Par amour… pour toi

Chapitre final

Réponse aux reviews

Lils : Alors déjà merci beaucoup et ravie de savoir que ma fic te plait. Et pour la fin, la voici ! Mais n'oublie pas de me donner ton avis.

Hermione malefoy : Euh, ça ne ressemblait pas à un ordre ce que tu as marqu ???? Lol, je plaisante. La fin et ben, la voici.

Marie-anne : Juste une question, tu as déjà lu mes autre fics ? Et d'abord, je ne suis pas méchante, je suis trop sadique, enfin c'est ce que disent les autres mais moi, je trouve pas. A chacun son avis ! C'est juste pas le mien !

Hanna2mars : Et ben, okay , la voil !

Lilouthephoenix : alors voilà la suite et fin. C'est clair que ça fait mal à cœur de lire la fin d'une fic mais bon, je n'allais pas non plus y passer ma vie. Et je pense que la fin te plaira.

Edma : Pour ta requête, sorry mais comme je le dis depuis un bon moment, ma fic est bouclé alors elle ne sera pas exaucé ou plutôt pas comme tu l'entends. Désol !

Désolé de ne pas répondre à toutes les reviews mais, je en veux pas vous faire attendre encore une semaine alors voilà la fin. Mais je vous ai tous lu et je vous remercie tous. Et puis merci à tous les autres qui soit me suivre depuis le début ou m'ont pris en cours de route. C'était génial de votre part de me soutenir. J'espère que cette fin vous satisfera et vous surprendra aussi.

Chap.11 : Par amour…

C'était elle, pourtant. Elle avait tellement changé. Ses cheveux étaient plus longs, plus soyeux et lisses. Son pantalon était taille basse, une ceinture ornait le tour de son bassin mettant encore plus en évidence les formes de son corps moulées par le pantalon en cuir et elle portait un top rouge qui lui arrivait au dessus du nombril et formait un beau décolleté. Elle n'était plus celle qui l'avait connu, tout indiqué qu'elle était différente, le son de sa voix, la noirceur qui se reflété dans son regard, les traits de son visage. Elle n'avait plus rien d'innocence en elle, elle avait tout vu, tout ressenti. Il eut l'impression qu'elle portait un poids, un fardeau qui était beaucoup trop lourd pour elle et qui n'aurait jamais dû lui appartenir.

- Sinon quoi ?

- Je te tuerais ! répliqua-t-elle.

- Que je la pose ou non, tu le feras, 'Mione.

Elle tressaillit quand elle entendit son prénom sortir de la bouche de celui qu'elle avait haï, qu'elle avait aimé. Tout lui semblait alors beaucoup plus dure, sa tâche moins évidente, elle commençait à douter pour la première fois. Pourrait-elle aller jusqu'au bout de ce qu'elle s'était promis de faire ? Pourrait-elle le tuer ? Trouver encore la force de le haïr alors que les anciens sentiments, enfin ceux qu'elle croyait avoir oublié, renaissaient à la simple vue de son visage, au son de cette voix qui l'avait berc ?

- Alors ne complique pas les choses ! Tu viens de le dire toi-même, je te tuerais de toute façon.

- Sauf si c'est moi qui te tue !

- Alors tue-moi mais fait le maintenant. Je n'ai pas eu le cran pour le faire moi-même pendant 5 ans pourtant j'y ai pensé, je l'ai voulu finit-elle dans un murmure.

Elle leva ses bras dans le prolongement de ses épaules, maintenant sa baguette vers le bas.

- Vas-y, je ne me défendrais pas.

Drago la regarda incrédule. Pourquoi agissait-elle ainsi, tous autres mangemorts l'aurait fait, elle le savait pour en avoir éliminer à elle seule. Tous autres mangemorts digne l'aurait exécuté sans l'ombre d'un doute sans chercher à comprendre pourquoi elle voulait autant mourir. Elle était en train de se donner à lui, de lui offrir sa vie comme si il n'y avait plus rien dans ce monde qui la retenait, comme si elle désirait mourir.

- Vas-y cria-t-elle. Finissons-en ! Pour ça aussi, tu es lâche ?

- Le maître te veut vivante bredouilla-t-il. Il veut savoir pourquoi tu détruis tous ses serviteurs, comment as-tu réussi à emmagasiner autant de forces.

- Tu diras à ton maître qu'il aille se faire foutre, Malefoy. Tue-moi !

- Je n'ai pas oublié, Hermione. Et toi non plus, n'est-ce pas ? Tu te rappelles des sensations qui naissaient en nous quand je t'embrassais, de toutes ses discussions qu'on a eu, de nos engueulades.

Pourquoi fallait-il qu'il complique les choses ?

- De ta fuite répondit-elle brusquement . C'est ce que je me souviens le mieux.

- C'est la seule façon que j'avais de t'épargner nos adieux, de trouver le courage de partir.

- Mais peut-être que moi j'avais besoin de t'embrasser une dernière fois, de te voir partir pour ensuite oublier. Tu as fait ça en pensant à toi et à toi seul.

- Alors tu ne m'as pas oubli ?

- Comment pourrait-on oublier un poignard planté en plein cœur ? Je voudrais tellement pouvoir te tuer, faire couler ton sang comme tu as fait versé mes larmes.

- Moi aussi j'ai souffert pendant ces cinq ans, Hermione. Moi aussi, j'ai pleuré, moi aussi j'ai haï sans oublier, j'ai haï jusqu'à oublier la raison de cette haine qui maintenant est au quotidien dans ma vie. La seule raison qui a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, ce qui as fait que je suis encore en vie c'est que j'ai eu des souvenirs auxquels me raccrochaient, j'avais ton visage dessiné devant mes yeux, c'est ce qui me forçaient à rester en vie. Tu m'as fait resté en vie parce que tu m'as aimé et parce que je t'aime.

Les mangemorts commençaient à bouger autour d'eux lentement, le sort n'agissait plus.

- Pars vite ! murmura-t-il. Ce n'est pas encore ton heure finit-il dans un murmure.

Elle le regarda ne sachant pas comment elle devait réagir, si elle devait prendre ses jambes à son cou ou rester et affronter son destin ou plutôt la mort. Elle chercha la réponse dans le regard de Drago, fixant intensément ses yeux bleus-gris. Elle réprima un sourire, voulut déposer un baiser sur ses lèvres mais se ravisa et sortit en courant. Au moins, là ils avaient eu de vrais adieux.

Elle se planqua directement derrière le premier buisson qu'elle vit et s'asseya, en position fœtal, relevant les genoux sous son menton. Des larmes coulaient silencieusement sur ses joues. Pourquoi devait-elle encore avoir si mal ? Pourquoi son cœur souffrait-il autant ? Pourquoi ne pouvait-elle, ne voulait-elle pas oublier ? Tant de questions et si peu de réponses. Tant de peine et si peu de larmes. Elle voudrait crier sa peine si elle avait le droit de donner le nom de celui qui lui infligeait mais cela lui était interdit parce qu'il était un sang pur, parce qu'elle était une sang de bourbe, parce qu'il était du côté du mal, parce qu'elle se battait pour le bien. Leur amour était tellement contradictoire, tellement profond, tellement douloureux. Il avait résisté à cinq années de séparation, il avait passé vents et tempêtes. Elle revoyait le regard qu'il avait posé sur elle, elle ressentait ses yeux la déshabillé, elle se sentit frissonner.

Non, elle ne devait pas, ne pouvait pas être amoureuse pas de lui, pas comme ça, pas ainsi. Elle devait refaire, recommencer une vie où il n'apparaîtrait pas, où le vide qu'elle ressentirait ne serait pas celui de son absence. Elle devait réapprendre à sourire, apprendre à l'oublier. Maintenant qu'elle avait pu lui dire adieux, elle devra être capable de le tuer si jamais il réapparaissait. Maintenant qu'elle savait ce qu'il ressentait, elle pouvait faire son deuil, se libérer de toute cette haine qui la maintenait en vie jusqu'à aujourd'hui.

Cela faisait une semaine qu'elle l'avait revu, une semaine où elle revoyait sans cesse les images de leurs retrouvailles, une semaine où elle était maintenant incapable d'haïr. Plus aucune lueur de haine ne se décelait dans son regard, ses yeux étaient bien souvent humides, elle pleurait comme elle ne l'avait pas fait depuis bien longtemps. Elle avait une seule envie, le revoir. Elle avait tant de choses à lui dire, tant de reproches à lui faire, tant d'amour à lui donner. Elle souffrait par sa faute depuis 5 ans mais elle était incapable de penser à une vie sans lui. Il fallait qu'elle le retrouve, qu'elle revoit qu'elle sache ce qu'il veut, qu'il l'aime autant qu'elle l'aimait, qu'il éprouve le besoin d'être avec elle comme elle voulait être prêt de lui. Mais il y aurait toujours cette histoire de camps entre eux, leurs combats les séparaient toujours. Ainsi leur amour était impossible et sans lui, elle mourait, elle le savait, elle avait besoin de lui, c'était plus fort qu'elle. Comment pouvait-elle lutter face à son cœur ? elle n'avait plus le courage ni l'envie de se battre pour vivre une vie dont l'unique sens serait de souffrir, de mourir.

Il fallait qu'elle le revoit encore une fois, juste une fois se promit-elle. Cependant elle s'était promis tant de choses pendant ses cinq dernières années, elle s'était promis de le tuer et il était encore en vie, elle s'était promis de toujours le haïr et elle l'aimait, elle s'était promis de vivre et elle voulait mourir. Combien de promesses allaient-elle encore trahir ? Combien de temps allait-elle encore se mentir ? Elle voulait le revoir pour se blottir dans le creux de ses bras, pour l'embrasser, combler le manque qu'elle avait ressenti pendant ses cinq années. Et pour ça, elle n'avait qu'une seule solution, elle le savait, tout le monde lui disait depuis le début. Elle ne voulait pas une fin à la Roméo et Juliette, pas un amour comme le leur. Elle voulait créer le sien, écrire sa propre histoire, son propre scénario même si tous serait contre mais si tous ne le comprendrait pas. Elle n'était pas folle ou juste folle de lui et ça personne ne le comprenait, personne ne la soutiendrait, personne ne le saurait. C'était ses amis qu'elle trahissait en agissant ainsi mais si elle ne le faisait pas elle trahirait son cœur.

Harry frappait depuis plus de 10 minutes sur la porte de la chambre d'Hermione, elle lui avait demandé de passer et pourtant elle était pas là. Il appuya sur la clenche et la porte s'ouvrit. Il entra dans la pièce et fut surpris que tous les volets soient encore fermés alors qu'il était plus de trois heures de l'après-midi. Il s'approcha lentement de la fenêtre et l'ouvrit. La première chose qui le frappa quand le jour fut pénétré dans la pièce était que tout était rangé. Tous les bibelots étaient debout à leur place initiale quand elle était arrivée dans cette chambre juste après Poudlard mais ce qui le frappa aussi c'est que les objets auquels elle tenait le plus, les cadres, les photos, les peluches n'étaient plus présents dans la pièce. Il s'approcha du bureau pris la photo où il était avec Hermione, une photo prise l'année dernière dans le parc. Elle semblait allé mieux à ce moment et il s'était même surpris à espérer qu'elle revienne vers lui mais sa réflexion fut coupée par une lettre posé sur le bureau qui lui était adressé.

Il l'ouvrit et la retourna un pendentif tomba, il le prit dans ses mains et le serra précieusement. Pourquoi lui rendait-elle le bijou qu'il lui avait offert 5 ans plus tôt ? Il prit ensuite la lettre et commença sa lecture.

Harry,

Je ne sais pas comment te dire ce qui va se passer, comment t'annoncer cette nouvelle qui bouleversera nos vies à tous mais il fallait que je fasse ce choix, que je prenne cette décision. Je ne sais pas si tu comprendras mon choix mais je sais que tu le respecteras parce que tu sais ce que c'est de perdre la personne que l'on aime, de vivre jour après jour sans pouvoir, sans avoir le droit de le voir. Tu sais ce que l'on ressent, ce que l'on vit donc tu sais ce que je vis jour après jour pendant ces cinq dernières années. Mon ami, je peux encore t'appeler ainsi au stade de cette lettre car c'est ce que tu es pour moi même si en ce moment, tu te demandes ce que je vais faire, quelle connerie j'ai bien encore pu inventer mais sache que tous mes actes sont dictés par mon cœur. Drago n'est pas au courant ce que je vais faire, je ne l'ai dit à personne. Peut-être qu'un jour, je regretterai, peut-être qu'un jour… mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. Je regrette juste de devoir vous quitter ainsi vous qui m'accompagner depuis que j'ai onze ans, vous à qui je n'ai jamais eu le courage de vous dire je t'aime. Aujourd'hui, je vous le dis, je te le dis. Je t'aime.

Aujourd'hui nos routes se séparent. Pourquoi ? parce que c'est la vie sûrement, parce que je suis amoureuse d'un mec qui n'est pas fréquentable à tes yeux, qui ne me convient pas aux yeux des autres mais je l'aime. J'ai beau lutté contre ces sentiments, je ne peux pas, je l'aime. Je ne peux rien faire contre et c'est encore pire depuis que je l'ai revu, depuis qu'il m'a laissé la vie sauve, depuis qu'il m'a dit qu'il n'a pas oublier. Que puis-je faire quand mon cœur, mon corps veut être à lui même si pour ça je dois suivre sa voie. Je ne peux rien faire, je ne peux que le faire, que le rejoindre. Il faudra bien mourir un jour et ce jour, je veux qu'il soit là. Mourir pour mourir autant que ce soit près de lui, que je sois dans ses bras.

J'espère que tu ne m'en voudras pas, que tu me pardonneras mon acte mais ce n'est pas contre toi que je le fais c'est pour lui, juste pour lui, pour pouvoir être dans sa vie, pour qu'il soit dans la mienne. Je ne suis pas en danger, je ne serais jamais en danger là où je vais car il sera avec moi tout le temps, parce que lui aussi m'aime.

Voilà, c'est pour ça que ma chambre est vide, que tu ne vois plus les photos de Drago, la peluche que tu m'as offerte à Noël. Je n'ai pas pu prendre les photos de toi mais je ne t'oublierais pas, tu resteras mon ami quoi qu'il arrive, quoique je fasse à mes yeux en tout cas. Maintenant tu as le droit de me haïr, de m'en vouloir, de me détester, de ne pas comprendre, je ne pourrais pas t'en vouloir.

Je te dis adieu mon ami parce que la prochaine fois que tu me verras je ne serai pas reconnaissable à tes yeux, si tu me revois un jour.

Je te rends également le collier de ta mère car il n'a jamais eu sa place autour de mon cou, offre-le à une fille qui sera digne de toi, de ton courage, de ton amour. Moi, je ne le suis pas, je ne suis pas cette fille-là, je ne l'ai jamais été et je ne le serai jamais.

Adieu Harry Potter

Hermione Granger.

- Il vous est interdis de crier ordonna une voix rauque.

Hermione approuva d'un signe de tête sans pour autant quitter des yeux le tisonnier qui chauffait depuis 15 minutes sur le bois. Elle allait être marqué comme du bétail, jamais elle n'aurait imaginé que elle, une griffondor allait être comme tous ceux contre qui elle s'était battu pendant de nombreuses années, pour une histoire d'amour, pour son histoire d'amour. Elle ne savait pas vraiment si c'était du courage qui coulait dans ses veines ou autre chose mais en tout cas, cette force était présente.

L'homme cagoulé approcha près de sa peau le tisonnier rouge vif et l'appuya sur sa peau, elle serra les dents, se mordit la lèvre pour s'empêcher de crier. Sa peau prenait peu à peu la marque du moule qui était à l'autre bout du tisonnier, celle des ténèbres. Maintenant elle était comme eux, elle le savait. Elle souffla sur sa peau tentant d'atténuer tant bien que mal, cette brûlure sans pour autant se plaindre une seule fois.

- Bienvenue, Miss Gentil. Vous pouvez rejoindre vos appartements, Mr Malefoy, le bras droit de notre maître viendra vous y retrouver.

Hermione le regarda surprise mais se reprit bien vite en inclinant la tête en signe d'approbation et quitta la salle. Ce n'était pas si compliqué que ça en fin de compte, personne ne l'avait reconnu, personne en la reconnaîtrait excepté Drago. Pour tous, elle était Gentil Haudrey, une jolie brune aux cheveux longs et bouclés, et aux yeux bleus. Elle regretta quelque peu d'avoir dû changer son identité et son apparence à ce point mais il fallait qu'elle le fasse sinon qui aurait voulu d'une Sang de Bourbe chez les mangemorts, eux qui haïsse ce mélange ; qui aurait voulu d'une tueuse de mangemorts dans ce camps alors qu'elle était supposé tous les exterminé.

Elle entra dans la chambre qui lui avait attitré et s'étendit sur le lit. Ses cartons avaient déjà été apporté, elle avait même dû modifier les photos qu'elle avaient apporté, tous y voyait des animaux ou alors d'autres personnes alors qu'en réalité elle ne représentait qu'elle et Drago mais personne ne devait savoir. Drago, d'ici quelque minutes, allait venir la voir, d'ici quelques minutes, elle allait le retrouver, enfin.

La porte s'ouvrit d'un seul coup sans aucun signe de politesse.

Hermione ne regarda pas qui venait d'entrer.

- Miss Gentil, vous êtes ici ? demanda la voix qu'elle attendait depuis tellement longtemps et ce n'était même pas son nom qu'il prononçait.

- Drago murmura-t-elle en agitant sa baguette pour que la porte se ferme sur lui.

- Mr Malefoy, vous devez m'appeller Monsieur … il se coupa quand il la vit. Hermione…

- Haudrey corrigea-t-elle. C'est comme ça que l'on appelle ici, Haudrey Gentil. Je ne reste Hermione qu'à tes yeux.

- Pourquoi ?

- Parce que c'est toi. Parce que c'est l'unique solution que j'ai trouvé pour que nous soyons ensemble, parce que je t'aime. Parce que je ne veux pas te perdre, parce que tu es tout pour moi et que je ne suis rien sans toi, parce que maitenant je peux enfin te voir sans avoir peur, parce que je suis comme toi, une sang pur, un mangemort.

- ….

- Dis quelque chose, je t'en supplie parle-moi dit-elle en se rapprochant de lui.

Drago s'empara d'elle et captura ses lèvres. Il ne pouvait rien dire, il ne savait pas quoi dire et de toute façon quoi qu'il fasse, quoi qu'il pense, il était trop tard, elle avait été marqué. Elle était des leurs, elle venait de perdre sa vie pour lui, que pouvait-il lui dire. Qu'elle avait eu tort, qu'ici ce n'était pas sa place.

Hermione répondit à son baiser immédiatement avec fougue, depuis trop longtemps, elle désirait échangeait un tel baiser, depuis trop longtemps elle ne voulait que l'embrassait. Drago saisit la première occasion qu'elle lui donna pour caresser sa langue avec la sienne donnant ainsi un aspect beaucoup plus passionné à cet échange. Il la serra encore plus près d'elle comme-ci la distance qu'il y avait eu pendant cinq années s'effacerait dans ce simple contact.

- Je n'aurais jamais imaginé pouvoir t'embrasser de nouveau bredouilla le jeune homme en déposant de légers baisers sur ses joues.

- Alors continue ordonna-t-elle gentiment.

Pour toute réponse, il captura une nouvelle fois ses lèvres avec beaucoup plus de douceur, de tact que la première fois. Ce second baiser laissait transparaître toutes les émotions, les sentiments inavoués depuis 5 années. Hermione plaça ses bras autour du cou de Drago diminuant encore ainsi la séparation de leurs deux corps afin d'approfondir d'avantage ce baiser.

- Tu n'aurais jamais dû faire ça murmura-t-il quand il relacha la pression qu'il faisait sur ses lèvres.

- Tu n'aurais jamais dû t'enrouler ici répondit-elle au tac-au-tac.

- Cette vie, tu ne la supporteras pas, 'Mione. Elle n'est pas faite pour toi, tu ne pourras jamais accepté.

- Je ne suis plus comme avant, Drago. Je n'ai plus besoin d'être protégé. Je suis forte, et je sais me défendre.

- Je ne pourrais plus jamais être serein ici si je sais que tu y es. Je ne ferais que de m'inquièter pour toi.

- Je connais plus de sortilèges que vous tous.

- Non, Hermione connait plus de sortilèges que nous mais pas toi pas Haudrey.

- Haudrey est Hermione, Drago et Hermione est Haudrey. J'en connais plus que ton maître n'a pu imaginer Drago. Je suis sans doute la sorcière la plus puissante de ce monde aujourd'hui et c'est à cause de toi. Parce que je voulais me venger, parce que je voulais te tuer, parce que je veux détruire ce que réprésente cette marque, parce que tu m'avais demandé… Tu as voulu que je sois forte, tu as voulu que je sois grande. Aujourd'hui, je suis grande, je sais me défendre, je sais me battre. Maintenant j'ai une raison de plus de me battre et j'ai un but.

- Aucun but ne faut la peine d'y laisser sa vie, pas même si c'est l'amour.

- Alors pourquoi as-tu donné la tienne à tous ceci, si ça n'en vaut pas la peine demanda –t-elle en rompant immédiatement tout contact avec lui.

- Je ne leur ai pas donné, ils me l'ont prise. Toute ma vie, mon enfance, j'ai été conditionné, élevé dans le but d'être ici. Je n'ai jamais eu l'occasion de leur dire non.

- Je ne comprends pas, tu as fait ça pour vivre. Tu préfèrais rester en vie et voler celle des autres, plutôt qu' on ne prenne la tienne.

- Mort, je n'aurais jamais pu te protéger. Je n'aurais pu veiller sur toi.

- Et moi, sans toi, je suis morte Drago. Je ne mange plus, je ne vis plus, je ne dors plus, je ne respire. Tu es tout mon univers, mon ciel, mon eau, mon air. Je t'aime tellement.

- Je t'aime aussi.

Toc-toc-toc

Hermione tourna la tête vers la porte. Une tête passa par l'ouverture et s'inclina à la vue de Drago.

- Le maître demande à voir Miss Gentil, mon seigneur.

Drago fit un signe de tête ordonnant ainsi à l'elfe de partir puis il se retourna vers la jeune femme.

- Es-tu vraiment certaine de ce que tu vas faire ?

- Il est déjà trop tard pour faire marche-arrière et je suis avec toi, plus rien ne pourra jamais m'arriver.

Elle s'approcha de lui et embrassa ses lèvres puis mit sa main dans la sienne et croisa ses doigts autour des siens.

Drago referma sa main sur la sienne. Pour lui, elle avait perdu ce qu'elle aimait. Pour lui, elle avait perdu ceux qui l'aimaient. Sans lui, elle n'était plus rien. Cependant, il n'arrivait pas à être tranquille, plus jamais il ne pourrait être comme avant. Elle était revenu, avait changé son camp, sa bataille, sa vie, son avenir pour le rejoindre, par amour… pour lui.

Une nouvelle vie, un nouveau départ leur était offert malgré lui

Ils sortirent ainsi de la pièce, marchant main dans la main, s'enfonçant davantage dans l'obscurité qui régnait à présent sur leur vie à tous les deux.

Plus rien ne serait comme avant mais ça ne pourrait pas être pire que d'être l'un sans l'autre.

Fin

J'espère que ça vous a plu. Donner moi vite votre avis. Faites débordez ma boite au lettres, je ne l'ouvre que vendredi prochain maintenant.

Bisous et à bientôt soit sur une de vos fics ou sur ma prochaine.

Bye, Bye