Wow! Vraiment, je suis IMPRESSIONÉE! 15 reviews seulement pour 1 seul chapitre! Je vous remercie infiniment, et bien sûr, voici la suite, comme vous l'avez si gentiment demandée...
Émilie: Merci bcp, ça me fait plaisir! Bonne lecture!
Kytice: Elle est là, la suite! Bonne lecture!
P0lio: Pour tout te dire, cette histoire ne comporte que trois chapitres, mais, ils sont quand même long (Le deuxième est VRM long lol!) Alors, on ne se tanne pas trop de la lire! Et merci bcp! Voici la suite!
Hermione Malefoy: La voicie!
Chichon: Oui, en effet, elle est très bien! Merci bcp et voici la suite!
Poupoux : OUI CHEF! La voicie, la suite! Merci encore!!! :D
Leoline: Merci infiniment et voici, la suite! Un gros bisou pour tes encouragements!
Dragonia: Oui, la voici, la suite! Et moi aussi, je trouve ça chouette qu'elle le lui ait donnée... c'est le début de quelque chose!
Serpentis: Merci de me dire que c'est bien, ça me donne du courage!
Sarah Black: Merci bcp!!! C'est très gentil de dire ça! Voici la suite!
Carol: Merci, moi aussi j'adore cette fic! Voici la suite!
FaithLove43: Merci bcp! Ouais, je traduis cette fic parce que je l'adore!!
Mélyna: Hey encore une fois, merci! C'est vraiment cool que tu aimes! Et c'est gentil de me dire que c'est écris dans un bon français parce que pourtant, avec les expressions anglaises, c'est pas toujours facile!!! :)
Stefie: LA VOICI, LA VOICI!!!! :)
Finit pour le bla-bla, merci encore gros gros gros!
Mayrim xxxxxxx...
Cette fois, pour de vrai, cela avait commencé en accident.
Harry s'était battu en duel contre Ron en cours de Métamorphose, et, ne sachant pourquoi, sa baguette avait commencé à lancer des flammèches de toutes les couleurs, frappant le plafond de plein fouet, pour ensuite atterrir sur Malefoy, ce qui fût un grand choc pour lui quand son hamster fût transformé en horrible chapeau orangé. Draco se défendit en lancant un autre sort à Harry, qui fût assez vite pour répliquer, son sort atterissant sur Neville Londubat, le changeant en un crapaud venimeux. Comme résultat, ils eurent tout les deux une retenue par Mcgonagall.
L'animosité et la panique reignaient un peu après le cours agité de Métamorphose.
-Tu cherches à avoir une autre cicatrice, Potter? Tu sais, je pourrais te la donner dans des endroits que tu n'imagine même pas!!! cracha Malefoy à l'intention d'Harry.
Il venait de briser le silence du long couloir, les autres élèves se retournant, prêts à assister à une autre confrontation Harry Potter/Draco Malefoy. Certains étudiants se cachèrent derrière des statues, juste au cas où les sorts ne se dirigeraient pas vers la bonne personne, ce qui était très courant quand il était question de Potter et Malefoy.
Hermione prit un ton sévère en voyant ce qui se préparait.
-Harry, voyons, pas ici! dit-elle en se reprenant et en répétant : Ou plutôt pas encore!
Pour la jeune fille, ça ne dérangeait pas si c'était dans le couloir, le terrain de quidditch ou encore en classe de Potions. Elle détestait tout simplement voirs Draco et Harry se battre. En valait pour autant quand c'était Ron et Draco.
Ron lui, était complètement dans l'humeur pour avoir une autre bataille.
-Quoi, Malefoy? Est-ce que ÇA s'était censé être intimidant? Tu ferais mieux de te réviser, parce que Harry connaît un nouveau sort qui t'expédierais illico à... disons... Hamsterdam? lança Ron, plein de fureur, faisant décrocher un sourire supérieur à Draco.
Les joues du blond s'empourprèrent légèrement, passant du blanc au rose pâle.
-Tu cherches une autre retenue, Weasley?
-Avec toi? Ce sera un plaisir, Malefoy! dit Ron entre les dents. Vois-tu, il y a des choses plus intéressante à faire que de t'humilier une fois de plus devant tout le monde!
-Quelle vie emmerdante tu as, Weasley, d'avoir des expressions aussi peu fournies! dit Draco, arrogant.
-Espèce de connard! s'écria Ron en s'avançant, mais qui fût arrêter par la main d'Hermione qui le retenait par le bras.
Mais Harry, lui, s'avança, regardant furieusement le blond devant lui.
-Tu la FERME, Malefoy, c'est clair?
-Tu auras couru après, Potter! s'écria Draco en levant un sourcil, sortant lentement sa baguette, la tenant fermement entre son index et son pouce. Alors... viens! Allez Potter! Mais qu'est-ce qui se passe? C'est l'audience qui t'agaçe?
Harry fit un sourire de méchanceté.
-Tu l'auras voulu, Malefoy! s'empressa d'enchaîner Harry en sortant lui aussi sa baguette. Je peux te détruire n'importe quand! Tu dois vraiment aimer l'infirmerie, pour venir te faire casser la gueule au moins une fois par jour!
-Oh mais ça en vaut la peine, quand j'ai une magnifique vue de vous tous détruits, enveloppés dans vos milliers de bandages!
-Ne comptes pas la-dessus, Malefoy!
-ÇA SUFFIT!!!
Hermione s'interposa entre eux deux. Ils la regardèrent, bouche bée du ton autoritaire qu'elle avait prit. Elle les jaugea du regard très furieusement.
-Quand allez-vous vous arrêter à la fin?! Vos petites confrontations ont envoyé plus de personnes à l'infirmerie que l'a fait l'épidémie de grippes l'hiver dernier!!!
Harry et Draco la regardèrent encore, se sentant un peu idiots. Tant qu'à elle, elle leur jeta un autre regard rempli de reproches.
-Maintenant, est-ce qu'on pourrait tous aller manger en PAIX? dit-elle à l'adresse d'Harry, qui avait l'air intimidé par tant d'autorité. L'expression faciale de la jeune fille s'adoucit alors. Harry, allez... s'il te plaît...laisse tomber.
Elle se tourna vers Draco, qui la fixait. Elle le fixa elle aussi pendant un moment. Sa voix avait l'air cent fois plus douce quand elle lança :
-Malefoy... s'il te plaît... toi aussi... abandonne ça.
Il ne bougea pas, regardant encore Hermione de ses yeux gris froids, qui ne captaient rien d'autre qu'une distance froide. Harry lui, fixait encore Malefoy, son corps encore sous la tension. Si Draco avait l'intention de leur jeter un sort, il serait prêt!
Finalement, Draco sût dresser un sourire froid et forcé. Il tourna les talons et se dirigea vers la salle commune des Serpentards. Crabbe et Goyle qui avaient observé toute la scène cachés eux aussi, le suivirent au pas de course. Hermione poussa un long soupir de soulagement en voyant Malefoy s'en aller. Elle posa une main apaisante sur le bras de Harry, qui s'était calmé. Puis, l'audience disparu tranquillement. Escorté de Ron et d'Hermione, il se rendirent dans la Grande Salle.
Hésitant, Harry se tourna vers Hermione.
-Je suis désolée pour ça, murmura-t-il, la tête baissée de honte. Je ne pouvais plus penser. Malefoy est tellement connard et j'ai simplement perdu la tête.
-Oh, ne t'en fait pas, répondit-elle lui faisant un clin d'oeil.
Elle était déjà assez contente qu'ils n'aient pas commencé à se battre dans le couloir...
-Malefoy a comme un effet sur les gens... continua-t-elle. Quand il est près de toi, il te rend si furieux que tu perds ton bon sens...
Hermione s'était empressée de sortir juste après le double cours de Potions qu'elle avait en commun avec les Serpentards. Elle suivit donc Malefoy en sortant, alors que lui, traçait son chemin jusqu'au dongeons. Elle accéléra le pas en passant devant une classe complètement vide, puis, tappa sur l'épaule du blondinet. Puis, elle lui fit signe avec la tête de le suivre dans la classe vide.
Draco se retourna, visiblement surpris de voir Hermione derrière lui. La curiosité l'emporta et il se retrouva avec elle dans la salle obscure.
Il la regarda avec ses petits yeux gris.
-Qu'est-ce que tu veux, Granger?
L'expression faciale d'Hermione était dure, mais tout de même sérieuse.
-Je veux te parler de ce matin, en métamorphose. Je veux dire, c'était un accident. Harry ne t'aurais jamais fait ça, question d'avoir de mauvaises intentions.
Draco la fixa, et rétorqua en prenant son ton moqueur habituel.
-Mais oui, notre petit survivant favori... ces genres de sorts sont beaucoup trop compliqués pour sa petite tête.
-Ne sois dont pas si tête dure, Malefoy! dit Hermione, se fâchant un peu. Harry ne te fait jamais de mal... à moins que tu le provoques, bien SÛR.
-Ce qui veut dire presque toujours? ricana Draco.
-Ok, écoute. L'affaire, c'est que c'était un accident d'accord? Alors arrête d'en faire tout un plat. Harry ne voulait pas, continua Hermione, impatiente.
-Oh, bien sûr...alors, quand je lui cognerai la tête sur un mur plus tard, je dirai que je ne voulais pas, moi non plus.
-Pour la dernière fois, Malefoy... c'était un accident. Oublie-le.
-Tu pense vraiment, Granger? demanda Draco dans un regard fou-furieux. Tu crois vraiment que je vais croire que Potter et Weasley s'amusait tranquillement avec des sorts dont ils ne conaissent même pas le nom et que celui-ci est aterri sur moi, par hasard? Oh oui, bien sûr, je te crois! Le jour où la lune viendra frapper le château, OUI.
-Pourquoi pense-tu que tu as toujours raison, que tu peux être au dessus de tes affaires 24 heures sur 24?
Le ton d'Hermione avait monté, mixé de frustration et de colère.
-Pour une fois, pourrait-tu simplement ôter cette facade de "Je-sais-tout?" dit-elle.
-Moi, un je-sais-tout? ricana Draco en levant un sourcil. Tu parles de toi là?
Hermione l'ignora.
-C'est TRÈS fâchant, tu sais ça? Parce que personne n'est parfait, TOI compris, et qu'il n'y a rien de plus frustrant et arrogant que quelqu'un qui ne peut penser à autre chose qu'à sa petite personne! cracha-t-elle, maintenant fâchée.
-Ça s'appelle du respect envers soi-même... ce que Weasley n'a pas, d'ailleurs, répliqua Draco.
-Ce n'est pas du respect envers soi-même, lança Hermione, ses yeux bourrés d'une légère émotion. Je ne sais pas pourquoi tu es comme ça, probablement que tu as été élevé de cette façon, de cette façon qui te laisse croire toute ta vie que tu es un semi-dieu!
Elle prit une grande respiration. Puit reprit ;
-Bien, laisse moi te dire, tu es LOIN de l'être!
-Dieu merci que je ne vit pas seulement pour ton opinion, sinon, je serais en train de me suicider! dit Draco.
-Tu es irrécupérable, Malefoy, dit Hermione dans un ton de désespoir. Tu n'est qu'un petit arrogant et snob! Je comprends très bien pourquoi la moitié de l'école te déteste!
-Alors je ferai très bien avec ceux qui m'aime, t'en fait pas, dit-il, ses yeux pâlissant, rencontrant le regard d'Hermione. Et c'est pour ÇA que tu es venu me voir? Pour venir me dire que je n'était qu'un raté irrécupérable et essayer de me faire croire cette "accident" avec Potter? Pour l'amour du ciel, vas-tu me foutre la paix un de ces jours?
Hermione voulait exploser, mais, soudainement, le sentiment de rage qui l'envahissait disparu, laissant place à nulle autre que le désespoir. Elle fixa Draco durement, le brun et le gris arrogant se rencontrant.
-Non, Malefoy, dit-elle en faisant un semi-sourire. Je suis venue te parler d'autre chose mais maintenant que j'y vois clair, je trouve que tu n'est rien d'autre qu'un pur connard qui a plus de talent envers soi-même que dans n'importe quoi d'autres!
Ses yeux se remplissèrent soudainement de larmes, elle même ne sachant pas pourquoi.
Draco réfléchissait au fur et à mesure que les mots de la brunette sortait de sa bouche. Puis, un sentiment de dépit et d'amertume s'empara de lui, nourrissant sa colère dormante. Mais en même temps, il devait lutter avec un sentiment de tristesse.
Il planta ses yeux dans ceux d'Hermione, voyant ses dernières larmes, comprenant peu à peu ce qui l'avait fait pleurer, parce que ça ressemblais à un sentiment au fond de lui qu'il était même apeuré de connaître.
-Oh oui, Granger, répondit-il finalement, incapable d'enlever ce ton de malice. Et tout le temps que tu passes ici, plantée là, à essayer de me faire comprendre tout ça... Non mais qu'est-ce que tu vois en moi?
Hermione tressaillit, les paroles de Draco se transformant en un terrible choc électrique au dedans d'elle. Ses joues tournèrent au rouge dans un élan de furie, mais aussi d'embarassement. Elle décida de garder sa réplique pour elle, et, à son grand désarroi, elle se sentait comme pétrifiée.
-Tu as raison, lança-t-elle en dernier recours, essayant de cacher du mieux qu'elle pouvait sa voix sanglotante. Bon dieu, qu'est-ce que je vois en toi? Tu n'est même pas humain, Malefoy. Vois-tu, les humains ont des sentiments, ce que tu as sans doute bannie de ta vie le jour de ta naissance! Les humains ressentent de la douleur, de l'amour, de l'amitié... bref, tout ce que tu laisse derrière toi.
Hermione prit connaissance de l'expression de Draco, mais, elle décida tout de même de continuer. C'est complètement vrai tout ça, Malefoy, et tu le sais. Est-ce que tu pourrais même me dire une chose envers laquelle tu es effrayé dit moi? Ou ça te tuerais de dire ça?
Draco s'inclina la tête, perdu dans ses pensées. Finalement il ouvrit la bouche.
-La noyade, dit-il, tellement bas qu'Hermione dûe se pencher pour écouter.
Elle le fixa, très surprise, clignant des yeux.
-La noyade? répéta-t-elle.
Ce n'était pas vraiment ce qu'elle aurait voulu entendre mais c'était beaucoup mieux que "Les Malefoys n'ont peur de rien" ou encore "Ce n'est pas de tes maudites affaires, Granger!"
Le regard de Draco semblait nébuleux, même si cette expression contrariée trahissait son visage.
-Oui, j'ai peur de la noyade, dit-il, lui souriant à peine.
Ce sourire était un peu froid, mais ce n'était pas un sourire arrogant plein de malice.
-Alors je supose qu'avec ça, je suis un peu moins parfait, Hermione.
Sur ce, Draco tourna les talons et partit.
Plus tard ce soir là, Hermione se rendit seul au terrain de quidditch, réajustant son foulard pour ne pas laisser pénétrer le vent froid. Elle pensait pouvoir voir Harry pratiquer un peu, alors que Ron était en retenue (Celle pour avoir frappé Malefoy). De toute façon, elle n'avait pas envie de rester seule dans la salle commune. Elle passa au travers des banc, puis, s'assit rendu environ à la deuxième rangée. Semblait-il que Harry et le reste de l'équipe était en train d'astiquer leurs balais. On pouvait seulement apercevoir l'équipe des Serpentards, virevoltant sur leurs balais ici et là. Le
regard d'Hermione s'arrêta sur une silhouette à la tête blonde, dans le ciel orangé.
Draco volait très haut, le vent froid lui écorchant le visage comme des aiguilles. Il s'élança dans un piqué abrupte, son balai tremblotant un peu, pendant qu'une rafale ascendante ralentissait son mouvement, bien qu'il avait calculé l'arc que devait faire le balai, à son arrivé sur la terre ferme. Il secoua sa tête de négation, sachant qu'il pouvait faire beaucoup mieux. C'était bien, mais pas assez.
Hermione regardant Draco de sa place. Elle accepta de dire que Malefoy volait très bien, même s'il n'avait quand même pas le don de Harry. Pourtant, il avait son style bien à lui de voler, un tact incroyable et une finesse à n'en plus finir. C'était simplement un coup sans chance qu'il était sans cesse comparé à Harry. Elle regardait alors que Draco faisait d'incroyables pirouettes, se cassant presque le cou en arrivant au sol. Mais Harry lui, en aurait faits de bien meilleures. Il aurait su s'arrêter bien avant d'heurter le par-terre comme ça.
C'était ça, la différence entre Harry et Draco. Quand Harry volait, Hermione pouvait voir qu'il affrontait ses plus grandes peur, qu'il y allait avec pur instinct, ses appréhensions, bref... tout. Il se laisserait berçer à travers le ciel en oubliant tout, comme si seulement lui et son éclair de feu existaient, comme si ils ne faisaient qu'un et Hermione pouvait clairement voir que Harry suivait tout simplement ses sens.
Draco était différent. Hermione voyait la manière dont il tenait très fort le manche de son balai, et regardait fixement le sol, qui était trop près de lui, calculant très scientifiquement la distance entre eux deux, avant la collision.
Elle pouvait voir toute sa tension, son manque de confiance, bref, tout ce qui la faisait, cette différence.
Draco volait tranquillement vers les anneaux en voyant les joueurs de Gryffondor revenir sur le terrain. La pratique des Serpentards était donc terminée. Il revint alors vers le sol, débarqua de son Nimbus2001 en passant une main dans ses cheveux blonds, qui s'étaient ébourrifés avec le vent. (Whohoo...j'adore ce passage...ça fait tellement "Beau mec qui vient de s'entraîner lol!)
La première personne qu'il vit fût Harry Potter, son éclair de feu à la main. Le balai de Potter avait toujours paru comme un obstacle pur à ses yeux. Il accéléra le pas.
La seconde personne qu'il vit fût Hermione. Elle était là, assise dans les gradins, le regardant. Draco fût un peu surpris, mais essaya de le cacher. Leurs yeux se rencontrèrent un court moment, puis, il porta son regard ailleurs.
Marchant dans la direction opposée, Draco se mordit la lèvre en pensant nerveusement si Hermione l'avait observé tout ce temps qu'il volait. Elle pensait probalement qu'il n'arribait même pas à la cheville du grand et célèbre Harry Potter...ce qui était vrai, mais sans aucune contestation, il l'avouerait.
Hermione elle, de son côté, se surpris en train de suivre chacun des pas du blondinet.
Encore une fois, il passa une main dans ses cheveux blonds (WAAAAA!! lol) en regagnant l'école. Draco était un peu plus grand que Harry, et elle ne put s'empêcher de penser que son physique était quand même attirant. Hermione pensa que plusieurs choses dans la vie était beaucoup mieux qu'elles n'en paraîssaient.
Mais au plus profond d'elle, elle savait que Draco ne faisait pas parti de ces choses.
La journée suivante, il n'y eut pas beaucoup de cours, et l'après-midi fût réservée à une scéance de flânage dans la salle commune des Gryffondors, qui attendaient impatiemment le souper (Pour les français, le dîner). Le soleil se couchait déjà à l'horizon, ne faisant pourtant aucune chaleur sur les brises froides qui entraient dans la tour.
-Où est mon livre de potions? demanda Hermione en tappant sur l'épaule de Ron.
-Hmm? répondit ce dernier, distrait par la planche d'échec au devant de lui. Les deux garçons jouaient aux échecs, et à bien analyser la situation, Harry s'en venait de plus en plus bon. Ron se rongea nerveusement les ongles, quelque chose dont il faisait rarement, essayant de trouver une stratégie pour vaincre le cavalier de Harry, écoutant vaguement Hermione (Ouf...panoplie de choses en même temps, me semble!). Oh, C'est Harry qui l'a, dit-il enfin.
Hermione fixa Harry, impatiente. Harry lui, portait tout son regard sur la planche d'échec, à deux doigts de la victoire. Quelque chose qui, visiblement, captait son attention plus que tout. Hermione rit intérieurement, constatant qu'il avait la même expression que lorsqu'il poursuivait le Vif D'or.
-Euh, il est en haut, sur ma table de nuit, répondit-il, ne quittant pas le jeu.
Hermione se racla la gorge bruyamment. Elle qui croyait que simplement le quidditch pouvait faire perdre l'attention des garçons de cette façon! Portant peu de jugement à cette partie (Qu'elle croyait quand même gagnée d'avançe par Harry), elle partit en trombe vers l'escalier du dortoir des gars et la monta.
À vrai dire, Hermione aimait bien le dortoir des garçons. Tout simplement parce que ça sentait le "gars". Le parfum de gars, le vestiaire sportif, l'aftershave... "whatever", mais, ça sentait le gars. C'était cent fois mieux que celui des filles, constamment inondé de l'odeur des nouveaux parfums de Parvati et Lavande!
Hermione s'avança vers le lit de Harry, puis, s'assit dessus. Elle retrouva en effet son livre, posé avec "précaution" (La précaution d'un gars, pensa-t-elle). Elle remarqua aussi que le dragon miniature d'Harry était là, souvenir du tournois des trois sorciers. Il était sur le dessus d'une pile de livres. Ce dernier était couché sur le ventre, pieds par dessus-tête, bref, une position qu'un être humain normal ne pouvait faire! Il se désennuyait en projetant des petits cercles de fumée grises dans les airs. Le petit être observa Hermione pendant un moment, puis, pris un air désinterressé, s'en allant dans l'autre direction, ses pattes trainant misérablement sur le livre, de mêmes pour ses ailes. Il était vraiment adorable.
Hermione sourit. Elle n'aurais jamais penser pouvoir aimer un dragon.
-Oh non, tu n'y vas pas, dit-elle doucement, prenant la bête entre son pouce et son index, le ramenant vers elle.
Bizaremment, elle n'était pas du tout inquiète qu'il la morde ou quoi que ce soit, même si elle savait parfaitement que malgré ses minuscules crocs, il lui ferait très mal.
-Ça ne te dérangerais pas d'aller roupiller ailleurs? J'ai besoin de ce livre, poursuivie-t-elle, aussi doucement. Comme si les dragons comprenaient le français! se dit-elle à elle-même.
Mais, apparement, les dragons comprenaient beaucoup plus qu'Hermione pouvait imaginer. Le dragon lui lança un petit regard furieux avant de tourner les talons et de sauter en bas du livre, pensant alors qu'il pourrait trouver un endroit chaud dans les gants de Harry. Intriguée, Hermione le regarda longuement. Puis, la bête finie par se rendre compte de la présence de celle-ci, encore à ses côtés. Il réouvrit ses petits yeux endormis. Il lui envoya une sorte de "au revoir" avec sa queue, puis, retourna dans ses rêves. Très surprise, Hermione s'avança près de la fenêtre, admirant le lac brillant. Peut être que Hagrid n'avait pas tord après tout. Les dragons étaient de très bonnes créatures, une fois que tu les connaissaient.
Draco était debout, fixant le lac avec tout le courage qu'il avait. L'eau était très belle. Une sorte de rivière de diamants, le soleil la faisant éclater de tout son bleu. Il regarda la progression des couleurs de l'eau pendants quelques heures, au fur et à mesure que la journée avançait. Elle avait été d'abord or à cause du soleil levant, ensuite pour être argent, collée au fond du lac noir, pour ensuite devenir toute bleue, sous le soleil de 16h00. Puis, à l'heure qu'il était maintenant, le lac devenait de plus en plus foncé, pour se diriger vers le noir absolu.
La couleur préféré de Draco avait toujours été le noir. C'était la couleur de l'esprit quand tu était trop fatigué de penser, la couleur de la nuit quand tu était même trop fatigué pour t'endormir, la couleur de ton âme quand elle semblait détruite.
Il se sentait visé par le lac, comme si celui-ci le pointait du doigt. Quelques vagues faisaient du bruit, venant frapper le bord du rivage, aussi noire que du satin avec quelques mèches bleuâtres, qui luisaient sous le soleil qui mourrait de plus en plus. C'était de toute beauté, triste et mélancolique, presque séduisant dans un sens.
Draco enleva ses souliers, les laissant traîner sur le banc de gazon. Il maarcha jusqu'au bord du lac, la où les vagues se disputaient, comme pour dire qu'elles étaient innocentes. Mais Draco savait combien creux c'était, creux comme pour rejoindre les autres continents de la planète, surgissant comme une fontaine d'eau noire, aussi touchante que désespérante.
Il toucha l'eau avec son orteil. Elle était très froide. Resserant ses nerfs, même s'il voulait sécher ses pieds et repartir, il ne le fit pas. Il les garda, émergeant dans l'eau presque glacée, ne les sentants presque plus, comme lui et son esprit.
Il avança d'un pas de plus, ferma les yeux et sauta dans l'eau froide, noire et fantômatique.