Coucou !
quoi, enfin ? oui, je sais, ça fait très longtemps... mais je ne vous avais pas donné de date, il y avait une bonne raison pour ça !
bon, je ne vais pas faire de rar, je remercie tous ceux qui m'ont laissé un message d'encouragement, je vous embrasse tous très fort !
J'adresse également un énorme merci à Polonius silver, mon beta, pour ses corrections, ses encouragements et ses compliments. Allez absolument lire Plus loin et Fantomes, et aussi Dans les pâles méandres d'un hiver brumeux, une des meilleures fic que j'ai jamais lu (honnetement...)
Disclaimer : Rien n'est à moi... les lieux, personnages et certains evenements cités sont à JKRowling, la chanson est à son auteur-compositeur-inteprete (Tété). Ici, ne m'appartiennent qu l'intrigu, et la rédaction...
A la faveur de l'automne :
Partie 4 :
Pardonner, et revivre…
Il se retourne et plonge deux perles nuageuses pleines de larmes dans mes yeux. Il a l'air stupéfait, comme s'il ne pouvait pas croire que j'étais là… Ses yeux sont d'un gris foncé, comme un orage.
Sa main vient frôler ma joue et je frissonne sous la caresse. J'affiche un petit sourire, attendant qu'il parle.
« Ha… Harry ? »
Mon sourire s'agrandit légèrement. Je glisse ma main de son épaule à sa nuque et caresse ses cheveux trempés.
« Harry… »
Merlin, faites qu'il le dise… que je puisse le faire…
« Pardonne-moi… »
Je souris encore plus et je passe mes bras autour de son cou, me serrant contre lui et me mettant à pleurer incontrôlablement. Depuis le temps que j'attendais ça… un an…
Il passe ses bras autour de ma taille et me serre fort contre lui. Depuis le temps que j'en avais envie…
« Je t'aime, Dray, » dis-je dans son oreille.
Je m'assois sur ses genoux et il me serre encore plus fort, comme si je risquais de m'envoler.
« Et je te pardonne… »
Il fond en larmes dans mes bras, comme un soulagement, comme une libération, attendue depuis des mois de captivité… Captif de ma fureur et de son désespoir…
« Je suis désolé, » sanglote-t-il.
Il se met à parler sans reprendre son souffle. Il a dû ruminer ça pendant longtemps.
« Je ne voulais pas, je t'aime depuis toujours, Harry, tu sais que je suis faible, je n'ai même pas protesté, je n'ai pas réfléchi, c'était dans la logique des choses, je me suis laissé porter par les évènements, je suis désolé, pardon, je ne voulais pas te faire de mal… »
Sa voix se casse.
« J'ai.. j'ai tellement honte, Harry, si tu savais, j'ai tellement honte de tout ça… »
Il n'arrive plus à parler. Je le regarde dans les yeux, deux océans sous la tempête pleins de larmes, aux reflets multiple, puis je fais ce que j'ai envie de faire depuis trop longtemps : je caresse ses lèvres de miennes avec douceur.
Je le sens qu frissonne des pieds à la tête. Ou bien est-ce moi ?
J'accentue un peu la pression, puis je sens sa langue qui me demande d'approfondir. J'entrouvre les lèvres et elle s'introduit timidement dans ma bouche. Elle touche la mienne et instinctivement je recule, puis la sienne revient à la charge et cette fois je me laisse faire.
Mes doigts jouent dans ses cheveux et ses mains quittent ma taille, remontant le long de mon dos. Il me serre de nouveau, fort, très fort, comme s'il avait peur que je parte… Je mets fin au baiser, le souffle court, et je pose mon front contre le sien, plongeant au fond de deux iris d'orage.
« Cette année a été si horrible, » dis-je dans un chuchotement. « Tu m'as tellement manqué. J'étais si mal… et personne ne le voyait. Personne ne se rendait compte… »
Les larmes me montent aux yeux.
« Et j'ai vu que toi non plus, tu n'allais pas bien. Tu as maigri… je me détestais pour ça, je ne voulais plus faire attention à toi, je voulais t'oublier, et oublier par la même occasion le mal que tu m'as fait… mais le fait est là, je ne peux pas vivre sans toi. »
De nouveau j'effleure ses lèvres.
« Je m'en veux tellement… » murmure-t-il. « Tellement, si tu savais… Je m'en suis voulu d'avoir été aussi lâche. Mais… c'est ce que mes parents ont toujours voulu… Ils me le rabachaient depuis ma naissance, ils m'ont élevé dans ce but. Et au moment où, conduit devant Voldemort, il m'a prit le bras pour me marquer… je n'ai jamais eu ton courage, ni ta force, ni ta volonté, Harry. Je l'ai laissé faire. Je suis désolé… pardon… je ne te mérite pas… Je ne mérite pas que tu sois l »
Il a l'air tellement malheureux que mon cœur se serre et je l'arrête en posant un doigt sur ses lèvres.
« Chut… c'est faux. Peu importe ce que pensent les autres… je m'en fous. Je t'aime, j'ai envie de toi, j'ai envie de rester à tes cotés pour le restant de ma vie. J'emmerde ceux qui ne sont pas contents, j'ai sauvé le monde et leur vie, alors qu'ils aillent se faire foutre. Personne ne m'empêchera d'être là. »
Il inspire profondément et un minuscule sourire apaisé vient flotter sur ses lèvres. Puis il me regarde avec intensité.
« Tu as vraiment envie de moi ? » demande-t-il.
Je ferme les yeux une seconde, me retenant de rougir. Sa voix s'est faite langoureuse et sensuelle. Je hoche doucement l tête et il me fait le plu beau des sourires.
« Alors viens, » me dit-il, m'attrapant la main pour m'entraîner à sa suite.
Il me guide dans les couloirs, sur un chemin que je connais par cœur. Il ferme la porte puis se tourne vers moi, et je viens vers lui pour l'embrasser de la façon la plus langoureuse que je sache, connaissant très bien sa petite faiblesse. Il frémit, puis glisse ses bras autour de ma taille et me colle contre lui. Ma jambe se prend d'automatisme et se lève, s'enroulant autour de sa hanche, plaquant mon entrejambe contre le sien. J'ai bien l'intention de continuer là où nous nous étions arrêtés l'année dernière et il a l'air d'accord.
Je fais glisser mes mains de sa nuque vers le col de sa chemise et entreprends de le déshabiller. Je quitte ses lèvres et fais descendre ma bouche dans son cou, alors que ma jambe touche de nouveau terre.
Je n'aurais jamais cru avoir autant d'audace. J'ai déjà ouvert sa chemise et mes mains caressent lentement son ventre puis ses pectoraux, jouant avec ses tétons. Ma bouche goutte sa peau avec volupté et laisse un suçon à la base de sa gorge, le marquant comme mien.
Dans mon dos, les mains de Drago quittent ma taille, caressant mes fesses, puis remontent sur mes épaules avant de redescendre. Avec adresse, il m'enlève ma robe et ma chemise et m'embrasse de nouveau, avec plus d'ardeur et de sensualité qu'avant. Il bouge et m'entraîne vers le lit où il se laisse tomber. Il m'attire sur ses genoux et je m'installe à califourchon sur lui, serrant mes cuisses autour des siennes. Je l'embrasse encore, mes mains dans ses cheveux.
Rapidement, il déboucle ma ceinture mais avant de le laisse continuer, j'ai quelque chose à faire.
« Attends, » dis-je, attrapant sa main.
« Si tu ne veux pas aller plus loin… »
Je stoppe ces paroles inutiles d'un doigt sur ses lèvres.
« Tais-toi. »
Il a l'air surpris et curieux. Lentement, je fais glisser ma main de sa nuque, suivre la ligne de ses épaules, lui enlevant sa chemise qui glisse le long de ses bras. Mes yeux sont ancrés à ses sphères de glace. Sans aller plus vite, je lui caresse les bras, ans le quitter des yeux. Biceps, coudes, puis enfin avant-bras.
Je referme mes doigts sur le gauche, puis l'approche de mes lèvres, toujours le regardant. Je sens une pointe de jalousie intense me transpercer le cœur en pensant que, pendant un temps, son corps, son âme et sa vie ont été dévoué à un autre que moi, et je parsème l'endroit où se situait autrefois sa marque de petits baisers, mes yeux toujours fixés aux siens. Je fini par sucer la peau, lui laissant plusieurs suçons violacés.
Puis je lèche la région marquée, la recouvre de ma main et laisse retomber son bras. J'approche lentement mon visage du sien.
« Tu es à moi, Drago Malefoy, » dis-je en un murmure. « Pour toujours. Tu es à moi et à personne d'autre. »
Il cligne des yeux et, pris d'une impulsion, je m'empare de ses lèvres quelque peu sauvagement, exerçant une soudaine pression sur la bosse de son entrejambe. Il me répond tout aussi violemment, et je sens le désir monter d'un cran encore dans mon corps.
Brutalement, il me plaque contre le matelas avec son corps et me bloque les mains, approchant son visage du mien, soufflant doucement sur mes lèvres, un regard prédateur fixé sur moi.
« Dans ce genre de jeu, c'est moi le plus fort, » dit-il d'un ton de félin qui me fait frissonner.
Un sourire presque pervers se dessine sur son visage, plein de promesses lascives. Je déglutis et me mords violemment la lèvre jusqu'au sang, en sentant mon pantalon se faire terriblement étroit. Voyant cela, il y passe doucement sa langue, puis m'embrasse, dirigeant ses mains sur ma braguette qu'il ouvre avec lenteur. Très doucement, il m'enlève mon pantalon, et je sens ma température corporelle augmenter de plusieurs degrés. Je glisse mes mains entre nous deux pour le déshabiller à son tour mais une légère tape sur les doigts m'arrête.
« Pas touche, » me dit-il en fixant ses yeux aux miens. « Je m'occupe de tout… et toi, tu savoures les sensations… »
Il m'énerve un peu et je ne résiste pas à l'envie de le provoquer.
« Pour le moment, il n'y a guère de sensations à savourer, » dis-je en guettant sa réaction.
Il semble un peu vexé et hausse un sourcil.
« C'est un défi ? » me demande-t-il.
Il se penche un peu vers moi et effleure mes lèvres des siennes.
« Pari tenu que dans moins de deux minutes je t'aurai fait gémir… » murmure-t-il avec sensualité.
Je glisse une main entre nous et je le touche de nouveau, savourant la vision de ses dents parfaites mordant sa lèvre inférieure pour retenir un gémissement.
« Je n'attends que ça, beau Dragon, » réponds-je sur un ton identique au sien.
Il m'attrape les mains et les cloue au matelas au-dessus de ma tête, me fixant de son regard félin qui me fait frémir. Il m'embrasse avec lascivité et je sens une jambe s'insinuer entre les miennes qui s'écartent instinctivement. Son genou frotte mon érection à travers mon sous-vêtement et mon souffle se fait irrégulier, provoquant n sourire de sa part.
Puis il se frotte entièrement contre moi, ondulant particulièrement des hanches contre les miennes, m'excitant comme un fou. Je tente de retenir un gémissement mais incontrolablement mes lèvres s'entrouvrent et une plainte s'en échappe alors que je cambre les reins brusquement.
Il se détache de moi et se met à rire. Mais, euh… pourquoi il s'arrête ? Je fronce les sourcils de mécontentement et se sens soudain une main passer outre mon boxer et effleurer à peine mon membre vibrant. Je gémis de nouveau, fermant les yeux pour apprécier plus le contact.
J'aggripe et je lacère son dos quand ses doigts brûlant entame un léger va-et-vient alors qu'il finit de me déshabiller. Sa bouche quitte mes lèvres et il me mordille doucement les tétons. J'ai l'impression à la fois de voler et de sombrer. Ma bouche articule toute seule des choses que j'ignore. Puis brutalement un cri s'échappe de ma bouche quand une langue humide s'enroule autour de mon sexe à la place de sa main.
Je crie encore quand je me sens m'engouffrer dans une bouche chaude contenant une langue très habile. Je m'entends vaguement répéter 'Drago, Drago, Drago,' d'une voix rauque, mes mains crispées dans ses cheveux. Je me sens aller au bord de l'orgasme, puis soudainement tout s'arrête. Je pourrais hurler de frustration mais je me contente d'un grondement sourd. Ses yeux brûlant croisent les miens et un sourire narquois éclaire son visage.
« D-D-Drago, » gémis-je, prêt à pleurer.
Il secoue la tête, son nez frôlant le mien, ses cheveux me chatouillant le visage.
« Alors, les sensations ? » dit-il, moqueur.
« C'est f-f-frustrant, » réponds-je en balbutiant. « S-s-s-s-s'il te plait… »
Il me sourit avec un espèce de sadisme moqueur.
« Non, » dit-il doucement. « Je ne veux pas que tu partes sans moi… »
Il se penche au-dessus de moi et attrape quelque chose - sa baguette - sur la table. Il se déshabille d'un sort murmuré, puis il m 'écarte doucement les cuises, glissant un coussin sous mes hanches. Je déglutis, comprenant ce qu'il va faire, puis un doigt s'immisce en moi avec douceur, provoquant un gémissement de ma part.
Il m'embrasse et me regard, l'ai un peu inquiet.
« Ca va ? » me demande-t-il.
J'avale ma salive et je hoche la tête. Il remue un peu son doigt, me faisant haleter de plaisir. C'est étrange, mais pas désagréable du tout… Je l'attire à moi par la nuque et je l'embrasse.
« Encore, » dis-je dans un souffle.
Quasiment aussitôt, un second doigt rejoint le premier et un petit cri de douleur. Ca me tiraille un peu, mais il attend quelques secondes avant de se remettre à bouger. Ca fait encore un peu mal mais ça va mieux.
« Dis-moi si je te fais mal, » me dit-il, l'air inquiet.
« Ca va, » réponds-je. « Aah ! »
Oh, Merlin, c'était quoi, ça ? Je n'avais jamais ressenti un truc pareil… Il vient de me toucher à un endroit particulièrement sensible et c'est atrocement bon. Et il recommence, me faisant crier encore plus, puis ses doigts disparaissent, me faisant gémir de déception. Je suis quand même assez curieux de la suite…
« N'aie pas peur, » me dit-il avec un sourire rassurant.
« Je n'ai pas peur, » réponds-je. « Pas dans tes bras. »
Il sourit avec tendresse, puis m'écarte encore les jambes et me pénètre avec lenteur.
Je pousse aussitôt un cri de douleur et il s'arrête immédiatement. Des larmes me coulent des yeux et je m'accroche à lui, avec les ongles, je crois.
« Ca va, ? » me demande-t-il.
J'émets un hoquet et m'aggripe encore plus à lui avant de répondre. Il me caresse légèrement les cheveux.
« Ca… ça va, » réponds-je dans un souffle. « Juste… attends quelques secondes… s'il te plait… »
« Bien sûr, » acquiesce-t-il avec douceur.
Je l'entends déglutir. Ca doit être terrible pour lui de se retenir ainsi, mais il ne proteste pas. Sa main glisse entre nous et se pose sur mon sexe, me caressant. La douleur reflue peu à peu, d'autant plus que sa main merveilleuse m'excite encore… Un léger soupir s'échappe de mes lèvres, aussitôt suivi d'un gémissement. Mmh… s'il pouvait juste continuer… Je ne vois pas comment le lui dire, mais mon corps, si. Il semble que mon bassin bouge tout seul et j'entends Dray qui gémit.
Aussitôt, très doucement, il entre entièrement en moi, me faisant bruyamment gémir. Cherchant une accroche au tourbillon de sensations qui m'emporte, je lui mords le cou, mais il doit prendre ça pour une manifestation de douleur car il s'arrête encore. Je lui mordille le lobe de l'oreille.
« Encore, » dis-je en chuchotant.
Il se retire légèrement, puis revient, puis se retire encore, et ainsi de suite, dans un rythme exceptionnellement doux, me faisant gémir encore. Lui aussi gémit doucement. Ses dents se plantent dans mon épaule mais ça ne l'empêche pas de crier, autant que moi, voire plus.
C'est très différent de ce que j'imaginais d'un rapport sexuel. Mes jambes se sont enroulés d'instinct autour de sa taille… c'est si bon que je ne sais plus où se trouve ni le ciel, ni la terre. Il n'y a plus rien que moi, Drago, son sexe en moi, ses mains sur moi, et l'amour qui nous englobe.
Je ne peux strictement rien faire, à part m'accrocher à lui, à part gémir, crier, et exprimer mon plaisir de quelque manière que ce soit.
Et brutalement, j'atteins le paroxysme. Ma vision périphérique se fait blanche et l'air s'expulse de mes poumons dans un râle rauque ressemblant vaguement à 'je t'aime'
J'ai vaguement conscience de Drago qui jouit à son tour en criant mon prénom, et un liquide brûlant m'envahit, me faisant geindre une dernière fos. Drago s'écroule sur moi, sa respiration aussi saccadée que la mienne. J'essaye de revenir à un souffle normal en posant mes lèvres sur son épaule, un léger goût salé se déposant sur ma langue.
Quelques secondes après, il remue et se détache de moi. Un léger gémissement s'échappe de ma gorge à cause de la perte de contact et il s'empresse de glisser ses bras autour de moi et de me serrer contre lui.
Il respire dans mes cheveux et je glisse un bras autour de sa taille pour me coller totalement à lui, régularisant ma respiration. Je suis heureux… je ne résiste pas à l'envie de le lui dire.
« Merci, » dis-je dans un murmure en levant les yeux vers lui avec un sourire.
Il fronce légèrement les sourcils, l'air de ne pas comprendre.
« Merci pour quoi ? » demande-t-il.
Je souris encore plus.
« Merci d'être là, » réponds-je. « Merci de m'aimer, merci de me donner une raison de vivre. »
Il sourit à son tour et m'embrasse légèrement, caressant ma joue du bout des doigts.
« De rien, » murmure-t-il. « C'est un plaisir, non, c'est une chance, un miracle, une bénédiction… Je te donne peut-être une raison de vivre, Harry, mais tu m'en donnes le moyen. Je t'aime. Je t'aime tellement, ça devrait être interdit de ressentir ça. L'idée de t'avoir fait du mal me rend malade… je - »
« Shhh, » fais-je pour l'interrompre en posant un doigt sur ses lèvres. « N'y pense plus. C'est oublié. »
« Comment ? Comment peux-tu oublier une telle chose… une telle trahison ? »
Il a l'air désespéré, comme s'il craignait qu'un jour je le lui rejette à la figure… Je réfléchis soigneusement à ma réponse avant de la formuler.
« C'est une chose d'être en colère et de se sentir trahi. J'ai eu mal, tu le sais et je ne chercherai pas à le cacher… J'ai souffert de ton allégeance envers Voldemort. Mais malgré ça… malgré ça, je t'aimais encore… et je n'aurais pas pu vivre sans toi. Tu regrettes. Tu m'aimes. C'est le principal. Le reste importe peu. »
« Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? » demande-t-il alors.
Mes yeux se perdent dans le vague. Je me souviens… quand mes yeux sont tombés sur sa Marque… je n'y croyais pas, je pensais que mes yeux me trompaient. Ca ne pouvait simplement pas être… Pas lui…
Je pousse un léger soupir, et lui raconte. Lui raconte ce qu'à été ma vie durant cette année, la douleur, et ce qui est arrivé ce matin, la colère, la jalousie, un sentiment d'injustice pénétrant mes veines, et le voir, là, au bord du lac…
« Je ne veux plus jamais vivre ça, » dis-je en l'embrassant. « Je ne veux plus jamais devoir te quitter. Je t'aime, Dray, je t'aime plus que n'importe qui sur cette Terre… »
« Je t'aime aussi. »
Un ange passe. Seule la pluie, de plus en plus dure, se fait entendre à l'extérieur.
« Je crois qu'à partir de maintenant, j'aimerai la pluie pour toujours, » dis-je dans un chuchotement.
« Moi, j'aimerai l'automne pour toujours, » répond-il avec un sourire.
Il y a un nouveau silence.
« Tu veux aller au banquet, ce soir ? »
« Non, » réponds-je immédiatement. « Je veux rester avec toi. »
« Tes amis vont te chercher… »
« Je m'en fiche. »
« Tant mieux. »
Je lui fais un sourire rayonnant, auquel il répond avant de se lever. J'ai un léger frisson. Je n'ai jamais aimé qu'il quitte le lit comme ça, sans prévenir.
« Qu'est-ce que tu fais ? » dis-je, la contrariété transperçant dans ma voix.
Il se tourne vers moi et me fait un clin d'œil, m'envoyant un baiser du bout des doigts.
« J'arrive, attends deux minutes. »
Il griffonne quelque chose sur un bout de parchemin et il l'envoie par la Cheminée, je ne sais où, avant de revenir.
« C'était quoi, le but de ça ? » dis-je, ma curiosité maladive reprenant le pas sur mes actions, en m'asseyant en face de lui.
Ses jambes se déplient et se glissent autour de ma taille, se croisant dans le bas de mon dos, me rapprochant de lui.
« Eh bien, je viens de retrouver l'amour de ma vie, qui se trouve actuellement dans mon lit pour une durée indéterminée, et j'avais envie de fêter ça… »
« Oh, » fais-je en hochant la tête. « Et ? »
Un plateau apparaît alors avec un 'pop' sur la table de chevet, sur lequel se trouve une bouteille de champagne avec deux coupes en cristal. Un léger sourire s'affiche sur mes lèvres, il a toujours été très romantique, mon Dray…
Il nous sert tous les deux, puis me tends une coupe et lève la sienne, portant un toast.
« A… euh, voyons… » fait-il, réfléchissant.
Puis ses yeux s'illuminent et il me regarde droit dans les yeux en souriant.
« Au plus beau jour qu'il m'ait été donné de vivre sur cette Terre. »
Je souris en retour, puis lève mon verre.
« A la faveur de l'automne, » réponds-je.
« A la faveur de l'automne, mon amour, » répète-t-il, en s'approchant de moi pour m'embrasser.
Et tandis que, dans cette chambre, se réconcilièrent deux âmes sœurs meurtries, un phonographe ancien, modifié par les bons soins d'une Préfete en Chef aux yeux chocolat, se mit en route, débitant une musique douce et mélancolique, faisant sursauter Ron et Hermione. Puis un sourire s'afficha sur le visage de la jeune fille.
« Je crois que nos deux idiots se sont réconcilié, » dit-elle.
« Qu'est-ce qui te fait dire ça ? » demanda Ron en fronçant les sourcils.
« J'avais ensorcelé cet appareil avec eux, » expliqua Hermione. « Il se met en route automatiquement quand nous sommes tous les trois parfaitement heureux… »
Ron grimaça légèrement.
« Il est encore amoureux de la fouine, alors ? » demanda-t-il.
« Ce sont des âmes sœurs, » répondit fermement sa petite amie. « Ils sont destinés à être ensemble. Et Malefoy est quelqu'un de bien, même s'il a fait des erreurs de taille… »
« Ouais, bah y'a intérêt, » répliqua Ron. « Parce que s'il lui fait encore du mal, je le tue ! »
Hermione eut un léger rire.
« Je ne pense pas qu'il fera la même erreur deux fois, mon chéri ! » dit-elle.
Elle se leva et tira Ron par le bras pour le faire danser avec elle sur la musique venant de l'esprit en paix d'Harry Potter et Drago Malefoy.
Posté devant la fenêtre
Je guette
Les âmes esseulées
A la faveur de l'automne
Posté devant la fenêtre
Je regrette
De n'y avoir songé
Maintenant que tu m'abandonnes
A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies
Rivé devant le téléphone
J'attends
Que tu daignes m'appeler
Que tu te décides enfin
Toi, tes allures de garçonne
Rompiez un peu la monotonie
De mes journées de mes nuits
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies
A la faveur de l'automne
Tu redonnes
A ma mélancolie
Ses couleurs de super-scopitone
A la faveur de l'automne
A la faveur de l'automne
A la faveur de l'automne
Comment ai-je pu seulement
Être aussi bête ?
On m'avait prévenu
Voici la vérité nue
Plus que le mauvais temps s'y mette,
Une goutte de pluie et
J'aurais vraiment tout perdu
A la faveur de l'automne
Revient cette douce mélancolie
Un, deux, trois, quatre
Un peu comme on fredonne
De vieilles mélodies
A la faveur de l'automne
Tu redonnes
A ma mélancolie
Ses couleurs de super-scopitone
A la faveur de l'automne
A la faveur de l'automne…
voila voila ! cette petite fic est donc... terminée !
j'espère que ça vous a plus, je vous embrasse tous très fort, et une review fait plaisir !
bye !
speed'
