Disclaimer : Si quelqu'un trouve que je ressemble à J.K Rowling, je veux bien faire sosie, ça peut rapporter des sous, et je pourrais peut-être m'acheter Mumus... et la base de l'histoire sort toujours du cerveau d'Ivrian !

Et donc, voici le tout dernier chapitre... Je vais peut-être faire une séquelle, je sais pas encore... Le dernier chapitre montrait plus ou moins clairement que Sirius était tout à fait prêt à une relation avec Severus, on peut même penser à la limite qu'il n'attendait que ça... enfin, il faut quand même tenir compte du fait que Sirius était enfermé sans cesse, et qu'il n'avait dû avoir personne dans son lit depuis un certain temps, d'où les pensées de Sevichou... M'enfin... Le chapitre est peut-être un peu plus long, et quand même meilleur que le dernier que je vous ai donné. J'espère que cette fin vous plaira. Je suis désolée pour le retard aussi, je vous avais habituée à des chapitres assez rapides à venir, mais suis partie en vacances... ( qui a dit que la montagne, c'était génial ? )

Réponses aux reviews :

Falang : c'est gentil, mais je reste sur ma position lol. Bah vi, Dumbeldore annonce encore la mort d'Harry ( je le dis là parce que j'ai jugé bon de couper le passage ) : normal, puisque Sirius et Severus étaient... occupés à autre chose. Et non, avec un seul chapitre, tout peut se remettre dans l'ordre... C'est Sev', quand même !

Daikyo : merci merci merci merci ;) voilà le nouveau et dernier chapitre, j'espère qu'il te plaira !

Ivrian : je me prosterne devant toi, ô grande écrivailleuse de yao ! mdr

Flo : merci ! ah, vi, c'est vrai, pourquoi pas ? mais pourquoi, aussi ? Tu verras bien ce qu'il va faire, v'là le chapitre !

Latitefraisedesbois : marchi ! ouh, vi, des choses bien, bien plus concrètes... ) lol ça c'est sûr qu'il n'était pas aussi bon que les précédents...

Crackos : merci ! et nan, pas de lemon, je me sens pas de les faire, j'essaierais bien un jour ou l'autre... allez, ça va te désintoxiquer un tout pitit pitit peu des lemons, et après tu pourras y replonger dedans et savourer ! lol

Edwige : Alors Harry, mort ou pas mort ? niark niark niark, et si, il est encore mort ! Ils auraient eu du mal à le sauver quand même, hein... mdr

Chrisanimefan : VIVE LE SIRIUS X SEVERUS ! YAOI POWER !!!!!! mdr

Zaynel : marchi )

Tsuka : merci beaucoup ! C'est vrai qu'on croise souvent des fics qui, étrangement, se ressemblent beaucoup... mais il y en a tout de même beaucoup qui sont superbes, originales... J'espère l'avoir été au moins un peu, mais le défi d'Ivrian était déjà, à la base, original et génial ! Bah vi qu'il va trouver un moyen, c'est Super-Sevy !


Severus se laissa glisser dans l'eau brûlante, derrière son amant il était plus de vingt-trois heures, et Sirius avait été totalement amorphe depuis l'annonce de Dumbledore. Il avait pensé qu'un bain chaud le relaxerait un peu, bien qu'il sache au fond de lui que cela ne changerait rien. L'Animagus venait d'apprendre la mort de son filleul, il n'allait pas être joyeux.

Mais, imperceptiblement, Severus le sentit se détendre entre ses bras, les paupières closes. Il entreprit de verser un peu d'un gel douche au parfum de pomme dans le creux de sa main, et frottant doucement le torse de Sirius, les gestes étant délicieusement caressants. « Je suis désolé, souffla Sirius. Je n'aurais pas dû te frapper.

-Ce n'est rien. Je comprends. » Il laissa ses mains descendre jusqu'au ventre et Sirius se reposa contre lui avec un soupir. « Qu'est-ce que je vais faire, maintenant ? Qu'est-ce que je vais devenir ? Harry n'est plus là... Il ne sera plus jamais là... Sev', qu'est-ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je peux faire ?

-Je ne sais pas. Peut-être les choses peuvent-elles changer.

-Les morts ne reviennent pas à la vie.

-Si, parfois.

-Qu'est-ce que tu veux dire ?

-Rien. » Il descendit plus bas encore, et Sirius se tendit légèrement, avant de se laisser retomber sur son amant, les yeux à nouveau clos. « Tu resteras avec moi ? demanda t-il dans un souffle. Tu ne vas pas repartir ?

-Non.

-Tu me le jure ?

-Oui. » Sirius se tourna et l'embrassa légèrement Severus déglutit péniblement en voyant les larmes dans ses yeux. Il le serra fortement, mais brièvement, contre lui, inspirant à pleins poumons son odeur, se rassasiant de la douceur de sa peau.

Ils sortirent finalement de l'eau minuit approchait, et Severus savait qu'à cette heure, il allait inexplicablement s'endormir, et le temps reviendrait au début de la journée.

Ils se couchèrent dans le lit de Sirius, blottis l'un contre l'autre machinalement, Sirius caressait les mèches brunes de Severus, son souffle effleurant ses lèvres. La main du maître de potions restait sur sa hanche, immobile, et l'autre se perdait dans son cou. Ils s'embrassèrent doucement, et Sirius se blottit davantage contre lui. « Je t'aime » murmura t-il simplement avant de s'endormir. Severus le suivit dans le pays des rêves.

Il se réveilla dans ses appartements, à Poudlard. Le calendrier le narguait toujours, et la pendule indiquait trois heures vingt-deux. Il prit une rapide douche, enfila un pantalon et une chemise, et, serrant l'amulette, partit chez Black.

Il atterrit directement dans la chambre de Sirius. Sans un bruit, il se glissa entre les draps après avoir ôté le pantalon et la chemise qu'il venait de mettre Sirius remua dans son sommeil et se colla contre lui. Severus songea que le réveil allait être plus qu'amusant.

D'un coup de baguette, il fit voler le retourneur de temps de la table de nuit à l'appui fenêtre, où il ne risquait pas de tomber et de se briser. Aujourd'hui, il n'avait plus le droit à l'erreur, il devait parvenir à sauver Potter – je vais l'accrocher par les pieds au lustre du hall d'entrée, ce sale morveux ! – et, bien sûr, sauver Sirius. Il ne pouvait même plus imaginer de voir Dumbledore lui annoncer une nouvelle fois sa mort. Il s'endormit bientôt, un bras passé autour de la taille de Sirius et le visage enfoui dans son cou.

Un hurlement le tira de son sommeil. Les rideaux étaient ouverts et le soleil entrait à flots dans la chambre. Tonks, à la porte, était pliée en deux, s'étouffant de rire derrière elle, Remus hésitait entre le dégoût et l'hilarité. Shackelbolt marmonna un vague « oh, il est réveill » avant de partir, et le hurlement continua. « Rogue, bordel, qu'est-ce que tu fous dans mon lit ? » Tonks tapait le mur, à présent, et Remus commençait à sourire légèrement, bien qu'encore légèrement hésitant. A la fenêtre, à moitié caché derrière un rideau, Sirius, rouge de rage, continuait à hurler. Et Severus, étendu dans le lit, ne fit que lui offrir un sourire. « Arrêtes de hurler, et reviens te coucher » soupira t-il. C'en fut trop, sans doute, pour Remus, qui éclata de rire. Sirius lui envoya un regard noir disant clairement qu'il le lui ferait payer. Tonks se roulait par terre en hoquetant hystériquement. « On va vous laisser vous expliquer » lança difficilement Remus avant de fermer la porte. « Sirius, viens t'asseoir.

-Depuis quand tu m'appelles par mon prénom ? siffla l'Animagus.

-Viens t'asseoir » répéta Severus en s'asseyant lui-même. A contre cœur, il vint et s'assit à bonne distance de l'homme avec qui il avait partagé, sans le savoir, son lit. « Je veux que tu m'écoutes attentivement, Sirius. Cet après-midi, tu dois rester ici. Tu ne dois en aucun cas sortir.

-Je sais ça !

-Ca ne t'a pas empêcher de sortir » marmonna Severus pour lui-même. Sirius lui lança un regard intrigué. « Je ne suis jamais sorti ! A part pour accompagner Harry à la rentrée, mais ça n'a rien à voir. Je sais le danger ! Je sais que tu as tendance à me prendre pour un parfait crétin, Rogue, mais je ne suis pas si stupide.

-Je sais que tu n'es pas stupide. » Il se rapprocha légèrement de son ancien ennemi. Il n'avait pas pensé qu'il ne saurait absolument pas quoi lui dire. Il se sentait vraiment stupide. Alors, il l'embrassa, simplement.

Bien sûr, il aurait menti en disant qu'il s'attendait à ça. Il avait espéré que Sirius répondrait simplement au baiser, naturellement, comme il l'avait fait la veille. C'aurait été bien sans doute trop bien pour être vrai. Alors, au lieu de répondre au baiser, Sirius se recula brusquement et lui envoya son poing en pleine tête. L'Animagus écarquilla les yeux en entendant le craquement sinistre, preuve admirable qu'il venait de casser le nez au redoutable maître de potions. Celui-ci, d'ailleurs, venait de plaquer les mains sur son nez cassé et chercher des yeux quelque chose pour tamponner le sang qui coulait. « Oh, merde, Rogue, j'suis, euh...

-Désol ? » ironisa Severus. Et franchement, tu t'attendais à quoi, Sev' ? A un gros câlin, peut-être ? « Euh... ouais. J'suis désolé. T'as mal ?

-Tu viens de me casser le nez, alors à ton avis, j'ai mal ou pas ?

-J'suis vraiment désolé mais euh... eh ! mais j'ai pas à être désol ! C'était quoi, ça ?

-Ne me dis pas que tu n'as jamais embrassé quelqu'un, Sirius, je n'y croirais pas.

-Bien fait, tiens ! Qu'est-ce qui t'as pris ? T'as des vues sur moi ou quoi ? » Severus ne répondit pas, occupé à extirper de la poche de son pantalon, resté sur le sol, sa baguette. D'une formule, il se guérit et regarda pensivement l'Animagus. « Si j'ai des vues sur toi ? » Qui ne tente rien n'a rien, hein. « Oui. Et pas qu'un peu. »

Derrière la porte, ils entendirent le hurlement de rire de Tonks Sirius se leva précipitamment, ouvrit la porte et donna un coup de pied à sa petite-cousine qui se tordait de rire sur le sol en hoquetant. « Remus ! hurla Sirius. Tu me sors cette peste de la maison ! » Il claqua la porte et s'y adossa, reportant son attention sur Severus, assis à présent en tailleur sur le sol. « T'es chiant, Rogue.

-Je sais.

-Et je peux savoir d'où te vient cette soudaine attirance pour moi ?

-Soudaine ? Non, pas soudaine.

-Attends, je sais... Tu viens de te rendre compte que je suis gay, et tu veux m'emmerder autant que possible, c'est ça ? Mais merde, Rogue, on n'a plus quinze ans, on n'est plus des gamins débiles ! Oublie cette foutue rancune, ça va finir par te bouffer ! » Severus poussa un soupir et se leva. Il se rassit sur le bord du lit et tapota la place à côté de lui. Rageusement, Sirius se laissa tomber à côté de lui et lui envoya un regard noir. « Il n'y a aucune rancune, Sirius. Plus maintenant, du moins. Je ne veux pas t'emmerder. Je voudrais juste... » C'était étrange de dire je veux. Il y avait souvent des choses qu'il ne voulait pas, mais des choses qu'il voulait... Des choses qu'il voulait à ce point, surtout, avec autant de force... « Je veux juste...

-Quoi ?

-Toi. » Sirius se figea, abasourdi. Après une longue minute de silence, Severus s'aperçu qu'il était en apnée.

Remus haussa un sourcil en voyant Severus entrer dans la cuisine. Il décida de ne rien dire quant au fait qu'il portait une chemise bleu clair appartenant à Sirius, ce qui le changeait agréablement de ses habituels vêtements sombres. « Sirius n'est pas avec toi ?

-Il se remet. » Le loup-garou préféra ne pas demander de quoi son ami devait se remettre. Il en avait assez vu le matin pour comprendre plus ou moins de quoi il retournait. Il posa sans cérémonie une tasse de thé devant le professeur et s'assit en face de lui, le fixant avec une certaine hargne. « Tu vas bien m'écouter, Severus. Si c'est un de tes plans foireux pour faire du mal à mon meilleur ami, je dis bien le meilleur et surtout le seul qui me reste de l'époque la plus heureuse de ma vie, où que tu ailles, je te suivrais, et je te boufferais. Parce que je te parie que, pleine lune ou pas, tu rencontreras un loup-garou affamé. » Severus déglutit difficilement à la menace, mais resta cependant calme, et soutint le regard de Remus. « Je ne compte en aucun cas faire du mal à Sirius. Et je te jure que si tu empêches quoi que ce soit entre lui et moi, c'est moi qui te bouffe, et je n'aurais pas besoin d'être un loup-garou. Compris ?

-Moi, je n'empêcherais rien. Je crois que c'est déjà assez difficile, et que tu as peu de chances d'y arriver. » Le maître de potions eut un léger sourire. Difficile ? N'importe quoi, c'est déjà gagné, je sais ce qu'il éprouve pour moi. Il avala sa tasse d'un trait et remonta dans la chambre. Sirius enfilait un pantalon noir, plutôt dans le genre très, très moulant il s'adossa à la porte et le regarda avec envie.

L'Animagus se retourna brusquement, sentant son regard sur lui, et poussa un soupir. Il semblait à moitié résigné, et à moitié désespéré. Severus l'interrogea du regard. « J'en sais rien, Rogue. C'est trop... bizarre ? Tu me hais depuis des années et d'un coup, tu me dis que... enfin, j'ai un peu de mal à comprendre, là.

-Tu as besoin de temps, soupira Severus avec une certaine tristesse. Ca s'était passé bien autrement la veille.

-Tu me fais chier, Sev'. Tu le sais, ça ? J'y comprends rien, je suis complètement paumé, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? J'avais le béguin pour toi en quatrième année mais...

-Moi en sixième. Et il n'est pas passé. Jamais.

-Tu me fais vraiment chier.

-Je sais. Allez, je te laisse, je vais retourner dans mes cachots, je te fous la paix, va.

-Non ! C'est pas ce que je voulais dire, enfin... » Sirius a court de mots... Severus, t'es nul, t'as même pas ton appareil-photo ! Ca mérite une fête nationale, ça ! « Je veux dire, tu peux rester, si tu veux, ça ne me dérange pas. » Il attrapa une chemise dans son armoire et l'enfila, commençant à batailler avec les boutons que ses doigts tremblants n'arrivaient pas à mettre. Lentement, Severus s'approcha de lui, écarta ses mains et mit lui-même les boutons de la chemise, gardant son regard plongé dans le sien. Les joues de l'Animagus se colorèrent d'une jolie teinte vermeil pour un peu, Severus aurait éclaté de rire, mais il resta impassible.

Il en profitait pour effleurer la peau pâle à chaque fois que ses mains descendaient plus bas pour prendre le bouton du dessous, et il songea qu'il adorait les chemise trop grande, qui tombait jusqu'à mi-cuisse.

Lorsqu'il effleura l'entrejambe de Sirius, celui-ci se tendit légèrement, les joues de plus en plus rouges et le souffle court. Il lâcha la chemise et laissa ses mains remonter jusqu'au cou de Sirius. « Je vais y aller » lâcha t-il dans un murmure rauque. A contrecoeur, il laissa le cou de l'Animagus et se détourna celui-ci l'attrapa vivement par le bras et retira presque aussitôt sa main, mal à l'aise. Severus se retourna lentement, l'interrogeant du regard. « Je... euh... » Il s'approcha à nouveau de Sirius, si près que leurs torses se frôlaient Sirius paraissait plus troublé que jamais, ses yeux cherchant un point sur lequel se fixer, pour revenir toujours se plonger dans le regard sombre du professeur. « Je...

-Oui ? » La voix était délibérément rauque, voluptueuse et surtout très prometteuse. Le ton disait clairement « dis juste un mot, et je te ferais connaître des choses merveilleuses... » Un appel à la luxure Sirius n'y résista pas et se jeta sur Severus, l'embrassant avec fougue.

Ils atteignirent difficilement le lit.

Severus se cala plus confortablement dans les oreillers, la tête de Sirius sur son ventre. Il adorait vraiment ces petits moments de tendresse juste après l'acte, où l'on n'avait même pas besoin de mots. Des regards, des caresses, des sourires... Il se sentait bien. Et il était plus que jamais décidé à sauver Sirius. Il l'aimait il refusait de le perdre : il avait déjà trop perdu pour Voldemort.

Restait à savoir comment il allait faire. Parce que Potter ne devait pas non plus mourir, il était trop important, et Sirius serait anéanti s'il mourrait. L'idée de le pendre par les pieds au lustre était très tentante. Il songea qu'il avait complètement oublié ses élèves. Ils devaient en être très heureux.

Sirius dessinait des arabesques du bout de l'index sur son ventre, lui arrachant par moment des frissons. « Tu crois que ça peut marcher, toi et moi ? demanda t-il à voix basse.

-Si on n'essaye pas, on ne le saura jamais. Reste à savoir si tu veux essayer. Je sais que... enfin, que je ne suis pas un bel homme, je suis cynique, je n'aime pas montrer mes sentiments ou mes émotions...

-Tu m'en as montré beaucoup tout à l'heure, et tu es très bel homme.

-... Et que j'ai fait de belles conneries dans ma jeunesse...

-Tu n'es pas vieux. Parce que sinon, ça voudrait dire que moi aussi, je suis vieux, et je ne suis pas vieux. Trente-cinq ans, c'est pas vieux.

-... Et que tu pourrais sans problème trouver bien mieux que moi...

-Enfermer ici, je risque pas de faire des rencontres... Je pourrais peut- être passer une petite annonce... « L'évadé d'Azkaban, très dangereux, cherche petit ami pour galipettes au coin du feu » Ca sonne bien, non ?

-Sirius...

-Je plaisante. C'est avec toi que je veux faire des galipettes au coin du feu. Et, c'est vrai que tu es chiant et pas forcément toujours sympa, t'es même limite salaud, mais tu viens de me montrer que tu peux être gentil, et doux, et tendre, et attentionné... J'ai envie d'essayer. Si j'envoie ma petite annonce, tu me répondras ? » Severus eut un léger sourire. « Oui. Comme Fudge.

-Fudge est gay, aussi ? Moche comme il est, il n'a pas dû avoir beaucoup de petits amis.

-Fudge n'est pas gay, il est marié, crétin.

-Vraiment pas sympa. Pourquoi il me répondr... ah. Evadé d'Azkaban ? Ouais. Je peux mettre « Charmant Animagus, jeune, intelligent...

-Sexy...

-Et encore, tu n'as rien vu. Ouais. On va essayer. Et pis sinon, on pourra toujours s'engueuler comme avant.

-Oui.

-Remus est parti.

-Oui.

-J'ai envie d'un thé. » Severus acquiesça et ils enfilèrent quelques vêtements, songeant que ce n'était pas la peine de tout remettre puisqu'ils savaient que de toute façon, ils finiraient par tout enlever.

Ils descendirent à la cuisine après de nombreuses pauses dans l'escalier pour baisers tendres et caresses plus que suggestives ( « Severus, arrêtes, ou je te violes dans l'escalier » « Il faudra essayer, un jour. » ) et ils finirent devant deux tasses de thé brûlant. Sirius ne portait qu'un boxer et sa chemise même pas boutonnée ( « c'est pas la peine » ), tandis que Severus restait avec un simple pantalon noir et serré, que Sirius l'avait obligé à mettre.

Ils tournèrent la tête vers la cheminée, se retenant de rire. « Galipettes au coin du feu ? » reprit Severus d'un ton pensif. Sirius gloussa et se leva pour venir se glisser derrière lui, embrassant sa nuque. Une exclamation étouffée leur fit relever la tête. Harry les regardait, les yeux écarquillés. « Oh, Harry, salut ! lança joyeusement Sirius. Je te présente ta marraine ! » Severus lui envoya son coude dans les côtes. « Potter, ne restez pas l ! Je suppose que vous êtes dans le bureau d'Ombrage ? Elle va arriver d'une seconde à l'autre, déguerpissez !

-Non, attends... » Sirius attrapa la baguette de son amant et murmura une incantation. Aussitôt, Harry fut sorti des flammes pour se retrouver dans la cuisine, complètement paumé, fixant son professeur et son parrain, toujours collés l'un à l'autre. « Je crois que nous devons discuter un peu... »

Severus poussa un soupir de contentement. Il était vraiment bien, là, dans le lit, avec Sirius contre lui, son souffle chatouillant sa nuque. Il n'avait même pas eu besoin de chercher comment sauver son amant et Potter : ils s'étaient sauvés l'un l'autre. La fameuse discussion s'était déroulée durant l'après-midi, et Dumbledore n'était pas venu annoncer une mort : il était quand même venu demander où était Harry.

Ombrage avait été virée pour abus de pouvoir, grâce à Hermione qui avait caché un magnétophone dans sa poche. Les moldus avaient des trucs très chouettes.

L'année était finie, tout était rentré dans l'ordre. Remus avait éclaté de rire en entendant Harry hurler « Tu as couché avec cet enfoiré de prof de potions aux cheveux graisseux ??? », ce à quoi Sirius avait répondu, tout joyeux : « Mais je lui ai lavé les cheveux, Harry ! Regarde comme il est mignon ! »

Tonks avait hoqueté hystériquement durant un bon quart d'heure, Dumbledore avait eu un sourire, et tout était bien.

Severus se sentait heureux. Il se retourna et embrassa son petit ami. Leur relation resterait dans l'ombre jusqu'à ce qu'ils mettent la main sur Pettigrew et que Voldemort tombe, mais il comptait bien le garder.

La vie était drôlement chouette, parfois.


Et voilà, c'est la fin... J'espère que vous n'êtes pas trop déçus, c'est loin d'être une fin spectaculaire, mais je la trouve bien comme ça... Pour moi, elle est comme elle devrait être, en tout cas. A bientôt peut-être, si j'écris la séquelle... Merci à tous ceux qui m'ont reviewée et encouragée, ça m'a aidé à finir cette fic. Sans vous, je n'y serais jamais arrivée !

Llits, 19 juillet 2004