Bon, puisque je me suis faite engueuler, cette semaine, deux chapitres !!! Et oui chuis désolée de recopier le film, mais je voyais pas comment décrire autrement la libération (et pis n'oubliez pas mon imagination limitée) (hum fausse excuse je sais :-D). Mais dans quelques chapitres ça sera un peu plus inédit (du moins je l'espère) ;-p

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Chapitre 4 : L'éveil

Je me réveillais en sursaut, en suffoquant. J'avais l'impression de me noyer dans de l'eau tiède, dans un monde couleur chair. Même mes gestes étaient entravés, on aurait dit que j'étais enroulée dans du film plastique qui refusait de céder.

Je poussais désespérément sur cette membrane, qui enfin se déchira, me permettant de m'asseoir et d'avaler une grande goulée d'air. Ayant repris mes esprits, je regardais autour de moi, ébahie.

J'étais assise dans ce qui semblait être un énorme cocon, si haut que je ne voyais pas le sol en me penchant. Mais surtout ... partout autour de moi, à perte de vue, s'élevaient des tours gigantesques recouvertes des mêmes cocons que celui dans lequel je me trouvais. En observant attentivement le plus proche, je crus discerner un être humain à l'intérieur, couché en position foetale.

Puis je remarquais que quelque chose bloquait mes mouvements, et tentais de l'attraper. Mon Dieu ! Des câbles, d'énormes câbles sortaient de mon corps nu, des bras, des jambes, du torse. A l'arrière de mon crâne rasé, à la base de la nuque, un gros tuyau s'enfonçait dans ma tête, et j'avais l'impression qu'il était relié directement à mon cerveau ; ce dernier était d'ailleurs complètement dépassé par les événements.

J'allais empoigner le câble enfoncé dans ma tête pour tenter de l'en déloger, quand autre chose apparut ... On aurait dit un gros insecte mécanique, d'un noir effrayant, et avec un semblant d'oeil d'un rouge sinistre. La bestiole qui volait tranquillement devant moi s'arrêta brusquement en face de mon cocon, se tourna vers moi et allongea une espèce de capteur. Après quelques secondes, l'engin rangea son radar ... et une énorme pince m'attrapa par le cou, menaçant de me le couper, ou au moins de m'étouffer. Terrifiée, j'empoignais la pince à deux mains et essayais de hurler ; aucun son ne sortit.

La pression sur mon cou devint plus forte, et soudain je sentis une douleur atroce alors que la machine ôtait le câble de mon crâne. Puis elle me lâcha, et tous les autres tuyaux se détachèrent de mon corps avec un bruit effrayant.

Je retombais au fond de mon cocon, hébétée, mais ce n'était pas terminé. Un genre de siphon géant s'ouvrit au fond de mon berceau de fortune, et je fus emportée avec toute l'eau qui m'entourait.

La chute fut longue ; je parcourus un conduit sur une longueur phénoménale, et soudain ce fut le vide. Je tombais en vrac dans une grande caverne remplie d'eau croupie et nauséabonde, et tentais de ne pas me noyer pour de bon. Au plafond de la salle, trois lumières éblouissantes se mirent à danser en cercle, et finalement une lucarne s'ouvrit au milieu d'elles. Une espèce de grappin en descendit, m'attrapa et me remonta doucement.

Je sentis vaguement qu'on me recouvrait d'une couverture. Je me sentais gluante, comme recouverte d'une substance visqueuse. Des gens parlaient, mais je ne comprenais rien à ce qu'ils disaient. Finalement, mes jambes me lâchèrent, et ce fut de nouveau le trou noir.