Disclamer : Rien ne nous appartient, tout est à Rowling, excepté l'intrigue et tout ce qui ne se retrouve pas dans les tomes originaux.
Auteur : Laika et Mymy1 (Darkness Call)
Titre : Le loup solitaire
Genre : Drama/Action-Aventure/ etc...
Réponse aux reviews :
Salut gang!
Bon, nous tenons simplement à vous remercier pour toute vos review... Je ne mètrerai pas de réponse dans ce chapitre! Je suis totalement épuisé, et j'ai les yeux qui ferment tout seul, donc je veux poster ce chapitre assez vite!
Merci encore et bonne lecture ;)
Laika&Mymy!
Le loup Solitaire
Chapitre15 : La Créature de l'Ombre
D'énormes crevasses entouraient le château, les cris fusaient de partout, le village était dévasté par les flammes et la panique régnait. Au milieu du village, dans un cercle de feu, Morgane, Salazard et Voldemort s'affrontaient. Le mage noir lança un sort, et Morgane tomba au sol, sans aucun bruit. Elle était agitée de spasmes, et semblaient souffrir atrocement. Salazar, ne pouvant malheureusement pas l'aider, se retourna vers Jedusor, se maudissant d'avoir fait partir Harry... Visiblement, Voldemort avait prévu le coup, et avait préparé quelque chose.
-Pourquoi nous attaque-tu ? demanda-t-il espérant gagner du temps grâce au dialogue.
-Quelle naïveté... Vous comptez pour Harry, Salazar...
-Que veux-tu dire ?
-Chaque victime l'affaiblie, ici, il y en a plein!
-Il ne rentrera pas dans ton jeu, Tom...
-Comment peux-tu en être aussi sûr?
Voldemort ricana, et pointa sa baguette sur Salazar.
-Voyons voir si l'apprentissage du jeune Potter aura amélioré ta technique de combat...
[...]
La journée avait été épuisante, Harry était couché sur le divan de la salle commune, tête première dans les moelleux coussins, le crépitement du feu ne le rendant qu'encore plus somnolent. Il avait décidé de sécher le dernier cours de la semaine, étant potion -Rogue était toujours en colère contre lui- et avait décidé de se reposer. A cause de leurs esclandres, Hermione et lui étaient en retenues pour deux mois, et toutes avec Rogue, ils avaient aussi fait perdre deux cinquante points chacun à leur maison. Décidément, l'homme était décidé à se venger, peu importe les moyens... Mais il n'avait pas prévu en retour la revanche de ses deux élèves. En effet, le professeur avait d'abord était ridiculisé lorsque l'école avait su que Granger l'avait stupéfixé, mais encore plus lorsque Harry avait versé une potion dans sa nourriture, ce qui avait eu pour effet de lui rendre les cheveux verts, de le faire parler avec une voix suraigu, et de lui donner de la poitrine malgré son corps d'homme. Cette plaisanterie avait coûtée cher à Harry, qui avait un entretien avec le professeur de potions dans une heure. Mais le fait le plus humiliant de cette potion, était que Rogue n'avait rien vu, rien sentit... L'humiliation étant encore pire pour un professeur de potion, qui de plus était ancien mangemort... Il n'avait rien pu faire... Surtout que aucun Professeur n'avait pu voir non plus, Harry ayant également ajouter une potion prévue à cet effet. Il avait fallu toute la journée avant que Rogue se rende compte de ce qui s'était passé; quand la potion avait commencé à perdre de son effet. Il avait alors débarqué en plein cours de métamorphose, ayant sortit de son cours de potion, et avait demandé Harry dans le couloir, sans même s'excuser d'interrompre le cours d'animagus... McGonnagall l'avait d'abord vertement réprimandé en lui signifiant que Harry était en cours, et, devant son insistance, avait cédé. Une colère ravageante c'était par la suite déverser sous forme verbale sur Harry, qui était pourtant resté totalement de marbre, fixant sans aucune crainte son professeur qui gesticulait tout en criant à tut-tête de sa voix suraigu contre le jeune Potter. Les choses s'étaient gâtées quand Severus avait sorti sa baguette. Rogue lui avait lancé un sort de correction, guère puissant et douloureux, mais qui avait tout de même fait ciller son élève, qui avait eut pour un bref moment le souffle coupé, puis son rythme cardiaque et sa respiration était revenus réguliers... Mais c'était une des raisons pour lesquels Harry avait séché son derniers cours cette après-midi, le sort lui avait laissés des courbatures et il avait ressentit le besoin de s'étendre et de prendre du repos. Quand Hermione avait appris le fait, elle avait eu la subite envie d'aller voir Rogue et de lui exprimer sa façon de penser, mais Harry l'avait expressément découragée en lui faisant bien comprendre que, si elle y allait, Rogue lui jetterait un sort, mais que lui aussi le ferait. La jeune fille avait donc renoncé, et était retourner en cours, non sans lui avoir dit qu'elle viendrait le voir à la fin des cours... Elle avait eu beaucoup de chance car Rogue n'avait pas trouvé le moyen de lui parler avant le cours, et maintenant il ne pouvait plus, mais le cours du lendemain risquait d'être chaud.
Harry soupira et tourna la tête, fixant les flammes qui grondaient dans l'âtre. Les braises rougeoyantes qui se reflétaient dans la pâleur de ses yeux, donnaient l'impression que des paillettes ornaient le regard du jeune homme. La porte de la salle commune s'ouvrit, laissant apparaître Hermione. Elle avait plusieurs bleus sur le visage, et ses bras étaient couverts de coupures. Harry se leva immédiatement, les sourcils froncés.
-Qui t'as fait ça ? demanda-t-il d'un ton froid.
Hermione ne dit rien, les yeux brillants de larmes. En la regardant, il vit que les coupures allaient de ses poignets jusqu'à ses épaules. Elle saignait, et son chemisier était déchiré. Le Gryffondor la serra dans ses bras, s'imprimant de son sang.
-Qui ? Severus ? répéta-t-il d'une voix plus douce.
Elle hocha négativement la tête.
-Les Serpentards... Les Partisans de Voldemort...
Puis elle éclata en sanglots. Harry la serra un peu plus dans ses bras, essayant de l'apaiser tout en fredonnant doucement.
-C'est fini ma puce...
Les yeux de l'adolescent s'obscurcirent alors que les sanglots de la jeune fille grandissaient.
-Il va falloir aller à l'infirmerie, Mione.
Elle recula vivement, terrorisée, la peur se lisant dans ses yeux. Elle mit ses deux mains devant elle.
-Non... Non! Ils vont...
-Ils ne te feront plus rien. Il faut que tu te fasses soigner, on va y aller ensemble si tu veux!
-Je... Je ne...
-Mione... Tes plaies vont s'infecter si tu ne les fais pas soigner... Allez viens!
Il lui prit la main, et, finalement, docile, elle le suivit. Le portrait de la Grosse Dame bascula, et s'ouvrit. Ils traversèrent les couloirs, jusqu'à tomber devant un groupe d'une vingtaine de Serpentards. En les voyant, Hermione eut un cri étranglé, et ils rirent.
-On est tout allé raconté à son protecteur, la Sang-de-Bourbe ?
Harry lâcha la main d'Hermione et s'avança jusqu'au type qui venait de parler, c'est à dire Blaise Zabini.
-Je te conseil de ne pas trop jouer avec mes nerfs Zabini... siffla Harry, plissant les yeux, les dents serrées.
-Qu'est-ce que tu pourrais me faire, le prétentieux ?
Zabini s'approcha, et pointa sa baguette sur Hermione. Les yeux d'Harry s'illuminèrent, il leva légèrement la main, paume vers le ciel, le sol tremblant sous ses pieds, et Blaise fut projeté 10 mètres en arrière.
-Tu veux un autre petit aperçu? siffla le Gryffondor.
Par crainte, les autres Serpentard avaient reculé contre le mur, ce qui faisait que Blaise se retrouvait seul face à Harry...
-Attaquez-le! dit-il aux futurs Mangemorts qui se trouvaient derrière lui.
Harry sourit, et leva sa baguette. Les autres Serpentards ne semblaient pas vouloir coopérer.
-Est-ce que tu sais ce que ça fait, Zabini, de s'en prendre à quelqu'un que j'aime ?
-Tu veux vraiment que je te dise? Je m'en fou, du moment que ça fasse plaisir à mon maître...
-Mauvaise réponse, petit... Très mauvaise réponse! Tu aurais dû calculer tes mots avant que ta langue ne décide te parler avant ta tête...
Harry pointa sa baguette sur le Serpentard, qui déglutit péniblement, n'ayant pas la présence d'esprit de prendre la fuite, ses membres soudainement paralysé par une étrange crainte.
-Comme aujourd'hui je suis fatigué, tu as beaucoup de chance de savoir que tu ne vas pas être réduit en morceaux...
-Tu ne l'aurais pas fait de toute façon, tu aurais été renvoyé... répliqua le Serpentard, la voix tremblante pourtant.
Harry éclata de rire.
-Parce que tu crois que Dumbledore m'aurait renvoyé, me laissant à la portée de Voldemort ? Allons, il faut être sérieux...
Cette fois-ci, Blaise ne trouvant rien à dire, son regard louchant sur la baguette de Harry qu'il fixait sans ciller. Harry n'eut pas le temps de prononcer un sort, car Severus arriva. En voyant la situation, son sang ne fit qu'un tour, et Harry pensa qu'il était mort.
-ZABINI! DANS MON BUREAU! ET VOUS AUTRES AUSSI! GRANGER, POTTER, A L'INFIRMERIE!
Rogue fixait un moment les deux Gryffondor, apparemment il était toujours aussi frustré contre eux, et la situation présente ne ferait certainement pas baisser sa colère. Harry rangea à contre coeur sa baguette, Hermione le rejoignit et ils passèrent devant Blaise.
-Tu le paieras Zabini, tu ne t'en sauveras pas, ça en sûr! siffla Harry à voix basse, pour que seul le Serpentard puisse entendre.
Severus l'attrapa, et, changeant d'avis, le poussa vers son bureau tandis qu'il ordonnait à Hermione d'aller dans l'infirmerie. Les septième année arrivèrent dans le bureau de Rogue qui, le verrouilla et l'insonorisa. Harry et Zabini étaient côte à côte, Rogue devant eux, assis derrière son bureau. Le Gryffondor semblait prêt à bondir sur Blaise et à l'égorger vif pour répondre son sang partout dans la pièce... Sa rage même était palpable dans l'air, et Blaise semblait l'avoir remarqué puisqu'il avait reculé de quelques pas. Rogue regarda Zabini un bon moment, puis sa colère explosa.
-ZABINI! J'EXIGE DES EXPLICATIONS!
Celui-ci frémit légèrement... Severus n'avait pas l'habitude de crier contre les élèves de sa maison!
-Eh bien... Potter m'a menacé, il a voulu me tuer... Et il s'est trouvé une excuse bidon concernant Hermione Granger, que je l'avais torturé, ce qui n'est pas vrai!
-Menteur... siffla Harry.
Rogue se tourna vers lui.
-Votre version des faits, Potter... dit-il d'une voix plus calme.
Harry regarda son professeur dans les yeux.
-J'étais tranquillement assis dans la salle commune quand Hermione est rentrée, couverte de bleues et de coupures. Elle en avait partout, sur le dos, des poignets jusqu'aux épaules... Son chemisier était déchiré. Elle m'a précisé que c'était des partisans de Voldemort qui lui avait fait cela. Je l'ai convaincu d'aller à l'infirmerie. Et nous nous sommes trouvés nez à nez avec... eux... Et là, j'ai effectivement menacé Zabini... Après qu'il ait menacé Hermione de sa baguette.
-Est-ce vrai, Zabini? reprit la maître des potions, se tournant vers le dénommé et les autres Serpentard.
Celui-ci déglutit, et baissa les yeux au sol.
-Non, professeur.
La porte du cachot explosa, ainsi que toutes les fioles de Potions qui s'y trouvaient. Rogue comprit la source du problème, et gifla Harry, qui se laissa tomber sur une chaise, le souffle court. Ses yeux étaient remplis de rage et de tristesse.
-Je... Je suis désolé.
Severus hocha la tête.
-Ce n'est pas grave.
Il se tourna à nouveau vers Blaise.
-Si ce n'est pas vrai, alors pourquoi Miss Granger à toute ces coupures, alors que à la fin de son cours, elle n'avait rien encore!
Zabini pointa Harry.
-C'est lui... On l'a tous vu.
-J'étais dans ma salle commune, siffla Harry, j'ai sécher le cours après le déjeuner...
Harry regarda Rogue.
-Et tu sais parfaitement pourquoi...
Celui-ci détourna aussitôt le regard, brusquement, et se retourna vers Zabini.
-C'est vraiment votre dernier mot, Potter aurait attaqué Mis Granger?
Zabini ne cilla pas, et hocha lentement la tête. Harry soupira. C'était la pire excuse que Blaise aurait pu trouver.
-Ton Maître ne va pas être content, ce soir...
-Ta gueule Potter, tu ne vaux pas mieux que Tu-sais-Qui lui-même!
S'en était trop! En moins de temps qu'il en faut, Harry s'était jeté sur Blaise et lui avait violement balancé son poing en pleine figure.
Étrangement, Severus n'intervint pas, faisant comme si il ne voyait rien. Aucun autre Serpentard n'osait bouger. Harry s'arrêta au bout de deux minutes, et regarda son professeur.
-Laissez-le, Potter. Je préférais que vous le frappiez un peu plutôt que de faire du chaos dans ma salle...
Harry se releva, légèrement tremblant – sans aucun doute de rage -, celle-ci avait passé quelque peu, mais était toujours présente... Il regarda haineusement le Serpentard et retourna s'asseoir, le visage impassible.
-Très bien. Potter, il faudra emmener Zabini à l'infirmerie plus tard... Étant donné, Mr Zabini, que vous avez torturé Miss Granger, je pense que... deux cent... points... en moins... à... Serpentard sont... retirés... A cause de... vous tous... Et vous êtes en détention pendant trois mois.
Ceux-ci eurent des airs choqués, mais n'osèrent rien dire. Rogue déverrouilla la porte de son bureau, et Harry fut le premier à sortir, au pas de course, se dirigeant droit vers l'infirmerie, il ne put par contre pas aller bien loin, car Rogue le rappela, et il dû retourner dans son bureau. Severus ferma la porte, mais ne la verrouilla pas, cette fois-ci.
-Quoi? siffla froidement Harry.
-Évites d'envoyer Zabini dans le mur, la prochaine fois... Réduits le plutôt en morceaux, ça nous débarrassera de sa stupidité...
-Je préfère le mur, ça permet de le garder intact pour les prochaines fois...
-J'aurais une préférence pour le doloris... Surtout avec un puissant sortilège d'insonorisation...
-J'y verrai bien... Maintenant j'ai Hermione à aller voir...
Severus hocha la tête, et Harry sortit. Il se précipita dans l'infirmerie, et vit Hermione. Elle était recouverte de bandages de toutes sortes. Le jeune homme s'approcha d'elle, et tira une chaise près du lit de son amie, le regard remplit de douleur.
-Je suis désolé...
-Ce n'est pas... de ta faute...
Lorsqu'elle dit cela, du sang sortit de sa bouche, ramenant le jeune Potter une année en arrière.
-J'aurais dû être là, murmura Harry, en prenant sa main dans les siennes et en appuyant son front sur celle-ci.
-Tu ne peux pas être partout...
-Avec toi, ici, je devrais...
-Écoutes, tu ne peux pas tout le temps me protéger des imbéciles...
-Je sais, je sais... Et pour une fois, Rogue n'a pas protégé ses élèves...
Les yeux d'Hermione brillèrent.
-Combien ?
-Deux cents...
-J'y crois pas...
-Et j'ai eu le droit de taper sur Zabini sans restriction...
-C'est du délire... Mais c'est génial.
-Et il m'a même suggéré de recommencer...
-Alors là, il est bon pour l'asile...
-Je sais!
Un silence vint planer entre les deux amis.
-Tu pourras sortir quand?
-Dans une semaine, d'après Mrs Pomfresh. J'ai trois côtes cassées, et des blessures qui sont assez profondes pour certaines...
-J'vais les tuer tous... J'vais les tuer, tous autant qu'ils sont... siffla Harry, sur un ton emplis de haine et de mépris.
Hermione posa son bras sur le sien en signe d'apaisement.
-Calme-toi, ne t'énerve pas aussi vite... Cela ne servira à rien!
-Ça servira du moins à pouvoir me défouler et à évacuer le stress...
-Il y a d'autres moyens de faire cela!
-Mais c'est le plus efficace...
Un sourire froid et mauvais passa en une fraction de seconde sur le visage de Harry, mais il disparut aussitôt.
-Arrêta ça, tu me fais... peur
Harry soupira.
-Très bien...
Elle hocha la tête, et s'endormit doucement. Harry sortit de l'infirmerie, plonger dans ses pensées... noires. Il ne regarda même pas l'élève qu'il avait bousculé par accident, ne regardant pas non plus Minerva McGonnagall quand elle lui demanda un service... Il était ailleurs. Il sentait qu'il lui manquait soudain une partie de son âme... Une partie importante qu'il avait toujours ressentit... Et ça n'avait rien à voir avec Hermione, mais pas Merlin, qu'est-ce qui avait provoqué cette si soudainement sensation de solitude?
Il passa devant un grand miroir qui se trouvait dans un couloir un peu plus isoler, et se figea sur place. Automatiquement, son regard dériva vers la fenêtre où l'on pouvait apercevoir le lac.
-Morgane... murmura-t-il, dans un souffle presque inaudible.
Tout d'un coup, quelque chose le frappa. Quelque chose qu'il avait oublié. Il n'avait pas eu de nouvelles de ceux qu'il considérait comme sa famille depuis... plus de deux semaines. Il retint son souffle, et courut jusqu'à sa salle commune. Quelque chose n'allait pas, il le sentait maintenant, il devait savoir!
Déboulant en trombe dans la salle privée des Gryffondor, il jeta son sac sur la table basse, prit une poudre d'une étrange couleur orangée fluorescent et brillante dans son sac, et la jeta dans les flammes. Une sorte de miroir translucide se dessina doucement dans l'âtre, et un paysage d'horreur apparut. Des flammes léchaient les maisons, des corps calcinés gisaient le sol, et, dans le lointain, Harry put entendre un rire glacé. Il frissonna, les yeux vides.
-Non... Voldemort...
Il se concentra pour approfondir ses souvenirs en détail, et donc, pouvoir explorer le pays sans problème, et voir le cinglé qui avait provoqué le carnage. Il n'eut pas à chercher bien longtemps, et il hurla de rage. Son cri de colère retentit dans chaque parcelle du château, se répercutant sur les murs. Une colère noire l'envahit, et le sol sous lui se mit à trembler dangereusement, d'abord doucement, puis de plus en plus fort. Toutes les vitres du château explosèrent en même temps dans un horrible fracas. La Mage Noir se trouvait face à Salazar qui était blessé à bon nombre d'endroit, mais tentait de tenir tête à Jedusor, même encore à bout de force. Morgane était couchée au sol, respirant à peine. Puis Salazar tomba à son tour sur le sol, lentement. Puis ce fut le noir complet, le vide sidéral. Harry resta un long moment debout, devant la cheminée, son cerveau fonctionnant à toute vitesse. Puis il réagit. Il monta en courant vers sa chambre, troquant sa tenue vestimentaire scolaire contre une tenue de combat, plus légère et plus apte aux mouvements. Il se saisit de certaines de ses potions de soin, ainsi que de l'une de ses nombreuses épées qu'il passa dans son dos, avant d'empoigné un bandeau qu'il noua autour de sa tête afin retenir ses cheveux. Puis, il s'assit sur le sol, se concentrant pour apparaître dans l'autre monde, transférant petit à petit son esprit là-bas. Peu à peu, il se sentit basculer vers un autre rivage, et aussitôt qu'il fut sûr d'avoir atteint sa destination, il rouvrit les yeux, et partit au pas de course en direction du village. Il en était encore bien loin, puisqu'il se trouvait à une certaine distance dans la forêt, au milieu d'une clairière; portail entre les deux mondes.
Il arriva pourtant sur la place principale du village, essoufflé et pantelant, mais sa fatigue fut vite oubliée en voyant le carnage. Il avait devant lui; une enfant de huit ans, agonisante, un poignard au travers de l'abdomen. Elle le fixait de ses yeux violets, et Harry se précipita vers elle. La petite crachait du sang, et des larmes montèrent aux yeux de Harry.
Il retira aussitôt la lame à double de tranchant et la jeta plus loin, puis il sortit un bande de coton d'une des nombreuses poches de sa tunique, la noua autour de l'abdomen de la fillette, puis la rassura qu'il reviendrait et repartit vers le champ de bataille, où brûlait toujours le cercle de flamme, dans lequel Voldemort était tranquillement assis en tailleur, regardant froidement et moqueusement Salazar et Morgane -ils étaient les plus près- suffoquer tout doucement. En voyant Harry, il releva les yeux, et se mit à rire.
-Je t'avais dit qu'il viendrait, Salazar...
Harry regarda son aïeul, et il fut pris d'effarement. Un piège. Il était tombé dans un piège! Aussitôt, il vit rouge et il s'approcha du cercle, les flammes s'écartant sur son passage et il s'approcha du mage noir, la rage brillant dans son regard.
-Tu pensais m'avoir, Tom...
Voldemort se leva, regardant Harry de ses yeux profonds.
-Que veux-tu, Bébé Potter ?
-Rien ne venant de toi, tu es le mal pur, et j'en ai que faire de tes cadeaux néfastes...
-Dommage...
Harry ne répondit rien, le fixant, toujours en colère.
-Dommage aussi que tu es tué mes parents. Dommage aussi que tu es tué Cédric. Dommage aussi que tu es tué Sirius... Tu ne pourras plus m'avoir, désormais... Tout ce que j'ai appris de toi, Sang-de-Bourbe, c'est la haine... Tu m'as enlevé tout ce que j'aimais... Il est temps que tu payes...
-Encore faudrait-il que tu puisses maîtriser tes pouvoirs Bébé Potter! ricana méchamment Voldemort, le fixant avec ironie. Une lueur dangereuse passa dans les yeux du jeune Potter.
-Je crois que je les maîtrise plus que toi, mon cher Tom...
Le mage noir fit apparaître dans un claquement de main, une longue épée, et Harry dégaina aussitôt de son fourreau sa lame à double tranchant.
-Oh, mais c'est qu'on sait se battre avec ça, maintenant ?
-Tu sembles oublier que la dernière fois que tu as voulu me défier à l'épée... Tu n'as même pas pu me toucher... Il t'a fallut envoyer Lacerta et affronter une autre trahison!
Voldemort ne dit rien.
-Cette petite idiote... Elle a fait une excellente proie, elle et ta copine sont actuellement dans mes cachots, avec des experts...
-À ta place, je ne ferais pas trop le fier, le vent peut tourner Tom...
-Harry, Harry... Avec quoi comptes-tu m'affronter? Où se trouve ton armée qui pourra t'aider à entrer dans ma forteresse?
-Qu'est-ce qui te dit que j'en ai besoin ? Contrairement à toi, je ne me fais pas accompagner par mille personnes à chaque fois que je mets le nez dehors!
-Non toi, tu as peur ne mettre le nez en dehors de ton terrier, tu t'apitoies sur ton sort et tu restes cacher aux yeux de tous, comme un lapin! Tu es vraiment lamentable Harry... Mais avec moi, tout pourrait changer! Tu pourrais devenir la gloire de ce monde, tu sais... tu...
-La gloire et la popularité ne m'intéresse pas Tom, tout comme le pouvoir, le coupa froidement Harry.
-Ah oui ? Tu sais pourtant que les gens te respecteraient, si tu étais avec moi ?
-Me craindraient, oui... Ce ne sera pas du respect, mais la crainte de se faire torturer qui les empêcherait de se révolter!
-Cela reste du respect... Et puis... Tout le monde t'obéirait...
-C'est ça... Et moi, je ferais tes menus travaux ? Tu rêves, Tom...
-Arrête de m'appeler comme ça avorton!
-Je ferais ce que je veux sur cette terre, tant que je serais encore en mesure de décider ce que je veux!
-Parce que tu crois que c'est le cas ? Tu n'as donc jamais compris que Dumbledore, Salazar, et même Severus te manipulaient ? Tous veulent que tu me tues, Harry, et te manipules en ce sens...
-Personne ne me manipule, car ta mort est sur ma liste de chose à faire dans ma vie... En fait, c'est mon principale but mon cher Tom...
-Et le mien est d'écourter ta vie...
Le mage noir leva sa lame, et Harry fit tournoyer la sienne de sa main, près à parer le coup qui allait sans doute venir dans peu de temps. Mais la lame ne l'atteint pas lui, mais Morgane. La jeune femme la reçut dans le flanc, et une expression de douleur se dessina sur son visage, tandis qu'Harry tombait sur ses genoux, éprouvant la même douleur. Haletant, de rage et de douleur, il resserra sa prise sur la garde de son épée, et lentement, il se remit sur ses pieds, puis sans prévenir, fonça vers Jedusor. Celui-ci prit la lame dans sa cuisse droite, et tomba à son tour sur le sol, la douleur le transperçant.
-Ça fait mal, n'est-ce pas ?
-Tu vas payer ça mon garçon...
Il se releva et s'élança vers Harry, qui para le coup sans difficulté, et le combat commençant, aucun ne prenant les dessus sur l'autre, les lames d'acier des deux combattants étant presque invisible aux mouvements rapides et précis que des deux mage qui les maniaient.
En réalité, Harry était en bien plus mauvaise posture que ce qu'il montrait. Sa blessure, transmise par Morgane, le faisait grandement souffrir, et celle qu'il avait eut au poumon était plus sérieuse que prévu. Au bout d'un moment, il jeta son arme au sol, et leva la main, projetant Voldemort 10 mètres plus loin. Puis, instinctivement, il sut ce qu'il fallait faire.
-Endoloris!
Le Mage Noir se tordit de douleur sur le sol, et Harry s'approcha lentement.
-Ça c'est pour Sirius.
Il ramassa sa lame, et donna un coup, sans lâcher le sort, à Voldemort au niveau du poumon.
-Ça c'est pour Hermione.
Il extirpa son arme de la chair de Jedusor, et le regarda sans aucune expression, excepter son regard froid, à voir même glacial qui ornait ses yeux.
-Tu penses toujours que je ne suis pas de taille à t'affronter?
Il arrêta le sort, et approcha son visage de celui de Tom.
-Tu ferais bien de te souvenir de ce que je viens de faire, Tom. Car, à partir de maintenant, je vais hanter chacun de tes pas...
Il tendit la main vers le mage noir, et le fit disparaître, le renvoyant dans sa forteresse. Harry jeta son épée tâchée de sang au sol, et, malgré sa grande fatigue, il s'approcha de Morgane et Salazar, qui étaient toujours au sol. Il regarda les deux adultes, et les délia rapidement. Puis il releva doucement Morgane.
-Ça va ?
Elle hocha doucement la tête, et Harry sortit une fiole de sa ceinture.
-Bois... ordonna-t-il.
-Harry, tu...
-Bois, répéta le jeune homme sur un ton sans réplique, en se retournant vers Salazar, à qui il tendit une main pour l'aider à se relever.
L'homme accepta sans hésitation, le regarda brillant.
-Tu l'as battu...
-Je l'ai renvoyé... Je ne l'ai pas battu... répondit Harry, en secouant la tête, de façon plutôt lente.
-Tu l'as renvoyé d'où il venait, donc tu as battu son attaque... Tu es génial, Harry. Vraiment génial!
-N'exagère rien, je ne suis pas arrivé à temps, il a fait un vrai carnage et si je ne m'étais pas inquiéter sur le fait que je ne sentais pas Morgane... Je ne serais pas encore ici!
Salazar hocha la tête.
-C'est un véritable bourreau... Des enfants...
-Je sais... Un monstre... Occupe-toi de Morgane, je vais voir ce que je peux faire pour eux...
Salazar acquiesça, et Harry commença à se promener entre les blessés, diagnostiquant rapidement leurs blessures, et distribuant des potions. Rapidement, il fut de retour près de la fillette qu'il avait soignée avant le combat, et remarqua qu'elle respirait à peine, était trempé de sueur froide, ses lèvres avaient tournées au bleu et ses yeux étaient fermés. Il serra sa main, les larmes commençant à perler sur son visage. Il lui administra tout de suite une potion, lui donnant quelques claques pour la ranimer. Puis, voyant que cela ne marchait pas, il entreprit un massage cardiaque. Rendu là où elle se trouvait, il n'avait plus rien à perdre pour la réanimé... Le massage cardiaque étant dangereux pour cause du petit os pointu, fragile, qui se trouvait près du coeur, si le massage était mal appliqué, l'os pouvait se briser, et c'était la mort assuré, puisque le fragment pointu perforait le coeur. Au bout de deux minutes, cependant, la petite rouvrit les yeux, respirant un peu mieux. Harry lui donna immédiatement une nouvelle potion, souriant malgré lui. Elle le fixa de ses grands yeux violets et ouvrit la bouche pour essayer de dire quelque chose, mais Harry l'incita à ne rien dire, lui relevant légèrement la tête pour lui faire boire la potion. Elle but doucement, ses deux yeux fixés sur son sauveur. Une jeune femme s'approcha d'elle, et les yeux de l'enfant eurent une expression de joie. Harry se tourna, et vit la mère de l'enfant qui pleurait.
-Elle va bien, intima Harry, presque dans un murmure, ne quittant pas la femme des yeux.
La jeune femme releva Harry, ne pouvant plus rien dire. Des larmes silencieuses de joie et de remerciements coulaient sur ses joues. Harry lui sourit à son tour, puis s'agenouilla à nouveau et posa une main sur le front de la fillette, puis après s'être assuré qu'elle soit stable et ait prit toute la potion, il reprit la fiole et se releva pour voir s'il pouvait faire autre chose, délaissant sa fatigue et ses courbatures, ainsi que sa douleur à l'abdomen dut à la blessure de Morgane. Il s'assit sur le sol, une main sur son abdomen, absorbant la potion. Il commençait déjà à se sentir mieux. Après quelques minutes de repos, il se releva enfin, et retourna voir Morgane et Salazar qui était rentré au palais, et qui devait maintenant se trouver avec le reste de la Confrérie dans la salle des Réunions, puisque les corps qui gisaient maintenant sur le sol, n'étaient plus que ceux de cadavres.
Harry entra dans la pièce circulaire et attendit. Les autres membres de la Confrérie apparurent un par un, tous ayant l'air très fatigué. Merlin fut le plus étonné de voir Harry parmi eux, apparemment, il n'avait pas été là lorsque Potter était arrivé, tous comme les autres, puisqu'ils avaient été occupé ailleurs dans le territoire Atlante, à affronter les armée de Voldemort.
Salazar apporta une chaise à Harry qui était plus qu'épuisé. Il s'y assit dessus, lançant un regard de gratitude à Salazar.
-Tu as vraiment besoin de repos Harry...
-Le combat avec Voldemort m'a achevé...
Tout le monde acquiesça, et Salazar se retourna vers eux.
-Harry vient juste de chasser Voldemort de ce royaume...
-Ça l'explique tout...
-On devrait arrêté les questions et l'envoyer dormir...
-Ainsi donc, il est plus puissant que Voldemort!
Les commentaires fusaient de partout. Salazar se leva, voyant que son protégé commençait à fatiguer.
-STOP! Posez tous les questions un par un, s'il vous plaît!
-Merci Sal'... marmonna Harry, en bâillant.
Après un moment de silence, il acquiesça d'un signe de tête, signe qu'il était prêt à répondre aux questions, sous les regards questionneurs de tous. Merlin s'avança.
-Si j'en tire une conclusion, tu es plus puissant que Voldemort ?
Harry acquiesça.
-En réalité, il paraît que je suis plus puissant que Albus Dumbledore... Vous savez qui il est, n'est-ce pas ?
-Un grand mage de cette époque, bien sûr que nous le connaissons! Mais... Si tu es plus puissant que Voldemort, pourquoi ne pas l'avoir détruit aujourd'hui?
-Parce que je ne suis pas un meurtrier et que ce n'était pas le temps...
Harry eut un demi-sourire.
-Tout vient à point à qui s'est attendre! Je n'ai pas encore délivré toute ma haine envers lui...
Merlin hocha la tête, et recula. Viviane prit sa place.
-Comment as-tu pu comprendre ce qui se passait ?
-J'ai ressentit un grand vide, comme s'il me manquait une partie de mon âme... Je ne sentais plus la présence de Morgane en moi, et ça m'a inquiété!
Viviane acquiesça. Cette connexion entre les deux jeunes gens s'avéraient finalement très pratique!
-Il y a d'autre question? demanda Harry, en réprimant un bâillement.
-Dois-tu tout de suite revenir à ton école où peux tu rester là, au moins pour la nuit ?
Harry les regarda.
-Je pense que je vais rester là pour la nuit.... Je n'ai plus la force de faire le voyage, de toute manière!
Quelque chose sembla soudainement éclairé son esprit.
-Mais je ne dormirais pas... Je vais contacter un ami... J'ai besoin des plans de la nouvelle forteresse de Voldemort...
Il se leva aussitôt debout.
-Harry, tu as besoin de dormir...
Le jeune Gryffondor regarda Salazar.
-C'est important, Salazar. Vraiment important.
-Le sommeil aussi...
-Sauvez Amanda et Lacerta encore plus!
Les adultes sautèrent sur leurs pieds, et se précipitèrent autour de lui.
-Il n'a quand même pas...
Harry soupira.
-Si. Et il s'agit de ma soeur et de mon amie.
-Nous allons t'aider Harry...
-Dans ce cas trouvez-moi un endroit où je puisse faire venir trois ou quatre personnes en toute urgence, et une potion de transport temporel réduit en poudre pour être lancé dans les flammes...
Aussitôt les adultes s'activèrent, pendant qu'Harry prenait une potion revigorante pour se remettre en forme. Il secoua la tête, et suivit Salazar dans la salle expressément aménagée.
-Qui veux-tu amener ?
-Sirius Black, Severus Rogue, Hermione Granger et Albus Dumbledore.
Merlin arriva avec la potion, et Harry se retourna aussitôt vers les flammes qui grondait doucement et y jeta la poudre avant de tracer au sol, à l'aide de sa baguette, un grand cercle dans lequel il s'assied en tailleur et il ferma les yeux. Les membres de la Confrérie allèrent s'asseoir à l'écart, gardant silence.
Un grand frisson parcourut la colonne vertébrale de l'adolescent, allant se noyer dans sa nuque, pendant que Harry entrait peu à peu en transe. Il visualisa Hermione, Sirius, Albus et Severus dans son esprit, et, très lentement, transféra un peu de la potion restante à chacun d'entre eux tandis qu'il leur indiquait quoi en faire.
-Qu'est-ce qu'il fait? murmura Arthur.
-Tais-toi, le prièrent Morgane et Salazar, ne perdant pas une miette de ce que faisait leur héritier.
Puis, lentement, les corps des quatre personnes désirées apparurent dans le cercle, tandis que Harry vacillait. Hermione, recouverte de bandages, ouvrit de grands yeux. Albus semblait placide, Severus étonné, et Sirius... ahuri. Harry prit une grande inspiration, comme s'il venait d'émerger de sous l'eau, et que l'air était un trésor à prendre en cet instant. Morgane et Salazar accoururent aussitôt vers lui, inquiets.
-Ça va ?
Harry hocha la tête, et se leva. Il regarda les quatre personnes qui se trouvaient là, et prit une autre inspiration.
-Ce sont mes aïeuls, Salazar Serpentard et Morgane la Fée, une des Prêtresse de Ceridwen, Dame du Lac.
-Et on est où?
-En Atlantide...
-Dites-moi que je rêve!
-Si c'est un rêve parrain, alors il paraît vraiment réel!
-Ce n'est pas vrai... Je ne peux pas y croire! dit Hermione, littéralement fascinée.
-Harry... Est-ce que tu viens de dire que tu es l'Héritier de Serpentard et de La Dame du Lac ?!
Le Gryffondor eut un sourire en coin.
-Dans le mille...
-Mais...
Harry coupa Severus.
-Je sais que cela paraît bizarre, mais c'est comme ça...
Harry passa son regard sur Salazar et Morgane, puis sur Merlin qui semblait vouloir disparaître, et il se retourna enfin vers Severus et Dumbledore, se jetant à l'eau.
-J'ai besoin des plans de la forteresse de Voldemort...
-Pourquoi ? demandèrent-ils simultanément.
-Ma soeur et mon amie y sont enfermées, et je ne tiens pas à ce qui leur arrive des problèmes.
-C'est de la folie d'aller là-bas...
-La folie n'en est guère quand la détermination et la conscience sont présent...
-T'es complètement fou, Harry...
-Je sais... Mais c'est ça qui fait que je gagne!
-Tu veux vraiment y aller?
-Trouvez-moi ces plans...
-Je prends ça comme une réponse... murmura Severus.
Hermione le regarda.
-Harry, rassure-moi, tu ne vas pas vraiment faire ça ?
-Je vais vraiment le faire Mione...
-Si je puis me permettre gamin, qu'est-ce que tu fous ici? demanda Sirius.
-Il y a eu un carnage de la part de Jedusor il y a environs trois-quarts d'heure... et j'ai accourut!
-Pardon ?
Harry regarda Dumbledore, exaspéré.
-Oui. Il est venu ici. Il sait qu'il y a des gens auxquels je tiens, et il est venu se venger ici...
-Et que c'est-il passé?
-Quelques morts, puis je l'ai renvoyer de là où il venait!
-Bon plan... Tu es doué pour ce genre de choses...
-Je sens une ambiance sarcastique tout à coup...
-Non, admirative!
-Content de l'apprendre...
Harry se retourna vers Salazar.
-Tu peux t'occuper d'eux le temps que j'aille à la bibliothèque chercher quelques trucs?
Salazar acquiesça, regardant une à une toutes les personnes présentes.
-Vous êtes ?
Hermione s'avança.
-Hermione Granger, Gryffondor.
Harry en profita pour sortir de la pièce, mais revint un instant plus tard.
-Merlin, tu peux venir m'aider?
-Bien sûr.
Le vieil homme sortit de la pièce, suivi d'Harry.
-Qu'est-ce que tu cherches ?
-Quelque chose pour gagner du temps, parce que je vais me rendre là-bas seul...
-Tu es complètement frappé...
-Peut-être... Mais je ne veux pas que personne ne prenne de risque pour moi!
-Il va bien falloir que tu l'acceptes un jour, pourtant!
-Pas aujourd'hui...
Ils entrèrent dans la bibliothèque, et Harry se dirigea aussitôt vers le rayon qu'il connaissait le plus, celui de la magie noire.
Merlin leva les yeux au ciel, mais Harry ne le vit pas.
-Je cherche un sort ralentissant le temps...
-Tu pourrais prendre la chambre de bouclier...
-Pas assez puissant...
-Laisse-moi réfléchir... L'idéal serait une modification temporelle sur quelques personnes... Où tout le monde...
-Sur Voldemort principalement...
-Mon idée était plutôt de les retarder... Et si on pouvait faire agir le sort sur lui, ce serait encore mieux...
-J'ai besoin de quelque chose d'assez puissant pour avoir le temps de sortir 'Mandy et ma soeur de là!
-Tu compliques un peu les choses...
-Prenons un maximum de livre, et retournons dans la salle où nous étions...
-Ils vont voir ce que tu fais, ça ne va pas leur plaire!
-Je m'en fous un peu... Je dois le faire!
-Il faudrait que tu acceptes leur aide...
-Je l'accepte, mais pas qu'ils me suivent!
-Tu... Je ne peux même pas te décrire!
-Et pourquoi?
-Tu voudrais absolument aider les gens, mais tu refuses leur aide, tu es... si solitaire, mais d'un autre côté tellement nécessiteux parfois...
-La solitude est la seule qui ne peut pas me trahir Merlin... C'est pourquoi je l'aime!
-Tu exagères... N'as-tu pas confiance en Salazar et en Morgane ?
-Si... Mais je ne veux plus vivre ce qui m'est déjà arrivé...
-On ne doit pas vivre avec le passé, Harry, mais avec le présent...
-Je n'ai pas de présent... Merlin!
-Tu en as un, le chemin est à tes pieds, même si tu refuses de le prendre...
-L'avenir n'est pas pour moi...
-Tu es vraiment anormal... Être pessimiste comme ça, à ton âge! Tu devrais croire qu'il y a de l'espoir devant toi...
-Il y a toujours de l'espoir certes, mais l'espoir appartient à ceux qui savent espérer, chose que j'ai oublié depuis longtemps!
Merlin ne dit rien.
-Il y a toujours de l'espoir...
Il le poussa jusqu'à la fenêtre, où le soleil se levait.
-Regarde. Il y a eu des cadavres, et, pourtant, le soleil se lève... Apportant l'espoir sur le cataclysme, donnant à chacun la force de vivre...
-Le soleil se lève, mais pour combien de temps Merlin, combien de vie devront périr, des familles détruites, pour que le chaos règne à tout jamais?
-Pour eux, tu représentes l'espoir. Pour eux, tu les sauveras, tu empêcheras les morts... Ils te suivront, Harry, ils sont prêts à tout pour toi...
-Ils sont aussi prêts à me trahir à la moindre erreur!
-J'abandonne.
-Allez, on prend les livres et on retourne, si je dois faire quelque chose, autant leur donner l'impression qu'ils ont de moi...
Merlin le fit avancer, sans rien dire. Harry rentra dans la salle basse, où Hermione était en grande conversation avec Salazar, tandis que Sirius, et Severus fixait Morgane avec des yeux qui déplurent à Harry. Celui-ci se racla bruyamment la gorge et posa la grosse pile de livre sur une table, avec un grand fracas, élevant un nuage de poussière. Tous le regardèrent, et Harry jeta un regard noir à Sirius et Severus, tandis que Morgane riait tout bas. Hermione s'approcha de lui.
-Qu'est-ce que tu comptes faire ?
-Je veux un sort pour ralentir le temps avant de me rendre là... Mais, j'irais chercher les Opposants, ou du moins ce qu'il en reste, juste avant... Anthony n'hésitera pas pour aller aider sa soeur!
-Tu ne crois pas qu'ils vont te massacrer ? D'après ce que tu m'en as dis...
Harry soupira.
-Exact.
-Tu cours à ta perte...
-Je n'en doute pas... Mais ils sont les seuls à pouvoir m'aider!
-Je suis là, moi...
-Je ne veux pas que tu prennes de risque.
-Je veux y allez...
-Eux, ils ont eu un entraînement exprès pour ce genre de problème...
Hermione mit ses mains sur ses hanches.
-Écoute-moi bien, Harry. Tu ne vas pas m'empêcher d'y aller, sous prétexte que je suis ton amie! Si tu fais ça, j'irais quand même, même si je dois me faire transporter par un mangemort!
-Tu n'as pas l'entraînement requis, et j'ai besoin de toi ici, quand les deux filles reviendront... Parce que je ne pourrais pas revenir en même temps!
-QUOI ? Tu vas rester là-bas ? Avec ce psychopathe qui ne veut que tue tuer ?
-Pour gagner un quart d'heure, peut-être plus...
-Tu es taré, complètement taré!
-C'est sans doute ce qui me permet de rester en vie devant ce cinglé de meurtrier.
-Deux cinglés... Et c'est comme ça que le monde doit fonctionner...
-Sans doute...
-Harry, je continu à dire que tu dois utiliser le charme de bouclier.
-Merlin, grogna Harry, ce n'est pas assez puissant!
-Tu peux augmenter la puissance du sort.
-Il ne sera jamais assez puissant contre Voldemort... J'ai besoin d'un maléfice de magie noire...
-Un maléfice de magie noire... As-tu le temps d'en adapter un ?
-Ça dépend quoi... Je pensais modifier le Sortilège Impedimenta...
-Le temps presse Harry...
-Je sais, je sais, JE SAIS! Arrêtez un peu, je fais ce que je peux, merde!
Severus lui lança un regard de reproche.
-Tu veux que je t'aide à trouver ? proposa Dumbledore. Je crois qu'il existe un sort elfique permettant de faire ce que tu cherches...
-Parfait, je pourrai le contrôler plus vite...
-Il s'agit... Du Taëliaê... Un retardateur très puissant, où, pour les autres, une seconde équivaut à une heure...
-Parfait... Combien de temps pour l'apprendre?
-Pour toi ? Deux minutes. Pour nous ? Un mois.
-Et qu'il soit suffisamment puissant?
-Tout à fait. Tu es un Elfe, n'oublie pas...
-Bon, c'est ce qu'il me faut!
Harry se retourna.
-Sal' je vais avoir besoin de toi pour le tester...
-Je suis toujours prêt!
Harry se retourna par la suite vers Rogue.
-Tu as les plans?
Il sortit une chemise de sa poche, et Harry l'ouvrit précautionneusement. Dedans se trouvaient les plans de la forteresse. Il les étala sur la table, et se plongea dedans.
-Le chemin le plus rapide pour me rendre aux cachots Severus c'est lequel?
-Le plus rapide est de passer par les Salles d'Audiences... Où il y a toujours beaucoup de monde...
-Et sinon?
-Sinon... Il n'y en a pas d'autres...
-Bon et bien, je piquerai un petit sprint à travers là salle, ça me fera un peu d'exercice!
-Avec les sortilèges en prime...
-Les Opposants s'en occuperons pour moi, le temps que je file aux cachots...
-Après ce que tu as fait ?
-Vous oubliez qu'on parle de Amanda là... S'ils veulent la délivrer, ils auront besoin de moi!
-Oui, mais tu les as utilisé avent de les rejeter...
-Ils m'ont abandonnés...
-Tu as poussé les choses.
-Peut-être... Mais avec ou sans eux, j'irais tout de même traverser cette salle, même si je dois avoir Voldemort à ma poursuite le temps que je traverse la forteresse!
-Au risque de me répéter, tu es taré...
-On n'a pas 300 ans pour se décider, Hermione!
Il se retourna vers Dumbledore, après avoir fermé la chemise qui renfermait les plans.
-Vous avez la formule du sortilège dont vous m'avez parlé?
-Oui. C'est une incantation, en réalité.
Harry hocha la tête.
-Il suffit de dire cela : Quáiedeleotäemposearutaerdidio!
-Oh Merlin... grommela Harry.
-Oui?
-Pas toi... Le mot! gémit-il... Bon, j'essaye.
Harry tendit ses deux mains devant lui, fermant les yeux, se concentrant.
-Quáiedeleotäemposearutaerdidio!
Aussitôt, un rayon doré fonça vers Salazar qui l'évita, Harry rouvrit aussitôt les yeux.
-Crétin, n'évite pas, je le test!
Salazar fronça les sourcils, mais Harry recommença, et l'homme le reçut en pleine poitrine. Il se pétrifia aussitôt sur place, tirant un sourire à Harry qui claqua aussitôt des doigts, délivrant Serpentard.
-Merci... Je vais m'habiller...
Lorsqu'il quitta la pièce, toutes les personnes présentes se regardèrent.
-Dîtes-moi pourquoi je crains le pire...
-Parce que ce gamin est fou...
-Parce qu'il va faire quelque chose de stupide pour sauvez les vies de autres?
-Parce que...
-C'est bon, j'ai eu assez de réponse, merci...
[...]
Harry passa sa tenue de combat par-dessus sa tête, son sabre dans le fourreau dans son dos, sa baguette dans sa ceinture, et quelques potions de soins dans ses poches pour Amanda et Lacerta. Il se regarda un moment dans le miroir en soupirant.
-Adieu à moi-même... murmura-t-il.
Il n'avait pas d'espoir. Il savait qu'il risquait de perdre cette bataille, mais cela ne lui faisait pas peur. Il avait l'habitude d'avoir le spectre de la mort en face de lui, il était peu à peu devenu son ami... Il sortit de la pièce, un air sombre et lugubre ornant ses traits, retournant vers la pièce où il se trouvait plus tôt, pour faire ses au revoirs, si ce n'étaient pas ses adieux...
-J'y vais, dit-il simplement, ne désirant pas inquiéter ses amis.
-Reviens-nous vite...
-Tenez-vous prêt à recevoir les deux filles...
Tous approuvèrent, et Harry se concentra, disparaissant peu à peu, sa peau devenant translucide. Il disparut totalement, et réapparut dans une forêt touffue. Il était sur ses genoux, ses deux mains devant lui. Il se releva rapidement, et constata qu'il avait une dizaine de baguettes pointées sur lui. Tous leurs propriétaires étaient masqués. Il eut un sourire moqueur.
-Toujours frustré à ce que je vois... s'exclama-t-il.
Tous ne firent que raffermir leur poigne sur leurs baguettes.
-Si vous tenez vraiment à me jeter un sort, attendez au moins d'entendre ce que j'ai à vous dire!
-On a rien à se dire... Tu es un homme mort...
Les sorts fusèrent en même temps, mais Harry n'eut qu'à lever une main pour qu'ils aillent s'écraser contre une paroi de verre.
-Comme vous le voyez, j'ai pas mal progressé...
-On ne tien pas à le savoir...
-Dans ce cas vous ne voulez pas savoir non plus ce qu'est advenu d'Amanda je présume! déclara Harry, faisant mine de vouloir retransplaner.
Quelqu'un brisa le cercle, et se précipita vers lui.
-Attends! Que lui arrive t'il ?
Il saisit Harry par le bras pour l'empêcher de partir.
-Tu n'as pas peur de te salir les mains en me touchant Anthony?
Le personnage enleva sa capuche.
-Ce n'est pas Anthony.... Mais Ariane...
Tout les autres enlevèrent leurs capuches. Visiblement, la jeune femme avait pris le commandement.
-Anthony est mort il y a un mois...
-Mort? De quel façon?
Harry fronça les sourcils et se dégagea de la poigne d'Ariane.
-Il s'est fait prendre par Voldemort... Après que nous l'ayons abandonné...
-Tiens... La trahison est précoce par ici!
-Ce n'était pas de la trahison...Tu ne comprendras pas.
-C'était quoi dans ce cas?
-Très simple... Il a attaqué Bellatrix en prétextant qu'elle était la cause de tout cela... Nous l'avons défendue, et cet imbécile a perdu sa place, un oeil, et une grande partie de ses pouvoirs... dit-elle, une lueur de danger trônant dans ses yeux.
-Et qu'est advenu de Bellatrix?
-Elle est ici... Mais pour le moment elle dort, elle a des journées difficiles...
-Les vieilles douleurs?
-Exactement.
-Je vois... Bon, je vais y aller, on m'attend, ou du moins, j'espère qu'on m'attend encore!
-De quoi parles-tu ?
-Voldemort...
-Développe!
-Il y a eu un carnage, et il a capturé Lacerta et Amanda...
-Non ?
-Est-ce que j'ai l'air de rigoler?
-Non, et c'est bien ça le problème.
Elle se tourna vers les autres, et les regarda.
-Je suppose que vous pensez la même chose que moi ?
-Je suis venu vous proposez de venir, et pas vous obligez!
Ariane se retourna vers lui.
-C'est un choix.
-Vous avez le choix, mais choisissez vite...
-C'est déjà fait.
Harry acquiesça d'un signe de tête.
-Alors?
-Oui.
Tous se mirent derrière Ariane, sans rien dire.
-Dans ce cas, mettez-vous tous en cercle, tenez-vous par la main... Je m'occupe du reste!
Pendant qu'ils s'exécutaient, Harry ferma les yeux et se concentra, faisant peu à peu transplaner tout le monde près de la forêt où se cachait Voldemort. Ils atterrirent dans une petite forêt, heureusement déserte. Harry regarda tous les Opposants, et prit le commandement du petit groupe sans à avoir à dire un mot.
-Par ici... Il va falloir passer à travers les Salles d'Audiences... C'est le moyen le plus court jusqu'aux cachots... Où sont retenues prisonnières Amanda et Lacerta...
Il reprit à la suite d'un court silence.
-Vous resterez en arrière, pour essayer de bloqué les mangemorts, le temps que je force l'entré des cachots, et neutralise les mangemorts qui s'y trouveront...
Ils approuvèrent, et s'approchèrent lentement de la forteresse. Harry évalua rapidement le nombre de gardes. Il n'y avait pas moins d'une cinquante de mangemorts patrouillant sur les tours de la forteresse, dans le parc et à l'entrée.
-Ça va être plus serré que prévu...
Il sortit sa baguette et dégaina son sabre qu'il fit tournoyer dans sa main, passa un bref regard aux autres, et se remit en route, se faufilant comme une ombre parmi la pénombre des arbres. Il avançait rapidement, uniquement concentré sur ce qu'il faisait. Le monde extérieur n'existait plus pour lui, il était ailleurs, dans un endroit où le moindre bruit équivalait à la mort... Puis alors qu'un mangemort passait près de lui, il lança un sort qui toucha aussitôt le disciple du Seigneur Noir, le faisant s'effondrer au sol, ainsi que quelques autres qui se trouvaient à proximité du champ d'attraction du stupéfix. Il continua à avancer, mais il avait été repéré. Dix Mangemorts, une lueur de mort dans les yeux, étaient devant lui. Harry les regarda, très calme. Il ne risquait pas grand chose d'eux...
Il rangea finalement sa lame dans son fourreau et pointa sa baguette vers eux.
-Stupéfix!
Tous tombèrent sur le sol, stupéfiés dans le rayon d'action du jeune Mage. Harry jeta un coup d'oeil du côté des Opposants, qui le regardait, bouche bée.
-Tu... Tu as vraiment progressé!
-Aucune importance...
Il jeta encore quelques stupéfix, et fila à travers le terrain en direction des grandes portes de l'imposante bâtisse. Ils stupéfixèrent tous les mangemorts sur leur chemin, et arrivèrent enfin devant la porte hermétiquement fermé.
-Comment va t'on ouvrir ça ?
-Salazar, jamais là quand on a besoin de toi, mais béni soit Merlin!
Il posa la paume de sa main sur la porte, et se concentra sur un loquet qui s'ouvrait. Un étrange déclic se fit entendre et les portes s'entrouvrirent.
-Impressionnant... fut le seul commentaire audible.
Ils n'eurent pas le temps d'en dire plus car une marée de mangemorts se précipita sur eux.
À toute à l'heure... grommela Harry, se transformant en loup, et se faufilant entre les jambes des mangemorts, se dirigeant à toute allure vers la salle d'audience, pour la traverser le plus vite possible afin d'atteindre les cachots sans trop de dégât. Les sorts fusaient au-dessus de lui, mais il ne s'en souciait guère. Cela n'avait pas d'importance. Son seul objectif était les cachots. Il pénétrait sans savoir comment dans l'immense pièce qui était son pire obstacle, et tête baissée, fonça à travers les mangemorts et tout ce qui pouvait se trouver en travers de sa route, priant pour que tout aille bien. Un sort le prit de plein fouet, et il tomba sur le côté, la douleur traversant ses côtes, brûlant chaque centimètre carré de sa peau... Une seule personne pouvait le faire plier avec un tel sort... Voldemort! Harry se retransforma donc, et essaya de reprendre son souffle, tout en se relevant, une main tenant ses côtes, son autre serrées sur sa baguette.
Le Mage Noir éclata de rire.
-Deuxième rencontre de la journée, Harry... Vas-tu aussi bien réussir ?
Celui-ci eut une respiration un peu roque, mais un sourire froid apparut.
-Je ne renonce jamais à ce qui doit être récupéré Tom...
Celui-ci feignit une mine innocente.
-De quoi parles-tu ?
Le Mage Noir arrêta le sort.
-Depuis quand révèle-t-on une mission?
Harry fit un pas sur le côté, jetant un bref regard à la porte qui se trouvait à dix mètre, vers sa droite.
Voldemort sourit.
-Serait cette porte la qui t'intéresses ?
-Non, plutôt une toilette pour rejeter le contenu de mon estomac qui menace de sortir depuis que j'ai vu ta face de lézard...
-Endoloris...
Le sort atteint Harry, qui ne fut pas assez rapide pour l'éviter.
-Tu devrais éviter de me provoquer, Harry...
-Tu devrais éviter de me mettre en colère, Finite Incantatem!
-Qu'ai-je à faire de la colère de quelqu'un d'insignifiant ?
Harry se releva et lança rapidement son maléfice:
-Quáiedeleotäemposearutaerdidio!
Le sortilège toucha Voldemort, qui fut aussitôt immobilisé, et Harry, sans perdre une minute, fonça vers les cachots. La porte explosa devant lui, et il rentra dans la sombre pièce. On ne voyait rien dedans, aussi, il n'aperçut qu'au dernier moment Lacerta qui lui envoya son pied dans la figure.
-Calme-toi, Lacerta, c'est moi!
-Harry?
-Qui d'autre?
-Un mangemort...
-Où est Amanda? le pressa son frère.
-Avec moi... Elle est épuisée...
Harry murmura un sort, et une lumière jaillit de sa baguette. Il regarda sa soeur. Elle avait des contusions sur le visage, et ses bras étaient couverts de coupures.
-On va sortir vite fait d'ici...
Il se dirigea vers le fond de la cellule et repéra le corps de son amie, par terre, couvert de plaie, la respiration saccadé... Elle était inconsciente.
-Merde! Lacerta... Sors vite d'ici, il y a des gens qui t'attendent. Ne t'occupes pas de moi.
Les yeux de l'elfe brillèrent, mais elle fit comme son frère lui avait dit. Pourtant, elle s'arrêta dans l'entrebâillement de la porte et attendit que Harry ait administré une potion à Amanda, et que celle-ci se réveille.
-Emmène-la avec toi, je vais retardé les mangemorts qui sont en route par ici, rejoignez ceux qui doivent se trouver dans la salle d'audience, je vais vous retrouver plus tard... aller vite!
Elle acquiesça, et aida Amanda à se relever. Puis toutes deux coururent du mieux que leur permettaient leurs blessures. Harry sortit, son sabre fendant l'air, sa baguette dans sa main libre. Ses deux yeux étaient devenus uniquement blanc tant la fureur qu'il dégageait était palpable. Un léger halo blanc commença à se former autour de lui. Une trentaine de mangemort firent leur apparition au bout du couloir, puis après une brève hésitation, fondirent vers lui à toute allure, leur hurlement se répercutant sur les murs de pierres crasseuses. Harry se tenait prêt, et le premier mangemort qui fut à sa porte tomba, embrocher, à ses pieds, raide mort, l'expression du surprise encore présente sur son visage.
-Surprise, les amis... murmura Harry.
Il fit son chemin à travers l'essaim, découpant en morceaux certains des Serviteurs des Ténèbres. Après avoir fauché bon nombre de mangemort du fil de sa lame qui était maintenant dégoulinante de sang, il s'engagea rapidement dans l'étroit escalier, déboucha dans un long couloir sans rencontrer le moindre obstacle et fut à nouveau dans la salle d'audience. Les Opposant n'y était plus, tout comme Amanda et Lacerta... Ils devaient maintenant l'attendre à l'extérieur, où Harry devait les rejoindre, si bien sûr, il arrivait à passer au travers de la foule de mangemort qui se trouvait devant lui, ainsi que de Voldemort, indemne... L'adolescent prit une grande inspiration. Quelque chose lui disait que la partie n'allait pas être de tout repos.
-Tu es encore déterminé à m'arrêter Tom à ce que je vois! siffla Harry, essuyant la surplus de sang de son sabre, sur le cadavre d'un mangemort qui se trouvait à ses pieds.
-Non, vraiment ? Je croyais que tu avais compris depuis tout ce temps!
-Si tu ne veux vraiment pas me laisser passé... Dans ce cas je sortirais par la manière forte!
Voldemort ricana.
-Il faudrait d'abord que tu es toute ta force et ta vigueur pour passer à travers mes rangs... Car, je doute que tu es pu dormir ton content aujourd'hui, et le manque de sommeil te perdra aujourd'hui mon jeune ami.
-C'est ce qu'on verra Tom...
Il serra fermement son sabre.
-Je t'avais prévenu de ne pas les toucher!
Il sauta en l'air, atterrissant pile devant le Mage Noir, sa lame posée sur le cou de son adversaire. Ses deux yeux étaient complètement blancs, et la lumière qui émanait de lui devenait aveuglante.
-Rappels tes rangs, si tu tiens à la vie...
Il appuya sa lame un peu plus sur le cou de Jedusor, et un mince filet de sang perça jours, coulant doucement vers le sol. Le seigneur noir déglutit difficilement, sans pour autant quitter son adversaire des yeux.
-Fais ce que je te dis!
Voldemort ne fit toujours aucun geste.
-Je peux te garantir que je te découpe en morceau si tu ne les rappels pas, et que j'apporte ta tête sur un plateau d'argent à Dumbledore et à Cornelius Fudge, ainsi que je donnerais bon nombre de nom concernant tes mangemorts et l'emplacement de ta forteresse.
Lentement, Tom leva la main. Puis, lentement, il fit signe à ses mangemorts de reculer.
-C'est bien...
Harry fit lentement le tour du mangemort, et se dirigea vers la sortie à reculons, n'osant pas tourner dos aux mangemorts. Un sourire commençait à se former sur leurs visages, et Harry fronça les sourcils. Brusquement, une ombre apparut devant lui. Grande de près de deux mettre, la forme se matérialisa peu à peu. Habillé de noir des pieds à la tête, poignard, épée et bon nombre d'autre arme se trouvait dans la ceinture de l'homme. Harry déglutit difficilement, et regarda Voldemort.
-C'est un cadeau de Noël anticipé ?
-Le cadeau de ta fin... Ton dernier Harry, adieu!
Une lame s'abattit en direction du Gryffondor, qui para le coup, avant de sortir à toute vitesse de la forteresse. Les Opposants étaient un peu plus loin, Harry mit sa main devant lui, et les fit aussitôt disparaître, envoyant Amanda et Lacerta en Atlantique, et les autres, à leur quartier général, se retrouvant seul à seul avec son poursuivant et un demi millier de mangemort en guise de compagnie.
-Et moi qui devais faire du fitness...
Il se mit aussitôt en position de combat, regardant attentivement son adversaire, qui arrivait. Il essaya d'analyser rapidement ses défauts. Celui-ci, à son grand désarroi, ne semblait pas en avoir. Il se déplaçait avec souplesse et agilité, semblait calme et confiant, ses sens semblaient aiguisés et ses réflexes vifs et précis. Cette créature n'était pas humaine...
Il chercha à toute vitesse une formule lui permettant d'analyser leur nature, mais aucune ne lui vint à l'esprit. Il évita de justesse le premier coup de son adversaire. Celui-ci dégaina une seconde lame, lui donnant un autre avantage sur le jeune homme. Harry semblait assez stressé, et avait perdu son calme, des sueurs froides ornaient son front et une certaine panique se lisait dans son regard, tout le contraire de son adversaire... Les gens qui le connaissait et qui l'aurait vu à cet instant n'auraient pas cru avoir Harry Potter devant eux... Pas celui qui avait combattu Voldemort bon nombre de fois, avec le même genre d'arme! Ses mains tremblaient, il ne réussit même pas à soulever sa lame. Il évita de justesse le second coup qui lui frôla la tête. Puis, soudainement, il vit quelque chose qui le mit en colère. Quelque chose qui le mit très en colère. Il resserra sa prise sur son sabre, le sol tremblant sous ses pieds. Ainsi donc, cet imbécile était revenu chez Voldemort... Après ce que Harry avait fait pour lui, il était revenu vers le Lord Noir pour se remettre à son service. Harry avait eu beau risqué sa peau pour venir le récupérer avec Rogue et Lacerta, il était tout de même revenu... Le jeune Malefoy s'avança lentement, sa baguette à la main. Harry, ne se déconcentrant pas, donna un coup à son adversaire, qui fut légèrement déstabilisé. Celui-ci revint aussitôt à l'attaque et Harry se baissa juste à temps pour l'éviter, et la créature passa au-dessus de lui, se retrouvant au sol, trois mètres plus loin.
-Qu'est-ce que tu veux Malefoy? siffla Harry, se retournant soudainement vers lui.
Mais Drago ne répondit pas, s'approchant plus de lui.
-Te tirer de là, andouille...
Le Gryffondor le fixa un moment, et il ne vit donc pas la créature se relever et s'approcher de lui par-derrière. La seule chose qu'il ressentit, fut une douleur intense dans son dos, puis une voile noir passa devant ses yeux. Il tomba sur le sol, tentant vainement de lutter contre le vide qui l'envahissait. Drago se mit à son côté, et murmura un sort de soin. Une chaleur agréable envahit Harry, mais pas assez pour que la plaie béante qui se trouve dans son dos disparaisse, de sorte que la douleur, bien qu'elle soit moins vive, était bel et bien vivante.
-Drago... murmura Harry, se relevant difficilement, saisissant son épée pour éloigner son adversaire qui allait renouveler son coup.
Le blond resta à l'écart, mais fut tout ouïs.
-Répète après moi, et on pourra peut-être s'en sortir... Mélïaso hutyrear kilmorès malinïòs camélion sinéros béléos melawys!
Drago le regarda, et répéta doucement la formule. Aussitôt, une grande lueur les entoura, une lueur blanche et translucide. Deux secondes après, il n'y avait plus personne excepté la créature. Aussitôt qu'ils réapparurent, Harry tomba lourdement au sol, lâchant son sabre. Au milieu de son dos, sur ses vêtements, une grande tâche sombre s'étendait, révélant l'imminente blessure. Hermione, qui était non loin de là, se précipita vers lui, ramenant ses cheveux bruns derrière elle, les manches de ses robes voltigeant derrière elle. Elle se laissa tomber à côté de son ami, une main devant sa bouche. Harry, qui était couché sur le ventre, tourna légèrement la tête, la regardant dans les yeux, révélant un regard brillant de douleur.
-Salut ma puce... murmura-t-il.
-Qu'est-ce qui t'es arrivé ?
-Un petit piège de Tom...
Il essaya de s'appuyer sur ses mains, pour se redresser quelque peu, mais ses forces refusèrent de vouloir le porter, et il retomba sur le sol.
-Reste-là, ne bouge pas...
Elle regarda Drago.
-Qu'est-ce que tu fous là, toi ?
-Je l'ai aidé...
-Je vais te croire encore...
-Je serais mort sans lui Mione... Allez, aidez-moi à rentré... Je vais m'assurer que Amanda et Lacerta vont bien...
En entendant cela, Hermione devint hystérique.
-Quoi? Tu es blessé, et tu vérifier qu'elles vont bien ?
-Oui... Allez, soit chic un peu et arrêtes de t'inquiéter pour moi...
-Drago, fais moi une faveur...
-Qu'est-ce que tu veux, Granger ?
-Prête moi ta baguette...
-Tu n'as pas la tienne?
-Je ne te demanderai pas la tienne si c'était le cas...
-Pourquoi je le ferais?
-Ça vous ennuierait de vouloir m'aider à me lever de ce sol boueux...
Drago donna la baguette à Hermione, et celle-ci, d'un sort, endormi Harry.
-Maintenant on va pouvoir l'amener se faire soigner!
Drago regarda Hermione.
-Tu sais quoi, Granger? Je t'admire...
-Alors là, j'y crois pas!
Un hurlement se fit entendre derrière eux, et soudain, un loup surgit devant eux, s'approchant aussitôt de Harry. Après l'avoir renifler, le canidé se coucha au sol, et à l'aide de ses pattes et de ses crocs, hissa son maître en travers de son dos, se dirigeant vers le palais.
Les deux adolescents restèrent interdits un long moment, puis Drago se souvint de qui c'était.
-Kendra... Sa louve...
-Comment est-ce qu'elle peut être arrivé ici?
-Aucune idée, mais quelque chose me dit qu'elle ne l'emmènera pas à l'infirmerie!
Hermione se mit à courir en direction du château, sur les traces de Harry et de la louve. Effectivement, celle-ci entraînait son maître vers sa chambre. Hermione se mit devant elle, et la regarda.
-Il faut l'amener à l'infirmerie!
La louve montra les dents quand Hermione essaya d'approcher son maître. La jeune femme recula, moins sur d'elle.
-Il faut l'emmener à l'infirmerie, répéta-t-elle, bloquant toutefois toujours le passage à Kendra, qui se mit à aboyer sauvagement et à gronder.
Elle chercha une baguette, priant pour que la louve ne lui saute pas dessus. Malheureusement, elle n'en trouva pas...
-Merlin, mais pourquoi Harry ne l'a pas dressé pour qu'elle écoute d'autre que lui...
Kendra la dépassa, traînant toujours son maître, et entra dans la chambre de celui-ci, au bout du couloir, après avoir ouvert la porte d'un regard. Hermione se précipita dans la chambre, et regarda la louve étendre le jeune homme.
-Que de tendresse...
Kendra gronda soudain sourdement en se retournant vers Hermione, et à son grand étonnement, la jeune fille put entendre une voix dans sa tête.
-Si tu veux l'aider, va chercher un guérisseur!
-Il fallait l'amener à l'infirmerie! se désespéra-t-elle.
La louve ne dit rien, et Hermione sortit de la chambre en courant
-Guérisseur... Guérisseur... Je sais pas où il y en a moi des guérisseurs!
Elle fonça droit dans Salazar qui sortait d'une pièce.
-Qui a-t-il?
-Harry... Malade...
-Il est revenu? Quand? Où est-il? Que lui est-il arrivé? Il est conscient?
Hermione le regarda, ne sachant pas si elle devait lui dire.
-Il est blessé... Endormi...
-Je vais chercher un guérisseur, toi, trouve le parrain de ton ami, et ceux qui l'accompagne!
-Ça ne devrait pas être trop difficile...
-Fais vite...
Salazar se dirigea à toute allure vers l'infirmerie, et dix minutes plus tard, il se trouvait dans la chambre plongée de l'obscurité de son protégé. Il alluma la lumière, et manqua de hurler devant l'étendue de la blessure d'Harry. Elle partait du coccyx jusqu'au haut de la colonne vertébrale... Drago était assis à côté de lui dans un fauteuil, et lui avait apparemment retirer le haut de sa tenue. Une telle blessure, aurait dû être fatal à n'importe qui d'autre... C'était bien un miracle que Harry soit toujours vivant.
-Ce gamin m'étonnera toujours... murmura Salazar, le regardant avec inquiétude.
Il se dirigea vers une des armoires, et en sortit des fioles de potion, les ouvrant pour sentir leur contenu. Puis il sortit de la pièce pour aller chercher des bandes stériles. Faute de chance, il n'avait pas trouvé de guérisseur dans tout le château, et pour ne pas perdre de temps, avait finalement foncé dans la chambre de Harry. Salazar revint peu de temps après, mais pendant sa brève absence, le sang qui coulait toujours abondamment du dos Harry avait commencé à tâcher les draps du lit. Le Gryffondor était extrêmement blême, et Salazar n'avait même pas besoin de le toucher pour savoir qu'une fièvre mortelle devait certainement le maintenir depuis quelques temps déjà. Il commença immédiatement à appliquer les bandages et autres potions, désirant éviter d'aggraver le cas de son protégé.
-Mais dans quoi t'es-tu encore fourré ?
Évidemment, aucune réponse ne vint de Harry, excepté un gémissement de douleur, venant sans doute de la sensation de brûlure que créait la potion. La porte s'ouvrit soudainement et Sirius, Severus, Hermione et Dumbledore entrèrent. Les deux premiers se précipitèrent au chevet du malade, mais les deux autres les retinrent.
-Laissez-le se reposer, intima Hermione.
Sirius et Severus reculèrent à contrecoeur, préférant éviter la furie de Miss Granger. Salazar recula lui aussi, une fois qu'il eut finit de mettre les bandages et se retourna vers Hermione et Drago.
-Dans quel état était-il, lorsqu'il est arrivé?
-Une large blessure au dos, à peine conscient et complètement insolent... Ah, oui, j'ai oublié sanguinolent! dit-elle avec sarcasme, une lueur de colère dans les yeux.
-Si ce que tu dis, est totalement vrai, alors comment a-t-il pu se transporter ici?
-C'est moi qui ai récité la formule, intervint Drago.
-Je vois... Sais-tu par quoi il a été blessé, car, il y a un poisson qui s'est infiltrer dans ses veines, sous le coup de la lame qui la... pratiquement découpé en deux.
-Une Créature des Ombres... murmura Drago.
Hermione crut que Salazar allait s'évanouir.
-Je peux pas croire qu'il soit toujours vivant... murmura-t-il, se laissant tomber dans un fauteuil.
Salazar reprit la parole.
-Ce genre de Créature... Poursuit sa victime jusqu'à ce qu'elle soit morte... Et bonne à enterrer dix pieds sous terre!
-Tu veux dire... Qu'il va venir ici ? bondit Hermione.
Salazar hocha la tête.
-Il va essayer, du moins...
-Et... qu'est-ce que nous pouvons faire?
-Rien... Excepté le garder à distance de Harry jusqu'à ce qu'il soit remit, car, plus cette créature sera proche, plus le poison s'intensifiera dans ses veines et la blessure s'aggravera!
-Eh merde! s'exclama Hermione, ce qui était très inhabituel pour elle.
-Donc, si Harry veut survivre, cette créature ne doit pas venir ici, avant que son adversaire soit apte à combattre avec elle, et à la détruire!
-C'est à peu près ça... Et les Créatures des Ombres sont très difficiles à retenir...
-Nous pourrons le faire, j'en suis sûr!
-Pour combien de temps? demanda Dumbledore.
-Dieu seul sait combien de temps prendra Harry à se remettre!
-Pas longtemps... Généralement, il guérit vite... La seule bonne chose que lui a laissé les elfes...
-Les elfes! s'écria Sirius. Ils seraient assez puissants pour repousser cette... chose!
Hermione hocha la tête, ne voyant pas vraiment où il voulait en venir. Mais Dumbledore, lui, sauta sur ses pieds, et sortit hors de la chambre. Harry gémit dans son sommeil, et se retourna sur le dos dans son lit, se réveillant presque aussitôt, une grimace de douleur se formant sur son visage. Aussitôt cinq où six personnes se placèrent autour de lui. Harry cligna des yeux, sa vision étant encore assez flou. Il se passa une main sur le front, en soupirant. Il ne parvenait pas vraiment à distinguer quelque chose de précis dans le décor, et referma donc les yeux.
-Où est-ce que je suis?
-En Atlantide... De retour chez toi...
Harry cligna encore des yeux, reconnaissant la voix de Salazar.
-Comment est-ce que je suis arrivé ici? s'écria-t-il, se redressant soudainement dans son lit.
Drago se mit en avant, souriant.
-C'est moi... Tu m'avais donné la formule...
-M'en souviens pas... Disons que je ne me souviens pas de grand chose...
Il se recoucha lentement, la blessure le brûlant affreusement.
-Le poison... marmonna Salazar.
-La Créature des Ombres... murmura Hermione.
-Quelqu'un a-t-il un explication rationnel à ce que je sois toujours en vie?
-Non, à part le fait que tu sois le Survivant...
-Severus... Si tu n'as rien à dire que je ne sache pas, alors tais-toi! grommela Potter.
-Je croyais que tu n'étais pas au courant...
Il reçu un regard noir de la part de son ami, et décida qu'il valait mieux se taire. À ce moment, Dumbledore entra à nouveau dans la pièce, paraissant plutôt en colère.
-Bande de crétins! Dit-il, ce qui surpris tout le monde.
-Qui a-t-il Albus? demanda Sirius.
-Il y a que Alderamir se fout éperdument de Harry, et qu'il ne daigne pas prêter la moindre attention à ce cas d'urgence!
Le jeune Gryffondor ne parut aucunement surpris par la nouvelle.
-Il... Ne rêve que de son trône... Il sait que je vais devoir le lui prendre un jour... Parle lui de Lacerta...
Dumbledore eut pâle sourire.
-Tiens... Tu es réveiller Harry...
-On dirait...
-Donc, il faut oublié l'aide de ce côté professeur? demande Hermione.
-Pas si on lui parle de Lacerta...
-Je lui en ais parler, il ne veut rien savoir! Parce que ce n'est pas sa fille qui est visée...
-Qu'est-ce qu'on peut faire dans ce cas?
-Rien du tout... grommela Salazar.
-Est-ce qu'on pourrait me dire ce qui ce passe?
Tous se regardèrent.
-Heu... Et bien, en fait... La Créature des Ombres qui t'a attaqué...
-Va venir ici...
-Génial? grommela Harry. Et donc elle va vouloir me tuer j'imagine, et je ne peux pas me défendre, donc, tout le château est en émeute!?
-Comment as tu deviner ? soupira Salazar.
-N'empêche qu'on est dans la merde... Parce que plus cette bestiole s'approche, plus tu es malade...
Harry se releva doucement de son lit, et s'adossa à la tête de son lit, contre un oreiller.
-Donc... Vous n'avez trouvé aucune solution encore?
-Non... Et c'est assez embêtant...
-Bah... Laissez-moi crevé c'est tout!
-Pas question!
-Grumlph... Alors dites-moi comment vous allez réussir à abattre cette bestiole assoiffé de sang qui est aussi agile qu'un chat et invisible comme une ombre?
-On ne sait pas encore... C'est assez difficile...
-Elle a de fortes protections magique, et seule une épée peut l'abattre... Encore faudrait-il que celui qui la combattra soit puissant...
-Albus... Est-ce que tu penses pouvoir faire ça ?
-J'en sais rien... Je n'ai pas vu de quoi cette créature est capable...
-Je le ferais bien moi-même mais...
Harry désigna son dos.
-Ne t'inquiètes pas, Harry... On va trouver une solution...
-Ouais... Ouais... Rappelez-moi de ne pas hésiter la prochaine fois que j'aurais la vie de Voldemort entre les mains, grommela le Gryffondor, sombrement.
-On s'en chargera, ne t'inquiètes pas...
Kendra arriva soudain dans la chambre et sauta sur le lit, venant se coucher sur les jambes de son maître.
-Tiens, salut ma belle!
-C'est elle qui t'a emmener dans ta chambre, grommela Hermione.
Harry n'eut qu'un sourire et gratta affectueusement la tête grise de la louve.
-Je voulais t'amener à l'infirmerie, mais elle a été plus rapide que moi...
-Elle a bien fait, j'en ai marre des infirmeries!
-Quand on est blessé comme cela, on se soigne, Harry!
-Ouais maman...
-Bon allez, ouste, laissez-le tranquille, il doit se reposer! ordonna Sirius, les chassant tous de la chambre.
-C'est pas vrai, j'ai deux mères poules, râla Harry.
Il se recoucha précautionneusement, et se rendormit aussitôt jusqu'au lendemain matin.
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Voilà un autre chapitre de fait!
REVIEW PLEASE!!!!
Laika&Mymy!
