Auteur : Mitt

Genre : Yaoi, Shounen Ai, Angst, Pov

Couples : 1+2+1, 3+4+3

Disclamer : Malheureusement, j'arrive pas a mettre la main dessus. Ils s'échappent toujours des que j'arrive a les enfermer :'(

Note : ceci est ma deuxième fanfiction, et je n'ai pas vu beaucoup d'épisodes de gnundam wing. je me suis basée sur les fanfics que j'ai lues pour le scénario, donc désolée si il les personnages sont OOC. J'espère comme meme que ca plaira :) bonne lecture.

Note 2 : les indications entre indiquent le début d'un pov, du chiffre de la personne concernée. les / indiquent la fin de ce pov.

réponse aux reviews : j'vous adore tous ;) merci :x

- Yami-Rose : "blush" merci bcp !

- Enyo85 : bonne fetes a toi aussi ;) et puis, puisque t'aime bien voir Hee-chan veiller Duo, je crois que tu seras servis ;)

- ChtiteElfie : choupikawayachachounet ? hé ben, sacré mot que tu nous a inventé la :p heu, plein de chapitres comme ca ? on verra on verra :p ms bon, huis bien lancée pour le moment ;)

- Mimi Yuy1: je te remercie encore pour m'avoir "preté" tes fics :) c'est sympa. ravie que la mienne te plaise toujours autant ;)

bonne lecture :)

Mekura

chapitre 9 : J'accepte.

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Il pleut dehors. Je n'ai meme pas besoin d'ouvrir les yeux pour le savoir. Le silence régnant dans cette pièce permet d'écouter la bruit de la pluie sur le sol. Je me laisse aller, les yeux toujours fermés, me concentrant sur ce bruit. J'ai toujours beaucoup aimé la pluie, autant l'écouter tomber que la regarder. Ces milliards de goutelettes, si magnifiques, allant s'écraser lourdement contre un brin d'herbe, une branche d'arbre... lavant la nature sur son passage. J'aime particulierement l'odeur de la pluie, alors qu'elle commence a tomber. Le sol encore chaud, et sur lequel se déposent des perlettes d'eau donne lieu à un mélange particulièrement enivrant. Je me sens en paix lorsque il pleut, comme si on me lavait moi même de mes péchers. Peut être est-ce pour cela finalement que j'aime la pluie ? Pour me donner l'impression d'être moins sale, moins coupable de tous mes actes.

Je suis un assassin, je le sais bien, et rien ne pourra jamais effacer tous les crimes que j'ai comis. Je crois d'ailleurs que je ne pourrais jamais oublier moi même tout ce sang, ces cris, cette souffrance... Apres tout, je ne souhaite pas oublier tout ca. Je me fais du mal, j'en suis conscient, mais je ne veux pas oublier, faire comme si de rien n'était. Je suis un terroriste, je tue, et ça me fait mal. Je ne le dis pas, je ne le montre pas, mais je n'en ressens pas moins. J'ai besoin de me rappeler de tout cela, au moins pour me prouver que je suis vivant et humain.

Oui, humain, et non pas une arme comme J me l'a toujours fait penser. J'ai longtemps été qu'une machine a tuer, et puis l'opération météore a eu lieu, et j'ai rencontré mes coéquipiers. J'ai longtemps été froid et détestable avec eux, mais je les aient acceptés dans ma vie, ce qui constituait en soi un véritable exploit. Il faut dire aussi que Duo y était pour beaucoup. Il s'est montré patient avec moi, et a finalement réussi a percer le mur de glace qui emprisonnait mon coeur. J'ai découvert que j'étais capable de ressentir, d'avoir envie de certaines choses, d'avoir des amis, et même finalement de tomber amoureux.

Ne pensez surtout pas que tout m'est tombé dessus du jour au lendemain, car ce n'est pas vrai. J'ai mis un bon moment à réussir a mettre un nom sur chacune des émotions que je ressentais, et encore plus sur ce sentiment tellement étrange qu'est l'amour. Mais à présent, je peux dire que je suis un être humain à part entière, et non pas une arme. Il m'est pourtant difficile de m'extérioriser comme toi Duo. Je suis toujours calme, refermé, et je montre peu mes sentiments, malgré tout. Je souhaite de tout mon coeur que mon amour pour toi soit réciproque, et que tu finisses de m'apprendre à vivre Duo.

Je sens ton souffle chaud contre mon cou, et je frissonne malgré moi. Je sais parfaitement que tu ne dors pas, et depuis un bon moment déjà. Mais tu n'as rien dit, respectant mon besoin de silence. Je relâche mon attention jusqu'alors fixée sur le pluie, pour touner la tête vers toi. J'ouvre par la meme occasion les yeux, pour te découvrir toujours allongé contre moi, dans mes bras, dans la même postion qu'hier. Je n'ose pas parler, de peur de rompre ce moment, qui semble si... privilégié ? Tu as l'air détendu, et tellement serein. Je ne veux pas briser la magie de ce moment en parlant. Pour dire quoi de toutes façons ? Je me contente alors de te serrer un peu plus fort dans mes bras.

Je te sens te tendre un peu, mais mine de rien, tu te blottis un peu plus contre moi. J'ai compris le message, ne t'inquiete pas Duo. Fichus Ozzies, vont-ils un jour cesser te hanter ta mémoire ? Je ne peux m'empecher de les maudire pour ce qu'ils t'ont fait. C'est déroutant, et ça me sert le coeur de savoir que tu luttes contre l'envie de t'échapper, chaque fois que je te sers dans mes bras. Je sais bien qu'on en est pas a ce stade là, et qu'il y a eu des progres de fait, mais tu n'es jamais tres rassuré au début je le sais. J'apprécie énormément ton courage Duo. Ou trouves-tu la force de faire face à tout ce qu'il t'arrive ?

Bon, j'arrete de me poser des questions, ça ne me meneras à rien de toutes façons. Je me contente de te regarder, alors que tu viens nicher ta tête au creux de mon épaule. Presque machinalement, ma main reprend place parmis tes cheveux, et les caresse, tout aussi tendrement que la veille. Je crois que je ne m'en lasserais jamais, ils sont si doux, si soyeux, si.... beaux.

Je me sens si bien, vraiment bien, avec l'impression de rattraper tous ces moments de sérénité perdus. Je sais parfaitement que tu es dans le même état de plénitude que moi, au vu du sourire heureux que tu affiches. Et cela me réchauffe encore plus le coeur que toute autre nouvelle. Tes sourires sincères se faisaient rares, et je sais que celui là en est un. Je souris moi aussi, le coeur soudain léger. Je soupire de contentement, alors que ma main quitte tes cheveux pour venir caresser doucement ton visage.

Soudain, tu t'éloignes de moi en roulant rapidement sur le coté, me tourant ainsi le dos. Je ne comprend pas tout ce suite ce qu'il se passe, et je me maudis pour mon dernier geste. Je n'aurais jamais du. Pourtant, je ne perd pas tout espoir lorsque je réalise que tu es secoué d'une violente quinte de toux. Je suis tout de même très inquiet, mais moins que si j'avais été le responsable de ce brusque départ. Les blessures physiques ou maladies disparaissent bien plus vite que les blessures de l'âme. Je me lève très rapidement, et je suis à tes cotés en un temps record.

- Duo ? Est ce que ça va ? je demande, pas très sur de moi.

Je me doute bien que ça ne va pas très fort, il est encore malade. Il hoche doucement la tête de haut en bas, et ça me rassure un tout petit peu. Néanmoins pas assez, pour pouvoir rester là en attendant que ça passe. Je cours rapidement chercher un verre d'eau, pour essayer de faire passer la toux. Lorsque je reviens dans la chambre, il a l'air d'aller mieux, mais il a la respiration saccadée, et rapide. Je lui donne le verre d'eau, qu'il s'empresse de boire, avant de me souffler un "merci". Je le réinstalle ensuite confortablement sous les couvertures, vérifiant par la meme occasion sa température. Je suis soulagé de constater qu'il n'a plus de fièvre. Pourtant, si hier je n'ai pas eu le courage de lui demander si il voulait que j'appelle Sally, je le ferais aujourd'hui. Il va certes un peu mieux, mais sa toux m'inquiete énormément. Je décide donc de me lancer, et d'espérer qu'il soit d'accord.

- Duo ?

Il ne répond pas, mais je sais que j'ai toute son attention. Il ne parle pas beaucoup en ce moment, mais dois-je vraiment m'inquiéter de cela ?

- Ecoutes Duo, je sais parfaitement que tu as horreur des médecins, mais je pense qu'il serait sage que Sally vienne te voir et t'examine. Je n'ai pas vraiment envie que tu tombes encore plus malade parce que j'aurais été incapable de te soigner correctement. J'ai été entrainé a combattre, et à me soigner de mes blessures, mais en aucun cas contre les maladies.

Je le vois poser sur moi ses yeux sans vie, et a cet instant, j'ai l'impression qu'il doit me prendre pour un parfait abrutit. Moi, le Soldat Parfait, incapable de soigner un simple mal de gorge ? Hé bien, aussi drole que cela puisse paraitre, oui.

- Tu sais Heero, un médecin en sera pas nécéssaire. Je ne suis que très rarement malade, et ce n'est pas une misérable toux qui va me faire peur ! Je préfere attendre que ça passe.

- Mais....

- Il n'y a pas de "mais" qui tienne. J'ai pris ma décision.

Il s'arrete un moment, le visage dur, puis se détend de nouveau, laissant retomber sa tete dans l'oreiller. Il reprend alors, plus calmement

- Tu es différent Heero, tu as changé. J'ai l'impression que tu es plus ouvert aux autres.

- Je le suis

- Tu sais, je t'avais demandé de redevenir comme avant ?

Je m'arrete de respirer, ne voulant pas entendre la suite. Vas tu me le demander encore une fois ? Je sais d'avance que j'aurais terriblement de mal a le refaire alors, surtout apres les instants que j'ai passé, avec toi dans mes bras. Tu ne sembles pas te rendre compte de mon trouble, et apres un petit temps de pause, comme pour me laisser le temps de me torturer l'esprit, tu continues.

- Je crois... enfin, il me semble que...j'arrive plus ou moins à supporter de nouveau une présence a mes cotés... surtout depuis qu'on est plus que tous les deux...

Il baisse la tete, penaud, comme si le fait de dire ça, faisait en sorte qu'il rejettait les autres. Le pire c'est que je suis sur que c'est ce qu'il pense...

- Tu sais Heero, je crois que je commence à m'habituer à ta présence, et finalement, à ton nouveau toi. Je... si jamais tu veux rester froid et imperturbable comme je te l'avais demandé, je comprendrais, mais je veux que tu saches que ayant réussit à vaincre un peu de mes démons, je ne te rejetterais pas si tu voulais rester le Heero de ce matin.

Mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Bon, bien sur, je ne suis pas content du fait qu'il refuse de voir un médecin, mais apres tout, ce n'est pas comme si je ne m'y attendais pas ! Mais CA ! Non, ca, je ne m'y attendais vraiment pas ! Duo me permet de rester tel que je suis ! Je suis vraiment heureux qu'il ai réussi à me le dire, cela prouve qu'il tient vraiment a se débarasser de ses peurs. Et puis, cela montre aussi qu'il tient un peu à moi !

Je m'assois sur le lit, et du bout des doigts, je caresse son visage angélique.

- Je veux te protéger Duo. Je ne veux plus avoir à te faire du mal autant par des paroles dures et blessantes que par un entrainement trop dur. Je tiens trop a toi pour ça.

Je te dépose un baiser sur le front, et j'aperçois une unique larme couler, glisser lentement le long de ta joue, avant de terminer sa route sur le coussin.

- Merci Hee-chan...

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A suivre...

on avance pas vraiment dans ce chapitre je sais. bientot un peu d'action, avant d'endormir tout le monde ;) BONNE ANNEE A TOUS :x