Bonjour à tous !

voila, ça y est, je vous poste enfin cette troisième partie... je peux vous faire un aveu ? je suis une gosse flemmarde... parce que ça fait trois jours que ce chapitre est tout pret bien corrigé dans mon ordi... heeeeeerrrrrrrrr........ désolée...

bon, à part ça, les rar :

Nee Chan et Chana : allons, vous le savez bien, maintenant, je suis une grande sadique... alors oui, j'aime vous faire pleurer ! par contre, ne comptez pas sur conscience pour que ça se finisse bien... parce que elle, elle serait plutot du genre à me conseiller que ça finisse mal ! je vous fait de gros bisous à toutes les deux !

YunaFab : contente que tu ai aimé, voila la suite, j'espère qu'elle te plaira ! gros bisous et merci !

slipou : oui, je te pardonne, des gens surexcités j'ne ai plein dans mon entourage, alors je suis blindée ! pas de chocolat pour moi ? ah, c'est gentil ! eh bien, voila la suite, avec le lemon, bien sur, j'espère que tu aimeras ! gros bisous !

BlackNemesis : Merci beaucoup ! je suis contente que ça te plaise, et j'espère que la suite le fera aussi, moi je vais me dépécher de finir ça parce que a le dernier chapitre de 'Sortir des Ténèbres' qui est bien tout beau tout pret imprimé à coté de moi ! gros bisous à toi et à la prochaine !

yushu : je suis contente que tu aimes, j'espère que la suite te plaira aussi ! gros bisous !

ornaluca (artemis) : merci pour ta review, j'espère que la suite te plaira aussi ! gros bisous à toi !

vallou : qui, moi ? sadique ? Mais nooooooonnnnnnn, enfin... grand sourire innocent avec l'auréole désolée de t'avoir fait attendre, mais enfin voila la suite ! gros bisous et à plus !

Melhuiwen : bah oui, je suis contente de vous faire pleurer, c'était le but, quand même ! eh oui, les blond, on ne les refait pas, hein ! mais bon, quelque part, s'ils étaient pas là... enfin bref ! gros bisous à toi et à la prochaine !

Vif d'Or : je suis contente que ça te plaise, merci pour tes compliments, gros bisous !

Saael' : si ça peut te rassurer, non, je ne suis pas comme cette fic en ce moment, enfin, un peu mais pas autant... je suis contente que ça te plaise et j'espère que tu aimeras la suite aussi ! gros bisous à toi !

FairyLight Pan : ah, oui, désolée, mais je ne m'appelle pas superman et je ne peux pas creer un ordinateur avec connexion internet comme ça, à partir de rien... navrée. lol, désolée de t'avoir fait attendre si longtemps, mais j'espère que la suite sera à la hauteur de cette attente ! gros bisous à toi et à la prochaine !

lililice : je suis contente que ça t'ai plu, voila la suite et gros bisous !

Saï-na : oui, j'aime beaucoup les HPDM... non, j'adooooooooooore les HPDM... je n'écris presque plus que ça, ces derniers temps ! je suis contente que tu aimes, je te fais de gros bisous ! à plus !

fin des rar...

J'adresse également un énorme merci à Polonius silver, mon beta, pour ses corrections, ses encouragements et ses compliments. Allez absolument lire Plus loin et Fantomes, et aussi Dans les pâles méandres d'un hiver brumeux, une des meilleures fic que j'ai jamais lu (honnetement...)

Pi voila quoi... donc dans ce chapitre, un lemon, et puis voila...

je vous souhaite à tous une bonne lecture !

gros bisous !

speed'


Disclaimer : Rien n'est à moi... les lieux, personnages et certains evenements cités sont à JKRowling, la chanson est à son auteur-compositeur-inteprete (Tété). Ici, ne m'appartiennent qu l'intrigu, et la rédaction...

titre :

A la faveur de l'automne

Partie 3 :

S'excuser, et revivre…

Je croise les émeraudes de ses yeux sans seulement songer oser à y croire. Il y a tant de tristesse dans ce regard, et à la fois tant d'amour, que mon cœur se serre douloureusement dans ma poitrine.

J'approche ma main de sa joue et je l'effleure doucement. La caresse aérienne le fait frissonner et il a un demi-sourire.

« Ha…Harry ? »

Cette fois son sourire s'élargit un peu. Sa main sur mon épaule se déplace et vient se nicher dans ma nuque, ses doigts jouant avec mes cheveux.

« Harry… »

Les mots me brûlent la langue. Pour une fois, je mets ma fierté de coté.

« Pardonne-moi… »

Son sourire s'agrandit encore et il se jette sur moi, passant ses bras autour de mon cou, et il se met à sangloter doucement.

Je passe mes bras autour de sa taille, si fine, Merlin, depuis le temps que je voulais le faire…

« Je t'aime, Dray, » chuchote-t-il à mon oreille.

Ces mots m'enflamment. Il s'installe plus confortablement sur mes genoux et je resserre mes bras autour de lui.

« Et je te pardonne… »

Merlin, maintenant c'est moi qui sanglote. J'ai tant de fois voulu l'entendre dire cela…

« Je suis désolé, » dis-je.

Je débite un flot de paroles que j'ai retenues trop longtemps, je ne sais même pas ce que je dis, je parle, je parle, et lui me regarde, il m'écoute… Je pleure encore, et ma voix se casse.

« J'ai… j'ai tellement honte, Harry, si tu savais, j'ai tellement honte de tout ça… »

Les sanglots m'étouffent, je ne peux plus parler. Il le voit, il le comprend.

Il me regarde encore, les larmes coulant toujours de ses yeux et des miens, puis il pose ses lèvres sur les miennes.

C'est si doux, si tendre, juste une caresse. Mais il y a tant d'intensité dans ce contact que je frissonne des pieds à la tête.

Puis il s'appuie un peu plus franchement. Timidement, je lui caresse les lèvres de ma langue et il les entrouvre, me donnant la permission d'aller plus loin. Avec lenteur, j'entre un peu plus. Nos langues se touchent, se retirent comme si elles s'étaient brûlées. Puis de nouveau j'avance la mienne et cette fois s'engage un doux ballet.

Je sens ses mains et ses doigts dans mes cheveux, je remonte les miens le long de son dos, puis mes bras le serrent fort, très fort. Il se détache de moi, un peu essoufflé, puis pose son front contre le mien, plongeant deux émeraudes dans mes yeux.

« Cette année a été si horrible, » chuchote-t-il. « Tu m'as tellement manqué. J'étais si mal… et personne ne le voyait. Personne ne se rendait compte… »

Ses yeux se remplissent de larmes.

« Et j'ai vu que toi non plus, tu n'allais pas bien. Tu as maigri… je me détestais pour ça, je ne voulais plus faire attention à toi, je voulais t'oublier, et oublier par la même occasion le mal que tu m'as fait… mais le fait est là, je ne peux pas vivre sans toi. »

Il effleure encore ses lèvres des miennes.

« Je m'en veux tellement… tellement, si tu savais… »

Le plus calmement et le plus sincèrement possible, je lui explique pourquoi, je lui explique comment j'en suis venu à me laisser faire… je lui demande pardon, encore et encore, et lui il sourit, l'air d'avoir attendu ça pendant longtemps, très longtemps.

« Je ne te mérite pas, » finis-je par chuchoter. « Je ne mérite pas que tu sois l »

« Chut… » m'interrompt-il en posant un doigt sur mes lèvres. « C'est faux. Peu importe ce que pensent les autres, je m'en fous. Je t'aime, j'ai envie de toi, j'ai envie de rester à tes cotés pour le restant de ma vie. J'emmerde ceux qui ne sont pas content, j'ai sauvé le monde et leur vie, alors qu'ils aillent se faire foutre. Personne ne m'empêchera d'être là. »

J'inspire profondément, sentant ces paroles entrer dans mes veines et effacer peu à peu mes erreurs… il n'y a que lui pour me faire cet effet-là.

« Tu as vraiment envie de moi ? »

Il ferme les yeux une seconde avec un petit sourire espiègle, puis hoche la tête. Je souris à mon tour.

« Alors viens, » fais-je en me levant et en lui attrapant la main.

Je l'emmène jusque dans ma chambre. Je ferme la porte, puis je le regarde avec envie. Il s'approche de moi et passe ses bras autour de mon cou, puis m'embrasse avec tant de tendresse et de volupté que j'en frémis. J'avais oublié qu'il savait faire ça…

Je glisse mes bras autour de sa taille pour le rapprocher de moi. Il se laisse faire, puis sa jambe se lève et vient se poser sur ma hanche, se collant complètement à moi, plaquant son entrejambe que je sens durcir peu à peu contre le mien. Il paraît bien parti pour reprendre là où nous nous étions arrêtés la dernière fois… je ne peux nier que j'en meurs d'envie également.

Ses mains quittent ma nuque et se placent sur le col de ma chemise, le caressant légèrement avant de commencer à le déboutonner. Sa bouche à son tour quitte mes lèvres et se glisse sur mon menton puis dans mon cou, tandis que sa jambe redescend sur le sol.

Il est entreprenant, mon Harry… ses mains ont déjà ouvert ma chemise et me caressent doucement les abdominaux, me faisant frissonner de désir, puis remontent le long de mon torse et ses doigts jouent avec mes tétons. Pendant ce temps-là, sa bouche mordille et suçote doucement la jointure de mes clavicules.

Je ne suis pas en reste. Je lui caresse le dos, de haut en bas, de ses épaules à ses fesses, puis de bas en haut. Rapidement, je le mets torse nu et je reprends ses lèvres avec plus d'ardeur qu'avant. Je fais quelques pas en arrière, l'entraînant avec moi, puis je m'assois sur le lit et l'attire sur mes genoux. Il s'installe à califourchon, ses jambes enserrant les miennes, et il m'embrasse encore, ses mains jouant avec mes cheveux.

Je dirige les miennes vers sa ceinture que je déboucle rapidement, mais il m'empêche d'aller plus loin. Ses doigts se referment sur les miens et il se détache de mes lèvres.

« Attends, » dit-il.

« Si tu ne veux pas aller plus loin… »

Il m'interrompt en posant un doigt sur ma bouche.

« Tais-toi. »

Ah. D'accord. J'obéis et j'attends de voir ce qu'il va faire. Ses mains glissent dans mon cou, puis suivent la ligne de mes épaules sous ma chemise qui finit par glisser sur mes bras. Ses yeux sont rivés aux miens, et je suis totalement cloué par la lueur de jalousie, de possessivité et de détermination que je vois. Ses mains continuent leur route, effleurant juste mes biceps, le creux intérieur du coude, puis finalement s'arrête sur mes avant-bras.

Ses doigts se referment sur le gauche et, sans me quitter des yeux, il l'approche de ses lèvres. Il les pose précisément là où se trouvait ma Marque des Ténèbres et y dépose de léger baiser, ses émeraudes toujours plongées dans mes yeux, brillant d'une flamme de défi, comme s'il m'interdisait de protester, ce que je me garde bien de faire. Il finit par sucer la peau, en plusieurs endroits, laissant quelques superbes marques rouges virant vers le violet. Sans, jamais, briser le contact oculaire.

Puis il glisse sa langue sur la région ravagée, la recouvre de sa main et fait redescendre mon bras le long de mon corps, approchant son visage du mien.

« Tu es à moi, Drago Malefoy, » chuchote-t-il entre mes lèvres. « Pour toujours. Tu es à moi et à personne d'autre. »

Je cille devant la puissance que ses yeux me laissent entrevoir et il m'embrasse avec sauvagerie, plaquant brusquement sa main sur la bosse de mon entrejambe. Petit lionceau est devenu roi des animaux et il a l'intention de le prouver.

Sauf que moi aussi, je peux me montrer possessif et dominateur. Et il est de constitution plus frêle que la mienne, alors je le plaque contre le matelas, le bloquant de mon corps. Visiblement, il apprécie, ses yeux sont d'un vert plus sombre que d'habitude sous l'effet du désir et de l'envie.

« Dans ce genre de jeu, c'est moi le plus fort, » lui dis-je d'une voix sensuelle.

Je le vois frissonner et un sourire lubrique étire mes lèvres. Une flamme que je ne sais pas interpréter passe dans ses yeux et il se mord violemment la lèvre inférieure. Une goutte de sang y perle et je la lèche, avant de recommencer à l'embrasser. Mes mains repartent sur sa braguette et l'ouvrent doucement, et avec langueur je lui enlève son pantalon, très lentement, faisant monter la tension. Il tente de faire de même avec moi mais je l'arrête d'une tape sur les doigts.

« Pas touche, » lui dis-je en le regardant dans les yeux avec un sourire taquin. « Je m'occupe de tout… et toi, tu savoures les sensations… »

« Pour le moment, il n'y a guère de sensations à savourer, » me provoque-t-il avec insolence.

Je hausse un sourcil.

« C'est un défi ? » lui dis-je.

J'approche ma bouche de la sienne.

« Pari tenu que dans moins de deux minutes je t'aurais fait gémir… » finis-je dans un chuchotement, prenant soin de souffler sur ses lèvres sans les toucher.

Il me regarde et me touche de nouveau à travers mon pantalon.

« Je n'attends que ça, beau dragon, » me répond-il alors que je me mords la lèvre pour empêcher un gémissement de sortir de ma bouche.

J'attrape de nouveau ses mains et je les plaque au-dessus de sa tête contre le matelas. Je l'embrasse et il me répond fiévreusement, alors qu'une de mes jambes s'insinue entre les siennes qui s'écartent presque aussitôt. Ma cuisse frotte son sexe encore protégé par son boxer et, sentant sa respiration se saccader, je commence à me frotter entièrement contre lui. Il essaye de s'empêcher de faire du bruit, mais un gémissement s'échappe de sa bouche et il arque brutalement les hanches.

Je quitte ses lèvres et me mets à rire. Il fronce un peu les sourcils mais son expression se tord de plaisir quand je relâche ses mains qui s'accrochent immédiatement dans mon dos, tandis que l'une des mienne passe l'élastique de son boxer et l'effleure légèrement. Il gémit encore, du plus doux des gémissements.

Ses ongles se plantent dans mon dos et je finis de le déshabiller. Ma bouche et mes dents viennent taquiner ses tétons alors que ma main entame un lent va-et-vient. Il se met à geindre des choses incompréhensibles, les yeux plissés par le plaisir, puis il pousse un cri quand ma langue vient remplacer mes doigts. Ses mains aggripent mes cheveux et je continue quelques temps ma douce torture avant de le prendre complètement dans ma bouche.

Il crie mon prénom comme une litanie. Je l'emmène au bord de la jouissance puis je m'arrête. Il pousse un grognement animal de frustration alors que je remonte mon visage au niveau du sien.

« D-D-Drago… » gémit-il.

Je secoue doucement la tête, frottant mon nez au sien.

« Alors, les sensations ? » dis-je, taquin.

« C'est f-f-frustrant, » balbutie-t-il, la voix rauque. « S-s-s-s-s'il te plait… »

Je lui souris.

« Non, » réponds-je. « Je ne veux pas que tu partes sans moi… »

Je me penche un peu et attrape ma baguette sur la table de nuit. D'un sort, je finis de me déshabiller, puis je lubrifie mes doigts et mon sexe. Je lui écarte doucement les jambes, caresse l'intérieur de ses cuisses, puis glisse un coussin sous ses hanches avant d'introduire lentement un doigt en lui. Il gémit, de douleur ou de plaisir, je ne sais pas.

Je lui arrache un baiser.

« Ca va ? »

Il déglutit et hoche la tête. Je commence à bouger doucement et il écarquille les yeux avec une surprise mêlée de plaisir en laissant échapper un halètement. Il m'attrape la nuque et m'embrasse de nouveau, mêlant sa langue à la mienne. Il a les yeux fermés.

« Encore, » souffle-t-il en haletant.

Je ne suis que trop heureux de lui obéir et un deuxième doigt vient s'ajouter au premier, lui arrachant cette fois un cri de douleur. J'attends quelques secondes, le temps qu'il s'habitue, puis je recommence à bouger. Ses traits sont un peu crispés, mais il ne se plaint pas.

« Dis-moi si je te fais mal… » lui dis-je.

« Ca va… Aah ! » crie-t-il.

Je souris. Je viens de toucher sa prostate et visiblement, il apprécie. Je continue un peu à jouer avec cet endroit si sensible, lui arrachant quelques autres cris, puis je retire mes doigts. Il geint de la perte mais il attend la suite avec un peu d'appréhension.

« N'ai pas peur, » lui dis-je.

« Je n'ai pas peur, » répond-il automatiquement. « Pas dans tes bras. »

Je souris, attendri. Je lui écarte encore un peu les cuisses et me place entre elle avant de le pénétrer lentement.

Il gémit bruyamment de douleur et des larmes roulent sur ses joues. Il place ses mains dans mon dos et s'y agrippe avec les ongles.

« Ca va ? »

Il ne répond pas tout de suite et s'accroche à moi en hoquetant. Je lui caresse doucement les cheveux.

« Ca… ça va, » dit-il en soufflant. « Juste… attend quelques secondes… s'il te plait… »

« Bien sûr, » réponds-je, malgré mon envie maladive de l'empaler sans douceur.

Je déglutis, puis je glisse ma main entre nous et je le caresse pour lui faire oublier sa douleur. Il pousse un soupir et gémit. J'attends qu'il me donne le feu vert pour continuer mais rien ne vient. Puis il a un mouvement du bassin qui me fait gémir quand ses muscles frottent autour de mon sexe.

Aussitôt, je continue le mouvement avec douceur jusqu'à être totalement en lui. Il gémit bruyamment et me mord le cou. J'arrête encore de bouger et sa langue remonte jusqu'à mon oreille, en mordillant le lobe.

« Encore, » me chuchote-t-il d'une voix rauque qui finit de me faire perdre la tête.

Je me retire un peu et entame un va-et-vient lent et doux au départ. Il gémit encore, et moi aussi. Il enroule ses jambes autour de mes hanches et je lui mords l'épaule pour punir les cris qui menacent de franchir mes lèvres.

Peine perdue. Je n'ai jamais ressenti un tel plaisir à coucher avec quelqu'un, en tout cas pas avec les quelques aventures perdues que j'ai eu cette année pour l'oublier.

C'est parce que je ne suis pas simplement en train de coucher avec lui.

Je suis en train de lui faire l'amour. Il y a à peine plus d'une heure je n'imaginais pas qu'il soit possible que je puisse de nouveau avoir ce droit un jour. Mais c'est le cas.

Je caresse encore son sexe et il ne sait plus où se mettre. Il ne peut que gémir et crier et s'accrocher à moi.

Puis, soudainement, il se raidit totalement et pousse un râle rauque d'où s'entend un 'je t'aime' plus suggéré que réellement dit.

Ses muscles se resserrent autour de moi et je jouis à mon tour, en criant son nom, avant de m'écrouler sur lui.

Il serre ses bras autour de moi et essaye de contrôler sa respiration, posant fermement ses lèvres contre mon épaule. Après quelques secondes, je me détache de lui et me retire. Il geint un peu de la perte de contact et je m'empresse de le prendre dans mes bras, mes lèvres sur son front et mon nez dans ses cheveux.

Je respire profondément et il se blottit contre moi, sa respiration se régularisant petit à petit.

« Merci, » murmure-t-il en levant les yeux vers moi.

Je fronce un peu les sourcils.

« Merci pour quoi ? »

« Merci d'être là, » répond-il, « merci de m'aimer, merci de me donner une raison de vivre. »

Je souris et l'embrasse doucement sur les lèvres, passant mes doigts sur sa joue.

« De rien, » lui dis-je dans un murmure. « C'est un plaisir, non, c'est une chance, un miracle, une bénédiction… Je te donne peut-être une raison de vivre, Harry, mais tu m'en donnes le moyen. Je t'aime. Je t'aime tellement, ça devrait être interdit de ressentir ça. L'idée de t'avoir fait du mal me rend malade… je - »

« Shhh, » fait-il en posant un doigt sur mes lèvres. « N'y pense plus. C'est oublié. »

« Comment ? Comment peux-tu oublier une telle chose… une telle trahison ? »

« C'est une chose d'être en colère et de se sentir trahi, » répond-il lentement. « J'ai eu mal, tu le sais et je ne chercherai pas à le cacher… J'ai souffert de ton allégeance envers Voldemort. Mais malgré ça… malgré ça, je t'aimais encore… et je n'aurais pas pu vivre sans toi. Tu regrettes. Tu m'aimes. C'est le principal. Le reste importe peu. »

« Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? »

Je le vois encore, ses yeux flamboyant de douleur, de colère et de haine, fixés sur la Marque noire sur mon avant-bras… j'entends encore sa voix à mon oreille, sifflante et furieuse…

« Comment as-tu pu me faire ça ? Pourquoi ? Nom de dieu, Drago, pourquoi ça ? Que t'ai-je fait pour que tu me trahisses ainsi ? »

Il reculait vers la porte. Les larmes envahissaient ses yeux et trempaient ses joues.

« Tu n'avais pas le droit ! Je t'aimais, putain, je t'aimais ! »

J'ai voulu m'approcher de lui mais il a reculer encore plus.

« Je t'interdis de me toucher ! Je te déteste ! Tu m'entends ? JE TE HAIS ! NE M'APPROCHE PLUS ! JAMAIS ! »

Il est parti en courant, claquant la porte derrière lui, me laissant seul avec cette horreur sur mon bras et le cœur en miettes.

Je reviens au présent en entendant un léger soupir.

« Ce matin, je suis allé voir Hermione pour lui demander un truc, dans sa chambre de Préfete-en-chef, » m'explique-t-il. « Je l'ai trouvée avec Ron, ils étaient tous les deux, enlacés sur le canapé, endormis. Ils avaient l'air si détendus… si heureux… Et je n'ai pas vraiment compris ce qui m'arrivait. Je suis retourné à la Salle Commune, à moitié en train de pleurer. Putain, j'étais jaloux, Dray. Jaloux de leur bonheur, jaloux de les voir si heureux… alors que moi j'étais condamné à te voir chaque jour en m'interdisant de te toucher. Mais les voir, comme ça… je voulais vivre ça de nouveau, dormir avec toi et me réveiller dans tes bras… je suis resté toute la journée près de la fenêtre. Qui plus que moi avait le droit d'être heureux ? C'est peut-être égoïste de penser ça, mais c'est ce qui me trottait dans la tête. J'en étais presque malade de fureur.

« Et puis je t'ai vu sortir du château. Tu marchais bizarrement, tu semblais si perdu… si désorienté. Ca m'a bouleversé. Et puis tu t'es assis au bord du lac et puis… je n'ai pas eu le temps de me rendre compte que je dévalais déjà les escaliers pour te retrouver. »

Il lève de nouveau les yeux vers moi et m'embrasse avec tendresse.

« Je ne veux plus jamais vivre ça, » chuchote-t-il. « Je ne veux plus jamais devoir te quitter. Je t'aime, Dray, je t'aime plus que n'importe qui sur cette Terre… »

Je souris légèrement et l'embrasse à mon tour.

« Je t'aime aussi. »

Il y a un long silence. Je savoure pleinement le fait de pouvoir le tenir dans mes bras, chose que je n'imaginais pas pouvoir faire en me levant ce matin. Ce jour restera gravé dans ma mémoire, tous les détails de cette soirée, du moindre gémissement d'Harry jusqu'au bruit de la pluie battante dehors.

« Je crois qu'à partir de maintenant, j'aimerai la pluie pour toujours, » chuchote Harry, pensant à la même chose que moi.

« Moi, j'aimerai l'automne pour toujours, » répond-je.

Il y a un nouveau silence.

« Tu veux aller au banquet, ce soir ? »

« Non, » répond-il aussitôt. « Je veux rester avec toi. »

« Tes amis vont te chercher… »

« Je m'en fiche. »

« Tant mieux. »

Il sourit. Tout ça vaut bien une bouteille.

Je me détache de lui et me lève, emmenant avec moi une partie du drap, jusqu'à la cheminée.

« Qu'est-ce que tu fais ? » me demande-t-il, l'air contrarié.

Je lui fais un clin d'œil en lui envoyant un baiser.

« J'arrive, attends deux minutes. »

Je griffonne un ordre pour les Elfes de Maison et le leur envoie par Cheminette avant de le rejoindre de nouveau.

« C'était quoi, le but de ça ? » me demande Harry en s'asseyant face à moi.

Je glisse mes jambes autour de sa taille et les croise dans le creux de ses reins, m'appuyant sur mes mains.

« Eh bien, je viens de retrouver l'amour de ma vie, qui se trouve actuellement dans mon lit pour une durée indéterminée, et j'avais envie de fêter ça… »

« Oh, » fait-il avec un sourire. « Et ? »

Comme répondant à ses ordres, une bouteille apparaît avec un 'pop' sur la table, avec deux coupes en cristal. Je m'en empare, ah, bien, la bouteille est fraîche, ils s'améliorent ces Elfes, et je nous sers tous les deux. Je lui tends sa coupe et je lève la mienne.

« A… euh, voyons… » Je réfléchis quelques secondes, puis je souris. « Au plus beau jour qu'il m'ait été donné de vivre sur cette Terre, » fais-je en le regardant dans les yeux.

Il sourit et lève sa coupe à son tour.

« A la faveur de l'automne, » me répond-il.

« A la faveur de l'automne, mon amour, » répond-je en me rapprochant de lui et en l'embrassant.


voila, la suite POV Harry, je sais pas quand...

gros bisous à tous, et si vous avez le temps, une review fait plaisir !

bye

speed'