Dislamer: perso pas à moi! seulement enlevés le temps d'une fic, et pis p'tre plus!
cain (ouvre son manuel: "comment empoisonné un auteur sadik en quelques leçons par Idril Sparrowà: alors, Riff, sur le côté de l'envelloppe, tu mets du poison...
riff: ça y est!
cain: vi! maintenant, allons voir jézabel! ensuite, pareil avec Nienna...
cain et riff s'avance vers jézabel qui a fini sa lettre.
cain et riff: tiens, l'envelloppe!
jézabel: merci!
cain: Nienna tu tape ta lettre a l'ordi, tu l'imprime et tu l'envoie?
Nienna, non! c'est un mail!
cain, Riff et Jézabel: UN QUOI???
nienna: un mail. j'écris la lettre, elle part direct chez la personne que je veux qui la reçoit dans la seconde
tous:(compatissant: mais bien sur!
riff: prends au moins l'envelloppe.
nienna: pas besoin avec l'internet! viens Jézabelounet! je vais te montrer!
jézabel! écris et envoie un mail: zuper!
nienna: invite ton père en vacance quelque jours s'il veut!
cain: lèche l'envelloppe! j'en peux plus! j'en peux plus!
riff, cours après un antidote en hulant: IDRIL! HELP!!!
nienna et jézabel: Oo (no coment)
réponse aux reviews:
Gayana: dsl pour cette fin si triste! voilà la suite! encore 3 chapitres après, et c'est fini. tu sais, c'est bcp des explication. pourquoi riff tue, pourquoi cain se sens responsable de la mort de riff... plus trop d'action. contente que ma fic t'es plus, même si je sens que tu vas chenger d'avis. sors tes mouchoir pour la suite, petit conseil en passant... je n'en dirais pas plus! et merci! ça me rassure que ma fic soit pas si space! merci bcp pour tes reviews! j'appécie vraiment. je mettrais a jour bientot, vu que j'ai déjà tout écrit. gros bisous et et merci enore!
Nelja:
merci pour tout ces compliments!voila la suite avec une explication sur pourquoi cain se sent coupable. pour riff, c'est dans le chapitre suivant. j'ai déjà tout écrit, donc je ferais un maj rapidement, vu que les chapitres sont assez courts maintenant. bonne lecture sur ce chapitre! j'en dis pas plus ou je vais tout révélé! merci pour tes reviews! ça fait plaisir! bisous!
Idril Sparrow: l'empoissoneuse de retour! lol! mais t'as pas de chance! pas doué gtes apprentis! il loupe tjrs leur coup! m'enfin, pas grave! je peux écrire la suite donc! ton erreur me fait plaisir, t'es tombé dans le piège de ma fausse piste! (vi, enfin, je t'ai eu! ouf! lol!) mais bon,a vec le chapitre d'après celui-là, tu comprendra que ton erreur n'en ai pas vraiment une... oula! j'explique pas plus! sinon, tu vas encore tout deviné! je te fais de gros bisous et a bientot! je mettrais a jour bientot, vu que j'ai enfin tout terminé! lol! bisous!
elenaure:
kikou! ben vi, j'avoue, quand on me review, ça me motive! c'est vrai que ça fait plaisir parce qu'on sait que quelqu'un nous lit et qu'on publie pas pour rien. donc, ça fait comme une bonne douche fraîche, ça donne envie de repartir. et là, en l'occurence, ça m'a donner envie de finircette fic. vi, ça y est, tous les chapitres sont écrit, reste plus qu'a corriger et à publier. encore 3 autres après celui là, et promis, j'arrête! lol! mais je vais te rassurer, cain ne vas plus souffrir longtemps.... mais bon, j'en dis pas plus, sinon, je révèle tout! je te fais donc de gros bisous et pis merci pour ta review! ça fait plaisir! !
La fic:
La saveur d'un regret éternel...
Le ciel en feu éclaire de sa lumière sanglante le visage de mon amant. Déjà, les larmes ne roulent plus sur mes joues, car il semble avoir emporter avec lui tout les sentiments qu'il m'était possible d'éprouver. Je resserre mon étreinte sur ce corps déjà froid que jadis, j'avais aimé, et je lui caresse encore doucement les cheveux d'une main, tandis que je plonge mon visage dans le creux de son épaule. A ce moment là, je hais Riff, comme je n'ai jamais haït personne. Il me laisse désormais seul avec mes peurs et mes doutes, et le seul espoir que j'avais jusque alors et qui me maintenait en vie s'était envolé, comme les fleurs de cerisiers disparaissent dans le vent.
Je me sens faible et vide, et la haine et la rancœur m'abandonnent peu à peu. Comment pourrais-je en vouloir à un enfant endormi? Je souris tristement, et je chasse machinalement une mèche de son visage de mes mains souillées de sang. Je veux contempler son beau visage encore une dernière fois, avant qu'on ne me l'enlève.
Je ne peux me résigner à effacer de mes souvenirs ce doux sourire et cette main tendue, qui m'a doucement sorti des ténèbres de mon passé. Comment pourrais-je oublier la douceur d'un premier contact et l'amertume d'un premier amour qui se meurt avant de naître?
Je réalise alors, que tout combat est vain. Delilah a gagnée, je ne peux plus continuer. Les mots sortent tous seuls de ma bouche, et tendrement, je chuchote à l'oreille de mon seul ami:
« Je n'ai plus la force de me battre. Je n'ai plus la force de me venger. Ils ont gagné, Riff. Pardonne-moi. Pardon, Riff, tu ne seras pas vengé. Je n'en peux plus... Pardonne-moi...»
Je me suis rendu compte, durant ces mois d'absence, que tu comptais énormément pour moi. Comme je l'ai déjà dis, c'est quand on perd quelque chose, qu'on prend vraiment conscience de sa valeur.
Des voix lointaines m'appellent. J'entends qu'on prononce mon nom, mais je n'ai pas la force nécessaire, pour me retourner.
« Comte Hargreaves! Toutes mes félicitations, nous tenons maintenant le meurtrier et...»
Il se tait, remarquant enfin la position dans laquelle je me tiens, et le chagrin immense qui transparaît dans mes gestes désespérés. Une main se voulant aimable se pose sur mon épaule. L'inspecteur est là. Je lui souris alors tristement, et je murmure dans un souffle presque inaudible:
« Prenez-la, votre gloire, inspecteur. Prenez tout. Vous m'avez rendu Riff... »
C'est à ce moment précis, que ma petite Mary décide d'arriver. Elle s'arrête un instant devant le corps de Riff, puis, reconnaissant la frêle silhouette qui a toujours veillé sur nous, elle se jette à terre et la serre contre elle en pleurant. Je m'écarte, je ne me sens plus à ma place à ses côtés, car c'est moi qui l'ait tué. Et puis, j'ai froid, et je sais que désormais aucune présence ne pourra jamais me réchauffer et réconforter ce cœur gelé...
L'inspecteur, qui ne connaît rien de mon passé, me sourit tendrement et tente de m'apaiser:
« Allons Lord Hargreaves, la perte de votre ami est tragique, certes, mais vous avez agi en héro... On ne pouvait pas laisser un assassin en liberté... »
Ces mots me font mal. Un assassin. Voilà comment on verrait Riff, désormais. Un monstre qu'on avait réussi à abattre. Personne ne cherchera à comprendre pourquoi... Mais moi, je ne peux me résoudre à le voir comme le coupable, bien que je saches au fond de moi, que je ne connaîtrais jamais la vérité, et que je mourrais avec mes regrets et mon ignorance. Je me retourne en souriant vers l'inspecteur et je murmure d'une voie complètement éteinte par le chagrin:
« Le seul assassin ici, c'est moi inspecteur... »
Je serre dans ma main un petit objet que je cache toujours dans ma canne d'habitude. Mary, qui a entendu mes dernières paroles, s'approche de moi et m'oblige à desserrer mon poing. Au creux de ma main brille une fiole écarlate qui aurait pu tout changer. Je la contemple un instant. C'est ici, que ta vie été enfermée. C'est ton cœur encore saignant que je tiens là. Mary me regarde durement. Les larmes qui roulent sur ses joues blanches ne sont plus dues à la tristesse, mais à la rage et la colère qu'elle ne peut contenir. Elle a compris. Qu'elle est futée, ma petite sœur!
Je lui souris, puis je baisse la tête, ne pouvant affronter une nouvelle fois un regard de mépris et de haine. Cela me rappelle tellement mon enfance, et je ne peux supporter le fait, que c'est ma petite Mary, qui me fixe ainsi. La voix emplie d'amertume et détachant chacun de ses mots, elle murmure en serrant les poings et en tremblant de rage:
« Tu aurais pu le sauver, hein grand-frère? »
« Oui » Dis-je péniblement.
« Pourquoi ne l'as-tu pas fait alors? Pourquoi? Tu le pouvais, tu es méchant, tu es un criminel! Je te déteste Grand-frère. Je te déteste! »
Sur ces mots, ma petite sœur s'enfuit en larmes, poursuivie par l'une de mes domestiques. Encore une fois, j'avais réussi à faire pleurer quelqu'un et à faire souffrir une personne que j'aimais. Doucement je murmure, tristement:
« Moi aussi, je me deteste, Mary. Moi aussi... »
Je regarde une dernière fois l'inspecteur. Je me sens si coupable. Je n'ai pas pu te sauver, car je t'aimais trop pour ça. Tu n'aurais jamais voulu vivre ainsi, n'est-ce pas?
Mais pourtant, je me sentirais toujours coupable... Et je ne pourrais pas le supporter très longtemps. Je laisse la fiole tomber à terre. Elle se brise, et le bruit de cette larme de verre se fracassant contre le sol me rappelle un instant le son mélodieux de ta voix. Le liquide vermeille se répand sur le sol et me remémore ton corps gisant dans ton propre sang quelques instants plus tôt. Non, je ne me pardonnerais jamais...
Il faut que je rentre à présent. Demain, j'emmènerai Mary se changer les idées dans notre maison près de la mer... Cette endroit si particulier que tu trouvais si reposant... Il faut que je prépare nos bagages, car tu n'es plus là pour le faire, et je ne laisserais jamais personne prendre ta place. À peine quelques minutes que tu es mort, à peines quelques petits instants que je t'ai tué, et, tu vois, tu me manque déjà...
Je me retire alors, prêt à rejoindre cette demeure trop grande, où désormais plus personne ne m'attendrait, inquiet devant la porte, me souriant d'un air réprobateur mais malgré tout rassuré par mon retour tardif. Seul. Oui. Je suis bel et bien seul, maintenant, Riff...
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Je regarde le jeune comte s'en aller. C'est triste de le voir comme ça. M'enfin bon! J'ai eu le meurtrier, je n'ai plus rien à voir avec lui, ce n'est plus mon travail. Moi, je me contente d'arrêter les coupables... Je ne peux pas m'occuper des victimes, sinon, ce serait insupportable.
Tristement, je me rappelle un couplet de la comptine du meurtrier:
Et le ciel en feu, régit par un soleil de sang pleure sur le phœnix et son meurtrier servant.
Et éternellement, les brumes des souvenirs perdus envelopperont tendrement Les cœurs égarés des amants déchus...
Ca leur va bien, Tiens, cette chanson, aux deux petits...
Je soupire. Ça me fait mal au cœur quand même pour ce petit. Après tout, il avait quand même l'air de bien l'aimait, son Riff. Bah, il s'en remettra! Enfin, c'est ce que je me dis, mais au fond, j'ai bien compris...
C'est dommage. Je l'aimais bien, moi, ce petit. C'est triste, mais je ne peux rien n'y faire, je ne peux pas sauver tout le monde. Lui, je ne le sauverez pas de sa misère. Chacun à rempli sa part de contrat. Et pourtant, cette victoire ne me laisse qu'un goût âpre dans la bouche, et j'ai l'impression que cette saveur amère de regrets éternels dont je ne comprends pas l'origine ne s'en ira jamais vraiment...
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
voilà! fini ce chapitre! une petite review? à bientôt pour la suite!
cain (ouvre son manuel: "comment empoisonné un auteur sadik en quelques leçons par Idril Sparrowà: alors, Riff, sur le côté de l'envelloppe, tu mets du poison...
riff: ça y est!
cain: vi! maintenant, allons voir jézabel! ensuite, pareil avec Nienna...
cain et riff s'avance vers jézabel qui a fini sa lettre.
cain et riff: tiens, l'envelloppe!
jézabel: merci!
cain: Nienna tu tape ta lettre a l'ordi, tu l'imprime et tu l'envoie?
Nienna, non! c'est un mail!
cain, Riff et Jézabel: UN QUOI???
nienna: un mail. j'écris la lettre, elle part direct chez la personne que je veux qui la reçoit dans la seconde
tous:(compatissant: mais bien sur!
riff: prends au moins l'envelloppe.
nienna: pas besoin avec l'internet! viens Jézabelounet! je vais te montrer!
jézabel! écris et envoie un mail: zuper!
nienna: invite ton père en vacance quelque jours s'il veut!
cain: lèche l'envelloppe! j'en peux plus! j'en peux plus!
riff, cours après un antidote en hulant: IDRIL! HELP!!!
nienna et jézabel: Oo (no coment)
réponse aux reviews:
Gayana: dsl pour cette fin si triste! voilà la suite! encore 3 chapitres après, et c'est fini. tu sais, c'est bcp des explication. pourquoi riff tue, pourquoi cain se sens responsable de la mort de riff... plus trop d'action. contente que ma fic t'es plus, même si je sens que tu vas chenger d'avis. sors tes mouchoir pour la suite, petit conseil en passant... je n'en dirais pas plus! et merci! ça me rassure que ma fic soit pas si space! merci bcp pour tes reviews! j'appécie vraiment. je mettrais a jour bientot, vu que j'ai déjà tout écrit. gros bisous et et merci enore!
Nelja:
merci pour tout ces compliments!voila la suite avec une explication sur pourquoi cain se sent coupable. pour riff, c'est dans le chapitre suivant. j'ai déjà tout écrit, donc je ferais un maj rapidement, vu que les chapitres sont assez courts maintenant. bonne lecture sur ce chapitre! j'en dis pas plus ou je vais tout révélé! merci pour tes reviews! ça fait plaisir! bisous!
Idril Sparrow: l'empoissoneuse de retour! lol! mais t'as pas de chance! pas doué gtes apprentis! il loupe tjrs leur coup! m'enfin, pas grave! je peux écrire la suite donc! ton erreur me fait plaisir, t'es tombé dans le piège de ma fausse piste! (vi, enfin, je t'ai eu! ouf! lol!) mais bon,a vec le chapitre d'après celui-là, tu comprendra que ton erreur n'en ai pas vraiment une... oula! j'explique pas plus! sinon, tu vas encore tout deviné! je te fais de gros bisous et a bientot! je mettrais a jour bientot, vu que j'ai enfin tout terminé! lol! bisous!
elenaure:
kikou! ben vi, j'avoue, quand on me review, ça me motive! c'est vrai que ça fait plaisir parce qu'on sait que quelqu'un nous lit et qu'on publie pas pour rien. donc, ça fait comme une bonne douche fraîche, ça donne envie de repartir. et là, en l'occurence, ça m'a donner envie de finircette fic. vi, ça y est, tous les chapitres sont écrit, reste plus qu'a corriger et à publier. encore 3 autres après celui là, et promis, j'arrête! lol! mais je vais te rassurer, cain ne vas plus souffrir longtemps.... mais bon, j'en dis pas plus, sinon, je révèle tout! je te fais donc de gros bisous et pis merci pour ta review! ça fait plaisir! !
La fic:
La saveur d'un regret éternel...
Le ciel en feu éclaire de sa lumière sanglante le visage de mon amant. Déjà, les larmes ne roulent plus sur mes joues, car il semble avoir emporter avec lui tout les sentiments qu'il m'était possible d'éprouver. Je resserre mon étreinte sur ce corps déjà froid que jadis, j'avais aimé, et je lui caresse encore doucement les cheveux d'une main, tandis que je plonge mon visage dans le creux de son épaule. A ce moment là, je hais Riff, comme je n'ai jamais haït personne. Il me laisse désormais seul avec mes peurs et mes doutes, et le seul espoir que j'avais jusque alors et qui me maintenait en vie s'était envolé, comme les fleurs de cerisiers disparaissent dans le vent.
Je me sens faible et vide, et la haine et la rancœur m'abandonnent peu à peu. Comment pourrais-je en vouloir à un enfant endormi? Je souris tristement, et je chasse machinalement une mèche de son visage de mes mains souillées de sang. Je veux contempler son beau visage encore une dernière fois, avant qu'on ne me l'enlève.
Je ne peux me résigner à effacer de mes souvenirs ce doux sourire et cette main tendue, qui m'a doucement sorti des ténèbres de mon passé. Comment pourrais-je oublier la douceur d'un premier contact et l'amertume d'un premier amour qui se meurt avant de naître?
Je réalise alors, que tout combat est vain. Delilah a gagnée, je ne peux plus continuer. Les mots sortent tous seuls de ma bouche, et tendrement, je chuchote à l'oreille de mon seul ami:
« Je n'ai plus la force de me battre. Je n'ai plus la force de me venger. Ils ont gagné, Riff. Pardonne-moi. Pardon, Riff, tu ne seras pas vengé. Je n'en peux plus... Pardonne-moi...»
Je me suis rendu compte, durant ces mois d'absence, que tu comptais énormément pour moi. Comme je l'ai déjà dis, c'est quand on perd quelque chose, qu'on prend vraiment conscience de sa valeur.
Des voix lointaines m'appellent. J'entends qu'on prononce mon nom, mais je n'ai pas la force nécessaire, pour me retourner.
« Comte Hargreaves! Toutes mes félicitations, nous tenons maintenant le meurtrier et...»
Il se tait, remarquant enfin la position dans laquelle je me tiens, et le chagrin immense qui transparaît dans mes gestes désespérés. Une main se voulant aimable se pose sur mon épaule. L'inspecteur est là. Je lui souris alors tristement, et je murmure dans un souffle presque inaudible:
« Prenez-la, votre gloire, inspecteur. Prenez tout. Vous m'avez rendu Riff... »
C'est à ce moment précis, que ma petite Mary décide d'arriver. Elle s'arrête un instant devant le corps de Riff, puis, reconnaissant la frêle silhouette qui a toujours veillé sur nous, elle se jette à terre et la serre contre elle en pleurant. Je m'écarte, je ne me sens plus à ma place à ses côtés, car c'est moi qui l'ait tué. Et puis, j'ai froid, et je sais que désormais aucune présence ne pourra jamais me réchauffer et réconforter ce cœur gelé...
L'inspecteur, qui ne connaît rien de mon passé, me sourit tendrement et tente de m'apaiser:
« Allons Lord Hargreaves, la perte de votre ami est tragique, certes, mais vous avez agi en héro... On ne pouvait pas laisser un assassin en liberté... »
Ces mots me font mal. Un assassin. Voilà comment on verrait Riff, désormais. Un monstre qu'on avait réussi à abattre. Personne ne cherchera à comprendre pourquoi... Mais moi, je ne peux me résoudre à le voir comme le coupable, bien que je saches au fond de moi, que je ne connaîtrais jamais la vérité, et que je mourrais avec mes regrets et mon ignorance. Je me retourne en souriant vers l'inspecteur et je murmure d'une voie complètement éteinte par le chagrin:
« Le seul assassin ici, c'est moi inspecteur... »
Je serre dans ma main un petit objet que je cache toujours dans ma canne d'habitude. Mary, qui a entendu mes dernières paroles, s'approche de moi et m'oblige à desserrer mon poing. Au creux de ma main brille une fiole écarlate qui aurait pu tout changer. Je la contemple un instant. C'est ici, que ta vie été enfermée. C'est ton cœur encore saignant que je tiens là. Mary me regarde durement. Les larmes qui roulent sur ses joues blanches ne sont plus dues à la tristesse, mais à la rage et la colère qu'elle ne peut contenir. Elle a compris. Qu'elle est futée, ma petite sœur!
Je lui souris, puis je baisse la tête, ne pouvant affronter une nouvelle fois un regard de mépris et de haine. Cela me rappelle tellement mon enfance, et je ne peux supporter le fait, que c'est ma petite Mary, qui me fixe ainsi. La voix emplie d'amertume et détachant chacun de ses mots, elle murmure en serrant les poings et en tremblant de rage:
« Tu aurais pu le sauver, hein grand-frère? »
« Oui » Dis-je péniblement.
« Pourquoi ne l'as-tu pas fait alors? Pourquoi? Tu le pouvais, tu es méchant, tu es un criminel! Je te déteste Grand-frère. Je te déteste! »
Sur ces mots, ma petite sœur s'enfuit en larmes, poursuivie par l'une de mes domestiques. Encore une fois, j'avais réussi à faire pleurer quelqu'un et à faire souffrir une personne que j'aimais. Doucement je murmure, tristement:
« Moi aussi, je me deteste, Mary. Moi aussi... »
Je regarde une dernière fois l'inspecteur. Je me sens si coupable. Je n'ai pas pu te sauver, car je t'aimais trop pour ça. Tu n'aurais jamais voulu vivre ainsi, n'est-ce pas?
Mais pourtant, je me sentirais toujours coupable... Et je ne pourrais pas le supporter très longtemps. Je laisse la fiole tomber à terre. Elle se brise, et le bruit de cette larme de verre se fracassant contre le sol me rappelle un instant le son mélodieux de ta voix. Le liquide vermeille se répand sur le sol et me remémore ton corps gisant dans ton propre sang quelques instants plus tôt. Non, je ne me pardonnerais jamais...
Il faut que je rentre à présent. Demain, j'emmènerai Mary se changer les idées dans notre maison près de la mer... Cette endroit si particulier que tu trouvais si reposant... Il faut que je prépare nos bagages, car tu n'es plus là pour le faire, et je ne laisserais jamais personne prendre ta place. À peine quelques minutes que tu es mort, à peines quelques petits instants que je t'ai tué, et, tu vois, tu me manque déjà...
Je me retire alors, prêt à rejoindre cette demeure trop grande, où désormais plus personne ne m'attendrait, inquiet devant la porte, me souriant d'un air réprobateur mais malgré tout rassuré par mon retour tardif. Seul. Oui. Je suis bel et bien seul, maintenant, Riff...
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Je regarde le jeune comte s'en aller. C'est triste de le voir comme ça. M'enfin bon! J'ai eu le meurtrier, je n'ai plus rien à voir avec lui, ce n'est plus mon travail. Moi, je me contente d'arrêter les coupables... Je ne peux pas m'occuper des victimes, sinon, ce serait insupportable.
Tristement, je me rappelle un couplet de la comptine du meurtrier:
Et le ciel en feu, régit par un soleil de sang pleure sur le phœnix et son meurtrier servant.
Et éternellement, les brumes des souvenirs perdus envelopperont tendrement Les cœurs égarés des amants déchus...
Ca leur va bien, Tiens, cette chanson, aux deux petits...
Je soupire. Ça me fait mal au cœur quand même pour ce petit. Après tout, il avait quand même l'air de bien l'aimait, son Riff. Bah, il s'en remettra! Enfin, c'est ce que je me dis, mais au fond, j'ai bien compris...
C'est dommage. Je l'aimais bien, moi, ce petit. C'est triste, mais je ne peux rien n'y faire, je ne peux pas sauver tout le monde. Lui, je ne le sauverez pas de sa misère. Chacun à rempli sa part de contrat. Et pourtant, cette victoire ne me laisse qu'un goût âpre dans la bouche, et j'ai l'impression que cette saveur amère de regrets éternels dont je ne comprends pas l'origine ne s'en ira jamais vraiment...
ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo
voilà! fini ce chapitre! une petite review? à bientôt pour la suite!
