Disclamer : Rien ne nous appartient, tout est à Rowling!

Réponse aux reviews :

Vinea K. S. Malfoy : Yoho! Lol, contentes que tu aimes notre fic ^^ Et pour répondre à ta question, non ce ne sera pas un HP/SS, mais plutôt un HP/? Ainsi qu'un Dark Harry! Voilà tu sais tout ;) @+ et bonne lecture!

Ptite Elfe : Salut toi ;) Merci de nous avoir laissez ta review ;) On a aussi corrigé le petit problème de review... enfin, je te laisse sur ce, bonne lecture ;)

enora de wesdaigle : Mais il ne faut rien dire de plus voyons ;) Tu aimes et c'est génial, tu es contentes d'avoir un nouveau chapitre, et nous d'avoir des reivew par la suite ;) Alors bonne lecture ;)

loumiolla : Vraiment contentes que tu aimes notre fic ^^ Merci de nous en avoir informer, j'avais (Laika) totalement oublier de décocher cette case là... enfin bon, bonne lecture ;P

Nahamy : Voilà ;) tu es sais un peu plus dans ce chapitre ;) Merci de nous avoir prévenu pour les review... on avait oublier d'enlever la case pour accepter les review anonyme! Bonne lecture ;)

sophie potter : Merci pour les compliments, contentes que ça te plaise ;) Allez, bonne lecture :p

Nous tenons à nous excusez pour le temps que cela a pris pour ce chapitre, mais nous avons eut de gros problèmes avec nos disquette... mais bon, voilà le 2e et le troisième devrais arriver au cours de la semaine si tout va bien!

@+

Laika&Mymy!

Le loup Solitaire

Chapitre 2 : Arwel

Cela faisait maintenant deux semaines que Harry était cloîtré dans son lit, sous l'ordre de Rogue, sans avoir le droit de se lever. L'adolescent en avait donc profiter pour faire ses devoirs de vacances, même si son professeur de Potion lui avait proposé de lui signer un biller d'excuse, que Harry avait aussitôt refuser, prétextant que cela lui ferais passer le temps! Cependant, aujourd'hui était le jour J, il allait enfin pouvoir sortir de lit...

La porte de sa chambre s'ouvrit et Severus entra dans la chambre avec un sourire. L'atmosphère entre les deux hommes était devenue plus pacifique, si bien que tous deux avait décidé au bout de quelques jours de se tutoyer.

-Bonjour bien dormis Harry? demanda Rogue.

-Bah... encore quelques cauchemars, répondit celui-ci d'un ton las.

Severus eut un sourire et s'approcha du lit.

-Alors, prêt à te lever bonhomme?

-Avec joie! répondit l'adolescent en se redressant.

Harry posa un pied, puis un autre sur le sol et se leva, faisant quelques pas, heureux de voir que ses jambes pouvaient le porter.

Soudain, on sonna à la porte à l'étage. Rogue et Harry se regardèrent et dans un même réflexe sortirent leur baguette.
-Harry, dans l'armoire! Ordonna machinalement Severus, descendant à l'étage.

Il alla ouvrir la porte et eut la stupéfaction de voir le direction de Poudlard sur le pas de sa porte.

-Oh, bonjour Professeur Dumbledore!

-Bonjour Severus! répondit celui-ci en entrant dans le Hall d'entrer.

-Quel bon vent vous emmène chez moi? Demanda Rogue, essayant d'avoir l'air le plus naturel possible.

-En fait, je venais vous demandé si vous n'aviez pas des nouvelles de Harry... Vous n'êtes pas sans savoir que les Dursley ont été assassiné et qu'à l'arrivé des Aurors, la Marque des Ténèbres flottait au-dessus de la maison.

-Désolé je n'en ai pas, j'étais en mission pour Voldemort en Albanie, ce dernier mois...

Le regard de Dumbledore se fit menaçant.

-Arrêtez un peu de me comptez des ragots Severus, je veux la vérité et je compte bien l'avoir! Où-est-Harry! siffla le directeur.

-Oh arrêtez un peu Dumbledore, répliqua une autre voix. Ce n'est pas en engueulant Severus que vous allez tous savoir, mais néanmoins, je suis ici!

Albus se retourna et tomba face à un Harry à l'air las et fatiguer, couvert de cicatrice.

-Que... que c'est-il passé? souffla celui-ci dans un murmure.

-Ce n'est pas de vos affaires, répliquèrent Rogue et Harry, qui s'était approché de son ami.

Dumbledore le fixa encore pendant un instant, puis fit un pas vers lui.

-Allez vient Harry... Je t'emmène à l'orphelinat, des gens bien t'attendent là-bas.

-Désolé, mais moi, je ne vais nulle part! Je reste ici...

-Harry soit raisonnable, Severus n'a pas ta garde légal, et il ne l'aura jamais, tu ne peux pas rester ici! Et puis de toute façon, quand l'école recommencera, que comptes-tu faire? Rester ici, seul?

Le regard du jeune Potter changea soudainement.

-Je ne peux pas y croire, vous allez m'empêcher de retourner à Poudlard! cria-t-il, en montant soudainement à l'étage.

-Si vous voulez vraiment empêcher Harry de retourner à Poudlard, vous feriez mieux de commencer à vous cherchez un nouveau Maître des Potions tout de suite, siffla Severus, avant de partir lui aussi à l'étage pour allez consoler l'adolescent.

Entendant des pas dans le couloir, Harry tourna son regard vers la porte, et avant que Rogue n'ait pu faire un pas dans la pièce, la porte se referma en claquant et en se verrouillant, de sorte que le sortilège du professeur de Potion ne marcha pas cette fois-ci.

Severus maugréa de plus belle, pestant contre cet insupportable gamin. Après avoir essayé une bonne douzaine de sortilèges, il renonça.

-Harry, ouvre cette porte! demanda t'il sur un ton légèrement agacé.

-Pour me faire enfermer dans une tour du château ? Je sais que ce n'est pas ce que tu penses, mais je suis pas masochiste! répliqua l'adolescent.

Rogue donna un grand coup de pied dans la porte.

-Ouvre cette porte bon sang! gueula-t-il, avant que la voix de Dumbledore n'intervienne.

-Harry, ouvre cette porte, nous devons parler de tout ça et ne pas nous conduire en gamin!

-Allez-vous faire foutre! siffla l'adolescent, d'une voix froide et emplie de haine.

Les yeux de Dumbledore se remplirent de colère.

-Harry, maintenant ça suffit, tu ouvres cette porte et je ne me répéterais pas!

-Allez voir ailleurs si j'y suis! se contenta de répondre le jeune Potter, redevenant plus calme.

-Très bien, tu l'auras voulu! dit Dumbledore d'une voix assez énervée.

Il sortit sa baguette de sa poche, et la mit devant la porte. Severus, d'un bond, se mit devant la porte. Dumbledore lui fit signe de s'écarter.

-On ne va pas violer l'intimité de Harry! déclara-t-il, les dents serrés. Il est ici chez lui, et, si vous persistez, je serais obligé de vous expulser de ma maison. Quand a toi, Harry, OUVRE CETTE PORTE!

-J'ai dit NON! hurla le celui-ci depuis son lit.

Il feuilletait distraitement un livre sur les herbes médicinales, finissant un devoir de potion qu'il n'avait pas pu finir la veille.

Severus commença à perdre patience.

-J'AI DIT OUVRE!

Harry s'approcha de la porte, en colère lui aussi.

-ET MOI J'AI DIT NON! Je ne suis pas candidat pour l'orphelinat! Il ne va jamais te laisser me garder!

Severus regarda un instant la porte, les yeux noirs de colère.

-PARCE QUE TU CROIS QUE J'EN AI ENVIE?

Un bruit de verre brisé se fit entendre dans la chambre de l'adolescent, suivi d'un autre. Deux secondes plus tard, la porte explosait en mille morceaux, et Severus vit Harry, qui était pâle comme la mort, mais dont les yeux flamboyaient.

Étrangement, Rogue pu apercevoir avec l'angle du miroir, une valise faite et tassé près de la porte.

-Laissez-moi passé! ordonna Harry, toujours aussi froid et inébranlable. Je crois que je n'ai plus rien à faire ici...

Rogue réalisa brusquement ce qu'il venait de faire, et vit le visage radieux d'Albus. Cela fit retomber sa colère. D'un bond, il se mit en travers de la porte.

-Tu ne sors pas d'ici! déclara-t-il.

Les yeux de l'adolescent rencontrèrent un instant les yeux noirs de Severus.

-Parce que tu crois que après ce que tu viens de me dire, j'ai envie de rester ici? Et vous, arrêtez de sourire. Je n'irai en aucun cas à l'orphelinat!

Son regard émeraude se reposa vers celui qu'il avait cru être son ami.

-Maintenant pousse-toi Severus, j'ai autre chose à faire que de rester bloqué dans une chambre, face à quelqu'un qui n'en a rien à foutre de moi...

La main de Severus se leva dans l'air, et s'abattit violemment sur l'une des joues de Harry. Ses yeux noirs flamboyaient sous l'effet de la colère.

-RIEN A FOUTRE DE TOI? SI JE N'EN AVAIS EU RIEN A FOUTRE, JE NE T'AURAIS PAS SORTI DE LÀ, EN Y RISQUANT MA PEAU!

-Je ne t'avais pas demandé de me lancer des Doloris, où de m'amener chez Voldemort! JE NE T'AVAIS PAS DEMANDE DE ME METTRE DANS UN ETAT PAREIL! J'AI TOUT VU! VU TOUT CE QUI ETAIT ARRIVE A HERMIONE, VU TOUT CE QUE TU AS FAIT! répliqua sèchement et en hurlant l'adolescent.

-Laisse-moi passer, j'en ai marre... reprit Harry, levant à nouveau son regard vers son professeur, sa voix étant redevenu quelque peu calme, mais la douleur de faisait sentir dans celle-ci.

Étrangement, l'adolescent ne passa même pas une main sur sa joue douloureuse où la marque des doigts de Rogue apparaissait peu à peu. Lorsque celui-ci voulu pauser sa main sur l'épaule du jeune homme, Harry recula aussitôt.

-Ne me touche pas, siffla-t-il.

Severus recula de quelques pas. Harry s'avança, mais, au moment où il allait dévaler l'escalier, une vague de douleur  le submergea, le faisant tomber à genoux. Au fond de lui même, Harry ressentait la colère de Voldemort. Il savait qu'en ce moment même, il s'approchait dangereusement de la maison de Severus. Harry lutta pour refouler la douleur au fond de lui même. Elle était minime, comparé à ce qu'il avait déjà souffert.

-Il arrive.... murmura-t-il.

D'un pas tremblant, il se releva aussitôt, remonta les quelques marches qu'il avait déjà monter et fonça à toute allure dans sa chambre, sachant parfaitement la suite des évènements, il empoigna sa cape, sa robe de sorcier et lança un regard à Rogue et Dumbledore qui était entré dans la chambre.

-Ne faites pas cette tête là bon sang, bougez-vous car je ne garantis pas que vous survivrez lorsqu'il sera ici! cria l'adolescent.

Severus comprit immédiatement, et fonça dans sa chambre, entraînant Dumbledore dans sa course. Au même moment, Harry dévalait les escaliers, mais la porte d'entrée s'ouvrit.

-Et merde! jura l'adolescent.

Il remonta en vitesse, sachant qu'il y avait une autre issus. Il sortit sa baguette, courant à toute vitesse. Severus aperçut les Mangemorts qui montaient l'escalier, ainsi que le Mage Noir, et les sorts qui commençaient à fuser de partout. La voix glacée de Voldemort s'éleva, rappelant de mauvais souvenirs à Harry.

-Je te conseille de te rendre, Potter... Cette fois ci, je ne serais pas aussi clément!

Harry rentra dans une salle secrète, suivit de Severus et de Dumbledore, et la verrouilla d'un sort. Puis il prit l'escalier en colimaçon qui donnait sur la rue. Les Mangemorts ouvrirent la porte, et commencèrent à descendre.

-Endoloris!

Severus s'arrêta, touché. Harry s'arrêta brusquement. Il ne pouvait pas laisser son ami se faire tuer.

-Stupéfix! cria-t-il plusieurs fois, figeant quelques mangemorts.

Il releva par la suite Rogue en le prenant sous le bras et ils se remirent à courir. Harry aperçut un fenêtre à sa droite et s'arrêta brusquement.

-Destructum! dit-il, en pointant sa baguette vers le baie vitré, la faisant éclaté.

Il s'engouffra dedans avec Severus, et tous les deux continuèrent de courir. Le Directeur avait déjà transplané. Les deux fugitifs se dirigèrent en courant vers la forêt qui se situait non loin de là, sachant qu'il serait plus facile d'éviter les Mangemorts dans un endroit rempli d'embûches.

Un rayon vert surgit de nul part et vint s'écraser sur un arbre devant eux. Celui-ci craqua et chuta dans leur direction. Harry et Severus se séparèrent aussitôt, chacun entrant dans la forêt de leur côté, dans une direction opposé.

Ne prenant plus garde à quoique ce soit, le jeune Potter courut pendant près d'une demi-heure sans s'arrêtant, sans prêter attention autour de lui. Il fini par s'arrêter au bord d'un ruisseau à l'eau clair et propre, se laissa tomber sur la rive et entreprit de reprendre son souffle qui était brûlant dans sa gorge.

Il n'entendait plus le bruit des Mangemorts, et priait pour qu'il les ait semés. Il eut une rapide pensée pour Severus, espérant qu'il aille bien. Si jamais les Mangemorts l'avaient attrapés... Il ne se le pardonnerait jamais. Harry s'approcha de l'eau, et en aspira de longue gorgée, puis se laissa tomber sur un lit de feuilles mortes.

Il contempla le ciel bleu où le soleil était présentement à son zénith. Prenant encore quelques minutes, il fini par se relever et se remit en route, sachant parfaitement qu'il était au milieu de nul part. Il prit donc une direction quelconque, qui semblait à première vu être le Sud et se mit en marche, fixant d'un oeil absent les alentours.

Le froid commençait à se faire ressentir, et Harry resserra sa cape autour de ses épaules. Il ne savait pas du tout où il était... Déjà que la maison de Severus se situait dans un endroit inconnu de tous... Harry ne remarqua pas qu'il était observé, et continua sa route. Il ne devait pas s'arrêter. Si jamais les Mangemorts l'attrapaient... Harry frissonna en pensant à tous les motifs qu'allait avoir le Mage Noir pour le rendre plus rapidement aux portes de la mort. D'un geste de la main, il chassa ses pensées de son esprit.

-Lumos! murmura-t-il, le noir commençant à se faire vraiment dense.

Un rayon de lumière sortit de sa baguette, lui permettant de mieux voir les environs.

Il n'entendit pas une corde se tendre dans la cime d'un arbre, ni les ombres furtives se déplacer dans la plus sombre ombre ténébreuse que procurait le cours des arbres et des buissons. Soudain, une flèche se décocha à ses pieds, et une fraction de secondes plus tard, une dizaine de silhouettes vêtues de manteaux blancs agrémenter d'un capuchon de la même couleur, leur cachant le visage, l'encerclait. La voix de celui qui devait être le chef s'éleva soudainement.

-Ton nom, et ton motif pour être entrer dans la forêt sacré des Arwels, jeune homme! dit l'homme, d'une voix froide.

-Ça ne vous regarde pas, répliqua Harry, tout aussi glacialement.

-Je te conseil de répondre mon garçon... ou tu le paieras de ta vie!

À ces mots, les dix personnes bandèrent la corde de leur arc et le pointèrent sur Harry, qui ne fut nullement impressionné, mais pas simple prudence, répondit :

-Je suis Harry Potter, et mon seul motif pour être entrer ici, est que je fuyais...

Le silence revint parmi le groupe, et sous sa capuche l'homme le regard attentivement.

-Alderamir jugera de ta sentence... tu viendras donc avec nous! déclara-t-il, finalement.

Alors qu'un autre homme brisait le cercle en s'avançant vers Harry, avec une corde, celui-ci brandit sa baguette.

-Expelliarmus! dit-il, d'une voix forte, projetant celui qui voulait l'attacher, à cinq mètre de là. Pas de ça, reprit-il, en allant aider l'homme. Je veux être libres de mes mouvements!

À contre coeur, le groupe finit par l'encadrer et tous se mirent en route.

Harry se trouvait face à un homme de grande taille, aux yeux vifs et clairs, sage... Aux cheveux noir et à l'aspect jeune. Il était assis dans un grand fauteuil qui à première vu semblait fait de cristal scintillant.

-Alors, tu me dis que tu fuyais un puissant mage noir? demanda le Seigneur du Peuple Elfique dans lequel Harry avait aboutit.

-C'est exacte, répondit l'adolescent avec un signe de tête, regardant le dénommé Alderamir se lever et s'avancer vers lui.

-Tu savais, je suis sûr que mes hommes t'en ont parlé, que pour t'être introduit sur nos terre, le châtiment est la mort!

-Tuez-moi si cela vous chante, je ne peux pas être plus mort que je ne le suis déjà, en moi!

-Tu... Tu n'as pas peur de la mort?

-La mort n'est qu'un passage vers un autre monde, une aventure de plus. Nous y sommes tous destiné, alors pourquoi en avoir peur?

Un silence lourd revint dans l'immense pièce à l'architecture gothique.

-Harry Potter... Je ne peux te laisser retourner de là où tu viens, car tu révèlerai ce que tu as vu ici, j'ai donc l'honneur de t'annoncer que tu vas être consacrer Arwel!

-Ah... heu, merci! répondit Harry, ne sachant pas trop quoi dire.

Sans un mot de plus, Alderamir s'approcha de lui, et posa sa main sur son front. Aussitôt, une vive lumière blanche entoura Harry, et se dissipa quelques instants plus tard. Une fois qu'il fut à nouveau visible, l'adolescent pu remarquer qu'il avait grandit de quelques pouces, ses cheveux avaient quelque peu allongés, ses yeux pétillaient à nouveau de vie et de malice, il remarqua aussi qu'il n'avait plus besoin de lunette qu'il enleva donc, et lorsqu'il passa sa main contre sa joue gauche sentant une légère sensation de picotement, il fut étonné, mais ravis, de voir qu'un tatouage était apparut sous son oeil et qu'il avait la forme d'une empreinte de loup.

-Bienvenu chez les Arwel Harry, ou plutôt devrais-je dire Altaïr, car tel sera ton nom à partir de maintenant!

Harry acquiesça d'un signe de tête, avec un petit sourire.

-Hum... si je ne suis pas trop impolie, pourrais-je savoir où je demeurai? demanda-t-il, en repassant pour la énième fois sa main sur le petit tatouage qu'il avait au visage, signe distinctif et emblème de ce peuple.

Alderamir, le Seigneur des Elfes lui sourit.

-Tu résideras dans la maison de Lacerta, ma fille.

Harry hocha affirmativement la tête, et le Seigneur des Elfes le conduisit dans une clairière dégagée.

-Avant de te présenter à elle, commençons ton entraînement. La Magie Elfique est une Magie en correspondance avec la nature. Nous la connaissons, et elle nous connaît. Nos pouvoirs reposent sur ses 4 éléments : l'eau, la terre, l'air, et le feu. Mais nous apprenons aussi d'autre Magie, que tu aborderas plus tard.

Altaïr acquiesça d'un signe de tête, laissant Alderamir continuer, pendant que lui, il buvait littéralement ses paroles sur cette magie si puissante, si pacifique, mais qui pouvait causer tant de ravage, une fois qu'on savait la contrôler.

-La Magie Elfique est très difficile à maîtriser, et cela nous prend au moins un an avant de pouvoir en exercer une partie. Maintenant, vois ce que notre Magie peut faire.

Alderamir mit une main devant lui, et se mit à murmurer des mots dans une langue étrange. Une brise légère s'éleva, puis la brise se transforma en vent, avant de se terminer en rafale. Harry du s'accrocher à un arbre pour ne pas tomber. Puis Alderamir baissa sa main, et tout s'arrêta.

-Voici un exemple de notre magie, Altaïr.

Les yeux de Harry brillaient d'excitation.

-C'est trop... murmura-t-il, incapable de trouver ses mots.

Alderamir eut un sourire.

-Ne t'enthousiasme pas trop vite, Altaïr! La Magie Elfique est très difficile à maîtriser, cela te prendra du temps avant d'arriver à ça! Au moins 6 mois en compte Arwel... Je vais t'apprendre les premières bases de notre Magie, qui vont te sembler un peu barbante. Il s'agit d'écouter la nature, d'être en communication totale avec elle. Écoute la, parle lui, et apprend ce qu'elle est. Ensuite, nous pourrons passer à la prochaine étape.

L'adolescent le regarda un peu bizarrement, trouvant assez étrange le fait de devoir parler au pouce d'herbe et aux feuilles qui volaient dans le vent.

-Hum... Vous dites, vraiment... discuter? demanda-t-il, posant plus cette question en guise d'affirmation.

Alderamir sourit de nouveau, et prit un air mystérieux.

-Tu trouveras seul la réponse à cette question, Altaïr. Maintenant, je vais te laisser, afin que tu puisses commencer.

Le Seigneur des Elfes sortit de la clairière, laissant Harry seul. Celui-ci, complètement désemparé, s'assit sur le sol, cherchant à comprendre ce qu'avait voulu dire Alderamir. Une douce brise se leva peu à peu et vont virevolter autour de lui, caressant son visage et soulevant les mèches de cheveux rebelles qui lui tombait devant les yeux. Aucun bruit ne venait troubler le calme de la clairière qui commençait légèrement à ennuyer l'adolescent. Un serpent se lova devant Harry, et celui ci, tout naturellement, ce mit à lui parler.

-Bonjour, toi!

Le serpent regarda l'Arwel, surpris.

-Tu parles ma langue ? demanda-t-il d'une surprise.

-Ça m'en a tout l'air, railla l'adolescent.

Le serpent eut un sifflement qu'Harry interpréta comme un rire.

-Un Arwel qui nous comprend... Je n'avais jamais vu ça!

Harry se mit à sourire.

-Je ne suis pas un Arwel de naissance... expliqua Altaïr. Je viens d'être agréé dans ce peuple, et je suis en entraînement...

Il marqua une pause, regardant le reptile.

-Tu venais faire quoi ici?

-Un homme nous a demandé de chercher un jeune garçon... Dans les 16 ans... les cheveux noirs, les yeux verts émeraudes, et une cicatrice... avec le don de parler aux serpents... Harry Potter...

Harry fit un bond en arrière, et une lueur d'inquiétude passa dans ses yeux. Est ce que ce serpent savait qui il était ? Altaïr paniqua en pensant que Voldemort pouvait remettre la main sur lui, et frissonna.

-Et toujours, aucun signe de lui? demanda Altaïr, d'une voix beaucoup moins naturel qu'il l'aurait voulu.

Il fixait le serpent de ses yeux verts, espérant ne pas avoir été repérer. Il serait fichu dans le cas contraire...

Le serpent le regarda d'un air soupçonneux.

-Non, aucune. Pourquoi ?

Altaïr retint de justesse un soupir de soulagement. Il pouvait encore vivre!

-C'est un ami, et il a justement disparu... Je ne sais pas où il est...

Le serpent hocha de la tête, et reparti. Altaïr poussa un cri de joie en pensant qu'il n'avait pas été repéré. Alderamir revint près d'un quart d'heure plus tard, un sourire paisible accroché aux lèvres.

-J'ai eu vent, par simple instinct que tu avais réussis... annonça-t-il, sur un ton joyeux. Maintenant vient... J'ai quelqu'un à te présenter dit-il.

Harry sourit et le suivit aussitôt. Les deux hommes s'arrêtèrent devant une petite demeure, tout près du palais et y entrèrent. Dedans, une très jolie jeune fille les attendaient. Ses longs cheveux noirs encadraient un visage coloré, et ses deux yeux bleus illuminaient l'ensemble. Elle était svelte et athlétique, et Altaïr sentait la puissance qui se dégageait d'elle.

-Lacerta, je te présente Altaïr. Il va partager ta demeure. Explique lui nos us et coutumes, qu'il ne soit pas trop dépaysé. Mais aide le à s'entraîner!

Lacerta inclina la tête, et fit signe à Altaïr de la suivre. Celui-ci lui emboîta aussitôt le pas, alors que le Seigneur des Elfes repartait. La jeune fille monta à l'étage et lui montra sa chambre. Ni trop luxueuse, ni trop banal, un peu comme son coin dans la tour de Gryffondor en fait, mais la pièce était décoré en blanc.

-Tu partageras la même chambre que moi, apparemment.

Altaïr acquiesça de la tête, mais resta silencieux. Cette fille l'intriguait au plus haut point. Elle s'assit sur son lit, les jambes croisées.

-On ne parle que de toi, au village. L'adoption est assez rare, et cela se saura bientôt dans toute la Communauté! Notre village en est la capitale.

Lacerta se mit à rire, et Altaïr la rejoignit, même si il ne savait pas pourquoi il riait.

-Disons, que la proposition de Alderamir m'a bien étonné lorsqu'il m'a annoncé qu'il m'acceptait dans ce peuple, sans que je n'ai rien demander! s'écria-t-il avec un sourire moqueur, s'assoyant lui aussi sur son propre lit.

-On ne pouvait pas te tuer, tu n'avais rien fait! répliqua t'elle. Nous ne sommes pas des sauvages... même si c'est ce que les gens pensent de nous. Il faut que tu saches que les Arwels sont très mal vu des humains. Nous les effrayons à cause de nos pouvoirs. Je suppose qu'avant, tu n'avais pas entendu parler de nous ?

Altaïr hocha la tête de façon négative.

-Lorsque tu auras des cours sur nous, ce sera sur un point de vue très négatif... Régulièrement, des chasses aux Arwels sont organisées... murmura-t-elle.

Une larme coula sur l'une des joues de la jeune fille, mais elle l'essuya rapidement.

-Je n'ai pas le temps de te montrer tout le village, tu dois d'abord t'entraîner!

Lacerta entraîna donc Altaïr dans la même clairière où il s'était entraîné un peu plus tôt, et elle se plaça devant lui.

-Juste avant de commencer, il faut que tu saches qu'un elfe à son propre élément entre l'eau, le feu, l'air et la terre... Cet élément qui te sera propre, ce sera celui que tu auras le plus de faciliter à contrôler, maîtriser et modeler selon tes idées et désirs!

Harry acquiesça d'un signe de tête et ferma les yeux, inspirant profondément et se plongeant dans son esprit qu'il se pria de vider de toutes pensées. Il plaça ses mains devant lui, instinctivement, et aussitôt une petit goutte d'eau y apparut, flottant dans les airs et défiant les lois de la gravité, Harry rouvrit aussitôt les yeux et la perle d'eau se volatilisa instantanément.

-Tu... Tu es doué! souffla Lacerta, plus qu'étonné de voir un tel progrès en un si petite fraction de temps.

Harry sourit et referma les yeux. Quelques heures passèrent ainsi, dans le silence total de son esprit qui lui parurent comme une éternité, un cercla bleu d'une distance de un mètre à partir de lui apparut enfin à ses pieds, puis s'agrandit, transformant la clairière en un ruisseau.

Enfin, la voix de Lacerta le réveilla, résonnant au fond de lui et devenant de plus en plus clair, jusqu'à ce qu'elle le sorte enfin de sa transe et qu'il rouvre les yeux. La jeune Elfe ne pu placer un mot que Alderamir apparut dans la clairière et s'avança jusqu'à sa fille, mais son regard restait fixer sur Altaïr.

-Ramène-le à la maison et fait le se coucher, le premier entraînement est toujours fatiguant, dit le Seigneur des Elfes d'une voix qu'il s'efforçait de garder calme.

-Bien père, répondit la jeune fille.

Elle et Harry quittèrent de ce pas la clairière, en direction de leur demeure.

Une demi-heure plus tard, Lacerta se trouvait face à son père, dans les appartements de celui-ci et avait la tête baissée, ses yeux fixant le sol.

-Non mais qu'est-ce que tu avais en tête de le faire s'entraînement pendant quatre heures? Tu sais très bien que pour les novices, ces entraînement son crevant, et surtout avec ce que tu lui as fait faire, il n'est même pas à ce niveau encore! s'écria Alderamir, criant presque.

-Père, vous auriez dû voir ce qu'il a fait, en quelques minutes, nous avons su quel était son élément, j'ai voulu qu'il continu et vous savez très bien que si nous faisons comme avec tous les autres, deux semaines ne seront pas suffisantes, et il doit retourner à Poudlard, vous le savez aussi bien que moi!

-SUFFIT! hurla son père. Il n'est pas à niveau un point c'est tout, il recevra le même entraînement que tous les autres et il n'est pas question qu'il en soit autrement.

Un silence vint s'installer dans la pièce.

-Ne t'attache pas à ce garçon Lacerta, traite-le comme tous les autres...

-C'est un conseil?

-Non, un ordre!

-Je n'ai pas à recevoir le moindre ordre concernant ceux que je fréquente, merci!

Alderamir leva la main et s'apprêta à l'abattre sur la joue de sa fille, mais celle-ci l'arrêta aussitôt.

-Pas de ça, siffla-t-elle, avant de finalement tourner les talons et de sortir de la pièce, sans un regard de plus pour son père.

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REVIEW PLEASE!!!!

Laika&Mymy!!!

31/01/2004