comme comateux, il lui arrive parfois de dormi 20 heures et plus, et cela va toujours en augmentant. Comme s'il voulait dormir à jamais et mourir dans son sommeil.

-Je suis désolé, s'entendit-il répondre tranquillement, il voyait à présent qu'il n'était pas le seul à souffrir des atrocités de Voldemort.

-Non ce n'est pas de ta faute, enfin, je suppose que cela devait arriver un jour ou l'autre. N'importe qui dorénavant sera une victime potentielle. C'est justement pour oublier tout cela que j'ai décider après ce qui est arriver à mon frère de tout prendre à la légère, enfin presque tout. Tout ce que je me dis c'est que peu importe ce qui arrivera, c'est que ça devait arriver. On peut tout prévoir, mais jamais on ne pourra tout empêcher, il y aura toujours quelque chose, un élément quelconque qu'on aura oublier et qui nous jouera un tour malgré nous. Plus que jamais je vais vivre au jour le jour, sans crainte du lendemain, chaque choses en son temps. Je crois que tu devrais en faire autant, car plus que quiconque parmi nous, c'est toi qui devrait vivre au jour le jour sans te soucier du lendemain.

-C'est facile à dire, lui dit-il en souriant tranquillement.

-C'est vrai, pourtant, tu devrais essayer le plus possible, ça te serait plus bénéfique, question moralement et mentalement. Imagine si tu te tape une dépression et que toute la communauté sorcière s'en aperçoit, ils vont désespérer totalement! Il y a tant de gens à l'extérieur qui compte sur ta présence.

-Sur moi?! Mais qu'est-ce que j'ai demander moi pour être au centre de tout cela, hein? Je me rappelle pas avoir formulé un quelconque vœu du genre moi! À moins que l'on choisise notre vie là-haut ou peu importe où, avant d'être sous une forme humaine. Qui sait si je n'ai pas choisis, qui sait si chacun de nous n'a pas choisis la vie qu'il a. On décide peut-être de notre vie avant même d'arriver ici. Si c'est le cas, je suis un idiot, ou plutôt j'étais un idiot de faire ça.

-Non tu n'aurais pas été idiot, ce serait parce que tu voulais relever ce défi, tu croyais que c'était à ta juste mesure. De toute manière je ne crois pas que tu ai choisi, quoiqu'on en sait rien, mais bon, tu n'as pas choisi ta vie. D'autres l'ont influencer grandement c'est évident, et en particulier Voldemort.

-Probablement... peu importe... Dis depuis quand tu n'as plus peur de nommer Voldemort par son vrai nom?

-Je ne sais pas... depuis ce qui s'est passé au département des mystères je crois... ça m'a montré qu'on pouvait facilement le vaincre... ça m'a prouvé que même les puissants sorciers ne pouvaient tous nous atteindre. C'est vrai non? Personne n'est mort parmi nous, je veux dire nous 6 qui étions partis de Poudlard. Et nous ne sommes pas les plus grands sorciers de ce monde, peut-être que nous le serons, enfin surtout dans ton cas, c'est ce que la plupart des gens disent.

-Si j'avais été si puissant, j'aurais sauver Sirius... et je ne me sens pas si 'grand' comme tu le dis, c'est juste une rumeur... s'ils savaient tous ce que c'est d'être là impuissant... ils ne diraient plus la même chose ceux qui me disent grand. De toute manière tu n'es pas si pire que ça, d'après ce que Fred et Georges ont lancés l'été dernier à ton propos.

-Quoi? Qu'ont-ils dit ces deux idiots? S'inquiéta-t-elle.

-Rien de bien méchant, juste que tu étais une très puissante sorcière, plus que tu ne peux le paraître au premier abord. Je les crois depuis ce qui s'est passé au ministère... ils avaient probablement raisons.

-Merci, rougissa-t-elle.

-N'empêche que j'aurais du essayer de le rattraper.

-Et comment t'aurais fait? En risquant ta propre vie?

-Non, non je ne crois pas, seulement j'aurais du agir! C'était le seul véritable et dernier membre de ma famille.

-Tu te trompes, fait attention, Lupin pourrait le ressentir ça, lui aussi a perdu un grand ami, et je crois que Lupin te considère comme son neveu aussi. Tu le sais ça? Oui sûrement, mais tu n'as pas l'air de t'en rendre compte... Et puis tu n'es pas complètement seul...

-Je sais tout ça, pourtant ça n'empêche pas le fait que je sens un grand vide, c'est comme si on m'enlevait tout. J'ai peur que cela devienne vrai, je n'ai plus le goût de connaître des gens si c'est pour qu'on me les enlèves par la mort ou par la maladie. Tout ça revient toujours à moi et Voldemort! Nos destins sont trop liés. Tu aimerais ça toi savoir que c'est soit toi, soit lui qui va survivre? Explosa-t-il en sanglot maintenant.

-Euh... non... mais que veux-tu dire exactement par soit toi, soit lui? Demanda-t-elle en s'approchant de lui, intriguée par ses dernières paroles.

Elle lui posait maintenant une main sur l'épaule pour le rassurer et lui signifier qu'elle était là prête à écouter ce qu'il avait à dire. Harry se rendit compte trop tard de ses paroles, il ne pouvait plus rebrousser chemin, ni mentir, cela aurait trop paru.

-Est-ce la prophétie, demanda-t-elle doucement, c'est ça?

-Oui... Promet-moi au moins une chose, n'en parle à personne, si ce n'est Dumbledore qui le sait déjà, car c'est lui qui me l'a révélé. Ni à Ron, ni à Hermionne, ni à Neville, ni à Luna, ni à quiconque d'autre, est-ce compris?

-Oui, mais pourquoi?

-Le temps que je digère encore cette information, disons que c'est assez terrible.

-Ah d'accord, et en quoi consiste exactement cette prophétie?

-Bien comme je te l'ai déjà dit, c'est soit moi, soit lui. Donc le seul moyen d'exterminer l'autre c'est que l'autre le tue. En d'autre mots, soit je meurt, soit il meurt. Personne d'autre que moi ne peut tuer Voldemort, car nous somme liés, et cela par sa faute... Au départ c'était soit moi soit Neville, mais le fait qu'il m'ai marquer comme son égal, fit-il en montrant sa cicatrice du doigt, a déterminer le fait que je suis ce que je suis. Ce que je ne voudrais pas être, ni Neville probablement d'ailleurs. Car ses parents ont perdu la tête à cause de lui, comme mes parents sont morts à cause de lui. Tout de la prophétie correspondait à moi et Neville, mais c'était moi quand Voldemort s'est reconnu un peu en moi et qu'il m'a marqué comme son égal.

-Oh, j'ignorais.... Je comprends mieux maintenant pourquoi tu semblais encore plus à terre. Je suis désolé. Et je crois que si les autres savaient, ils le seraient aussi désolés. T'es sûr que ce ne serait pas mieux d'en parler à Ron et Hermionne?

-Non, d'ailleurs je ne peux me permettre de raconter cela à tout le monde ou encore que l'histoire se répète, car c'est justement la partie de la prophétie qui manque à Voldemort pour savoir comment m'éliminer. S'il m'élimine, vous serez dans le pétrin à jamais, car plus personne ne pourra le vaincre, pas même Dumbledore, c'est inévitable. Alors s'il-te-plaît garde ça pour toi.

-D'accord. Mais tu n'as pas idée comment tu pourrais le vaincre?

-Non aucune, raison de plus qui fait que ce serait fou de ma part d'essayer de le tuer. Je ne sais pas comment. Jusqu'à maintenant ça n'a été que coup de chance et de réflexions de dernières minute. La seule idée que j'ai, c'est un indice que Dumbledore m'a donner... tu te rappelles cette porte qui ne s'ouvrait pas dans le département?

-Euh oui, pourquoi?

-Eh bien selon lui il y a derrière cette porte un pouvoir immense, mystérieux, que même les plus grands sorciers de ce monde n'arrivent pas à comprendre et démystifier. D'après lui aussi, je serais rempli de ce pouvoir, le problème c'est que je l'ignore encore... Alors comment m'en servir?

-Je crois savoir ce que c'est... bien que je ne sois pas certaine. Crois-moi tu le découvriras d'un moyen ou d'un autre. Et d'ailleurs tu le connais déjà, tu t'en est déjà servi.

-Qui dit que je m'en suis déjà servi?

-Moi et Dumbledore apparemment.

-Mais alors quel est-il ce pouvoir?

-Oh, je ne crois pas avoir le droit de te le dire, surtout si Dumbledore ne te l'a pas dit, c'est qu'il veut probablement que tu le découvre par toi-même. Crois-moi tu t'en rendras compte assez tôt, consciemment ou non.

-C'est intriguant, tu devrais aller comploter avec Dumbledore...

Ils se mirent à rire de la dernière remarque, rire qui se cassa rapidement dans un soupir. C'est comme si rire dans le moment n'était pas approprié.

-On redescend? Demanda-t-elle.

-Oui, les autres ne devraient pas tarder à arriver, la noirceur est déjà tomber.

Ils redescendirent de la tour pour arriver dans une grande salle vide, mais ce ne fut pas très long que les élèves arrivaient à nouveau, accompagnés de nouveaux. Étrangement ce nouveau début d'année était assez sombre, on remarquait chez plusieurs des mines d'enterrement et même chez certain Serpentard pour qui leur parents mangemorts avaient probablement été arrêtés. La haine semblait imprégner toute la pièce au haut plafond. Et tous avaient une raison différente d'avoir de la haine envers quelqu'un. Draco Malfoy qui était parmi les premiers à entrer dans la grande salle, ne fit aucune remarque sur son ennemi jurer pour la première fois. Harry ignorait si c'était par peur ou crainte de lui. C'était assez étrange de ne pas se faire insulter par Malfoy, peut-être aussi que celui-ci s'était fait dire de faire attention à ce qu'il pourrait éventuellement dire, car les conséquences pourraient être graves. N'empêche il envoya tout de même un regard noir et assassin en direction d'Harry, celui-ci fit semblant ne pas l'avoir vu en se retournant vers Ginny.

-Il n'a pas l'air content de te voir encore là, commenta-t-elle.

-Non en effet, ajouta Ron qui venait d'arriver et prenait maintenant place aux côtés d'Harry en compagnie d'Hermionne qui elle s'assoyait l'autre côté en face de Ron.

-C'est pas un si bon début d'année, bien qu'il ne se soit rien passé durant le voyage, on sentait tous que l'air était lourd et irrespirable, continua Hermionne. Je me demande comment les maisons vont finir par s'entendre vraiment au travers de cette guerre plus ou moins ouverte... Probable que le choixpeau nous donne la réponse...

Hermionne s'était tu en voyant Dumbledore se lever pour prendre la parole.

-Bienvenu à Poudlard à nouveau ou pour la première fois! Je n'en dis pas plus et laisse la parole aux choixpeau magique qui vous ressortira dans chacune de vos maisons.

Et le chapeau commença son monologue chanté en exerçant une large fente en guise de bouche sur son rebord :

'Je ne suis qu'un vieux chapeau,

usé, rapiécé et pas très beau,

mais je ne veux de votre peau,

car une chose me suffit et c'est mon cerveau.

Celui-ci me sert à vous répartir,

Selon les maisons à vous départir,

Car elles seront vos chez-vous,

Pour un bon bout.

Mais sachez,

Que seuls unis,

Vous vaincrez,

Tous les ennuis.

À Gryffondor vous irez,

Si vous avez

Le moindre courage

De tourner la page.

Ce sera Serpentard,

Si vous êtes couard,

Et si vous voulez,

Tout pour votre montée.

Serdaigle vous prendra,

Si votre aura,

Est assez en ageance,

Avec votre intelligence.

Poufsouffle vous recueillera,

Si l'on vous laissera,

Comme mésestimé,

Sur vos capacités.

Ma chanson terminée,

Je vous laisse aller,

Tous me poser,

Sur ce que vous me proposerez.

Tout le monde dans la grande salle applaudit une fois de plus la prouesse du choixpeau. À nouveau cette année il avait lancé le même message, celui de rester unis. Et il avait aussi ajouter quelques remarques plus subtiles lorsqu'on tournait les vers de tous les sens.

-Est-ce moi où il a manquer d'inspiration cette année le chapeau? Demanda Hermionne.

-Probable qu'il n'a pas su où donner de la tête avec tout ce qui s'est passé, conclut Ron d'un air indifférent.

Les nouveaux élèves furent appelés à tour de rôle à se présenter à l'avant, assis sur le petit tabouret du choixpeau. Cette année la proportion d'élèves dans chaque maisons fut égales de tous côtés. On aurait dit qu'un re-balancement s'était fait. Une fois que tous furent répartis, Dumbledore se leva à nouveau pendant que le professeur McGonnagall allait reporter le choixpeau et le tabouret.

-La répartition étant faite, et je crois que le discours pouvant attendre, festoyons! Dit le vieux directeur en tapant dans ses mains une fois.

Des assiettes bien remplies apparurent aussitôt sur les tables, les pichets de jus de citrouilles au centre des tables, des ragoûts divers, des pâtés et des pâtes, des crudités, des fromages etc. (nda : je ne nommerai pas tout, enfin la table était bien garnie comme on dit!) Tout le monde entama le repas comme s'ils avaient parcourus à pieds tout le trajet pour se rendre à Poudlard, et ce depuis des jours. Les conversations se faisaient maintenant plus joyeuses, surtout depuis que Dumbledore avait adopté une attitude positive face à l'école. Neville racontait ses vacances, qui pour la première fois avaient été intéressantes, car sa grand-mère l'avait emmené en voyage faire le tour de l'Europe et ce durant un mois de temps. Cela lui avait permis d'oublier la guerre qui commençait à faire rage au dehors. Pourtant le monde sorcier de la Grande-Bretagne l'avait vite rejoint même dans ses vacances, car quand ils visitaient des lieux sorciers dans un quelconque pays et qu'on apprenait d'où ils venaient, souvent on leur demandait comment c'était de vivre avec cette menace perpétuelle qui menaçait de s'étendre ailleurs de la même manière que le tout s'était répandu en Grande-Bretagne.

Du côté d'Harry, Ron, Hermionne et Ginny on n'osa dire grand chose. Pour une fois Hermionne n'avait rien à redire de ses vacances. Elle n'avait pu voir ses parents bien longtemps, vu que le meilleur moyen de protéger ceux-ci et elle-même était de rester le moins longtemps possible en leur compagnie. Pour le frère et la sœur Weasley, les vacances avaient été des vacances de sur-protection dans leur cas aussi en compagnie d'Hermionne et en étaient venu à comprendre ce qu'Harry avait pu ressentir au cours de l'été dernier. Et dans le cas d'Harry, autant on n'osait plus lui demander ce qu'il avait fait de ses vacances car on s'en doutait, autant celui-ci n'aurait pu avouer qu'il avait passer une semaine chez son professeur de potions tant détesté, autant le secret devait être tenu, cela faisait son affaire dans le fond.

Dumbledore se leva à nouveau pour demander le silence lorsque tous eurent fini de festoyer comme il avait dit.

-D'abord je voudrais vous re-souhaiter la bienvenue à Poudlard. Pour les questions de formalités et d'interdictions, j'aimerais à nouveau que vous consultiez qui pourra mieux vous renseigner que moi. Mais dans cette liste d'interdits, il y a une chose capitale dont je me doit de faire mention, et c'est la forêt interdite. Plus que jamais, surtout en ces nouveaux temps sombres, il vous sera désormais interdit d'y entrer, malgré que je doute pour certain que cet avertissement ne donnera rien, dit-il en regardant un instant un groupe en particulier de la table des Gryffondors.

-Aussi, exceptionnellement cette année, les visites à Préaulard seront très contrôlées. Comme toujours vous me direz, mais non, à chacune des sorties, des Aurors vous accompagneront du château au village. Et ils patrouilleront toute la journée dans le village et entre le village et l'école pour s'assurer de votre sécurité. J'espère ne voir personne détourner cette garde rapprochée. Maintenant, si les préfets veulent bien raccompagner les nouveaux élèves aux dortoirs, il en serait temps, car je crois que vous êtes pour la plupart fatigués de votre long voyage et que vous aurez hâte de reprendre vos cours où vous les avez laissez, ou dans le cas des nouveaux, de découvrir tous vos nouveaux cours et ce monde qui s'offre à vous.

La grande salle se vida rapidement de tous ses jeunes étudiants. Harry monta à la tour Gryffondor en compagnie de Neville et Ginny. Il commençait juste à s'habituer à l'absence de ses deux meilleurs amis préfets lorsqu'ils devaient faire leur rôles. En entrant dans la salle commune bondée, après avoir donner le mot de passe à la dame en rose, 'dragon bleu', il allèrent droit à leur dortoirs respectifs en compagnie des deux préfets les ayants attendus. Puis le sommeil vint très rapidement, on entendait plus que quelques ronflements ici et là.

Bonus :

La chanson du coixpeau un peu ratée... loll

'Je ne suis qu'un vieux chapeau,

usé, rapiécé et pas très beau,

mais méfiez-vous des apparences,

car je pourrais être une fontaine de jouvence.'

'Mon nom est choixpeau,

car c'est moi qui choisi,

ce qui vous marque la peau,

et ainsi pour toute votre vie.'

'Mais sachez,

que seuls unis,

vous vaincrez,

tous les ennemis.' (ou même honnis j'ai penser, même si ça avait pas vraiment rapport!)

Mon préféré (lolllll) :

'Ce sera Serpentard,

Si vous êtes couards,

Bâtards, bavards,

Et buvards!!!!!!'

Alors ça vous a plu de voir mais niaiseries? Non? Bah tant pis! Maintenant vous reste une chose à faire, et paraît selon un autre auteure que c'est bon pour la santé... faites-moi une review!

À prochaine! Votre Elmire Chaplan dévouée!