Disclaimer : ( se dépêche d'aller mettre un drap sur un Lupin enchaîné et bâillonné ) Absolument pas à moi. Mais alors, pas du tout.
Bon, la mort d'Harry, en fin de compte, n'est pas grave. Puisque le retourneur de temps a encore été brisé, il sera encore vivant ! Ca serait quand même dommage de perdre le personnage principal du bouquin et l'espoir du peuple sorcier britannique, non ? Sinon, je suis désolééééééééée pour le retard, mais je suis en stage et j'ai des horaires de... euh, des horaires pas pratiques du tout, et j'avais plein de choses à faire ce week-end ! A ajouter une sévère panne d'inspiration, puisque j'avais plutôt le dernier chapitre en tête que celui- ci, qui est d'ailleurs l'avant dernier...
Falang : exactement, faut pas rire, pov Harry, il est mort ! nan, bon, on s'en fout en fait... comment Sev pourrait calmer Sirius ? Ton fils vient de se faire tuer, parce qu'un type a refuser que tu ailles l'aider. Est-ce possible de te calmer ? Je pense que dans une situation pareille, la douleur est tout simplement trop forte pr être calmée. Il n'y a que le temps qui puisse faire quelque chose contre ça... et justement, le temps, y'en a plein !
Edwige : ça doit être la magie Harry Potter ! Bien sûr, la journée va repasser : le retourneur de temps reste, pour l'instant, brisé, Severus va donc revivre encore au moins une fois cette journée...
Zeynel : ta ta tata ta tata ta tata... ( c'est censée être une marche funèbre, hein, pas le début de la musique de Dark Vador ) et oui, c'est pas définitif, mais quand même, ça fait un choc. Comment Sev va faire ? Bah... Sais pas, suis pas dans sa tête !!!
Ivrian : merciiiiiiiiii ! Moi, suis heureuse de l'avoir relev !
Arlein de Lioncourt : merci, ça fait trop plaisir ! Moi, sadique et démoniaque ? jamais de la vie ! lol valà la suite !
Sirius resta sous le choc durant de longues minutes, muet, les yeux dans le vague. Albus avait baissé la tête, fixant le sol, ne sachant que dire pour le consoler. La perte d'Harry était tout simplement atroce, pour tous. Plus encore que l'adolescent aimé par ses proches, c'était l'espoir qui disparaissait. L'espoir d'un monde meilleur, sans mage noir faisant subir les pires atrocités. Le Survivant, l'Elu. Dumbledore poussa un profond soupir : la prophétie s'était réalisée, sans même que Voldemort, lorsqu'il avait lancé le sortilège sur le garçon, le sache.
Sirius était anéanti. Il avait essuyé la mort de son meilleur ami et de Lily, la trahison de Peter, douze années à Azkaban. Il avait, malgré tout cela, réussi à se reconstruire un petit univers, avec Remus, Albus, et le centre de cet univers était Harry. Il avait passé une année à se cacher pour retrouver Peter et assumer enfin son rôle de parrain, peut-être même jouer le rôle de père qu'Harry n'avait pas eu. Et Harry n'était plus là.
Severus secoua la tête. Alors, c'était ça ? S'il sauvait Sirius, Harry mourait. S'il sauvait Harry, c'était Sirius qui périssait. Il n'y avait rien à faire quoi qu'il fasse, un allait mourir. Il était totalement impuissant. Il songea avec amertume que demain, il allait devoir garder le retourneur de temps intact, et subir une nouvelle mort. Mais Harry ne mourrait pas. Il était trop important pour la communauté magique, il était le symbole même de l'espoir. S'il disparaissait, le monde replongerait dans les ténèbres, comme quinze ans auparavant. Il fallait faire des sacrifices pour l'avenir. Celui-ci était de taille. Après avoir haït Black plus de la moitié de sa vie, il découvrait un homme différent, bien loin de l'adolescent prétentieux et haïssable qu'il avait connu. Il s'était senti si bien, durant cet après-midi passée avec lui... Rajeuni, avec de nouvelles forces. Un nouvel espoir. Lui aussi, il avait eu un béguin pour l'adolescent perturbateur, lors de sa sixième année. Il ne voulait plus le voir mourir... Et pourtant, il n'avait pas le choix. Il se prit à détester ce monde.
Sirius se jeta soudain sur lui, et lui envoya son poing dans la mâchoire le maître de potions n'esquissa même pas un mouvement pour se défendre. Sans un mot, il essuya les coups de l'Animagus, jusqu'à ce que celui-ci s'effondre sur le sol, essayant vainement de retenir ses larmes. Alors, il s'agenouilla à côté de lui et passa un bras autour de ses épaules. L'homme laissa sa tête tomber sur sa poitrine et pleura longtemps, s'agrippant à Severus comme à une bouée de sauvetage, vidé de ses dernières forces.
Remus les rejoignit et tapota l'épaule de Severus pour lui faire savoir sa présence à contrecoeur, le professeur céda sa place au loup-garou. Lupin aida son ami à se remettre debout et ils montèrent à l'étage Dumbledore se laissa tomber dans un fauteuil. Même lorsqu'il venait annoncer à l'ancien mangemort la mort de Sirius, il n'avait jamais eu l'air plus las et fatigué. Il semblait porter le monde sur ses épaules. Severus prit pleinement conscience du fardeau que portait le vieil homme. Il préféra partir. Il ne pouvait s'empêcher de penser que cette mort était de sa faute, et il était, pour une fois, soulagé que le retourneur de temps fut brisé.
Severus se laissa tomber dans son lit, exténué sans savoir pourquoi. Fixant le plafond, il repensa encore à l'après-midi. Sacrifier Sirius pour Potter, après ce moment passé avec lui ? Son opinion de Sirius Black avait définitivement changée. Il commençait à... tenir à lui ?
Severus décida de rester au lit : le retourneur de temps attendrait. Il avait passé la nuit à réfléchir à la manière dont il pourrait sauver le parrain et le filleul. Harry représentait l'espoir, une barrière entre le monde magique et Voldemort. Il était le Bien personnifié, du moins pour les sorciers de la communauté magique. Severus savait que le garçon n'était qu'un adolescent comme les autres, avec peut-être un don pour se fourrer dans les ennuis et en sortir. Il le savait malin, rusé, intelligent – ça lui coûtait tout de même de se l'avouer à lui-même, il ne risquait pas de le dire à quelqu'un d'autre – mais peut-être trop naïf. Mais sinon, la bête Potter était un gamin tout ce qu'il y a de plus normal : il regardait les jolies filles, il adorait de Quidditch – et il avait un talent certain pour ce sport, ça non plus il ne l'aurait pas dit de vive voix – il avait des amis...
Sirius, lui, c'était autre chose. Il avait passé plus de la moitié de sa vie à le haïr, mais cet après-midi lui avait donné une nouvelle vision. L'homme était sympathique, drôle, un rien canaille. Il avait connu une vie difficile, et ses amis l'avaient quitté les uns après les autres. Sa famille l'avait renié – si on pouvait appeler ça une famille – et essayait de le tuer, en plus. Il avait passé douze années à Azkaban avec comme unique espoir la vengeance de James et Lily Potter, et l'éducation du jeune Harry. Peter lui avait échappé, Remus le soutenait, mais après la prison, il se retrouvait coincé dans la maison de sa famille honnie. En somme, une vie pourrie jusqu'au bout, mais qui lui avait donné sa force de caractère.
Et si je la jouais à pile ou face ?
Il avait annulé ses cours de la matinée, mais alla tout de même déjeuner à midi. Assis à sa place, une pleine assiette de viande et pommes de terre en face de lui, il balaya la salle du regard, s'attardant sur Granger. La jeune fille était très intelligente et très instruite, rivalisant même avec certains professeurs. Ce n'est pas difficile d'être plus intelligent que Sybille, quand même... Weasley était avant tout un suiveur : il n'avait pas la ruse de Potter ou l'intelligence de Granger cependant, il savait faire preuve d'audace et d'inventivité, ce qui lui permettait de ne pas être en reste. En outre, comme l'avait fait remarqué Albus quelques années plus tôt, il était très doué aux échecs, ce qui démontrait une certaine logique. Et en prime, il était l'exemple parfait du parfait Gryffondor : courageux, hardi et fort. Pas téméraire pour deux sous, crétin et trop gentil pour être honnête. Et niaiseux, en prime. Un vrai Gryffondor.
Son regard se tourna vers Draco Malfoy. Peu de temps auparavant, il avait eu de grands espoirs en lui. Il avait pensé que le jeune homme ne suivrait en aucun cas les traces de son père : Draco était trop intelligent et trop fier pour se laisser commander par qui que ce soit. Mais qu'il se soit allié à Ombrage... Il ne comprenait pas comment il avait pu faire une chose aussi stupide. Taquiner Potter était une chose, obéir à Ombrage en était une autre il valait mieux que ça. Il méritait mieux que ça. Il n'avait vraiment pas envie de voir le jeune homme devenir un mangemort fidèle, il voulait le voir rejoindre le bon côté. Il avait même crût que Draco deviendrait espion : il en avait les capacités. Mais peut-être tout n'était- il pas perdu... L'espoir fait vivre, hein Severus...
Il pensa encore longuement à la situation après le déjeuner, la retournant dans tous les sens sans pourtant trouver un moyen de sauver les deux. Il n'avait vraiment, mais alors vraiment pas envie de sacrifier Sirius. Il était bien, Sirius. Drôle. Intelligent. Gentil. Séduisant... très bien foutu, charismatique, charmeur, et ces lèvres, par Merlin ! Mais à quoi je pense, l ?
Il se remémora la veille, qui finalement n'était pas vraiment la veille, et repensa au shampooing que Sirius lui avait fait. C'avait été très agréable. Il alla prendre une douche.
Malfoy vint le chercher un court instant, il songea qu'il pouvait enfermer Potter dans un placard et allait bécoter Sirius. Ce n'est pas une bonne idée. Sauf la deuxième partie. Et si j'allais bécoter Sirius tout de suite ?
Il refusa – encore et toujours – le Veritaserum à Ombrage, et ne put s'empêcher de penser qu'elle était vraiment très laide. La chirurgie magique, c'était fait pour les chiens, peut-être ? Saleté de crapaud ! Mis à l'épreuve, bon, ce n'était pas grave, Dumbledore allait revenir de toute façon. Puis, tranquillement, il alla avertir les membres de l'Ordre du Phoenix et resta avec Sirius. La même scène que la veille se répéta Sirius voulut faire du thé, il refusa. « Si tu vas faire du thé, je suis sûr que tu vas trouver un moyen pour y aller. Alors tu restes là, Black. » Il avait adopté un ton calme, mais ferme. Même pas méchant.
« Severus, bordel ! C'est mon filleul ! Je dois y aller !
-Si tu bouges, je te ligotes » déclara t-il en sortant sa baguette.
Lorsque Dumbledore arriva, il trouva un Severus Rogue plongé dans un livre et un Sirius Black assis dans un fauteuil en face de lui qui lui lançait des regards meurtriers. Le Maître de Potions se leva pour saluer son directeur, surveillant Sirius du coin de l'œil. Il lui expliqua rapidement la situation, et le vieil homme partit en transplanant Sirius profita de son inattention pour se jeter sur lui et essayer de l'étrangler, assis à califourchon sur ses hanches. « Je veux y aller ! Je veux revoir Harry ! Je ne veux pas le perdre ! » D'un coup de rein, Severus renversa les positions, et Sirius relâcha imperceptiblement sa prise. « Espèce de salopard, t'as essayé de me tuer ! aboya Rogue. Moi non plus, je ne veux pas que ton crétin de filleul meure ! Ce n'est pas parce que je ne l'aime pas que je veux le voir mourir, vermine ! » Sirius relâcha complètement sa gorge et sa tête tomba sur le tapis. « C'est bon, tu as fini, tes envies meurtrières sont passées ?
-Je ne veux pas le perdre... Il est comme mon fils... Je l'aime, tu sais, Severus. Il est la dernière chose qui me reste, avec Remus... Je l'aime, je veux pas le perdre...
-Tu ne vas pas le perdre.
-Qu'est-ce que je ferais sans lui, hein ? Severus, dis-moi que je vais pas le perdre !
-Tu ne vas pas le perdre. Il ne va pas mourir. Il a la tête dure, ton gamin. Tu seras un bon père, pour lui. Tu l'aideras, quand il aura des problèmes. Il vivra avec toi. Tu l'aideras à draguer les filles. Vous vous installerez ensemble dans une petite maison bien sympathique, loin de cette baraque macabre.
-Oui...
-Tu te trouveras une gentille petite femme, que Harry aimera comme une mère... Remus viendra souvent vous voir, comme un oncle un peu gâteau, qui lui enseignera plein de choses... Peut-être auras-tu des enfants, que Harry considérera comme ses frères et sœurs...
-Je n'aurais jamais d'enfants autre que Harry ! s'exclama Sirius en souriant. Toi, mon meilleur ennemi, tu ne sais pas que je suis gay ?
-Tu es gay ?
-Ouais ! » Sirius s'esclaffait à présent. « J'avais même le béguin pour toi, en quatrième année !
-Moi, c'était en sixième année... » fit Severus, faussement pensif. Sirius écarquilla les yeux. « Toi, tu es... tu es gay ?
-Toi, mon meilleur ennemi, tu ne sais pas que je suis gay ? » Sirius esquissa un sourire. « Alors comme ça, tu avais le béguin pour moi en sixième année ? Tu sais, c'est une position assez... compromettante, Severus.
-Elle te dérange, Black ? » susurra le Maître de Potions avec un vague sourire. Sirius fit la moue. « Si quelqu'un entre...
-Il n'y a personne ici.
-J'y crois pas. Le vil Serpentard me fait des avances, ou je rêve ?
-Tu ne rêves pas, Sirius. » Il se pencha et frôla à peine les lèvres de son ancien ennemi des siennes il sentit les bras de Sirius entourer son cou pour le rapprocher de lui et il s'allongea sur son corps, veillant tout de même à ne pas l'écraser. Je vois d'ici les titres des journaux... « L'évadé d'Azkaban tué par le Maître de Potions de Poudlard alors qu'il allait en faire son amant ! » Skeeter serait folle de joie. Mauvaise idée de penser à Rita Skeeter alors que les lèvres de Sirius descendaient dans son cou, mordillant sa peau pâle. « Tu as besoin de soleil, Sev' » souffla Sirius à son oreille. Ledit Sev' ne prit pas la peine de répondre, préférant embrasser l'homme avec sensualité mais aussi douceur et... amour ? Ses doigts s'aventurèrent vers les boutons de la chemise de Sirius, tandis que celui-ci glissaient ses mains vers la fermeture de son pantalon. « La chambre est mieux, tu ne crois pas ? » souffla Sirius. ( Et nan, vous aurez pas le lemon ! Si ça tente quelqu'un de le faire, y'a pas de problèmes, mais moi, je vais pas encore m'y risquer ! ) « La guerre fait de drôles rapprochements, tu crois pas ? » demanda Sirius dans un souffle, caressant du bout des doigts la hanche nue de son amant. Severus acquiesça et l'embrassa doucement il avait toujours été un amant tendre et attentionné, même si son caractère ne le laissait pas deviner. Il jeta un coup d'œil au réveil, sur la table de nuit. Dumbledore n'allait pas tarder à arriver pour leur apprendre la mort d'Harry...
« Je crois que je suis tombé amoureux de toi » murmura t-il à son amant, avant de l'embrasser à nouveau. Sirius était bien trop surpris pour dire quoi que ce soit pourtant, il le repoussa gentiment après quelques secondes. « Qu'est-ce que... qu'est-ce que tu as dit ? » Severus eut un léger sourire, et il déposa un léger baiser sur son épaule. « Je t'aime, Sirius. » L'Animagus écarquilla les yeux, avant de se redresser dans le lit, dévisageant son amant, toujours allongé, le drap jusqu'à la taille. « Tu m'aimes ? » s'écria t-il. Il ne semblait plus tellement surpris. Il semblait plutôt... horrifi ? Bon, juste une histoire de cul... Je savais qu'il fallait pas faire confiance aux Gryffondors... Rien d'autre qu'une histoire de cul... « Non, pas possible, tu ne m'aimes pas. » Rageur, Severus sortit du lit et attrapa ses vêtements qui traînaient dans la chambre. Il avait étrangement mal. « Qu'est-ce que tu fais, Sev' ?
-Je m'en vais. Si ça n'était qu'une histoire de sexe... » lâcha t-il froidement en enfilant son pantalon. Le fait qu'il soit à moitié nu n'enlevait rien à ses regards noirs et à sa voix glaciale. Il partit à la recherche de sa chemise, avant de se souvenir qu'elle devait être dans l'escalier. « Sev', attends...
-Tu as eu ce que tu voulais, fous-moi la paix, maintenant. » Il ouvrit la porte et quitta la chambre, cherchant toujours sa chemise. Il était certain qu'elle était dans l'escalier, mais il ne se souvenait plus si elle était dans celui menant au premier ou celui menant au deuxième. Et où était sa baguette ? Peut-être dans le salon...
Il s'engagea dans l'escalier mais une paire de bras musclés s'enroula autour de son torse toujours nu, tandis qu'un corps chaud – et complètement nu – se collait contre le sien. « Excuse-moi, Severus... je ne voulais pas te blesser... Je suis désolé... Mais regarde, tous les gens que j'aime souffrent... Je veux pas que tu souffres... » Il embrassa la nuque, ses cheveux effleurant l'épaule de Severus. « Si tu m'aimes, tu souffrira...
-C'est à moi d'en décider, non ? » son ton s'était radouci, et Sirius le serra plus fort. « Oui... C'est à toi de le décider... Tu sais quoi, Sev' ?
-Quoi ?
-J'crois que moi aussi, j'suis tombé amoureux de toi. » C'était drôlement bien. Bizarrement bien. Presque douloureusement bien. Mais vraiment, vraiment bien.
Et ils entendirent le bruit caractéristique d'un transplanage venant du salon. Dumbledore...
Je suis désoléééééééééééééée ! Désolée d'être aussi en retard, et de ce chapitre complètement nul ! j'voulais faire quelque chose de mieux mais... pas d'inspiration, alors voilà, un truc nul, sans aucune saveur... mal écrit, mal organisé, mille fois trop rapide... ce qui s'y passe est... bien, mais c'est pas du tout comme je l'imaginais... pff... ne me tapez pas, par piti !
