Disclaimer : pas à moi ! Mais j'accepte toujours Lupin... Allez, viens, t'es mon garou préféré, promis ! Une jolie cave, un cochon d'Inde pour faire joujou ( pas le droit de le manger par contre, j'y tiens ), un jardin... Allez, viens, Garou !!!!
Bon, euh, j'avoue, j'étais en manque cruel de câlins quand j'ai écrit ce chapitre... Veuillez donc m'excusez pour ce délire total de début de chapitre, j'en suis, euh, désolée, vraiment ( et là, tout le monde fait semblant d'y croire ) mais bon, d'un autre côté, j'ai jamais dit que c'était sérieux, hein... J'adore Tonks, c'est mon modèle ! Faudra que je fasse un ptit one-shot avec Tonks et Remus, tiens... Mais bon, ça devient plus sérieux par la suite, y'a vraiment que le début qui est délirium, hein... Alors, effectivement, je viens de me rendre compte que j'ai, comment dire, oublier ? de dire que cette fic était un slash. Vous savez, slash, relation entre hommes, si possible grands, beaux, forts, charismatiques, un brin ténébreux, merveilleusement musclés... oups, je m'emporte ! Donc, voilà, c'est un slash et si vous aimez pas, bah... y'a un bouton retour ! Mais bon, l'ouverture d'esprit, ça fait pas de mal non plus ! En tout cas, ceux qui aiment, n'attendez pas un lemon, je ne saurais vraiment pas comment l'écrire !
Réponses aux reviews :
Falang : merci merci merci merci !!!!!!! suis contente que ça te plaise, et que tu ne sois pas encore partie, effrayée par la tournure que prend cette fic... hum... et vi, un pitit quelque chose entre nos deux hommes... avec des câlins, des bisous, de l'Amûûûûûûr !!!! sourire débile z'aime les histoires d'amûûûûr....
Lisandra : merci, ça me fait plaisir que tu apprécies ce que j'écris ! et que tu ne sois pas déçue, surtout !
Rogua : hum, fan de Rogue ? L'es choupinet, hein ? Valà la suite, encore chaude, tout juste sortie du four ! Comment ça c'est pas une pizza ?
Genevieve Black : on fait un deal : je te sauve ton Sirius, je te protège des tomates, je te laisse tranquille avec lui dans un mignon petit hôtel parisien ( tu te débrouilles avec Severus, à partir du moment où vous êtes dans la chambre, c'est plus mon problème ) et en échange, tu me trouve mon Remus chéri, tu l'enchaînes et tu me le ramènes ! Ca marche ???
Edwige : oh, c'est à ça qu'il sert ? C'est fou, ça ! Merci beaucoup, je suis contente que cette fic te plaise ! Voilà la suite !
Severus but son café en lançant des regards haineux à Tonks. Elle l'avait embrouillé, cette idiote, avec ses histoires de couple. Il n'avait strictement rien à faire avec Black. Même pas une aventure ! songea t-il. Il aurait bien aimé une petite aventure, cependant... Cela faisait longtemps qu'il n'en avait eu, et ça lui manquait un peu. Comme Black lui manquait à chaque fois que Dumbledore venait lui annoncer sa mort.
Remus souriait légèrement, toujours aussi amusé, et Sirius se taisait en lançant, lui aussi, des regards noirs à Tonks, furieux qu'elle ait pu sous- entendre des choses aussi absurdes. D'ailleurs, il envoyait aussi des regards noirs à Remus, sachant parfaitement que le loup-garou contenait un fou rire qui exploserait sans aucun doute au départ de Severus. Il pensa, peut-être un peu méchamment, que les loups garous n'étaient définitivement pas dignes de confiance. Ca, un ami ? Qui essayait tant bien que mal de ne pas rire à votre désespoir ? Pff...
Severus vida finalement sa tasse et annonça son départ, ne manquant pas de rappeler à Sirius qu'il ne devait en aucun cas quitter Square Grimmaud. « Même pas un petit bisou pour lui dire au revoir ? » demanda gentiment Tonks. S'en fut trop pour Lupin, sans doute, qui s'effondra de rire dans sa tasse de café. Sirius lui donna un coup de pied sous la table et Severus fusilla la jeune femme du regard, celle-ci lui répondant par un sourire radieux. « Allez, t'es bientôt de la famille, choupinou ! » Il jugea bon de partir avant de commettre un meurtre.
A Poudlard, il donna ses cours habituels, n'ayant plus aucune recherche à faire : il connaissait la cause de ce dérèglement du temps. Il en profita pour éviter les catastrophes majeures et pour être plus sadique que jamais pour ses élèves, parvenant à retirer cent vingt-trois points à une classe de Poufsouffle de deuxième année.
Cependant, il parvint à être pire encore pour les Gryffondors de troisième année. La catastrophe de cette classe, sans être aussi catastrophique que Londubat, atteignait malgré tout des sommets. Un certain Missan... Il aurait presque sauté de joie lorsque la cloche sonna, annonçant la fin du cours. Les élèves de Gryffondor partirent aussi vite que possible, évitant de courir, tandis que leurs camarades quittaient le cachot d'un pas plus mesuré, le saluant au passage. Et cent cinquante-sept points en moins pour Gryffondor ! Il se glorifia lui-même, satisfait et, constatant qu'il avait fini ses cours pour la matinée, il alla dans ses appartements. Il profita de son temps libre pour prendre un bain, se délassant dans l'eau brûlante, puis alla déjeuner tranquillement, discutant avec Flitwick. Ou plutôt, écouter le minuscule professeur d'Enchantements en grognant de temps à autre une réponse monosyllabique. Il quitta finalement la table pour retourner dans son bureau et lire un livre, attendant tranquillement le fils Malfoy, qui ne tarda pas à venir le chercher.
Encore une fois, il refusa à Ombrage le Veritaserum et conversa mentalement avec Potter, lui interdisant formellement de quitter Poudlard sous peine de subir une vengeance personnalisée. Il quitta le bureau de l'Inquisitrice sur un « Croyez-moi, vous le regretterez amèrement, si vous quitter cette Ecole. Vraiment. » Il attendit un peu avant d'aller avertir les membres de l'Ordre, et resta avec Black, décidé à le garder en vie coûte que coûte. Après un moment passé dans le salon, à se regarder dans le blanc des yeux, Severus songea que c'était assez idiot, puisqu'en fin de compte, le retourneur de temps étant brisé pour la journée, il revivrait encore la même journée le lendemain. Juste pour me dire que je suis capable de le garder vivant, se dit-il. La pendule égrenait les secondes avec un tic-tac énervant. Rien d'autre ne venait troubler le silence dans la pièce. « Black, et si tu allais préparer du caf ? » demanda finalement Severus, commençant sérieusement à être agacé par le regard fixe de son vieil ennemi. « Tu me prend pour un Elfe de Maison ? répliqua l'Animagus.
-Juste pour le... Maître de maison » rétorqua calmement Severus, un brin ironique. En grommelant, Black partit à la cuisine. Severus alla regarder de plus près la petite bibliothèque, convaincu qu'elle lui faisait de l'œil. Et, au bout d'un moment, il s'aperçu qu'il n'entendait aucun bruit, ce qui n'était pas normal. Courant dans la cuisine, il jura en s'apercevant de l'absence de Black. Qui avait clairement profité de la demande de café pour aller sauver son cher filleul.
Dumbledore apparut alors, un rien décoiffé. « Severus, quelle surprise... » murmura le vieil homme, qui semblait tout sauf surpris. Il détailla le professeur de potions, se grattant la barbe. « Suis-je en droit de vous demander ce que vous faites ici alors que vous devriez être à Poudlard ?
-Potter a décidé d'aller sauver son cher parrain au Département des mystères.
-Qu'est-ce que Sirius fait au Département des mystères ? s'étonna le directeur.
-Il va sauver son cher filleul.
-Mais je croyais que c'était Harry qui allait le sauver.
-Vision de Voldemort.
-Ah. Je devrais y aller... je dois y aller. » Il disparut aussitôt, et Severus soupira. Black allait encore mourir.
Il retourna à Poudlard et le soir, Dumbledore vint le voir. « Sirius est mort » murmura t-il.
Severus sauta du lit et se transporta aussitôt au QG de l'Ordre, dans la chambre de Sirius. A pas de loup, pour ne pas le réveiller, il s'approcha de la table de nuit, s'arrêtant parfois en retenant son souffle lorsque Black bougeait un peu trop il avait décidément un sommeil des plus agités. Il se permit un léger sourire en arrivant à la table de nuit. Tout était fini : le temps allait s'écouler normalement, à nouveau, il ne revivrait plus sans cesse la même journée, tout reprendrait... Il arriverait peut-être même à sauver Sirius, en bonus. Il n'avait qu'à tendre la main pour y parvenir.
Ce fut le moment que choisi Sirius pour se retourner, donnant dans le même mouvement un bon coup de poing dans le retourneur de temps qui alla s'écraser aux pieds de Severus. Le Maître de Potions eut plus envie que jamais de pleurer, alors que Black se réveillait en sursaut. « Rogue ! s'écria t-il. Qu'est-ce que tu fous l ? Dans ma chambre ? » Severus ne prit même pas la peine de répondre, regardant les morceaux de verre brisé et le sable doré avec abattement. « Tu l'as cassé... murmura t-il au bout de longues minutes.
-Quoi ? Qu'est-ce que j'ai cass ? Le sablier ? Ce n'est pas grave ! Rogue ? Ca va ? » Il se leva à moitié, le drap autour des hanches, et obligea son vieil ennemi à tourner la tête vers lui. « Hé, Rogue ? Ce n'est qu'un sablier ! Pourquoi ça te met dans cet état ? Ce n'est pas grave. » Il avait totalement occulté le fait que Severus n'avait rien à faire dans sa chambre de si bonne heure. Il prit le menton du professeur entre deux doigts lorsque celui-ci voulut tourner la tête. « Rogue, qu'est-ce qu'il y a ? » Severus s'étonna de cette soudaine inquiétude. Aimait-il tant qu'il l'insulte, pour s'inquiéter lorsqu'il ne le faisait pas ?
Ce fut le moment où Tonks entra, furieuse. « Sirius, je... » commença t- elle en hurlant, avant de se figer, bouche bée. Ses cheveux, jusque là verts, devinrent roses alors qu'un sourire attendri se dessinait sur ses lèvres. « Oh, vous êtes mignons... » souffla t-elle. Les deux hommes haussèrent les sourcils. « Tonks, ce n'est vraiment pas ce que ton esprit pervers a pu imaginer, soupira Sirius. Va te recoucher, je suis désolé de t'avoir réveillée. » La jeune femme acquiesça et sortit de la chambre, refermant silencieusement la porte derrière elle. « T'y tenais tant que ça, à ce sablier ? » demanda Sirius.
Severus se détourna et quitta finalement la chambre, Sirius sur les talons dès que celui-ci eut enfilé un pantalon. Ils préparèrent l'habituel café du matin sans échanger un mot Remus et Tonks les rejoignirent.
Le sourire de la jeune femme s'effaça bien vite en voyant que les deux hommes étaient retournés aux regards noirs et aux remarques acides. « Black, pourrais-tu me passer le pain, ou cet acte est trop difficile pour ton cerveau atrophi ?
-T'as deux bras, t'as deux jambes ? Alors tu te lèves et tu vas le chercher, je suis pas ta bonne.
-Tu parles d'un hôte...
-Si tu veux, je te colle un tablier et je t'emploie comme soubrette. Je serais un bon hôte avec une soubrette ?
-Etouffe-toi avec ton café. » Remus soupira légèrement avant de vider sa tasse pour partir rapidement dans le salon, suivi par Tonks qui marmonna quelque chose comme « tout à l'heure ils se faisaient des câlins et maintenant ils s'insultent... et après, on dit que les filles sont compliquées ? »
Ils finirent leur petit déjeuner en silence et, une fois les tasses vides, leurs regards s'accrochèrent. « Bon, je peux savoir ce que tu faisais dans ma chambre, maintenant ? demanda sèchement Black.
-Tu as cassé un retourneur de temps. J'essayais de le garder intact.
-Et pourquoi donc ? T'as peur que la même journée se répète, peut-être ? » Severus eut un léger rire, et Sirius écarquilla les yeux. Il avait déjà vu Rogue sourire, généralement d'un sourire mauvais, mais jamais il ne l'avait entendu rire. « Non, bien sûr que non, fit lentement le professeur. C'est absurde.
-Ouais, sinon, ça se trouve, ça serait pas la première fois que tu te retrouverais dans ma chambre le matin... ou que nous aurions cette discussion... Et puis, on s'en rappellerait, quand même. On le sentirait, on aurait une impression de déjà-vu, je sais pas...
-Oui, évidemment. » Il n'avait pas tellement envie d'aller plus loin dans le sujet.
Il partit après avoir salué Remus et Tonks, et passa sa matinée habituelle. Puis, Malfoy vint le chercher. Il refusa encore le Veritaserum à Ombrage. La prochaine fois, je lui en donne, elle m'énerve... Par la pensée, il interdit encore à Potter de quitter Poudlard, sachant pourtant qu'il irait, quoi qu'il fasse, au Département des mystères.
Il partit aussitôt au QG de l'Ordre, et les membres partirent au Ministère sans attendre. Cependant, il resta encore avec Black, décidé à le surveiller et à ne pas le laisser y aller. Lorsque Sirius proposa d'aller faire du thé, il refusa. « Tu restes sous mes yeux. Hors de question que tu y ailles.
-Severus, bordel ! aboya Black. C'est mon filleul ! Je dois y aller ! » Severus ne répondit pas. Il l'avait appelé par son prénom, c'était en soit un événement. Il sortit finalement sa baguette. « Si tu bouges, je te ligote. Compris ? Tu ne quittes pas cet endroit. »
Dumbledore ne tarda pas à arriver. Surveillant Sirius du coin de l'œil, il lui expliqua la situation. Albus jetait de temps à autre de petits coups d'œil à Sirius, renfrogné dans son fauteuil. Il finit par hocher la tête, prit une profonde inspiration, et partit en transplanant.
Severus se tourna vers Black. Celui-ci se leva brusquement et se jeta sur lui, le faisant tomber il encercla la gorge du Maître de potions de ses mains et serra, assis à califourchon sur ses hanches pour l'empêcher de bouger. Rogue avait laissé tombé sa baguette essayant de desserrer les mains de Sirius autour de sa gorge d'une main, il tâtonna à la recherche du précieux ustensile, et le serra fortement lorsque ses doigts le rencontrèrent. « Petrificus totalus ! » haleta t-il le sort rata sa cible pour atteindre la pendule. « Black... lâches-moi... lâche ! » D'un coup de rein, il renversa les positions et donna un coup de poing à l'Animagus. « C'est comme mon fils, espèce de bâtard ! hurla Black en essayant de lui donner des coups de genoux. Je ne veux pas le perdre !
-Moi non plus, salopard ! T'as essayé de me tuer, vermine ! » Sirius se relâcha soudain et laissa sa tête retomber sur le tapis. Severus poussa un soupir. « C'est bon ? Tu as fini ta crise ?
-Je le considère comme mon fils, souffla t-il. J'ai déjà perdu James et Lily. Je ne veux pas le perdre. Je l'aime.
-Je sais. Tu ne vas pas le perdre. Ca serait un comble que le célèbre Harry Potter meure... Quand tout ça sera fini, quand nous aurons gagné – parce que nous gagnerons, cela va de soit –, Harry viendra vivre chez toi, et tu pourras être le père dont il a besoin. J'espère que d'ici-là, tu auras refait la déco, parce que ta baraque est franchement moche. » Sirius parut se détendre, et il eut un léger rire. « Ouais, refaire la déco... je me disais que quand tout sera fini, je vendrai plutôt cette baraque macabre, et j'achèterais une jolie petite maison... Avec un jardin, et des arbres... une jolie petite maison chaleureuse...
-Et tu te trouveras une gentille petite épouse qui te fera des gâteaux » ironisa Rogue. Sirius éclata de rire, et Severus s'aperçut qu'il était toujours assis sur ses hanches cependant, craignant une nouvelle crise de violence, il décida de ne pas bouger. Peut-être aussi parce que, pour la première fois depuis longtemps, il se sentait bien ainsi. Presque en sécurité.
« Une épouse ? haleta Sirius entre deux éclats de rire. Tu déconnes ? T'as été mon meilleur ennemi pendant je sais pas combien d'années, et tu sais même pas que je suis homo ? T'es trop fort, Rogue ! » Ledit Rogue resta muet de surprise. Il avait vu Sirius Black courir les filles durant toute sa scolarité à Poudlard ! « Tu es... gay ?
-Bah ouais, tiens ! T'étais pas au courant, c'est trop drôle ! Si tu voyais ta tête, mon pauvre... D'ailleurs, j'ai eu un petit béguin pour toi, en quatrième année... t'étais mignon, toujours le nez dans tes bouquins... Et en cinquième année, Lily qui passait son temps à te défendre, et toi qui t'en foutais complètement et qui l'insultait en prime ! Ca mettait James dans une rage noire, parce qu'il était déjà amoureux d'elle ! » Severus ne répondit pas. Sa cinquième année... A la sixième, il avait fait la pire erreur de sa vie. Sirius remarqua son trouble. « Tu sais, Rogue, on a été de véritables salauds avec toi. Je comprends que tu te sois joint à la cause de... de Voldemort. T'es un type bien, Rogue. Même si t'es un chieur, que t'es sarcastique et cynique, salaud avec mon filleul, t'es quand même un type bien. T'es mon ennemi préféré. J'te jure que c'est vrai. » Severus eut un léger sourire. « Je suis un type bien, moi ? C'est pour ça que tu passais ton temps à m'humilier avec tes copains ?
-Ca, c'étaient des conneries de jeunesse. Et tu nous en as fait des belles, aussi. Tu ne t'ai jamais retrouvé avec des cheveux roses en épis sur la tête. Tout seul, tu faisais des trucs aussi bien que nous, alors qu'on était quatre.
-Peut-être parce que même à quatre, vous n'aviez qu'un seul cerveau entier » commenta le professeur. Sirius sourit. « Merci » murmura t-il au bout de longues minutes. « Etrangement, ça m'a fait du bien de parler avec toi. Hum, Rogue, c'est pas que t'es lourd, mais si tu restes comme ça, mon béguin d'adolescent attardé risque de se réveiller. » Ecarquillant les yeux, il constata qu'il n'avait pas bougé d'un centimètre, et il se releva précipitamment. « En fait, je suis sûr que tu es bien foutu, sous toutes ces robes » lança Sirius, le détaillant d'un regard mi-amusé, mi-sérieux. Severus frémit mais ne dit rien. Black s'approcha de lui. « Dis-moi, Severus, tu préfères les hommes ou les femmes ?
-Je ne crois pas que ce soit le moment d'aborder le sujet.
-Et pourquoi pas ? On est planté ici, tu refuses que je sorte donc tu dois rester avec moi. Autant discuter. Alors ?
-Ca ne te regarde pas.
-Fais pas la prude, Rogue. Je t'ai bien dit que j'étais gay.
-Tu ne serais pas sorti avec Lupin, par hasard ?
-Juste un flirt, en septième année. Rien de bien sérieux. Ca aurait été trop bizarre de coucher avec une personne qu'on considère comme son frère. Et n'essaye pas de changer de sujet, vil Serpentard ! » Severus manqua de s'étouffer à l'insulte pitoyable, et Sirius lui fit un large sourire. « Allez, je le répéterais pas, promis ! Hétéro ou homo, le petit Severus ?
-Fous-moi la paix, Black » soupira t-il. Sirius plissa légèrement les yeux, et Severus songea qu'il avait le même regard que lorsqu'il préparait un mauvais coup. « je finirais bien par le savoir » déclara finalement l'Animagus. Et si on faisait des gâteaux ? Tu joues ma petite épouse ?
-Black ! »
Sirius regarda avec dépit la cuisine blanche. Elle était censée être sombre et austère, à l'origine. « Tu sais, Rogue, c'est très déloyal d'utiliser la magie face à quelqu'un qui n'a pas de baguette. En plus, tu as mis de la farine partout.
-Tu n'avais qu'à pas me casser un œuf sur la tête » rétorqua le Maître de potions. Ils se regardèrent, et Sirius éclata de rire. Il s'approcha de son vieil ennemi et lui frotta la joue. « Tu avais de la farine » expliqua t-il en voyant le regard surpris du professeur. Celui-ci, d'un coup de baguette, remit en ordre la cuisine et partit vers l'escalier Black le suivit tranquillement. Lorsqu'il entra dans la salle de bain, Sirius entra aussi. « Tu t'attends peut-être à ce que je te donne ton bain ? railla l'ex- mangemort.
-Ca ne me dérangerais pas » répliqua Sirius. Il prit la baguette de Severus et nettoya leurs vêtements cependant, il fit tout de même chauffer l'eau dans la baignoire, sans toutefois la boucher. « Qu'est-ce que tu fais ? » demanda Rogue. L'autre haussa les épaules. « je vais t'apprendre à te laver les cheveux. Me suis toujours dit que tu serais mieux si tu avais les cheveux propres. On va voir si j'avais raison. » Et sans attendre, il attrapa Rogue, lui mettant la tête sous l'eau. Il entreprit ensuite de shampooiner soigneusement les longs cheveux noir corbeau, massant en même temps le crâne une mousse légère et parfumée se forma et Sirius observa Rogue avec satisfaction. « T'es mignon comme ça ! » Sans prendre la peine de répondre, Severus se rinça la tête et frotta énergiquement ses cheveux avec une serviette Sirius, qui avait toujours sa baguette, utilisa un sortilège pour les sécher et eut un sifflement admiratif. « Y' a pas à dire, t'es mieux comme ça. Faudra qu'on aille à la plage, histoire de te faire bronzer.
-N'y penses même pas, Black.
-Allez, c'est bien le soleil. C'est bon pour le moral.
-Oui, merveilleusement bon pour le moral, ironisa le professeur, quand tu attrapes un cancer de la peau !
-Quelle importance ? La magie guérit tout ! » Ils redescendirent dans le salon en se chamaillant gentiment, sans utiliser réellement d'insultes ou de remarques blessantes, juste quelques piques. Un peu comme de veux amis.
Lorsqu'ils arrivèrent dans le salon, Dumbledore se retourna, le visage grave. Lupin, Maugrey et Shackelbolt quittèrent la pièce, la tête basse. Severus remarqua que le loup-garou avait une vilaine blessure à l'épaule droite, le tissu de sa chemise étant déchirée. Shackelbolt, lui, avait l'arcade ouverte.
« Sirius, dit doucement Albus, asseyez-vous...
-Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce qui s'est pass ? » s'inquièta l'Animagus. D'un signe, Dumbledore lui montra un fauteuil. Sirius s'y assit, ses mains tremblant légèrement, et lançant des regards inquiets au vieil homme. « Comme vous le savez, Sirius, Harry a reçu une vision de Voldemort dans laquelle il vous torturait. Harry a décidé de partir au Département des mystères afin de vous sauver...
-Je sais tout ça ! s'écria Sirius. Qu'est-ce qui s'est pass ?
-Harry est tombé dans un piège... Il est mort » souffla Dumbledore
On ne tape pas l'auteur ! Bon, sinon, un chapitre un petit peu plus long que d'habitude, et un minuscule début du pitit truc entre Sirius et Severus. J'aimerais bien que Sirius me lave les cheveux... hum... enfin, voilà, je dirais qu'il reste encore, deux, voire trois chapitres avant la fin...
