Salut à tous!
Voici une mini-fic que j'ai composer, je dois dire m'être inspirée du personnage d'Anne Fortier, et ce jour-là j'avais d'ailleurs écrit une mini-fic Fortier encore plus sombre que cette mini-fic HP. Vous pouvez vous imaginer n'importe qui comme étant celle qui parle dans cette fic, mais pour moi je m'imagine Ginny (Harry/Ginny pour toujours moi!).
Petite explication pourquoi j'ai écrit quelque chose d'aussi sombre... ce jour-là tout mais vraiment tout tournait de travers... alors quoi de mieux que d'extérioriser sur papier ce qui va mal, ça se traduit par une image sombre dans l'histoire...
Voilà, bonne lecture!
Elmire Chaplan
P.S : Cette fic ne comportait pas de titre, mais je crois avoir trouver le titre approprié...
Pour l'ombre du passé.
Il était mort, oui mort. Le mort est cruel, dur et amère. Il est difficile à avaler pour multiples raisons. Indigestible, il nous fait refuser la réalité d'un décès plus doux. Le décès était le repos en paix tandis que la mort était la cruauté. Rien de plus terrible parfois pouvait nous toucher que la mort, si ce n'est la souffrance de l'amour perdu face à cet état. Perte totale, désillusion, désenchantement. Horrible réalité qui nous rattrape et qui me nargue car je savais. J'ai beau essayer de me faire à l'idée rien n'y fait. Je reste figée, béate, comme suspendue dans le temps.
Bien sûr que sa mort n'avait pas été veine pour la communauté. Il avait rendu deux grands services, l'un de tuer la haine, l'autre de mourir pour l'amour. Il avait compris l'enjeux, il avait compris qu'il était le seul à pouvoir rétablir l'équilibre. Je savais tout cela, j'ai préférer ne pas y penser. J'ai vécue au jour le jour, l'instant présent et chaque temps de bonheur si minime soit-il. Je sais que je devrais me sentir coupable d'être à la source de son courage et de sa disparition. Mais je ne peux me faire à l'idée que je dois me sentir coupable d'être responsable de sa dernière année de bonheur pur.
Je sais que jamais je ne pourrai m'en remettre, c'est pourquoi j'ai décider de partir à mon tour. Je pars loin en attendant le moment où je pourrai le joindre à nouveau. Je pars afin de m'approcher de lui, d'oublier ceux qui m'entoure et l'ont entourer. Je vais pour qu'on m'oublie, pour qu'on cesse de me voir comme une pauvre misérable chaque jour de ma vie. Je m'éloigne pour ne pas oublier le seul et unique amour, je ne veux pas obtenir une fausse vie dans laquelle je ferai semblant d'ignorer et de passer par-dessus ces événements, car jamais je ne pourrai oublier ce qui s'est passé entre nous. Alors à quoi sert-il de jouer la comédie et me mentir à moi-même? Je préfère vivre pour le dernier but final de tout le monde, de toute vie, qu'ils soient conscient ou non.
Je vivrai donc seule, et ce pour mon passé et mon avenir, plus jamais je ne vivrai au jour le jour comme cette année-là. J'ai déjà laisser passer trop de temps depuis sa fin, il est temps que je parte. Il est temps de dire adieux à ceux qui furent des nôtres. Ils me retrouveront un jour, oui, mais à ce moment j'aurai retrouver le seul que j'aurai véritablement aimer. Ils me verront blanche comme la neige et froide comme le marbre, mais ils sauront que j'ai eu eue le courage de me rendre jusqu'au bout, pour moi, pour lui. Jamais je n'aurai lâcher en notre honneur. Seulement on saura qu'enfin ma promesse et ma récompense de cette longue attente sera arrivée et que je l'aurai accueillie avec joie et sérénité.
