Disclamer: les personnages ne sont toujours pas à moi!

cette fois-ci, une fois n'est pas coutume, je commence directementla fic! je reponds aux reviews à la fin du chapitre! bonne lecture... et je précise: ceci n'est pas le dernier chapitre! loin de là! lol!

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Quand les étoiles s'éteignent dans le firmament...

Je suis depuis un moment cette silhouette morbide à travers le dédale des rues londoniennes. Elle cherche à s'éloigner de la ville, mais pourquoi? Je dois arrêter ce monstre qui se cache derrière un masque au plus vite... je dois le faire, pour retrouver Riff.

Perdu dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite qu'il tourne à gauche. Je reviens alors sur mes pas, maudissant mon esprit torturé qui s'abandonne à des considérations secondaires malgré la gravité de la situation. Peu à peu, l'ombre m'entraîne hors des murs protecteurs de la ville, et au bout de quelques minutes de marche, je l'aperçois de nouveau, recroquevillée sur elle-même, dans une petite clairière.

Je m'approche tout doucement d'elle. Elle ne fait toujours aucun mouvement. Dans la nuit se mourant peu à peu, j'aperçois juste les tremblements de son corps secoué de spasmes. Ce peut-il qu'elle pleure? Ce peut-il que ce monstre avide de sang puisse verser des larmes?

Je m'approche, encore. Soudain, l'ombre se retourne. Par réflexe, je lui assène un coup rapide avec ma cane, brisant ainsi une partie de son masque de porcelaine. Je suffoque, incapable de respirer et je me recule soudainement. Non, ce n'est pas possible. Je plisse les yeux, essayant de mieux apercevoir le visage ensanglanté qui me fait face, et espérant au fond de moi m'être trompé lors de mon premier regard. Mais le doute n'est plus permis. Une moitié de visage encore cachée par le masque, il me regarde apeuré et en larmes. Le sang ruisselant de son front se mêle aux pleurs qui parsèment son visage, donnant l'impression que ses sanglots amers sont de véritables larmes de sang. Ma vue se brouille, et je murmure dans un souffle un prénom qui m'est cher:

« Riff ... »

Entendant ces mots, se pleurs redoublent et il s'écroule sur le sol, telle une pitoyable marionnette dont on aurait sectionné les fils. Je m'approche alors de sa silhouette recroquevillée à terre et encore secouée de spasmes violents. Je regarde l'horrible portrait qui s'offre à mes yeux ébahis. L'homme que j'ai cherché si longtemps se balance sans cesse, d'avant en arrière, les mains sur la tête, comme pour se protéger d'un coup que je ne lui donnerais pas. Je m'agenouille en face de lui et je prends doucement son menton dans ma main, afin que nos yeux se rencontrent, enfin. Pourtant, tout ce que j'aperçois alors, se sont deux paupières obstinément closes. Riff détourne rapidement la tête, n'osant affronter mon regard. Je ne comprends pas, je voudrais tellement savoir, mais le temps n'est pas aux explications. Je dois m'occuper de Riff, l'amener en lieu sûr. Je dois comprendre pourquoi tout ceci est arrivé, avant de le condamner, ou de le relaxer de ces crimes abjects. Riff n'aurait d'ailleurs jamais pu les commettre en temps normal...

Je fixe à nouveau ce corps si faible et si terrifiant. Le visage noyé de larmes, Riff regarde inlassablement ses mains rougies de sang, les tournant et les retournant sans cesse, comme s'il les découvrait pour la première fois. Cette vision de celui qui a toujours su me protéger me fait terriblement mal. Nos yeux se croisent un instant avant qu'il ne détourne de nouveau son doux visage souillé par le sang et les pleurs. En un éclair, j'aperçois toute sa détresse, sa terreur, mais aussi, toute la folie qui le ronge et le dévore peu à peu. Qu'est-ce qui a bien pu se passer? Quoiqu'il en soit, la silhouette familière ne semble plus dangereuse. Je m'approche alors un peu plus, cherchant à l'aider à se relever pour le ramener au manoir, quand un coup vient balayer ma main tendue. Il refuse que je l'approche. Je l'entends murmurer sans cesse, me priant doucement:

« Laissez-moi... Allez vous-en... Je vais vous salir.... Laissez-moi.... Laissez-moi... Par pitié, laissez-moi... »

Il me chasse en faisant de grands gestes de la main, qui se perdent dans le vide. Je comprends bien vite alors, que ces mouvement désespérés ne sont pas uniquement dirigés vers ma présence indésirable, mais aussi envers des ombres invisibles de mes yeux que Riff voit pourtant bien, lui. Je ne peux résister d'avantage. Je prends dans mes bras fins le corps tremblant et je le serre, je le serre de toute mes forces, comme pour l'empêcher de s'envoler. Si j'eusse été plus fort, je l'aurais brisé dans cette étreinte mortelle, tellement j'ai besoin de le tenir contre moi. Il se débat violemment, mais il est épuisé, physiquement et moralement. Peu à peu, il se laisse aller à cette étreinte d'où transparaît tout notre désespoir et tout notre amour. J'ai si peur de le perdre. Il faut que je saches maintenant, ce qui s'est passé. Je lui parle doucement, lui murmurant des mots doux, pour le rassurer, comme on parlerait à un enfant malade. À voix basse je bégaye timidement des:

«Chut, calme-toi Riff »

« Tout est fini maintenant »

« Je suis là »

« C'est pas grave Riff, ça va s'arranger »

Mais les mots doux n'ont jamais étaient ma force, et tous mes efforts se perdent en autant de larmes que mes paroles maladroites et quelconques infligent à Riff. J'ai toujours su blesser avec mes réparties cinglantes, je n'ai jamais appris à aimer avec des murmures tendres et doux. Et aujourd'hui, cette lacune se fait sentir pleinement. J'ai si honte de ne pas pouvoir l'aider d'avantage, j'ai si mal...

Je tente dans un dernier élan de rassurer l'enfant apeuré qui se tient dans mes bras. Cesser ses larmes est devenu ma seule véritable raison de vivre. Pour l'instant, je ne connais rien de plus important... Je cherche alors dans mes souvenirs, un point de repère, une aide quelconque, et je me revois, enfant, dans les bras de Riff, pleurant après l'assassinat de mon père.

« C'étaient mes dernières larmes. »

Voilà ce que j'ai déclaré. Je veux me rappeler les paroles que Riff m'avaient murmurer à cet instant, quand soudain, je comprends. Il n'avait rien dit. Il m'avait juste pris dans ses bras, tendrement, embrassant mon front d'enfant fou de haine et d'amour, perdu dans un labyrinthe de peur et de passion. Calmement, c'est son étreinte rassurante,et la douce chaleur de son corps qui m'a guidé à travers ce dédale de perdition, fils d'Ariane inopinée et inespéré. Dans le jardin aussi, quand il m'a découvert, enterrant mon oiseau, la toute première fois que nos yeux se sont rencontrés, or contre azur, il n'a rien dit. Son regard m'a enveloppé de sa tendresse et de sa douleur... Une douleur qu'il ressentait pour moi. Les mots sont devenus dérisoires entre nous. Alors, pourquoi en aurais-je besoin pour le rassurer aujourd'hui?

J'enfouis mon visage dans son cou, tendrement. Mon geste le surprend. Je respire son odeur, mêlant mon souffle à ses larmes, respirant la senteur cuivrée de son sang. Il me serre, et murmure enfin d'une voix hésitante:

« My lord... »

Il souffre, je le sens, mais je ne peux rien faire... Mais enfin, il me reconnaît. Il semble perdu dans cette situation, et pendant un moment, j'ai l'impression qu'il ne la comprend pas plus que moi. Quoiqu'il arrive, je le considérerais comme innocent. Ses bras qui m'enlacent en me serrant si fors, ces mains qui se raccrochent à mon corps avec une telle vigueur ne peuvent pas être celle d'un meurtrier. Celui que j'aime est là, au bord d'un précipice, et je suis le seul à pouvoir le remonter...

Du moins, c'est ce que je croyais...

Je l'aide à se relever, mais nous n'avons pas fait trois pas, qu'il s'écroule en hurlant. Bientôt, le jour se lèverais, et avec lui, la vie des hommes renaîtrait. Je m'accroupis à côté de Riff. Il se tiens le cœur, la main crispée sur sa poitrine, les yeux plissés de douleur. Il rouvre ses paupières, posant sur moi un regard tenant plus de l'acier que de l'azur, qui me fait frissonner. Les larmes s'échappent à nouveau de ses yeux, et je l'entends murmurer doucement:

« Je suis désolé, My lord »

Il crache alors un caillot de sang et hurle de nouveau, en proie avec une douleur qui le ronge de l'intérieur. Puis il me regarde, complètement affolé, et me chuchote à nouveau tendrement, la voix emplie de sanglots et brisée par sa souffrance:

« Je suis désolé,.... Je ne veux pas.... Vous suivre,.... Je.... Je ne peux pas... Je ne peux plus... Mes mains... Rouges... Elles sont trop rouges... Pardon... »

Je comprends alors enfin, et mes yeux sont noyés de larmes que je ne peux verser, devant cet homme, qui n'est plus rien d'autre à présent qu'un gamin perdu, et que la raison déserte peu à peu...

Oui, au fond de mon cœur, à ce moment là, je savais déjà, la vérité... Pourquoi n'ai-je pas réagi alors? Parce que je l'aimais...

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Il me regarde tendrement. Jamais de toute ma vie, je n'aurais cru pouvoir sentir autant de tristesse et de désespoir dans un regard. J'aimerais bien savoir ce qui le pousse à m'aimer ainsi, moi, qui ne suis qu'un meurtrier. Peu à peu, mes souvenirs me reviennent. Je retrouve avec eux mon âme et le poids de ma culpabilité. Je ne sais plus ce qui s'est passé exactement avec Délilah. Je n'ai plus que la vision de ces couloirs sombres s'entremêlant à l'infini dans mon esprit déjà perdu. Je m'enfonce un peu plus dans le bras du jeune comte qui me serre fermement contre son cœur. Non, désormais, je ne peux plus le suivre... C'est déjà trop tard, pour me sauver.

Au loin, la silhouette imposante de l'église sonne les cinq coups qui devancent de peu la naissance de l'aube. J'ai mal. Je suis en train de partir. Tous les soirs, je devais rentrer avant cette heure maudite. Mais aujourd'hui, ce regard d'or m'a subjuguer, et je ne peux désormais plus reprendre ce chemin, sombre sauveur de mon âme endeuillée. Une nouvelle vague de douleur s'empare de mon corps. J'essaie de ne pas le montrer, mais la souffrance est trop dure à endurer, seul. Mes ongles s'enfoncent malgré moi dans la chair tendre et blanche de mon jeune maître. Une fois de plus, je fais couler le sang.

Et ces cinq coups, marquent la fin de ma vie. Mon étreinte sanglante se meurt peu à peu. Mes mains se perdent, n'ayant plus la force de me raccrocher à ce sourire, à ces yeux que j'ai tant aimé et pour qui j'aurais tout donné... Je m'écroule dans ses bras, et il m'allonge délicatement sur le sol. J'ai si peur, j'ai si froid. Je ne veux pas lui faire du mal. Je croise un instant les yeux du comte. Son regard n'est que tristesse, et résignation. Il comprend. Et je vois à sa détresse qu'il ne fera rien, pour empêcher l'inéluctable. Secrètement, je l'en remercie. Puisse t-il ne pas ressentir tout le poids d'une quelconque culpabilité que lui n'a pas mérité.

Je crois que jamais quelqu'un ne m'a aussi bien compris que lui. Je suis si perdu, j'ai si honte, je n'en peux plus... Je suis fatigué, épuisé de lutter.... Enfin, quelqu'un va m'accorder le repos que j'ai tant mérité.

Je pose une main sur la sienne. Je sens la fin arrivée. Mes yeux se voilent. Peu à peu, le mal qui est en moi ronge mes sens, absorbant ma vie et se nourrissant de mes souffrances. Je ne vois déjà presque plus rien. Et malgré la douleur, je me sens bien, ici, loin de tout. Je me mets alors à pleurer, silencieusement. Comme je regrette. Je ne sais même plus, pourquoi j'ai fait ça. Que m'ont-ils fait, là-bas? Est-ce que celui que j'aime le saura, et pourra me le pardonner, un jour?

Je vois à son visage inquiet, et à sa main qui caresse tendrement mes cheveux que c'est déjà fait. Ça me fait souffrir, qu'il oublie mes crimes si facilement. Et j'ai tellement peur qu'il m'aime en retour, que j'en ai des frissons. Je ne veux pas le condamner à un amour sans espoir. Je regarde de nouveau mes main ensanglantées. J'aimerais tellement comprendre, avant de mourir... Je ne me souviens de rien, je suis vide, et las. Les larmes du comte menacent de rouler sur ses joues à tous moments.

La peur me serre le cœur, et les paroles infernales de cette comptine me reviennent en mémoire:

Dans ses larmes il s'est noyé le prince de nacre et ses pleurs ont brisés les barreaux rougeâtres Immortel il n'est plus, il s'est enfuit de sa cage envolée sa peine, disparue sa rage.

prisonnier de sa vie il s'est enfin envolé vers celui qui l'a tué, vers celui qu'il aimait

Je ne veux pas tacher ma conscience de sa souffrance. Je ne veux pas que lord Cain se noie dans ses larmes...

Tout autour de moi, j'ai l'impression de revoir ce que j'ai froidement tué. Ces fantômes me poursuivent, et ma honte est si grande que je cherche à me dégager des bras si protecteurs qui m'entourent. Je ne veux pas le souiller du sang que j'ai versé. Je l'aime trop, pour cela. Je m'affole. Mais le comte ne l'entend apparemment pas de cette oreille. Il resserre sa prise sur moi, et me demande doucement ce qu'il y a, déposant de tendres baisers sur mon front et serrant ma main, comme pour me tirer de mes cauchemars et me ramener à une vie que je ne désire plus. Je cris alors, apeuré:

« Je vois leurs visages, My lord, j'ai peur. Vous ne comprenez donc pas? Mes mains sont rouges. Elles sont couvertes de sang. Aidez-moi! Aidez-moi! Me laissez pas! »

Il me sourit alors tendrement et ris doucement. Il passe une main sur mon visage. Des larmes coulent librement sur ses joue, et malgré tout, je me sens fier, d'être celui pour qui il brise sa promesse.

« Chut, calme-toi Riff, et regarde, regarde mes mains. Elles sont aussi rouges. Elles sont aussi couvertes de sang. J'aurais pu t'aider, te sauver, mais je ne l'ai pas fait. Mes regrets seront éternels, tout comme les tiens. Tu n'as rien à m'envier... »

Son sourire et ses mots me rassurent étrangement. Il a toujours eu un grand pouvoir sur moi. Je n'ai toujours était rien d'autre que le pantin de la famille Hargreaves. Et mon marionnettiste, c'était lui. Je pense alors à mes regrets éternels.

Il y a tant de choses que j'aurais voulu faire, tant de douleur et de souffrance que j'aurais voulu éviter... Je me cambre sous l'effet d'une vive douleur. La faucheuse vient me prendre. Quel ironie! Alors que durant des semaines, c'était moi, qui faisais son travail. Je ne verrais donc jamais plus, l'aube sanglante se lever.

J'aimerais tellement revoir l'aube, mais la dame noire semble vouloir m'emporter avant. Quelle déception! Je ne me souviens plus très bien, de ce spectacle grandiose, où la nuit cruelle et froide s'offre en un sacrifice sanglant au jour, et aux hommes. Je demande d'une voix timide, désireux d'oublier ma souffrance, et souhaitant entendre la voix mon maître me raconter cette mort merveilleuse de la nature.

« My lord, À quoi ressemble un lever du soleil? Je ne m'en souviens plus très bien... »

Il paraît un instant surpris par ma question certes déconcertante, mais il semble comprendre mon besoin d'oublier ce que je suis devenu et mon funeste avenir. Il lève ses yeux émeraudes pailletés d'or vers le ciel et commence à parler, la voix emplie d'amertume et de colère contenue:

« À quoi ressemble un lever du soleil? C'est une aube saignante, une plaie béants du ciel, qui se déchire et souffre mille morts, pour renaître et souiller le jour nouveau. Tout rougeoie de folie et de sang mêlés. Le ciel ressemble un peu aux hommes à ce moment là. Violent, avide et triste. Quel désespoir, ce jour nouveau qui se lève! Je ne connais pas de pire moments, que celui ou cette aurore meurtrière et jalouse tue la pâle lune qui ne luit plus alors dans sa robe étoilée.

Et pourtant, c'est de ce spectacle d'une rare cruauté, quand la nuit se meurt dans une mare de sang, baignant les étoiles et l'astre lunaire d'une teinte vermeille qui les fait paraître assassinés, que l'espoir revient. La nature est comme ça, elle vit de paradoxes et de souffrances. Le feu détruit et fertilise la terre, et c'est quand on perd ceux qu'on aime, qu'on comprend enfin, combien il pouvait nous être chers.

L'homme préfère le jour assassin à la nuit protectrice. Il vit dans la lumière fratricide du soleil. Tout tuer pour tout faire renaître. L'aube, c'est l'homme. Le jour n'est que le reflet de son âme. Il se cache derrière une chaleur aveuglante, et ne s'aperçoit pas qu'elle le brûle. Pathétique pantin. Impitoyable meurtrier. Il ne comprend pas, que la nuit, et plus sincère.

Elle ne cache ni sa noirceur, ni sont espoir. Riff, si seulement tu pouvais encore le voir, ce miroir humain. Dans la nuit sincère, les hommes sont tous pareils. Les mains de l'assassin ne sont pas plus rouges que celle de la victime. Tout est noir. Tout est néant. Seules les étoiles et la lune, semblent encore là, silencieuses, et priant pour nous. Seulement voilà, tu ne la verras jamais plus... Mais tu vas t'endormir sous un belle astre. La lune. Comme un enfant. Ne t'en fais pas, Riff, je veillerais sur ton sommeil. Tu ne feras plus jamais de cauchemars. Je suis là... Et la lune aussi est là. Tout est finit à présent. Endors-toi. Repose-toi. Nous veuillons... »

Il me sourit, l'air de dire que tout va bien. Et sur ces mots rassurants, je le regarde, et je m'endors enfin, loin de mes mauvais rêves. Je sens une dernière fois une de ses main s'égarer dans mes cheveux, tandis que l'autre sert tendrement ma main et me raccroche à ce corps tant désiré. Je sens encore le lord se pencher sur moi, et son souffle chaud réchauffe mon corps qui se refroidit lentement. Délicatement, ses lèvres effleurent les miennes. Ce doux baiser aspire mes dernières forces, et j'entends la voix brisée de Cain me murmurer tendrement:

« Je t'aime, Riff »

Avant que je ne lui réponde, les ténèbres m'engloutissent...

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Et moi, le comte Hargreaves, je versais enfin mes dernières larmes tandis que Riff disparaissait en même temps que les étoiles s'éteignaient dans le firmament....

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et voilà! ce chapitre est finit! mais pas la fic! lol! je le réécrirais plus tard sans doute, je pense que j'ai oublié des éléments... maintenant, les chapitres restant seront beaucoup plus calme, il s'agira en fait plutot des sentiments de chaque personnages pendant la tragédie. mais il y aura encore un tout petit rebondissement (sourire sadique)

maintenant, place aux réponses au reviewers!!!!

Gayana: kikou! merci beaucoup pour ta review, ça fait vraiment plaisir (rougit) même si après ce chapitre je crois que tu vas changer d'avis! mais bon, voyons le bon côté des choses, cain à quelque part sauvé Riff en le sortant de la misère ou il était tombé... Mais la suite sera aussi normalement très triste... mais pour une fois, ça se terminera sur une note optimiste.... je peux pas en dire plus! lol! sinon, ça casse tout le restes. bravo, t'as bien deviné! malgrès tout ce que j'ai tenté de faire pour qu'on le sache qu'à la fin du chapitre précédent ou au début de celui là.
bon, pour ce chapitre, on ne sait toujours pas vraiment la raison des agissements et des pensées de Riff, mais bientôt, je ferais une mise à jour avec toutes les révélations. la fic touche presque à sa fin, et je te remercie de ton soutien!!! dis-moi ce que tu pense de ce chapitre, même si c'est vrai qu'il y a des trucs que je trouve bizarres. (mais j'ai pas pu m'empêcher de les mettre! snif!) merci encore pour ta review!!! ça m'a vraiment fait très plaisir! ça m'a motivé et voilà que j'ai finit mon chapitre beaucoup plus vite que prévu.... bon, je le réecrirais plus tard, c'est juste pour pas trop faire attendre! la suite bientot donc! bisous et merci!

Elenaure: et voilà la suite! j'ai fait vite pour une fois, et la prochaine mise à jour devrait (je dit bien devrait) être pour bientôt. (mais pas pour demain non plus, lol) merci pour tes compliments, ça me fait plaisir! ce chapitre n'est toujours pas la fin! je sais, je suis déséspérante, spécialiste des fins à rallonge! lol! j'espère que ce chapitre te plaira aussi, même si j'avoue que je le trouve un peu étrange par moment... les explications au prochain chapitre peut-être! enfin, une partie seulement! (eh oui! encore 3 ou 4 chapitres prévus! plutot 3 que 4 d'ailleurs! ou plutot 3 et un épilogue! lol!) merci encore pour ta review! y'a rien de plus motivant qu'une petite review de temps en temps pour motiver! lol! (ben oui, du coup, j'ai finit ce chapitre plus vite, je sais pas si c'est un bien mais... bon, il sera réecris sans doute plus tard, donc...) lol!
bisous et merci!