Disclaimer : Franchement, s'ils étaient à moi, est-ce que j'écrirais sur ff.net, avec un pc pourri qui rame à mort ??? J'écrirais sur ff.net avec un super bôôôôô dinateur, faut réfléchir voyons !

Réponses aux reviews :

Matteic : voilà, voilà, il est là...

Lizzie : contente que ça te fasse rire et que tu apprécies l'histoire ! N'empêche, tu pourrais quand même compatir aux malheurs de ce pôôôôvre Severus... non ?

Arlein de Lioncourt : enfin quelqu'un qui voit à quel point il faut compatir ! Non, j'ai jamais vu ce film, mais comme l'idée de base de la fic n'est pas de moi, faut demander à Ivrian... J'espère que ce chapitre répondra à tes espérances !

Falang : euh, non, je n'ai pas vu « Un jour sans fin », deuxième fois qu'on m'en parle, je crois que je vais aller le louer, histoire de voir un peu... saute de joie c'est la première fois de ma vie que je suis ds les favoris de quelqu'un, mes potes m'ont crut cinglée quand je me suis mise à crier de joie...

Kaoro : ben non, Sirius ne s'est pas suicidé... c'est juste que lui et Harry ont une capacité hallucinante à faire le contraire de ce que dis Severus, à savoir si ils le font exprès... Ca te suffit pas que Sirius meure tout seul qu'en plus tu veux qu'il se suicide ??? Méchante !

Lisandra : marchiiiiiiiii ! J'adore ce genre de compliment-l ! J'suis sûre qu'Ivi doit être contente des compliments pour son idée, qui est tout bonnement géniale !

Spoon : bah oui, c'est particulièrement simple en fin de compte, et y'a plus d'une méthode pour garder Sirius en vie... La vraie question est : voulait-il vraiment le sauver ? C'était quand même son ennemi, hein...

Et encore merci à tous les gens qui m'ont reviewée, depuis le début, c'est vraiment les reviews qui booste l'imagination !

Et voilà le troisième chapitre ! seulement une journée et demi pour Severus. Severus qui découvre enfin la raison de ce dérèglement du temps, mais qui doit aussi affronter la grande vilaine Tonks, Méchante des Méchantes, qui serait la Voldemortette de son genre, très particulier... vive la belle-famille, non ?


Severus était exténué. Il avait passé la nuit à travailler, et s'était endormi peu avant minuit, pour se réveiller quelques minutes plus tard, dans son lit, et les livres qu'il avait étudié de retour à la bibliothèque.

Il était reparti les chercher, bien content de ne pas tomber sur Mme Pince, et en avait même trouvé d'autres. Au lever du soleil, et s'était transporté chez Sirius, pour le trouver avachi sur une chaise de la cuisine, hagard. « 'Lut Rogue » marmonna t-il. Le maître de Potions haussa un sourcil. « Tu es réveillé depuis combien de temps ?

-Cinq minutes. Foutu sablier qui s'est cassé, trop près du lit. Fait du bruit. Tonks est pas contente, parce que je l'ai réveillé. Pis Maugrey a crût à une attaque, avant de se rendormir. Mumus m'a engueulé, la pleine lune approche. Tiens, en parlant de pleine lune, t'oublieras pas sa potion, hein ? Parce qu'il est sur les nerfs, et s'il a pas sa potion, il va tous nous bouffer...

-Même pas vrai, grogna « Mumus » en entrant dans la cuisine, les yeux encore bouffis de sommeil. Je ne ferais que te bouffer toi, pour m'avoir réveillé. C'est pas possible d'être aussi maladroit. Alors, Severus, déjà parmi nous ? Un caf ?

-Moi aussi veux un café.

-T'en auras pas. Tonks a dit que c'était ta punition. Mais tu as le droit au thé et au pain d'épices.

-Marrant. J'aime ni le thé, ni le pain d'épices.

-Bien fait.

-Allez, un gâteau à la cannelle, sois sympa Mumus, je lui dirais pas...

-Nan. Je te rappelle que tu m'as aussi réveillé. Tiens, tu vois notre routine matinale, lança t-il à Severus. C'est chouette, hein ? » Severus grogna vaguement en guise de réponse, et accepta avec plaisir le café. Il voulait parler à Dumbledore. « Il n'est pas encore rentré, répondit Remus. Mais je peux lui donner un message, il devrait être de retour cet après- midi.

-Dis-lui simplement de venir me voir tout de suite ». Je ne vais quand même pas lui donner un message disant « Cher Albus, sauriez-vous pourquoi je revis sans cesse le jour de la mort de Black ? » oh, Black, non, ne t'inquiètes pas, ce soir, ce sera seulement la cinquième fois que tu meurs. Il arrive ce caf ?

Remus haussa les épaules. « Je lui dirais. Comment ça se passe, à l'Ecole ?

-Ombrage mène un véritable règne de terreur, avec sa brigade Inquisitoriale. Les élèves l'évitent comme la peste, et les professeurs aussi. Tout le monde espère le retour d'Albus, en fait. Mis à part les fameux membres de la brigade Inquisitoriale, bien sûr...

-Je parie que ce sont tous des Serpentards... » lâcha Sirius. Remus lui envoya un regard noir, et Severus aurait adoré lui dire que non, il y avait des Gryffondors. Mais il avait raison. « Qu'est-ce qui te fait dire que ce sont des Serpentards ? » demanda t-il finalement. Sirius écarquilla les yeux. La voix n'était pas agressive ou moqueuse. C'était juste une question. « Ils recherchent le pouvoir, tout simplement, répondit-il. Ombrage leur offre ce qu'ils veulent.

-Mais des élèves d'autres Maisons ont recherché le pouvoir. Pettigrow, pour prendre un exemple bien connu » rétorqua calmement Severus. Black poussa un soupir. « Il était faible avant d'être avide, je pense, dit lentement Remus. Et sa faiblesse l'a menée à rechercher le pouvoir, pour justement ne plus être faible. Il voulait un protecteur, et il a crût que Voldemort lui offrirait cette protection.

-Et sinon, ce sont bien tous des Serpentards ? » Severus jugea plus prudent de ne pas répondre, et Remus posa devant lui une tasse de café chaud. Tonks descendit lamentablement les escaliers, ratant la dernière marche et manquant de s'étaler de tout son long sur le carrelage. « 'Jour » grogna t- elle. Les trois hommes lui firent un signe de tête. « Oh, Severus... marmonna t-elle. Qu'est-ce tu fous l ?

-Moi aussi, je suis content de te voir.

-Pas ce que je voulais dire. C'est bizarre de te voir prendre ton petit déjeuner entre Remus et Sirius. J'croyais que vous pouviez pas vous supporter. M'enfin, m'en fous, faites ce que vous voulez, vous couchez avec qui vous voulez, ça me regarde pas.

-Tonks ! » s'écrièrent Black et Severus. Remus souriait tranquillement en sirotant son café. Tonks prit à son tour une tasse de café et s'installa à côté d'eux, ses cheveux devenant brusquement violet. « Remus, tu ne sauras jamais faire du bon café. J'aime pas le café anglais. Ah, les cafés français, l'été, en terrasse, avec des amis...

-Jusque là, tu nous avais plutôt parlé des alcools français, fit Remus.

-Rien de mieux que le champagne, concéda la jeune femme. Pourquoi ils ne parlent plus, ces deux-l ?

-Je crois qu'ils sont toujours sous le choc du « vous couchez avec qui vous voulez »

-Chochottes. C'est l'alliance inter-maisons, ricana t-elle.

-Dumbledore serait très content, ajouta Remus, cachant son sourire derrière sa main.

-Oh, oui, il serait fou de joie, il sauterait au plafond... ajouta Tonks.

-Mais vous avez bientôt fini de rejouer notre vie sexuelle ? » s'écria Sirius. Tonks et Remus éclatèrent de rire, et Sirius finit bien vite par se joindre à leur fou rire Severus lui-même esquissa un léger sourire, amusé malgré lui par la tournure qu'avait pris la discussion. « Tu devrais sourire plus souvent, Severus, dit doucement Tonks. Tu es beau quand tu souris. » Severus se bénit d'avoir une aussi bonne maîtrise de ces émotions il était certain que sans, il aurait rougi comme une gamine.

Il termina son café et les quitta pour retourner à Poudlard. Il voulut entrer en tant que surveillant dans la Grande Salle, mais les examinateurs le refusèrent : seuls eux avaient le droit de pénétrer dans la salle d'examen, et personne d'autre. Il ne pourrait donc pas surveiller Potter. A la place, il alla retravailler sur les ouvrages concernant le temps.

Il se demanda un moment comment une plume de corbeau alliée à une langue de basilic pouvait remonter le temps de huit minutes et vingt-trois secondes, et il vit que, d'après ses calculs, Potter était déjà avec Ombrage. Il se sentit stupide de ne pas avoir fait davantage attention l'heure, et alla directement au bureau de la directrice, croisant Malfoy dans les couloirs.

Il refusa de donner du Veritaserum, et ne quitta pas la pièce. Ombrage finit par l'assommer afin d'utiliser un sort interdit sur Harry, et il se réveilla avec une terrible douleur à la tempe, dans l'infirmerie. Le soleil était déjà couché, mais il n'avait aucune idée de l'heure. Il la sut lorsqu'Albus entra, l'air terriblement las et fatigu il préféra fermer les yeux, faisant semblant de dormir, pour ne pas entendre les paroles devenues habituelles de Dumbledore. Toujours les mêmes mots, chaque soir, et qui devenaient à chaque fois plus douloureux. Il n'arrivait pas à sauver Sirius. Il échouait, à chaque fois.

Il se réveilla dans son lit, et se transporta aussitôt chez Sirius. Il fronça les sourcils, étonné de ne pas être dans la cuisine : c'était toujours là qu'il arrivait.

La pièce était plongée dans l'obscurité, et il ne distinguait rien. Il tâtonna, et finit par trouver d'épais rideaux, qu'il tira légèrement pour bénéficier d'un peu de lumière. Le soleil se levait à peine. Il se retourna il était dans la chambre de Sirius. Sirius qui était précisément endormi dans son lit, les cheveux éparpillés sur l'oreiller blanc. Le drap remontait jusqu'au milieu de son torse nu. Il remua dans son sommeil et finit par donner un coup dans un petit objet posé sur la table de nuit, qui tomba avec un bruit de verre cassé.

Le bruit suffit à réveiller Sirius. Il se redressa vivement et regarda autour de lui ses yeux se posèrent sur Severus. « Qu'est-ce tu fous l ? » marmonna t-il. Severus ne répondit pas. Il regardait le « petit sablier ». Un retourneur de temps.

La porte s'ouvrit brusquement, laissant apparaître une Tonks furieuse, aux cheveux d'un vert criard. « Sirius, je veux dormir ! Qu'est-ce que t'as encore fait ? » Elle se tut soudain, avisant les deux hommes, puis un mince sourire se dessina sur ses lèvres. « Oh, je comprend mieux... Je le savais, tiens, qu'il y avait forcément un truc entre vous.

-Tonks ! s'exclama Sirius.

-Faites moins de bruit, quand même. » Elle referma la porte, et l'Animagus envoya un regard noir au maître de Potions. « C'est malin. Maintenant, elle croit qu'on couche ensemble !

-Et alors ? rétorqua Severus. Dis-moi, Black, c'est quoi le petit objet que tu as cass ? » Sirius se pencha. « Un sablier, non ? C'est pas grave. C'était Hermione qui me l'avait donnée.

-C'est un retourneur de temps, crétin ! » aboya Rogue. Il songea qu'au moins, il savait pourquoi la même journée se répétait inlassablement. Cependant, il allait devoir venir encore plus tôt pour empêcher qu'il se brise, tout en réussissant à sauver la vie de Black. Mais devait-il réellement le sauver, de toute façon ? Sirius finit par sortir du lit, et il enfila un pantalon. « Bah, c'est pas grave... Ca ne fait rien, de toute façon, je n'en avais aucune utilité.

-Pourrais-tu arrêter de penser à toi-même ? Et les conséquences que peuvent entraîner sa magie, alors ?

-Je ne vois pas trop ce que ça pourrait faire, répondit calmement Sirius. T'aurais pas vu ma chemise, par hasard ? J'suis encore fatigué moi...

-Je ne sais pas où est ta chemise, Black, si tu rangeais tes affaires tu le saurais.

-On dirait ma mère... T'es mignon comme ça... Oh pis tant pis, je me recouche... » Severus resta bloqué sur « t'es mignon comme ça ». Il sortit précipitamment de la chambre et alla à la cuisine préparer du café bien serré. Remus le rejoignit avec Sirius, qui finalement ne s'était pas recouché, et ils déjeunèrent ensemble. Tonks arriva à son tour, les cheveux bleu vif, et fit un grand sourire torve à Black et Rogue. « La ferme, Tonks » marmonna Sirius en plongeant dans son café. La jeune femme le lui retira, et fit de même à Rogue. « Fallait pas me réveiller ! lança t-elle. Privés de café et de gâteaux. Vous êtes au thé et au pain d'épices. Faites pas cette tête, faut pas me réveiller de bonne heure. T'étais au courant, Lupin ?

-Au courant de quoi ? demanda le loup-garou, intrigué.

-La ferme, Tonks.

-J'ai trouvé Sirius et Severus dans la même chambre. Tu sais, le truc cassé...

-La ferme, Tonks.

-Je ne pensais vraiment pas que...

-La ferme Tonks.

-... ces deux-là pouvaient vivre autre chose qu'une haine sans borne. Mais la frontière entre la haine et l'amour et mince et...

-La ferme, Tonks.

-... en fait, ils sont mignons tous les deux, tu ne trouves pas ? Deux beaux bruns avec presque...

-La ferme, Nymphadora.

-... les mêmes yeux, des lacs sombres et... attends, tu m'as appelée comment, Sirius ? » Ledit Sirius ne répondit même pas, reprenant sa tasse de café et lui envoyant un regard noir. « Pur arabica, tes yeux, mon cher » fit-elle tranquillement, pas impressionnée pour deux sous. « Comme Severus » ajouta t-elle pensivement après un moment.

Elle se baissa de justesse, évitant la tasse de l'Animagus qui alla s'écraser contre le mur. Severus songea qu'il n'appréciait plus vraiment la petite-cousine de Sirius et que la belle-famille, en comptant les Malfoy et les Lestrange n'avait rien de réjouissant. Puis, il se donna une gifle mentale : la famille de Black ne deviendrait jamais sa belle-famille ! Et puis quoi encore ?


Mais que va-t-il se passer ??? Tonks va-t-elle devenir la belle-petite- cousine ( ouh c'est moche ) de Severus ? Peut-on boire les yeux de Sirius ? Et que fera Severus pour garder le retourneur de temps intact ?