Auteur : Moua !
Titre : Les épreuves d'une vie… Ou LEDV, si vous préféré.
Genre : Slaaaash (bave) et Romance.
Rating : R (à cause du chapitre 10 ! loll)
Spoiler : Tome 5..
Disclaimer : Rien ne m'appartient, sauf Andrew Martins (je dois m'en vanter ????) et les autres personnages que vous ne connaissez pas dans l'œuvre de la très estimée JKR…
Note de L'auteur qui est super press : Bon, je n'ai que deux secondes pour publier, aussi, je me dois de me hâter… Je vous remercie encore pour toutes vos reviews, désolé de pas faire les RAR… Je les ferai pour le dernier chap qui est le prochain ! A la semaine prochaine, normalement… Bisous !
Chapitre 12 : Quand on voit qu'Andrew est définitivement un enfoir !
Harry se réveilla difficilement, un horrible mal de tête le faisant gémir. Il voulut porter ses mains à sa tête, mais ses poignets étaient fortement attachés. Ouvrant les yeux, il fut heureux de constater qu'il avait toujours ses lunettes et regarda autour de lui d'un air paniqué. Il était seul, dans une chambre plongée dans la pénombre. Des volets de bois fissurés empêchaient la lumière du soleil de passer et une simple chandelle éclairait la sombre pièce. Harry regarda les murs avec horreur. Des photos de lui… partout ! Au mur, au plafond, même sur le sol ! Lui souriant à Ron, lui penché sur un dossier, lui occupé à regarder par la fausse fenêtre de son bureau… il n'y avait que lui sur les clichés. Le seul où il était accompagné était une photo de Draco et lui en train de voler… Harry frissonna. Il avait été espionné par Andrew à chaque minute de sa vie et ne s'en était même pas aperçu ! Quel piètre Auror il faisait !
Gigotant sur le lit grinçant auquel il était attaché, Harry tenta vainement de défaire ses liens, se blessant involontairement les poignets. Il faillit hurler de rage, mais préféra s'en abstenir. Andrew était absent, mieux valait ne pas l'attirer dans les parages. Il regarda désespérément autour de lui, tentant de trouver quelque chose de proche qui pourrait l'aider et surtout, si son fauteuil était bien là. Il le découvrit dans un coin éloigné de la pièce et en fut soulagé. Mais son apaisement fut de courte durée quand il s'aperçut que la porte de la chambre s'ouvrait pour se refermer aussi vite.
« Bonjour Harry, fit Andrew d'un ton doucereux. Je suis surpris de voir que tu es réveillé… Même si dans un sens, ça ne devrait pas me surprendre. Quelqu'un d'aussi puissant que toi n'est pas simplement arrêté par un stupide petit sort de stupéfaction…
- Détache-moi, gronda Harry, regardant son collègue avec dégoût. Tout de suite !
- Ooh, allons, Harry, dit Andrew en se penchant sur lui, caressant son torse. Tu n'es pas vraiment en position de donner des ordres, tu ne crois pas ? »
Harry grogna et tenta d'éloigner de lui Andrew. Le jeune homme avait posé un genou sur le matelas et était pratiquement couché sur lui, touchant les jambes encore nues d'Harry.
« Ne me touche pas, scroutt à pétard, jura Harry en bougeant dans tout les sens. Enlève tes sales pattes de l ! »
D'un coup de ventre, Harry parvint à faire tomber Andrew par terre, le jeune Auror poussant un gémissement de douleur. Il se releva d'un bond et envoya un regard enragé à Harry.
« Tu n'avais pas l'air si horrifié, hier, quand Malfoy te touchait, cria presque Andrew. Tu avais même l'air d'adorer ça ! Laisse-moi donc te montrer que je peux être bien plus excitant ! »
Harry sentit une désagréable nausée le saisir. Andrew était encore plus malade que ce qu'il n'imaginait ! Il l'avait suivi à chaque instant de sa vie, même dans les moments les plus intimes… Même Colin Creevey n'avait pas été jusque l !
« Tu sais, Harry, disait Andrew en caressant les cheveux et le visage de ce dernier, j'ai été vraiment très fâché contre toi quand tu as décidé de prendre des vacances, mais je l'ai été encore plus… Oui, encore plus QUAND TU AS COUCHÉ AVEC CE MANGEMORT ! »
Avec une violence et un plaisir qui horrifia Harry, Andrew le frappa brutalement. Les lunettes d'Harry se brisèrent et un morceau de verre lui écorcha le nez. Harry serra les dents pour ne pas manifester sa douleur et lança un regard plein de haine à son collègue.
« Ooh, Harry, gémit Andrew en lui caressant la joue. Tu n'es qu'à moi, à moi tout seul, maintenant ! »
Il posa ses lèvres sur celles d'Harry qui cria d'horreur et tenta de l'en empêcher de toutes ses forces. Sa tentative fut réduite rapidement à néant quand Andrew se coucha sur lui totalement, embrassant la peau nue d'Harry.
« Si tu savais, Harry, disait l'Auror en continuant ses baisers. Si tu savais combien je peux t'aimer ! C'est pour toi que je suis devenu Auror, tu sais ??? »
Harry ferma les yeux et tenta de réfréner son envie de vomir mais il n'y teint plus. Basculant sur le côté pour ne pas s'étouffer, il régurgita tout ce que son estomac n'avait pas encore digéré, un peu de bile coulant avec son dessert de la veille sur le sol.
« Mon pauvre amour, dit tristement Andrew. Tu es malade ? Mais ne t'inquiète pas, je vais prendre soin de toi…
- C'est toi qui me rends malade, abruti ! cria presque Harry.
- Allons, Harry, pourquoi tu me dis toutes ses horreurs, moi qui suis si gentil… »
Andrew lui fit un sourire tout en se levant pour aller prendre sa baguette. D'un sort, il fit disparaître le vomi du plancher et regarda Harry avec un regard fou.
« Je t'aime, tu sais…, dit-il en souriant. Et personne ne t'aimera plus que moi ! Je reviens, mon amour, je vais chercher de quoi te soigner… »
Et il quitta la pièce, laissant un Harry complètement affolé et attaché dans sa chambre.
Aussitôt qu'il fut seul, Harry se contorsionna difficilement et saisit les liens avec ses dents, les mordants avec désespoir et acharnement. S'il pouvait juste se détacher, il pourrait attraper sa baguette qui était dans un étui sur son fauteuil. Et alors, il lui ferait vivre un enfer, à ce malade ! Il avait toujours su qu'Andrew était complètement fou, mais jamais à ce point-l !
'Mais qu'est-ce que c'est que ça pour un Auror ! Vous recrutez vraiment n'importe quoi !
- Que veux-tu, il faut bien des crétins à envoyer en première ligne'
Harry frissonna en se souvenant des mots que Draco et lui avaient échangés lors de la soirée de retrouvailles. S'il avait su, il aurait prêté plus attention aux mots de Draco… Draco ! Quel allait être sa réaction en découvrant son appartement vide ? Allait-il croire qu'Harry avait fui lâchement ou allait-il comprendre qu'il avait un sérieux problème ?
'J'ai laissé mon pantalon là-bas, il va sûrement comprendre, pensa Harry. Oh, pitié, faites qu'il comprenne… Je ne veux pas rester ici jusqu'à ce que ce fou me tue ! Il faut que je gagne du temps…'
Harry continuait de s'acharner sur ses cordes avec ses dents quand il entendit la poignée cliqueter. Aussitôt, il reprit une position normal et fixa Andrew rentrer avec un gobelet et une serviette d'un air dégoûté.
« C'est une potion contre les nausées, amour, dit Andrew en s'asseyant sur le lit. Bois, je suis sûr que ça ira mieux après ! »
Andrew porta le verre en plastique à la bouche d'Harry qui voulut un instant ne pas le boire mais qui finit par tout avaler, plus parce qu'il n'avait pas envie de vomir que parce qu'il voulait l'avaler. Déglutissant difficilement, Harry s'obligea à garder les yeux ouverts pour surveiller son collègue. Celui-ci le regardait d'un air affamé qui ne le rassurait vraiment pas.
« Ça va mieux, Amour ? demanda Andrew.
- Ne m'app… Non, répondit Harry, soudain passif.
- Non ? s'étonna Andrew d'une voix qui donna envie à Harry de le tuer sur le champ.
- Non, certifia Harry. Mes bras, gémit-il. Les avoir en l'air, comme ça… ça me donne envie de vomir, encore…
- Ooh, mon pauvre amour, dit Andrew. Attends, je vais arranger ça ! »
Harry lui fit un sourire doux, exultant à l'intérieur de lui-même. Dés qu'il fut détaché, il se redressa un peu, histoire de quitter la position couchée qui le rendait vulnérable. Mais aussitôt, Andrew lui attrapa les bras et lui plaqua dans le dos, le ficelant de nouveau.
« C'est mieux ainsi ? » demanda Andrew.
Harry faillit l'envoyer paître mais serra les dents, feintant d'avoir mal.
« Non, dit-il d'un ton larmoyant. C'est trop serr »
Andrew le regarda d'un air attristé.
« Ooh, je suis désolé, Harry, mais si je desserre les liens, tu pourrais te détacher… »
'Et merde, un fou intelligent', jura Harry.
Souriant, Andrew caressa la joue d'Harry qui fit semblant de bailler.
« Je suis fatigué, dit doucement Harry.
- Ça ne m'étonne pas, dit Andrew, s'assombrissant. Malfoy a dû t'épuiser… »
Harry paniqua en voyant qu'Andrew commençait de nouveau à s'énerver. Il regarda un regard paniqué autour de lui, cherchant un prétexte pour faire sortir Andrew.
« Je…je… Non, ce n'est pas ça qui m'a fatigué, balbutia Harry en tentant de trouver une idée.
- Oh ! fit Andrew. Alors tu ne verras pas d'un mauvais œil de recommencer… »
Harry figea.
« Re… Recommencer ??? »
Il n'eut pas le temps de réfléchir qu'Andrew se jeta sur lui. Poussant un cri d'horreur, Harry profita du fait qu'il n'était pas attaché au lit pour rouler sur le côté et tenter de s'échapper. Il tomba durement sur le sol et se mit à ramper frénétiquement vers son fauteuil. Aussitôt qu'il s'en aperçut, Andrew bondit sur ses pieds et lui décocha un coup de pied qui l'envoya rouler de l'autre côté de la pièce. Harry poussa un cri de douleur et jeta à Andrew un regard haineux.
« Pourquoi tu fais ça, Harry ? hurla Andrew en se précipitant vers lui. Je ne te veux que du bien.
- Visiblement, nous avons une compréhension différente du mot 'bien', Martins. »
Le ton utilisé par Harry sembla encore plus énerver Andrew qui le frappa de nouveau. Harry serra les dents et s'accrocha aux jambes d'Andrew, le faisant tomber à terre. Profitant de l'étourdissement d'Andrew, Harry se précipita aussi vite que possible vers son fauteuil. Andrew l'attrapa malheureusement par la jambe et l'immobilisa, rampant sur Harry qui se contorsionnait pour s'échapper. Les ongles du fou s'enfonçaient dans sa chaire, le faisant crier d'horreur et de douleur. Quand il sentit le souffle haletant de son collègue sur son ventre, Harry fut prit d'une peur frénétique et se débattit avec encore plus de force, frappant Andrew autant qu'il le pouvait. Mais l'Auror avait une excellente condition physique et se révélait très doué pour les combats au corps à corps. En trois mouvements, il bloqua Harry sous lui.
« Allons, Harry, dit Andrew d'un ton doucereux. Ne t'inquiète pas, je te promets que tu vas aimer ! Oui, tu vas adorer ce que je vais te faire… »
Cette fois, Harry ne put y réchapper. Il cria lorsque les lèvres d'Andrew se posèrent sur les siennes et ferma hermétiquement ses lèvres, l'empêchant d'aller plus loin. Andrew lui mordit les lèvres et Harry tenta de les laisser fermer, mais une mauvaise griffure sur son avant-bras le fit pousser un gémissement et entrouvrir la bouche. Aussitôt, Andrew en profita, introduisant sa langue dans la bouche du Survivant. Harry la mordit de toutes ses forces et Andrew poussa un glapissement pour s'écarter ensuite légèrement de sa proie. L'ancien Gryffondor saisit l'occasion et le frappa à la tête avec son poing pour tenter de l'écarter, mais ça ne fit que rendre Andrew encore plus fou de rage. D'un mouvement sec, il arracha la chemise d'Harry. Ses ongles se plantèrent dans le ventre et les bras du Survivant, lui arrachant des grognements douloureux.
« Espèce d'enflure ! cria Harry. Casse-toi de l ! »
Andrew se contenta de rire à gorge déployée et donna une sévère gifle à Harry. Assommer par la puissance du coup, ses membres devinrent lourds et lents, facilitant la tâche à Andrew qui s'acharnait à lui enlever son boxer.
« Fiche-moi la paix, dit Harry d'une voix éteinte. Je t'en prie, Andrew, ne fais pas ça ! »
Mais le jeune Auror semblait pris de folie et riait, passant rapidement ses mains sur un Harry terrifié.
« Tu vas voir, Harry, dit Andrew en lui écartant les jambes. Tu vas voir, tu vas adorer ! »
La présence d'Andrew entre ses jambes donna une nouvelle force à Harry qui cria, paniquant. Il le repoussa de toutes ses forces, mais sa tentative se retrouva soldée par un échec. Une larme de désespoir roula sur sa joue et il commença à crier, non pas pour raisonner Andrew, mais pour qu'on l'entende et qu'on l'aide.
Ce qu'il se passa ensuite alla un brin trop vite pour lui. Il y eut un pop et un cri de fureur suivi pas un 'EJECTA' hurlé avec hargne. Andrew fut brutalement éjecté de sur son corps pratiquement nu et Harry s'empressa de se rouler en boule, tremblant comme une feuille. Il n'osa tout d'abord pas ouvrir les yeux jusqu'à ce qu'il sente deux bras s'enrouler autour de lui et une voix bien familière lui chuchoter :
« Shhh, tout va bien, Harry, tout va bien ! Je suis l ! »
Harry ouvrit les yeux, n'osant y croire et sentit des larmes de joie couler sur ses joues en reconnaissant Draco. Mais bien vite, son sourire heureux se mua en une grimace d'effroi.
« DRACO, DERRIÈRE TOI ! »
Le blond comprit tout de suite et poussa Harry loin de lui pour le protéger. Ce fut son erreur. Le sortilège de doloris le frappa de plein fouet et il s'effondra, hurlant de douleur. Harry cria aussi tandis qu'Andrew, debout devant Draco, riait avec démence. La colère coula dans les veines d'Harry, le faisant trembler d'une rage qu'il n'avait jusque là plus ressenti depuis longtemps. Il ne savait pas à quel moment il avait attrapé sa baguette, sans doute celle-ci avait-elle sauté dans sa main quand il avait entendu Draco hurler. Tout ce qui l'intéressait, c'était de se débarrasser d'Andrew. Serrant les poings, Harry hurla :
« EXPELLIARMUS ! »
Andrew fut soulevé du sol et éjecté contre le volet de chambre miteux. Le bois craqua et céda sous le poids du jeune homme, le faisant basculer dans le vide. La lumière du soleil inonda la pièce et Harry plissa les yeux, aveuglé. Il mit quelqu'un temps à ramper jusqu'au rebord de la fenêtre et quand il regarda à l'extérieur, il faillit vomir de nouveau. Quarante mètres plus bas, Andrew gisait, mort.
Harry s'écarta du rebord de la fenêtre et regarda son Draco, inconscient un peu plus loin. Des larmes lui montèrent aux yeux et il rampa jusqu'à lui, haletant péniblement. Draco semblait inconscient, ses paupières fermées cachant ses beaux yeux gris. Harry sanglota et s'appuya difficilement contre le mur, tirant Draco à lui.
« Draco, gémit-il tristement. Draco, je t'en prie… Réveille-toi…S'il te plait… »
Le concerné sembla l'entendre et ouvrit péniblement les yeux, regardant le visage d'Harry penché sur lui.
« Sa…Salut, toi, dit-il péniblement. Putain, il n'y est pas allé de main morte, ce con… »
Malgré lui, Harry ne put s'empêcher de rire. Il était si soulagé du déroulement des évènements qu'il riait comme jamais, d'un rire las.
« Espèce d'idiot, dit-il entre deux rires ! Tu m'as fais peur !
- Toi aussi, dit Draco en se redressant difficilement. Imagine ma tête quand je découvre que mon amant a déserté ma chambre sans pantalon ! J'ai d'abord cru que tu prenais ta douche, puis quand je ne t'ai vu… Ouch... nulle part… J'ai… Comme qui dirait, enfreint un peu la loi et…
- Qu'est-ce que tu as fait ? demanda Harry en obligeant Draco à rester assis, regardant partout s'il n'avait rien.
- Ooh, pas grand-chose, dit Draco en arrêtant le brun dans sa recherche de bobos. J'ai juste utilisé un capteur d'onde magique… C'est un procédé… assez désapprouvé par le ministère, mais ça m'a permis de savoir que quelqu'un était entré, t'avait stupéfixé et emmené… Il m'a juste suffit de chercher où il avait transplané avec un autre sortilège et je suis venu aussitôt… »
Harry secoua doucement la tête d'un air agacé et serra Draco contre lui.
« Merci, murmura-t-il. Merci… Je ne sais pas ce que j'aurai fait si tu n'étais pas arrivé… Cet abruti allait me violer… Merci, Draco, merci… »
Draco ne répondit rien et dégrafa sa cape qu'il posa sur les épaules nues d'Harry. Il grimaça en voyant les blessures que lui avait fait Andrew et se releva pour ensuite prendre Harry dans ses bras.
« S'il t'avait fait quoique ce soit, dit doucement Draco. Quoique ce soit… je l'aurai tu !
- Il vaut mieux éviter, dit Harry. Avec toute ta magie noire, tu finirais en prison et je ne le veux pas. Je t'aime trop, pour ça… »
Draco se figea et regarda Harry d'un air surpris. Gêné, le jeune homme fixa le sol, maudissant sa grande langue. Draco sourit.
« Je t'aime aussi… »
Harry releva la tête et lui sourit. Les yeux dans les yeux, ils transplanèrent.
