Intro à la fic! ceci n'est pas vraiment le début de la fic! je reprécise!
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Un bruit dans un couloir, une porte qui s'ouvre, une ombre sombre , et un cri, atroce, faisant frissoner les âmes perdues dans cette demeure:
Ombre (en allumant la lumière): les garçons! je suis de RETOUR!!!
Cain et Riff: (sursaut en reconnaissant l'intrus(e)! ) NON PASZ ELLE!
Nienna: SI, MOI!!! rire sadique
Cain: on va encore y avoir droit, hein?
Nienna: t'as pas idée! vous m'avez manqué!vraimenant! les vacances sont vous, durs durs! maintenant! faut que je me remettes à la fic!
Riff: (préparant un verre de champagne en tremblant, et y versant quelques glaçons empoissonés spécialement préparés pour l'occasion sur les conseils d'Idril...) non, pas ça, tout sauf ça! non, il ne faut pas, je veux pas souffrir, je veux pas!
Riff tends la coupe à Nienna, sourire digne d'une pub pour dentifrice : vous boirez bien du champagne, my lordette, pour votre retour!
Nienna: (méfiante): heu, c'est pas commun des glaçons violets phosphorescents et fluorescents... (puis réalisant) oh les c ils ont osés mettre des glaçons dans du champagne!
Riff et Cain(devant le regard emflammé de Nienna) Gloups!
Nienna: SACRILEGE! (balance la coupe que se fracasse sous les yeux emplis de larmes des deux compères!) Mais bon, restons calme, j'ai un cadeau de vacances pour vous!
Riff et Cain (craintgnant le pire (à juste titre! hihihihihi)): oO
Nienna: tadam!
entre... Jézabel.
Riff et Cain: NON!
Nienna- (véxée): SIIIIIIII!!! toute façons z'êtes jamais contents! (regarde Jézabel qui tiens son chapeau sous le menton, et fait les yeux du chat Potté) oh! il est pas mignon! z'avez pas de coeur! allez, on l'adopte! (Nienna lui fait un calin, Jézabel lance un regard sadique à Riff et Cain par dessus son épaule tout en ronronnant)
Riff et Cain(déséspérément): IDRIL !!!!!!!!!!
Nienna: bon, maintenant, je réponds au reviewers! allez jouer dans le jardin!
Puis, cris pour couvrir les cris d'agonie deCain et Riff aux prises avec un Jézabel survolté:
Pour commencer, je tiens à préciser que je ne suis pas très contente de ce chapitre....(Cain: moi non plus. Nienna: oui, bon, c'est fini là! retourne jouer avec Riff et Jézabel, va! ) heu, c'est pas vraiment ce que j'avais prévu, vu que Idril avait (encore) deviné mon scénario (lance un regard noir à l'empoisonneuse complice de Cain et Riff... lol Idril! je paisante! ) lol! donc, heu, j'ai modifier pour que ça soit moins prévisible! du coup! je vais avoir plein de chapitres en plus! parce que les révélations! va en avoir! et par forcément toute logiques! lol!
Mais je ne change pas trop le plan de départ non plus! c'est juste que j'ai voulu essayer de faire plus de suspense... mais à mon aivs, ça va faire flop!
Autre trucs, pardon pour les fautes d'orthographes!
Ensuite! ce chapitre n'étant pas excellent! j'attends vos suggestions! étant donné que selon vos avis, je le réecrirais peut-être à la fin de la fic (oui, quand j'aurais tout fini! soit dit en passant, bientot! donc! lol) donc, reviewez! prochaine mise à jour bientôt, vu que les chapitres seront plus courts! enfin, sauf le prochain!
Et pardon pour le retard! dsl! j'étais en vacances alors....
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cas par cas:
Gayana:
kikou! merci pour ta review! c'est vraiment encourageant! bon, ben là, ça avance enfin un peu l'action! disans que c'est le chapitre juste avant le dénouement de l'enquête! mais c'est pas encore la fin! reste environ 4 chapitres! Je sais pas encore trop exactement comme je vais découper la fin. La suite risque dêtre confuse, et je ne suis pas particulièrement fière de ce chapitre.... Et quand à Cain et Riff, ils vont bien se retrouver! Mais...(rire sadique) Bon, je n'en dis pas plus! Mais prépare les mouchoirs pour le chapitre suivant normalement, qui est en cours d'écriture! lol (J'en reviens pas moi même comme il avance vite! mais j'a un problème pour caser les révélations! lol!) En tous cas merci de reviewer et de lire la fic. C'est vraiment motivant! n'hésites pas à me donner tes conseils, et merci encore!
Idril Sparrow:
kikou! C'est dans le tome trois je crois que Cain dit à Riff: si tu me trahis, Riff, je n'aurais plus qu'à mourir! Merci de l'avoir mis dans ta review! ça m'y a fait repenser! Et du coup, ben, je l'ai mis dans ce chapitre! Enfin, je crois, comme je les écris tous en même temps! lol! Quand à tes idées foireuses... (Nienna se jette à terre en pleurant!) Pourquoi il faut que tu devinnes tout! J'ai dû changer un peu mon scénario pour garder un peu de suspense! grrrrrr! lol! Maintenant, ben, heu, je sais plus trop comment m'en sortir avec les explications! lol! Enfin, bon, je crois que j'ai une idée en tête pour expiquer ce qui va se passer, mais c'est pas la meilleure! Alors, devineras tu laquelle? lol (clin d'oeil!) j'apprécie beaucoup tes reviews! Elles sont drôles, même si tu tentes toujours de m'empoisonner! (Se remet à pleurer en pensant au champagne gaché!) Et ça m'encourage vraiment à continuer cette fic, même si j'ai l'impression qu'elle devient de plus en plus grave.... lol! Dis-moi vite ce que tu en penses! gros bisous en attendant! et merci encore!
Neldja:
Bon, là, ça devrait avancer plus vite! lol! c'est vrai que j'aurais préféré une vraie contine, parce que la mienne vaut pas celle du bouquin! loin de là! mais merci de me dire que tu l'aime bien, ça me rassure! j'vais peur qu'elle soit ridicule! Ben là, on arrive presque à la fin! Plus que quatres petits chapitres à peu près! Merci aussi pour le scénario! Mais là, tu verras, dans ce chapitre... Ben, heu... Il va un peu n'importe où! lol! Mais les révélations viendront dans les chapitres suivants! C'est pour ça qu'ils seront plutôt courts! Sauf le prochain, où il restera un tout petit peu d'action.... merci pour ta review! ça me pousse à continuer et ça me motive! dsl d'avoir mis tant de temps à mettre cette fic à jours, mais j'étais en vancances! Voilà! Bon, j'espère que ce chapitre ne sera pas un désastre complet! lol! Merci encore pour ta review!
Et n'oubliez pas de reviewer pour me dire ce que vous en pensez! place au disclamer maintenant puis, à la fic! (enfin, oui, je sais, je suis longue lol!)
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Disclamer: (quelque part, au Japon...) Boom! (bruit d'une explosion) une moto se faufile dans les rues, poursuivie par la police. Le conductueur fou n'est rien d'autre que Nienna. Elle tient sous son bras, un Riff et un Cain affolés et ligotés. Elle s'apprête à partir quand soudain, elle a une idée. Elle passe devant squarsoft et kidnappe Seifer et Squall (non, ils ne sont pas dans la fic, juste un plaisir personnel!) qu'elle mets sous l'autre bras (qui a dit que je pouvais pas tenir le guidon?! télékinésie! c'est moi l'auteur, je décide) Elle prends la fuite, criant aux autorités dépassées:
Nienna: je les empreinte le temps d'une fic, je sais qu'ils m'apartiennent pas! je les ramènerais "peut-être" (rien n'est moins sûr!) après! Hahahahaha!!!
Puis, elle disapraît dans la nuit.
Quelque part, en France:
Cain et Riff secoue Nienna qui s'est endormie sur son ordi. Elle s'éveille en sursaut en riant: Mwouhahahahaha!!! je vous ai kidnappé!
Cain (de son beau regard séduisant): tu rêves, ma pauvre!
Riff: Et voilà, c'est repartie, elle pète les plombs!
Nienna: surtout, ne pas S ' ENERVER!!! Ne pas........ Ahhhhhhhhhhhh!!!!!!
bon, d'accord, je commence la fic: bonne lecture!
Un appel perdu dans le vent...
« -C'est le troisième meurtre cette semaine! Et toujours cette mise en scène... »
« -Pas d'indices, rien? »
« -Non, rien. Et le pire, c'est que la presse commence à jaser sur ce meurtrier fou, et les gens inventent des histoires terrifiantes... »
« -Tu as entendu grand frère? »
Mary se retourne vers moi, les yeux brillants d'enthousiasme. La digne sœur de son frère. Je lui fais signe que oui, lassé par son manège. J'avais écouté la conversation d'une oreille distraite, trop occupé par mes sombres pensées. L'inspecteur me fixe inlassablement. Déjà trois mois que je supporte sa présence incessante! J'avais fait appel à lui pour rechercher Riff, à mon plus grand regret. Il n'a, bien sûr, rien trouvé. Et je n'ai pas vraiment la nette impression qu'il cherche...
Seule l'intéresse cette enquête médiatique, et il utilise le don de voyance de Mary de façon abusive, selon moi, pour résoudre ce mystère. Mais c'est vrai que quelque part, ces meurtres m'intriguent, et dans d'autres circonstances, je n'aurais pas résister à la tentation de me jeter tête baissée dans l'aventure. Mais voilà, Riff n'est pas là, et personne ne pourra me rattraper en cas de chute. Combien de fois m'a t-il sauver la vie?
L'inspecteur invite Mary à aller chercher son paquet de cartes. Ses dons de voyance sont revenus depuis la disparition de Riff. Elle est de nouveau triste. Je profite de cet instant de calme pour me remémorer les différents éléments de cette série de crimes abominables.
Depuis trois mois, le spectre de la Dame noire plane sur les ruelles sombres et étroites de Londres. Le meurtrier a commencer par tuer une fois tous les quinze jours, puis une fois par semaine. Jusqu'à en être arriver là. La situation devient inquiétante. Les rares témoins alimentent les pires rumeurs, racontant qu'une ombre noire était venue « faucher » ces hommes, ses femmes, et ses enfants. Car l'assassin ne cherche pas à comprendre. Il tue, aveuglement d'un coup de faux, dérobant le cœur encore palpitant de ses victimes. Tous y voient là le sombre spectre de la dame noire, essayant de revenir à la vie. Les cœurs dérobés semblent en effet servir pour un quelconque rituel. Et à chaque fois, cette mise en scène. Les victimes ont les yeux bandées, et une pierre noire est placée à l'endroit où devrait normalement se trouver leurs cœurs. Sans doute du charbon. Mais le plus inquiétant reste cette façon de disposer les victimes. Toutes étaient déguisées en cartes de tarot. La première retrouvée était pendue à un chêne, la seconde était allongé dans un chariot, les vers d'une vieille comptine griffonnés sur un papier taché de sang, froissée dans une main, la carte leur correspondant dans l'autre. C'est pour cette raison que l'inspecteur a tant besoin des talents de Mary. Elle devine toujours la future mise en scène. Mais cela n'empêche pas les crimes...
Mary arrive avec son paquet. Elle s'installe à la table du salon, et commence à disposer ses cartes. Je la regarde faire, intrigué et amusé par son air sérieux et concentré. Comme elle peut être drôle, cette petite fille à l'air angélique et au caractère insupportable. Elle ferme un instant les yeux, le temps de retourner une carte de sa petite main innocente. Elle tremble légèrement. Je la comprends. Elle doit beaucoup souffrir, ma Mary et j'en veux terriblement à cet inspecteur cruel d'infliger une telle douleur et telle grande responsabilité à une gamine aussi formidable qu'elle. Car à chaque fois qu'elle retourne une carte, une nouvelle victime est tuée, et malgré tous ses efforts, elle ne peut rien faire pour empêcher cela. Et pourtant, elle ne cesse de faire pivoter ces petits bouts de papiers qui peuvent décider du destin de beaucoup. Je ne crois pas vraiment à ses dons, mais c'est vrai qu'elle m'impressionne. Hasard, chance ou destin? Je ne saurais répondre.
Intérieurement, je me refuse à croire que notre destin est inscrit quelque part, dans un grand livre, et que quelques cartes insignifiantes peuvent révéler notre avenir. Mais les dons de ma petite sœur sont troublants. Et si tout était écrit? Si tout ce qui nous arrivait était inéluctable? Si même nos révoltes étaient écrites? Alors, que serions-nous? Tout simplement rien d'autres que des pantins inconscients, mais sûrement plus des hommes...
Mary retourne la carte. La roue. L'inspecteur ne eut cacher un sourire satisfait. Il doit être un peu sadique. j'ai l'impression qu'il attend impatiemment de découvrir la prochaine mise en scène et de vérifier les prédictions de ma sœur.
Après ce spectacle, l'inspecteur semble plus détendu. J'ose enfin poser la question qui me brûle les lèvres depuis son arrivée et qui est sans nul doute possible la seule raison qui justifie le fait que j'accepte encore jour après jour sa présence plus qu'indésirée ici.
« -Inspecteur, et en ce qui concerne Riff?... »
« -Allons monsieur le comte, six mois qu'il a disparu! Vous n'espérez quand même pas poursuivre les recherches! J'ai mieux à faire voyez-vous! Mais bon, je chercherais.... Mais il faut se rendre à l'évidence! Votre valet était adulte! Il s'est sans doute enfuit avec une femme de son rang, c'est à dire une domestique écervelée en voyage de noces.... Je suis désolé, mais ces gens là... »
Je me lève d'un bon, ne pouvant tolérer son impertinence. Riff ne m'aurais jamais fait ça. Et de l'entendre parler ainsi de celui que j'aimais...
« -Riff ne m'aurais jamais trahi. »
S'il l'aurais fais, je n'aurais plus eu qu'à mourir... et rien que le fait d'imaginer que Riff eu pu me faire une chose pareille m'est insupportable. Rapidement cependant, je reprends mes esprits. Cet homme hautain et écervelé est mon seul moyen à présent de le retrouver.
Il souffle, lassé de mon entêtement mais résigné.
« -Je vous propose un marché, monsieur le comte Hargreaves. Vous m'aidez à rechercher ce meurtrier et vous me laissez empocher toute la gloire de la découverte, et en échange, à la fin de l'enquête, je fais de cet avis de recherche une priorité. »
Je le regarde un instant, dégoûté par son comportement.
« Qu'est-ce qui me dit que vous tiendrez parole? »
« -Qu'est-ce qui vous dit que je ne le ferais pas? »
J'émets alors un petit rire méprisant. Le visage de l'inspecteur se ferme:
« De toutes manières, vous n'avez pas trop le choix. Votre aide contre Riff, c'est un marché qui me paraît assez raisonnable, non? »
« Que sait-on sur le meurtrier? »
« D'après la stature, un homme, assez grand et d'une grande force physique. Un psychopathe, sans nul doute, pourtant doué en médecine. C'est clair qu'à la façon de prélever les cœurs, ce type à des connaissances indéniables dans le domaine médical. Mais dites donc, ces questions, ça veut dire que vous acceptez mon offre généreuse? »
« Elle n'est pas généreuse. Elle est juste équitable, et puis, comme vous le dites si bien, vous ne m'en laissez guère véritablement le choix... »
Je lui lance un regard dur. Durant de longues secondes, personne n'ose ouvrir la bouche. Puis, la voix claire et mélodieuse de Mary s'élève alors, brisant le lourd silence qui s'est installé dans la pièce.
«-Grand-frère, si tu veux, je peux chercher la réponse dans les cartes! »
Tout en disant cela, elle dispose de nouveau les cartes sur la table, essayant désespérément de m'aider et de me rassurer. Je ne peux cependant m'empêcher de crier:
«-Non Mary, non! Je te l'interdis! »
« Mais si, tu verras! On va trouver Riff! Ça va marcher, j'en suis sûre, en ce moment, je suis triste tu sais! Et puis, de quoi à tu peur?».
C'est vrai. J'avais peur. Bien vu Mary! Peur de ce que tu pourrais découvrir. Un frisson me parcoure l'échine et je ne peux réprimer les tremblements qui s'emparent de mon corps. Je n'ai pas peur finalement,je suis véritablement terrorisé. Je ne veux pas qu'elle retourne ces cartes. Elles pose la main sur une carte et ferme de nouveau ses grands yeux bleus. Mon espoir semble s'éteindre en même temps que la lueur céleste et apaisante de cette océan d'azur où j'aimais me plonger dans les pires moments de ma vie. Mary, ne le fais pas. Mon cœur me crie de l'arrêter, de l'empêcher de faire ça. J'ai un très mauvais présentement. Mais mon esprit veux savoir, et mon corps refuse donc de m'obéir. Je reste immobile, attendant le verdict de Mary comme un condamné à mort attend sa sentence perdu dans les ombres noires et désespérantes d'une prison. Seulement ma prison à moi, c'était mon corps de granit qui refuse d'obéir à mes sentiments. Elle retourne la carte, et mon cœur se serre. Durant une fraction de seconde, je ferme les yeux. Et quand je les rouvre, je croise le regard emplit de larmes de Mary. Ses beaux yeux lagon ne reflètent qu'une grande détresse. D'une voix brisée, elle m'annonce:
« -Mort, Riff et mort! »
Je pose alors mes yeux sur la carte. Je reconnais aisément le dessin de la dame noire. Non, Riff ne pouvait pas... Mary se lève pour aller se réfugier dans sa chambre mais je la rattrape par le bras. Le coup part tout seul et sa joue de porcelaine prends tout à coup une teinte rouge. Je viens de la frapper violemment moi qui n'ai jamais levé la main sur elle. Pourtant, je ne peux m'empêcher de crier:
« Tu te trompe Mary, tu te trompes! Riff n'es pas mort! Je serais le premier à le savoir, je l'aurais senti, tu m'entends, je l'aurais senti! Il est en vie, il est quelque part et en vie! »
Je lève une nouvelle fois la main mais mon geste est arrêtée. L'inspecteur me plaque au mur. Dans ma surprise, je lâche Mary qui me regarde complètement affolée, avant de s'enfuir en larmes dans sa chambre. Mon dos heurte le mur, et je sens alors le sang ruisseler dans mon dos. Mes plaies se sont rouvertes. D'un gestes vif, je me dégage de l'étreinte de l'inspecteur en hurlant:
« Je vous interdit de me toucher! »
Puis, je m'enfuis de la maison sous le regard effaré du policier. J'ai besoin d'air et de solitude. Je ne peux pas croire que Riff est disparu. Si tel était le cas je n'aurais plus qu'à mourir. Je ne sais pas très bien ce que je ressent en ce moment. De la peine, du déséspoir, un peu des deux peut-être. Mais ce qui est sûr, c'est que j'éprouve aussi une colère profonde pour celui que j'aime plus que m'a propre vie. Il m'avait abandonné. Il n'avait pas le droit de partir sans moi. il n'avaiT pas le droit de mourir...
Je parcoure les rues de Londres, seul malgré le danger qui rode quand soudain, je la vois. À ses pied une tâche noire se répand sur le sol. Du sang. Et cette silhouette drappée de noir qui me fixe, une faux à la main....
Le comte. C'est lui. Je le reconnais aisément. Ils m'ont dit de le faire souffrir, puis de le tuer. Pourquoi pas, ça doit être amusant, de le voir pleurer. J'aime déjà ça. Notre père sera fier de moi. Et finit ce chérubin qui me vole tout son amour. Après cela, je serais le seul qu'il chérira. Je suis le seul à qui il est donné le droit d'assassiner cet adolescent. Le seul... et je compte bien le faire. Peut-être me libérera t-il après? Peut-être alors, je n'aurais plus le besoin de tuer pour qu'il prenne soin de moi?
Je regarde à nouveau mes mains: rouges. J'ai beau les frotter, elles restent ainsi. Quand pourrais-je me purifié? Je n'aime pas tuer, mais je le dois. Je sais que c'est mal, et je ne veux pas le faire, mais une force invisible me hante et m'oblige à commettre le pire...
Milles fois j'aurais voulu mourir, plutôt que de tuer. Mais hélas, je n'en ai jamais eu le courage. Je reste souvent ici, près de mes victimes, attendant les gendarmes. Mais ils arrivent toujours trop tard. La force mystérieuse finit toujours pas gagner, et par me ramener à la maison...
Je m'avance vers lui, l'arme à la main. Puis, je m'arrête, le fixant. Je veux qu'il me voit. Enfin, il détourne son regard vers moi. Il ne semblait pas le moins du monde effrayé. Tiens, étrange... un homme qui n'a pas peur de la mort? Quels regrets amères le pousse à la défier ainsi, sans même ciller, droit et hautain?
Il est beau. Vraiment magnifique. Je ne peux pas bien le voir, mais tout en lui m'attire. Si fin, et si fort. Il se dresse, seul, fragile et faible, petite étoile dans la nuit, qui tente désespérément de lutter, solitaire, contre le lever sanglant d'un soleil criminel. Combat perdu d'avance, mais toute cette fierté, tout ce courage.... il est vraiment incroyable. Il m'ont donné une belle mission. Ses larmes seront tels les pleurs des étoiles quand la nuit se meurt: éternelles et déchirantes. Dommage que son destin soit de mourir. Il m'ont ordonné, et je doit le faire. J'aurais peut-être un peu de peine. Oui, sans doute. On exécute pas une bête de cette trempe sans versée une larme. Ça me fera du bien de pleurer. Cela fait si longtemps que je ne l'ai pas fait. Peut-être même, un éternité.
Je me sens si vide, si triste, si inhumain. J'ai peur, j'ai froid. Qui suis-je vraiment, sinon un pion au mains de Delilah? Ils m'ont dit que j'étais le fils adoptif de Alexis et que Cain était son véritable fils. Oui, peut-être. Depuis je n'ai cessais de le haïr. Mais maintenant que je suis devant lui, j'ai peur. Je me rends compte qu'à part ça, je ne connais rien de ma vie... Je me déteste, tout comme je hait ces mains vermeilles, rougit par les sang et les larmes des innocents que j'ai masacré, impunément. Je n'aime pas ces fantômes qui me poursuivent, vivants dans mes pas. Tant de morts, pourquoi? Seule delilah le sait. Qui suis-je? Sinon un monstre assoiffé d'un sang qu'il ne veut pas boire....
Je reporte mon attention sur le jeune noble. Il n'a toujours pas bougé. Je baisse alors les yeux vers le cadavre qui gît à me pied. Un jeune homme, dix-sept ans à peine. Peut-être même seize. Les yeux bandés. Pieds et poings liés à une vielle roue en bois. C'est celle du chariot de ses parents. C'est horrible. J'ai du mal à supporter ce spectacle. Mais le pire reste leur regard. Je dois rester de marbre devant tous. Mais je ne peux pas le faire, si je croise leur regard. Apeuré, triste, résigné.... ces yeux me poursuivent, je ne voit qu'eux.... c'est pour cela, que je les cache. Pauvre gamin... je glisse la carte de la roue dans sa main et un vers de ma comptine. Il me fixe toujours. Son visage reste caché dans l'ombre. Je ne vois pas ses yeux. Tant mieux. Je déteste les regards. Ils exprimes tant de chose. La haine, l'amour, la peur, la honte, le mépris... et moi, qui ne suis plus qu'une bête qui rôde pour tuer, je ne peut plus connaître ces sentiments. Et ça me fais mal, terriblement mal.. alors, je leur bande les yeux...
J'ouvre ma main. Le cœur palpitant du jeune homme s'est arrêter de battre. Je le range dans un bocal en verre. Je dois collecter les organes. Pour mon père. Le jeune noble me fixe toujours.
Je m'avance alors vers lui. Toujours pas un geste. Peu à peu, l'obscurité se dissipe. Je ne sais pourquoi, mais j'ai l'impression de bien le connaître. Je lève mon arme. Il ne bouge pas. Mais quand je l'abats, il esquive avec grâce mon coup, et me menace d'un revolver qu'il sort de sa poche. Habile et rapide, vraiment une proie fascinante...
Je souris derrière mon masque, blanc, comme la page d'un livre qui n'est pas encore écrit. Mon destin à moi commencera avec sa mort. Il est la plume qui écrira mon récit en lettre de sang. Le dernier mot de mon histoire...
Nous nous battons, il est rapide, mais pas assez. Je suis plus fort. Je le plaque contre le mur. J'ai mal à la tête. Mes migraines recommencent, et la chanson revient...
Je suis face à lui, et je découvre enfin ses yeux. or et émeraudes. Son regard est si profond que je m'y perds. Je m'affole. Des yeux couleurs vengeance. Les yeux de ma mort... je mourrais pour ce regard sans hésitation...
Il est si beau. Je ne peux me résoudre à lui faire du mal. Pourquoi? Des souvenirs me reviennent, me hantent, mais je ne sais plus... Je vois flou, je ne peux pas lui faire du mal, je ne peux pas lui faire ça. J'ai l'impression, que tout n'est que mensonge. Que m'arrive t-il? Je regarde l'heure du clocher pendant que je maintiens le jeune homme qui a cesser de se débattre. Quatre heures. L'aube va bientôt se lever. Je suis en retard. Je dois toujours rentrer avant l'aube, je dois toujours revenir à trois heures...
J'ai des vertiges, je me recule et je m'enfuis. Je cours dans les ruelles de Londres, vers la périphérie de la ville, vers un endroit sauvage où je pourrais me cacher. J'entends des pas qui me suivent. Pourvu que ce ne soit pas lui.
Je sors de la ville. J'ai froid, je frissonne.
Enfin, je m'écroule, en pleurs. L'effet s'est dissipé avec la nuit se mourant peu avant la naissance de l'aube rougeoyante. Et mes souvenirs me reviennent peu à peu. Mais tous sont imprégnés de ce voile rouge qui recouvre mes mains et mon cœur. Oui, je me souviens de tout, mon esprit s'éveille. Qu'ai-je fais?
« Pardon lord, Cain, pardon... »
Mais personne n'est là pour entendre ces mots, qui deviennent alors un appel perdu dans le vent...
et voilà! fin du chapitre 4! n'oubliez pas de reviewer! à bientôt pour le chapitre 5!
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Un bruit dans un couloir, une porte qui s'ouvre, une ombre sombre , et un cri, atroce, faisant frissoner les âmes perdues dans cette demeure:
Ombre (en allumant la lumière): les garçons! je suis de RETOUR!!!
Cain et Riff: (sursaut en reconnaissant l'intrus(e)! ) NON PASZ ELLE!
Nienna: SI, MOI!!! rire sadique
Cain: on va encore y avoir droit, hein?
Nienna: t'as pas idée! vous m'avez manqué!vraimenant! les vacances sont vous, durs durs! maintenant! faut que je me remettes à la fic!
Riff: (préparant un verre de champagne en tremblant, et y versant quelques glaçons empoissonés spécialement préparés pour l'occasion sur les conseils d'Idril...) non, pas ça, tout sauf ça! non, il ne faut pas, je veux pas souffrir, je veux pas!
Riff tends la coupe à Nienna, sourire digne d'une pub pour dentifrice : vous boirez bien du champagne, my lordette, pour votre retour!
Nienna: (méfiante): heu, c'est pas commun des glaçons violets phosphorescents et fluorescents... (puis réalisant) oh les c ils ont osés mettre des glaçons dans du champagne!
Riff et Cain(devant le regard emflammé de Nienna) Gloups!
Nienna: SACRILEGE! (balance la coupe que se fracasse sous les yeux emplis de larmes des deux compères!) Mais bon, restons calme, j'ai un cadeau de vacances pour vous!
Riff et Cain (craintgnant le pire (à juste titre! hihihihihi)): oO
Nienna: tadam!
entre... Jézabel.
Riff et Cain: NON!
Nienna- (véxée): SIIIIIIII!!! toute façons z'êtes jamais contents! (regarde Jézabel qui tiens son chapeau sous le menton, et fait les yeux du chat Potté) oh! il est pas mignon! z'avez pas de coeur! allez, on l'adopte! (Nienna lui fait un calin, Jézabel lance un regard sadique à Riff et Cain par dessus son épaule tout en ronronnant)
Riff et Cain(déséspérément): IDRIL !!!!!!!!!!
Nienna: bon, maintenant, je réponds au reviewers! allez jouer dans le jardin!
Puis, cris pour couvrir les cris d'agonie deCain et Riff aux prises avec un Jézabel survolté:
Pour commencer, je tiens à préciser que je ne suis pas très contente de ce chapitre....(Cain: moi non plus. Nienna: oui, bon, c'est fini là! retourne jouer avec Riff et Jézabel, va! ) heu, c'est pas vraiment ce que j'avais prévu, vu que Idril avait (encore) deviné mon scénario (lance un regard noir à l'empoisonneuse complice de Cain et Riff... lol Idril! je paisante! ) lol! donc, heu, j'ai modifier pour que ça soit moins prévisible! du coup! je vais avoir plein de chapitres en plus! parce que les révélations! va en avoir! et par forcément toute logiques! lol!
Mais je ne change pas trop le plan de départ non plus! c'est juste que j'ai voulu essayer de faire plus de suspense... mais à mon aivs, ça va faire flop!
Autre trucs, pardon pour les fautes d'orthographes!
Ensuite! ce chapitre n'étant pas excellent! j'attends vos suggestions! étant donné que selon vos avis, je le réecrirais peut-être à la fin de la fic (oui, quand j'aurais tout fini! soit dit en passant, bientot! donc! lol) donc, reviewez! prochaine mise à jour bientôt, vu que les chapitres seront plus courts! enfin, sauf le prochain!
Et pardon pour le retard! dsl! j'étais en vacances alors....
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cas par cas:
Gayana:
kikou! merci pour ta review! c'est vraiment encourageant! bon, ben là, ça avance enfin un peu l'action! disans que c'est le chapitre juste avant le dénouement de l'enquête! mais c'est pas encore la fin! reste environ 4 chapitres! Je sais pas encore trop exactement comme je vais découper la fin. La suite risque dêtre confuse, et je ne suis pas particulièrement fière de ce chapitre.... Et quand à Cain et Riff, ils vont bien se retrouver! Mais...(rire sadique) Bon, je n'en dis pas plus! Mais prépare les mouchoirs pour le chapitre suivant normalement, qui est en cours d'écriture! lol (J'en reviens pas moi même comme il avance vite! mais j'a un problème pour caser les révélations! lol!) En tous cas merci de reviewer et de lire la fic. C'est vraiment motivant! n'hésites pas à me donner tes conseils, et merci encore!
Idril Sparrow:
kikou! C'est dans le tome trois je crois que Cain dit à Riff: si tu me trahis, Riff, je n'aurais plus qu'à mourir! Merci de l'avoir mis dans ta review! ça m'y a fait repenser! Et du coup, ben, je l'ai mis dans ce chapitre! Enfin, je crois, comme je les écris tous en même temps! lol! Quand à tes idées foireuses... (Nienna se jette à terre en pleurant!) Pourquoi il faut que tu devinnes tout! J'ai dû changer un peu mon scénario pour garder un peu de suspense! grrrrrr! lol! Maintenant, ben, heu, je sais plus trop comment m'en sortir avec les explications! lol! Enfin, bon, je crois que j'ai une idée en tête pour expiquer ce qui va se passer, mais c'est pas la meilleure! Alors, devineras tu laquelle? lol (clin d'oeil!) j'apprécie beaucoup tes reviews! Elles sont drôles, même si tu tentes toujours de m'empoisonner! (Se remet à pleurer en pensant au champagne gaché!) Et ça m'encourage vraiment à continuer cette fic, même si j'ai l'impression qu'elle devient de plus en plus grave.... lol! Dis-moi vite ce que tu en penses! gros bisous en attendant! et merci encore!
Neldja:
Bon, là, ça devrait avancer plus vite! lol! c'est vrai que j'aurais préféré une vraie contine, parce que la mienne vaut pas celle du bouquin! loin de là! mais merci de me dire que tu l'aime bien, ça me rassure! j'vais peur qu'elle soit ridicule! Ben là, on arrive presque à la fin! Plus que quatres petits chapitres à peu près! Merci aussi pour le scénario! Mais là, tu verras, dans ce chapitre... Ben, heu... Il va un peu n'importe où! lol! Mais les révélations viendront dans les chapitres suivants! C'est pour ça qu'ils seront plutôt courts! Sauf le prochain, où il restera un tout petit peu d'action.... merci pour ta review! ça me pousse à continuer et ça me motive! dsl d'avoir mis tant de temps à mettre cette fic à jours, mais j'étais en vancances! Voilà! Bon, j'espère que ce chapitre ne sera pas un désastre complet! lol! Merci encore pour ta review!
Et n'oubliez pas de reviewer pour me dire ce que vous en pensez! place au disclamer maintenant puis, à la fic! (enfin, oui, je sais, je suis longue lol!)
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Disclamer: (quelque part, au Japon...) Boom! (bruit d'une explosion) une moto se faufile dans les rues, poursuivie par la police. Le conductueur fou n'est rien d'autre que Nienna. Elle tient sous son bras, un Riff et un Cain affolés et ligotés. Elle s'apprête à partir quand soudain, elle a une idée. Elle passe devant squarsoft et kidnappe Seifer et Squall (non, ils ne sont pas dans la fic, juste un plaisir personnel!) qu'elle mets sous l'autre bras (qui a dit que je pouvais pas tenir le guidon?! télékinésie! c'est moi l'auteur, je décide) Elle prends la fuite, criant aux autorités dépassées:
Nienna: je les empreinte le temps d'une fic, je sais qu'ils m'apartiennent pas! je les ramènerais "peut-être" (rien n'est moins sûr!) après! Hahahahaha!!!
Puis, elle disapraît dans la nuit.
Quelque part, en France:
Cain et Riff secoue Nienna qui s'est endormie sur son ordi. Elle s'éveille en sursaut en riant: Mwouhahahahaha!!! je vous ai kidnappé!
Cain (de son beau regard séduisant): tu rêves, ma pauvre!
Riff: Et voilà, c'est repartie, elle pète les plombs!
Nienna: surtout, ne pas S ' ENERVER!!! Ne pas........ Ahhhhhhhhhhhh!!!!!!
bon, d'accord, je commence la fic: bonne lecture!
Un appel perdu dans le vent...
« -C'est le troisième meurtre cette semaine! Et toujours cette mise en scène... »
« -Pas d'indices, rien? »
« -Non, rien. Et le pire, c'est que la presse commence à jaser sur ce meurtrier fou, et les gens inventent des histoires terrifiantes... »
« -Tu as entendu grand frère? »
Mary se retourne vers moi, les yeux brillants d'enthousiasme. La digne sœur de son frère. Je lui fais signe que oui, lassé par son manège. J'avais écouté la conversation d'une oreille distraite, trop occupé par mes sombres pensées. L'inspecteur me fixe inlassablement. Déjà trois mois que je supporte sa présence incessante! J'avais fait appel à lui pour rechercher Riff, à mon plus grand regret. Il n'a, bien sûr, rien trouvé. Et je n'ai pas vraiment la nette impression qu'il cherche...
Seule l'intéresse cette enquête médiatique, et il utilise le don de voyance de Mary de façon abusive, selon moi, pour résoudre ce mystère. Mais c'est vrai que quelque part, ces meurtres m'intriguent, et dans d'autres circonstances, je n'aurais pas résister à la tentation de me jeter tête baissée dans l'aventure. Mais voilà, Riff n'est pas là, et personne ne pourra me rattraper en cas de chute. Combien de fois m'a t-il sauver la vie?
L'inspecteur invite Mary à aller chercher son paquet de cartes. Ses dons de voyance sont revenus depuis la disparition de Riff. Elle est de nouveau triste. Je profite de cet instant de calme pour me remémorer les différents éléments de cette série de crimes abominables.
Depuis trois mois, le spectre de la Dame noire plane sur les ruelles sombres et étroites de Londres. Le meurtrier a commencer par tuer une fois tous les quinze jours, puis une fois par semaine. Jusqu'à en être arriver là. La situation devient inquiétante. Les rares témoins alimentent les pires rumeurs, racontant qu'une ombre noire était venue « faucher » ces hommes, ses femmes, et ses enfants. Car l'assassin ne cherche pas à comprendre. Il tue, aveuglement d'un coup de faux, dérobant le cœur encore palpitant de ses victimes. Tous y voient là le sombre spectre de la dame noire, essayant de revenir à la vie. Les cœurs dérobés semblent en effet servir pour un quelconque rituel. Et à chaque fois, cette mise en scène. Les victimes ont les yeux bandées, et une pierre noire est placée à l'endroit où devrait normalement se trouver leurs cœurs. Sans doute du charbon. Mais le plus inquiétant reste cette façon de disposer les victimes. Toutes étaient déguisées en cartes de tarot. La première retrouvée était pendue à un chêne, la seconde était allongé dans un chariot, les vers d'une vieille comptine griffonnés sur un papier taché de sang, froissée dans une main, la carte leur correspondant dans l'autre. C'est pour cette raison que l'inspecteur a tant besoin des talents de Mary. Elle devine toujours la future mise en scène. Mais cela n'empêche pas les crimes...
Mary arrive avec son paquet. Elle s'installe à la table du salon, et commence à disposer ses cartes. Je la regarde faire, intrigué et amusé par son air sérieux et concentré. Comme elle peut être drôle, cette petite fille à l'air angélique et au caractère insupportable. Elle ferme un instant les yeux, le temps de retourner une carte de sa petite main innocente. Elle tremble légèrement. Je la comprends. Elle doit beaucoup souffrir, ma Mary et j'en veux terriblement à cet inspecteur cruel d'infliger une telle douleur et telle grande responsabilité à une gamine aussi formidable qu'elle. Car à chaque fois qu'elle retourne une carte, une nouvelle victime est tuée, et malgré tous ses efforts, elle ne peut rien faire pour empêcher cela. Et pourtant, elle ne cesse de faire pivoter ces petits bouts de papiers qui peuvent décider du destin de beaucoup. Je ne crois pas vraiment à ses dons, mais c'est vrai qu'elle m'impressionne. Hasard, chance ou destin? Je ne saurais répondre.
Intérieurement, je me refuse à croire que notre destin est inscrit quelque part, dans un grand livre, et que quelques cartes insignifiantes peuvent révéler notre avenir. Mais les dons de ma petite sœur sont troublants. Et si tout était écrit? Si tout ce qui nous arrivait était inéluctable? Si même nos révoltes étaient écrites? Alors, que serions-nous? Tout simplement rien d'autres que des pantins inconscients, mais sûrement plus des hommes...
Mary retourne la carte. La roue. L'inspecteur ne eut cacher un sourire satisfait. Il doit être un peu sadique. j'ai l'impression qu'il attend impatiemment de découvrir la prochaine mise en scène et de vérifier les prédictions de ma sœur.
Après ce spectacle, l'inspecteur semble plus détendu. J'ose enfin poser la question qui me brûle les lèvres depuis son arrivée et qui est sans nul doute possible la seule raison qui justifie le fait que j'accepte encore jour après jour sa présence plus qu'indésirée ici.
« -Inspecteur, et en ce qui concerne Riff?... »
« -Allons monsieur le comte, six mois qu'il a disparu! Vous n'espérez quand même pas poursuivre les recherches! J'ai mieux à faire voyez-vous! Mais bon, je chercherais.... Mais il faut se rendre à l'évidence! Votre valet était adulte! Il s'est sans doute enfuit avec une femme de son rang, c'est à dire une domestique écervelée en voyage de noces.... Je suis désolé, mais ces gens là... »
Je me lève d'un bon, ne pouvant tolérer son impertinence. Riff ne m'aurais jamais fait ça. Et de l'entendre parler ainsi de celui que j'aimais...
« -Riff ne m'aurais jamais trahi. »
S'il l'aurais fais, je n'aurais plus eu qu'à mourir... et rien que le fait d'imaginer que Riff eu pu me faire une chose pareille m'est insupportable. Rapidement cependant, je reprends mes esprits. Cet homme hautain et écervelé est mon seul moyen à présent de le retrouver.
Il souffle, lassé de mon entêtement mais résigné.
« -Je vous propose un marché, monsieur le comte Hargreaves. Vous m'aidez à rechercher ce meurtrier et vous me laissez empocher toute la gloire de la découverte, et en échange, à la fin de l'enquête, je fais de cet avis de recherche une priorité. »
Je le regarde un instant, dégoûté par son comportement.
« Qu'est-ce qui me dit que vous tiendrez parole? »
« -Qu'est-ce qui vous dit que je ne le ferais pas? »
J'émets alors un petit rire méprisant. Le visage de l'inspecteur se ferme:
« De toutes manières, vous n'avez pas trop le choix. Votre aide contre Riff, c'est un marché qui me paraît assez raisonnable, non? »
« Que sait-on sur le meurtrier? »
« D'après la stature, un homme, assez grand et d'une grande force physique. Un psychopathe, sans nul doute, pourtant doué en médecine. C'est clair qu'à la façon de prélever les cœurs, ce type à des connaissances indéniables dans le domaine médical. Mais dites donc, ces questions, ça veut dire que vous acceptez mon offre généreuse? »
« Elle n'est pas généreuse. Elle est juste équitable, et puis, comme vous le dites si bien, vous ne m'en laissez guère véritablement le choix... »
Je lui lance un regard dur. Durant de longues secondes, personne n'ose ouvrir la bouche. Puis, la voix claire et mélodieuse de Mary s'élève alors, brisant le lourd silence qui s'est installé dans la pièce.
«-Grand-frère, si tu veux, je peux chercher la réponse dans les cartes! »
Tout en disant cela, elle dispose de nouveau les cartes sur la table, essayant désespérément de m'aider et de me rassurer. Je ne peux cependant m'empêcher de crier:
«-Non Mary, non! Je te l'interdis! »
« Mais si, tu verras! On va trouver Riff! Ça va marcher, j'en suis sûre, en ce moment, je suis triste tu sais! Et puis, de quoi à tu peur?».
C'est vrai. J'avais peur. Bien vu Mary! Peur de ce que tu pourrais découvrir. Un frisson me parcoure l'échine et je ne peux réprimer les tremblements qui s'emparent de mon corps. Je n'ai pas peur finalement,je suis véritablement terrorisé. Je ne veux pas qu'elle retourne ces cartes. Elles pose la main sur une carte et ferme de nouveau ses grands yeux bleus. Mon espoir semble s'éteindre en même temps que la lueur céleste et apaisante de cette océan d'azur où j'aimais me plonger dans les pires moments de ma vie. Mary, ne le fais pas. Mon cœur me crie de l'arrêter, de l'empêcher de faire ça. J'ai un très mauvais présentement. Mais mon esprit veux savoir, et mon corps refuse donc de m'obéir. Je reste immobile, attendant le verdict de Mary comme un condamné à mort attend sa sentence perdu dans les ombres noires et désespérantes d'une prison. Seulement ma prison à moi, c'était mon corps de granit qui refuse d'obéir à mes sentiments. Elle retourne la carte, et mon cœur se serre. Durant une fraction de seconde, je ferme les yeux. Et quand je les rouvre, je croise le regard emplit de larmes de Mary. Ses beaux yeux lagon ne reflètent qu'une grande détresse. D'une voix brisée, elle m'annonce:
« -Mort, Riff et mort! »
Je pose alors mes yeux sur la carte. Je reconnais aisément le dessin de la dame noire. Non, Riff ne pouvait pas... Mary se lève pour aller se réfugier dans sa chambre mais je la rattrape par le bras. Le coup part tout seul et sa joue de porcelaine prends tout à coup une teinte rouge. Je viens de la frapper violemment moi qui n'ai jamais levé la main sur elle. Pourtant, je ne peux m'empêcher de crier:
« Tu te trompe Mary, tu te trompes! Riff n'es pas mort! Je serais le premier à le savoir, je l'aurais senti, tu m'entends, je l'aurais senti! Il est en vie, il est quelque part et en vie! »
Je lève une nouvelle fois la main mais mon geste est arrêtée. L'inspecteur me plaque au mur. Dans ma surprise, je lâche Mary qui me regarde complètement affolée, avant de s'enfuir en larmes dans sa chambre. Mon dos heurte le mur, et je sens alors le sang ruisseler dans mon dos. Mes plaies se sont rouvertes. D'un gestes vif, je me dégage de l'étreinte de l'inspecteur en hurlant:
« Je vous interdit de me toucher! »
Puis, je m'enfuis de la maison sous le regard effaré du policier. J'ai besoin d'air et de solitude. Je ne peux pas croire que Riff est disparu. Si tel était le cas je n'aurais plus qu'à mourir. Je ne sais pas très bien ce que je ressent en ce moment. De la peine, du déséspoir, un peu des deux peut-être. Mais ce qui est sûr, c'est que j'éprouve aussi une colère profonde pour celui que j'aime plus que m'a propre vie. Il m'avait abandonné. Il n'avait pas le droit de partir sans moi. il n'avaiT pas le droit de mourir...
Je parcoure les rues de Londres, seul malgré le danger qui rode quand soudain, je la vois. À ses pied une tâche noire se répand sur le sol. Du sang. Et cette silhouette drappée de noir qui me fixe, une faux à la main....
Le comte. C'est lui. Je le reconnais aisément. Ils m'ont dit de le faire souffrir, puis de le tuer. Pourquoi pas, ça doit être amusant, de le voir pleurer. J'aime déjà ça. Notre père sera fier de moi. Et finit ce chérubin qui me vole tout son amour. Après cela, je serais le seul qu'il chérira. Je suis le seul à qui il est donné le droit d'assassiner cet adolescent. Le seul... et je compte bien le faire. Peut-être me libérera t-il après? Peut-être alors, je n'aurais plus le besoin de tuer pour qu'il prenne soin de moi?
Je regarde à nouveau mes mains: rouges. J'ai beau les frotter, elles restent ainsi. Quand pourrais-je me purifié? Je n'aime pas tuer, mais je le dois. Je sais que c'est mal, et je ne veux pas le faire, mais une force invisible me hante et m'oblige à commettre le pire...
Milles fois j'aurais voulu mourir, plutôt que de tuer. Mais hélas, je n'en ai jamais eu le courage. Je reste souvent ici, près de mes victimes, attendant les gendarmes. Mais ils arrivent toujours trop tard. La force mystérieuse finit toujours pas gagner, et par me ramener à la maison...
Je m'avance vers lui, l'arme à la main. Puis, je m'arrête, le fixant. Je veux qu'il me voit. Enfin, il détourne son regard vers moi. Il ne semblait pas le moins du monde effrayé. Tiens, étrange... un homme qui n'a pas peur de la mort? Quels regrets amères le pousse à la défier ainsi, sans même ciller, droit et hautain?
Il est beau. Vraiment magnifique. Je ne peux pas bien le voir, mais tout en lui m'attire. Si fin, et si fort. Il se dresse, seul, fragile et faible, petite étoile dans la nuit, qui tente désespérément de lutter, solitaire, contre le lever sanglant d'un soleil criminel. Combat perdu d'avance, mais toute cette fierté, tout ce courage.... il est vraiment incroyable. Il m'ont donné une belle mission. Ses larmes seront tels les pleurs des étoiles quand la nuit se meurt: éternelles et déchirantes. Dommage que son destin soit de mourir. Il m'ont ordonné, et je doit le faire. J'aurais peut-être un peu de peine. Oui, sans doute. On exécute pas une bête de cette trempe sans versée une larme. Ça me fera du bien de pleurer. Cela fait si longtemps que je ne l'ai pas fait. Peut-être même, un éternité.
Je me sens si vide, si triste, si inhumain. J'ai peur, j'ai froid. Qui suis-je vraiment, sinon un pion au mains de Delilah? Ils m'ont dit que j'étais le fils adoptif de Alexis et que Cain était son véritable fils. Oui, peut-être. Depuis je n'ai cessais de le haïr. Mais maintenant que je suis devant lui, j'ai peur. Je me rends compte qu'à part ça, je ne connais rien de ma vie... Je me déteste, tout comme je hait ces mains vermeilles, rougit par les sang et les larmes des innocents que j'ai masacré, impunément. Je n'aime pas ces fantômes qui me poursuivent, vivants dans mes pas. Tant de morts, pourquoi? Seule delilah le sait. Qui suis-je? Sinon un monstre assoiffé d'un sang qu'il ne veut pas boire....
Je reporte mon attention sur le jeune noble. Il n'a toujours pas bougé. Je baisse alors les yeux vers le cadavre qui gît à me pied. Un jeune homme, dix-sept ans à peine. Peut-être même seize. Les yeux bandés. Pieds et poings liés à une vielle roue en bois. C'est celle du chariot de ses parents. C'est horrible. J'ai du mal à supporter ce spectacle. Mais le pire reste leur regard. Je dois rester de marbre devant tous. Mais je ne peux pas le faire, si je croise leur regard. Apeuré, triste, résigné.... ces yeux me poursuivent, je ne voit qu'eux.... c'est pour cela, que je les cache. Pauvre gamin... je glisse la carte de la roue dans sa main et un vers de ma comptine. Il me fixe toujours. Son visage reste caché dans l'ombre. Je ne vois pas ses yeux. Tant mieux. Je déteste les regards. Ils exprimes tant de chose. La haine, l'amour, la peur, la honte, le mépris... et moi, qui ne suis plus qu'une bête qui rôde pour tuer, je ne peut plus connaître ces sentiments. Et ça me fais mal, terriblement mal.. alors, je leur bande les yeux...
J'ouvre ma main. Le cœur palpitant du jeune homme s'est arrêter de battre. Je le range dans un bocal en verre. Je dois collecter les organes. Pour mon père. Le jeune noble me fixe toujours.
Je m'avance alors vers lui. Toujours pas un geste. Peu à peu, l'obscurité se dissipe. Je ne sais pourquoi, mais j'ai l'impression de bien le connaître. Je lève mon arme. Il ne bouge pas. Mais quand je l'abats, il esquive avec grâce mon coup, et me menace d'un revolver qu'il sort de sa poche. Habile et rapide, vraiment une proie fascinante...
Je souris derrière mon masque, blanc, comme la page d'un livre qui n'est pas encore écrit. Mon destin à moi commencera avec sa mort. Il est la plume qui écrira mon récit en lettre de sang. Le dernier mot de mon histoire...
Nous nous battons, il est rapide, mais pas assez. Je suis plus fort. Je le plaque contre le mur. J'ai mal à la tête. Mes migraines recommencent, et la chanson revient...
Je suis face à lui, et je découvre enfin ses yeux. or et émeraudes. Son regard est si profond que je m'y perds. Je m'affole. Des yeux couleurs vengeance. Les yeux de ma mort... je mourrais pour ce regard sans hésitation...
Il est si beau. Je ne peux me résoudre à lui faire du mal. Pourquoi? Des souvenirs me reviennent, me hantent, mais je ne sais plus... Je vois flou, je ne peux pas lui faire du mal, je ne peux pas lui faire ça. J'ai l'impression, que tout n'est que mensonge. Que m'arrive t-il? Je regarde l'heure du clocher pendant que je maintiens le jeune homme qui a cesser de se débattre. Quatre heures. L'aube va bientôt se lever. Je suis en retard. Je dois toujours rentrer avant l'aube, je dois toujours revenir à trois heures...
J'ai des vertiges, je me recule et je m'enfuis. Je cours dans les ruelles de Londres, vers la périphérie de la ville, vers un endroit sauvage où je pourrais me cacher. J'entends des pas qui me suivent. Pourvu que ce ne soit pas lui.
Je sors de la ville. J'ai froid, je frissonne.
Enfin, je m'écroule, en pleurs. L'effet s'est dissipé avec la nuit se mourant peu avant la naissance de l'aube rougeoyante. Et mes souvenirs me reviennent peu à peu. Mais tous sont imprégnés de ce voile rouge qui recouvre mes mains et mon cœur. Oui, je me souviens de tout, mon esprit s'éveille. Qu'ai-je fais?
« Pardon lord, Cain, pardon... »
Mais personne n'est là pour entendre ces mots, qui deviennent alors un appel perdu dans le vent...
et voilà! fin du chapitre 4! n'oubliez pas de reviewer! à bientôt pour le chapitre 5!
