Disclaimer : Rien ne nous appartient excepté l'intrigue. Tout le reste est à J.K Rowling. Il est STRICTEMENT défendu de prendre quoique ce soit comme idée de cette fic sans notre accord! Merci bien et bonne lecture!
Note de l'auteur : Désolé pour le retard de hier. Je n'ai pas pu poster le chapitre qui n'était pas encore prêt. Mais je vous le met aujourd'hui de toute urgence avant de partir m'habiller. J'ai un rendez-vous! C'est fou ce que vous pouvez me faire courir. C'est bien parce que je vous aime, et j'espère que vous le savez lol ! Menfin, bonne lecture à tous. Avis au cœur sensible, ce chapitre contient de la torture, quelque chose d'assez léger pourtant. Vous ne devriez pas avoir trop de mal à suivre!
RARs :
archidruide : Piouf, contente de voir que vous faire languir n'a pas été trop long. Là, j'ai honte, le chapitre est une journée en retard, mais j'ai pas pu finir hier soir, donc j'ai dû le poster aujourd'hui. Sans rancune, il est bel et bien là, maintenant. A plus et merci pour ta review. Bonne lecture!
Esmeralda : Pourquoi est-ce que tous les lecteurs nous demande où on trouve notre inspiration ? C'est dans notre tête voyons! Concernant la torture, c'était sarcastique très chère! J'adore le sarcasme! Mais c'est vrai qu'il y en a dans chaque chapitre. Siri ? Hmmm, non pas dans ce chapitre-ci! Désolé. Mais dans le prochain, si je me souviens bien. Menfin, on le revoit bientôt ;) D'ici deux semaines, tu vas le revoir ;o) Le groupe des Opposants ? Euh, pas dans ce volet, désolé, loin de là même, on en fait peut-être mention, mais pas plus que cela! Désolé encore une fois. Merci pour ta review et bonne lecture! A plus!
Mangemort : Merci pour ta review et bonne lecture ( on le sait que c'est très bon lol (oui, la modestie est la première de mes qualités! =P)
Le duo Infernal : Ouais, je connais ça, la flemme de changer de compte ;) Jten veux pas très chère (non, je t'en veux de PAS ME RÉPONDRE SUR MSN GRRRRRRRRRRR!!!!!!!!! JVAIS TE TRUCIDER. Fin de la parenthèse) Tu aimes pas Hermione, mais tu l'aimes en même temps ? Suuuuuuper. Je dois te dire que tu as bien raison, elle joue plutôt un double jeu ces temps-ci et tu vas t'en rendre compte plus en profondeur (mmmmmmeeeeeerdeuh, jviens d'avoir quelques pensées plutôt... déplacé!) dans ce chapitre-ci. Pitié de Harry ? Il te détesterait pour ça. La pitié est quelque chose qu'il déteste (tout comme moi!) mais pour Tom et ses sbires, tu vas encore plus les exécrer, mais je ne t'en dis pas plus ;) Dehors, ils ne peuvent PAS rien faire. Ce sont les ordres de Harry. Tant que les Arwels ne sont pas en état de combattre, et prêt à la guerre, ils ne doivent pas venir le chercher! On se voit le 16 ? Ouais, pffff, on est le 17 et on c'est toujours pas parler, excepté en mail, et après avoir poster ce chapitre, je serai de retour sur mon ordi que ce soir (soit dans la nuit pour toi) demain, je vais être probablement absente aussi, jeudi par contre, je devrais être chez moi, et vendredi, oublis-moi aussi, je sors à l'extérieur de la ville. Donc, on se revoit samedi, car dimanche je vais être avec une amie, dans un chenil de Husky! Merci pour ta review et bonne lecture!
Sarah Black : Avant que je ne parte ? Ça fait deux jours que je suis de retour, le chapitre à une journée de retard, donc, non, je n'ai pas pu poster le chapitre avant de partir et je le regrette, mais ça aurait été beaucoup trop tôt, même s'il était prêt. J'avais pas assez de review (et même maintenant, je trouve que le nombre est lamentable, mais ça doit être dû aux vacances estival qui ne sont pas encore terminées. Ça devrait aller mieux dès la rentré et les review devrait grimper en flèche... normalement!) Merci pour ta review et bonne lecture! A plus!
Lisia : De la pression ? Non, je sais la gérer à merveille. La preuve, le chapitre est en retard, et je stress pas vraiment. Pas de panique non plus en pensant que j'ai un autre chapitre à poster ce soir qui n'est pas corrigé et dont la mise en page n'ait pas fait non plus (arg! Calme, on respire (lol)) Je ne sais pas ce que tu penseras de chapitre, mais c'est un de mes préféré (regarde le titre, tu comprendras!) Bien difficile d'imiter notre histoire ? Mais je le sais. Je n'ai jamais vu une histoire qui y ressemblait, et je n'en verrai probablement jamais (disclaimer : tout appartient à J.K Rowling excepté l'intrigue qui est à nous!) et c'est très bien ainsi! Merci pour tes précieux conseils, je tacherai de les mettre en pratique le plus tôt possible! Ça me fera plaisir de te parler de mon livre, mais pas ici, il y des oreilles indiscrètes. Dès qu'on se verra sur MSN, je t'en glisserai un mot, promit ;o) Merci pour ta review et bonne lecture!
alinemcb54 : Du retard ? C'est pas bien grave ! L'important c'est que tu sois au rendez-vous ;) T'as de la chance, je postais le chapitre aujourd'hui finalement, et non hier ;) Sincèrement, merci pour ta review et bonne lecture! A plus!
Merci au lecteurs silencieux. Bonne lecture!
Citation du jour : La prudence ne prévient pas tous les malheurs, mais le défaut de prudence ne manque jamais de les attirer. Par : un philosophe Anonyme.
Le Loup Solitaire
Chapitre 21 : La torture
Cela faisait une semaine que Harry vivait dans ces cachots, et il n'était déjà plus lui-même. De nouvelles cicatrices apparaissaient tous les jours sur son corps, le barbouillant de sang... Rare étaient les moments de lucidité qu'il pouvait avoir. Ses vêtements étaient sales et déchirés. Il ne se rappelait plus de la dernière fois qu'il avait mangé un bon repas et l'envie de se nourrir l'avait délaissé, son estomac se serait vidé sur le champ de toute façon. Ses facultés mentales commençaient à diminuer, il n'arrivait presque plus à parler les muscles de sa mâchoire le faisant souffrir, et sentait sa magie dépérir. Il sombrait doucement dans la folie, qui, inéluctablement, amènerait la mort...
-Morgane, murmura-t-il d'une voix rauque dans son sommeil perturbé.
Il savait pertinemment que la jeune femme ne pouvait rien pour lui, mais ce nom avait toujours été synonyme d'espoir. Elle était une moitié de lui, elle ressentait ce qu'il ressentait, elle était la lumière dans les ténèbres qui semblaient pourtant avoir englobé tout espoir maintenant. Il soupira, et se redressa. Il allait venir. C'était son heure. Bientôt son monde basculerait de nouveau dans le noir, ne devenant que haine et douleur. L'effort l'épuisa en un rien de temps et il s'assied au pied d'un des quatre murs, s'adossant contre celui-ci. La porte s'ouvrit, s'accompagnant de l'horrible douleur au niveau de sa cicatrice. Voldemort, toujours avec son sourire cruel, entra dans la pièce.
-Alors comment se porte mon pensionnaire ?
Harry, épuisé, ne fit que lui envoyer un regard haineux, ses yeux bicolores brillant de fatigue et de douleur.
-Tu n'es toujours pas dans l'état souhaité... dit-il d'une voix froide.
Voldemort s'approcha, et s'agenouilla devant le jeune homme.
-Je t'avais dit de ne pas me défier... Regardes-toi : une loque...
Harry trouva la force de sourire, ses lèvres gercées craquelant menaçant le sang de perler à nouveau.
-Je suis pourtant toujours en vie...
-Dis-moi cette prophétie Harry, et je te laisse repartir.
-Crève!
-C'est ce qui va t'arriver...
Harry se redressa douloureusement, sentant la douleur dans chacun de ses os.
-Tu me tueras même si je te parle de cette prophétie...
-Tout dépend du contenu...
-C'est pourquoi tu n'en sauras rien!
-Ne me défi pas Harry.
-Je vais me gêner peut-être!
-Legilimens!
Immédiatement, la panique s'empara de l'adolescent, qui tenta de bloquer son esprit. Mais il était faible, beaucoup trop faible. Rogue n'était pas là pour le sauver cette fois, et les images de ses cauchemars vinrent envahir son esprit : la mort de Sirius ne fit pas exception, ce qui fit aussitôt le lien vers la prophétie. Lentement, la voix de Dumbledore commença à résonner dans la tête de l'adolescent. Il commença à paniquer, sachant que Voldemort ne devait pas savoir la suite. Il se concentra de toutes ses forces, essayant de ramener un autre souvenir...
« Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche, il naîtra de ceux qui ont par trois fois défié... »
Un souvenir, un souvenir... UN SOUVENIR PUTAIN, HARRY FAIT UN EFFORT MON VIEUX!
« ... il sera né lorsque mourra le septième mois et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal... »
Le... la... La mort de Ron! Immédiatement, ce souvenir vint remplacer la prophétie. Comme dans un lointain écho, Harry entendit le cri de rage et d'impuissance de Voldemort. Pour la première fois depuis une semaine, il sourit. Pourtant, ce sourire disparut vite lorsqu'une gifle s'abattit sur sa joue, apportant une brûlure ardente.
-Petit con! siffla la voix du Mage.
Harry ne répondit rien, il n'en avait pas la force, il voulait tenir tête au sortilège toujours présent. Voldemort, voyant que c'était inutile, retira le sort, en en lança un différent, qui provoquait un ébouillantage fictif. Harry poussa aussitôt un hurlement de douleur, son cri se répercutant en échos; il fut entendu d'un bout à l'autre de la forteresse. Voldemort eut un sourire froid, et augmenta l'intensité du sort. Harry ferma les yeux, tremblant de douleur.
-Tu n'aimes pas ça, hein ?
Harry essaya de trouver prise sur le sol pour ses doigts, griffant les pierres humides et glissantes, encrassées de sang, mais il n'y parvint pas, et s'étala sur le sol. Il entendit un de ses os craquer, et ne put retenir son hurlement de douleur. Il devait avoir une ou deux côtes de fracturer et la douleur était effroyable. Voldemort arrêta brusquement le sort, et s'approcha de lui, s'agenouillant, lui relevant la tête, ce qui intensifia la douleur de sa cicatrice.
-Tu ne me dis toujours pas ?
-Je préfère que tu m'achèves, siffla le jeune homme, dans un quasi murmure.
-Oh non, je ne te ferais certainement pas ce plaisir!
Il laissa la tête du jeune homme retomber au sol dans un craquement sinistre et sortit sans un regard derrière lui de la cellule, laissant son prisonnier à sa souffrance. Hermione se trouvait près de la porte, et regardait par la minuscule fenêtre qui permettait l'observation. Harry était mal en point, très mal en point... La mort planait au-dessus de lui, attendant son heure; ce gamin était résistant et courageux, mais peu peuvent survivre aussi longtemps à un tel traitement. Elle se mordit la lèvre, ses yeux se remplissant de douleur. Elle se laissa tomber le long du mur, la douleur la surmontant. Elle était immonde... Pourquoi lui avait-elle fait ça ? Harry lui avait apporté quelque chose que Voldemort désirait par-dessus tout, et elle, elle l'avait torturé... Il fallait remédier à la situation. La jeune fille se releva lentement, et rassembla ses cheveux noirs en une longue tresse. Elle regarda des deux côtés, une main sur son épée. Puis, en courant, priant pour que le maître ne la voit pas, elle courut en dehors de la forteresse avant de s'envoler dans les airs. L'air frais de l'hiver lui fouettait le visage, caressant doucement sa peau. Ses ailes déployées, Hermione volait en direction de la mer : de l'autre côté se trouvait sa destination. Au bout d'un moment, elle bifurqua, et atterrit en douceur devant une forêt touffue. Elle s'y enfonça, ne craignant pas ce qui pourrait lui arriver, ne prenant pas en compte qu'elle était une ennemie, ne pensant qu'à celui qu'elle aimait. L'ombre rongeait toute lumière environnante, plongeant les alentours dans une pénombre presque constante, l'endroit ne devait plus être très loin... Elle déboucha enfin sur le village. Aussitôt, une dizaine de flèches furent décochées vers sa direction, mais aucune ne la toucha. Elle continua d'avancer, dissimulant son malaise derrière un masque de froideur. Le palais se situait de l'autre côté de ce village. Il s'élevait en hauteur, majestueuxet gigantesque sur une colline qui surplombait tout. Il était entourait d'une solide muraille de marbre blanc et enchanter par plusieurs sorts de protections que Harry lui-même avait installé. Elle toucha le mur, sachant parfaitement qu'elle ne pourrait pas passer. Elle remarqua l'anxiété de Morgane et Salazar, qui se tenaient non loin de là, sur le rempart, baguettes levées : ils craignaient une attaque. Hermione soupira, et s'assit sur le sol.
-Salazar, descendez, j'ai quelque chose à vous annoncez! cria-t-elle, pour se faire entendre.
-De quoi veux-tu parler ? répliqua-t-il, sans pour faire mine de vouloir descendre.
-De Harry...
Il la regarda un moment, les sourcils froncés.
-Attends un instant...
Il descendit, légèrement inquiet.
-Qu'est-ce que tu veux dire ?
-Vous m'autorisez à entrer ? Il vaudrait mieux parler calmement...
-Non, je n'ai certainement pas l'intention de te laisser entrer!
Hermione soupira et se leva.
-Il est au cachot depuis une semaine maintenant... Inconscient la plupart du temps. Il a été torturé.
Salazar, sous le choc, vacilla légèrement par derrière, mais pris vite appuis contre le mur.
-Non...
-Si... J'ai tenais à vous prévenir, vous et Morgane.
-Ce n'est pas possible... Pourquoi ?
-Vous oubliez qu'il était chez Voldemort... Il le savait, en allant là-bas qu'il risquait sa vie pour celles des autres.
-Nous lui avions demandé de ne pas prendre de risques!
-Il n'en a pas pris... Voldemort veut sa mort Salazar et cela lui importait bien peu la raison pour laquelle il pouvait punir Harry.
-Mais... Quelle était cette raison ? demanda l'homme, soudainement suspicieux.
Hermione se tortilla, mal à l'aise.
-Eh bien...
-Allez, on n'a pas toute la journée...
-Moi, répondit la jeune fille, d'une toute petite voix plutôt anxieuse.
Il sembla à Hermione que Salazar était sur le point de l'étrangler. Elle recula vivement, soudainement terrifiée.
-Ce n'était pas elle directement, Salazar, mais l'amour qu'ils se portaient..., dit une voix s'élevant au-dessus d'eux.
Le mage grogna. Morgane avait raison comme toujours.
-Il est dans quel état ? demanda-t-il à la Dämon, un peu froidement.
-À votre avis ? Malade, couvert de sang, inconscient...
Serpentard lui jeta un regard noir face à son commentaire.
-Les troupes ne sont pas prêtent, et pourtant, je refuse de le laisser moisir ainsi au fond d'un cachot.
-L'armée du maître est énorme, vous seriez tué si jamais vous essayiez de rentrer!
-Alors qu'est-ce que tu proposes de faire petite maligne ?
Elle le regarda d'un air noir.
-Attendre... pour le moment... Je ne peux hélas rien faire pour lui, je suis étroitement surveillée.
Salazar siffla. Attendre! Facile à dire... D'après la description qu'elle lui avait donnée, Harry pouvait tout aussi bien mourir dans une heure comme dans quelques jours tout dépendant des sortilèges et maléfices qu'on lui jetait. Elle le remarqua, et le regarda d'un air qui se voulait rassurant.
-Je sais... J'essayerais de ne pas lancer de sorts trop puissants...
-PARCE QUE C'EST TOI QUI LE TORTURES EN PLUS ?
La terre parut trembler sous la voix du mage. La jeune femme acquiesça misérablement, les larmes perlant dans ses yeux.
-Je... Je ne voulais pas... Je n'ai pas... Pas eu le choix...
-On a toujours le choix jeune fille... Harry avait le choix quand il est partit, il avait le choix là-bas et il a toujours le choix de vivre ou de mourir, de s'accrocher à l'un ou à l'autre!
-Les mangemorts n'ont pas de choix.
-Ils l'ont... Ils sont simplement trop misérables et prennent la solution la plus facile: servir. Ils désobéissent : ils meurent... C'est un choix lâche de devenir mangemort...
Hermione se dressa de toute sa taille, ses yeux lançant des éclairs. Elle s'approcha du mur, et Salazar recula devant la fureur évidente de la jeune femme.
-VOUS N'EN SAVEZ RIEN! RIEN DE RIEN! NE ME JUGEZ PLUS JAMAIS COMME CELA!
-Je ne parlais pas de toi, ni de Harry, mais de la majorité des mangemorts, répliqua Serpentard, d'une vois ferme.
-Exprimez-vous mieux la prochaine fois... dit-elle d'une voix froide.
-J'y verrais... peut-être.
Elle acquiesça, sachant parfaitement qu'elle ne pourrait obtenir mieux.
-Tu devrais retourner d'où tu viens...
-Vous ne voulez rien savoir d'autre ?
-Tu n'as pas l'air de pouvoir me donner aucune autre information.
-Je peux vous donnez les prochains lieux d'attaques, en quoi consistent les armées du maître, ainsi que les armes utilisées... Je le sais, j'ai une place privilégier dans les rangs du maître...
-Nous n'avons pas l'intention d'attaquer qui que ce soit ou de défendre un endroit quelconque tant que Harry ne sera pas revenu ici...
-Non, mais connaître l'armée de son ennemi est toujours utile.
-Peut-être une autre fois... Nous avons mieux à faire.
Salazar se retourna vers Morgane qui se trouvait toujours sur le rempart.
-Demande une réunion de toute urgence! lui cria-t-il. Je veux tous les conseillers de Harry et les hauts placés...
Hermione le coupa brutalement.
-Comment comptez-vous aller libérer Harry sans même savoir ce qu'est l'armée du maître, en quoi consiste t'elle, son nombre, ses défenses, ses tactiques... Vous courrez à la mort!
-Et Harry le sera déjà si nous perdons du temps! Ne crois pas que je ne préoccupe pas de lui et encore moins de son peuple!
-Dans ce cas laissez-moi entrer et je vous donne les informations dont vous aurez besoin dans votre réunion...
Salazar allait répliquer quand Godric qui venait d'arriver aux côtés de Morgane éleva la voix :
-Je pense que nous avons effectivement besoin de toi... Nous pouvons lui faire confiance, Salazar : j'ai sondé son âme...
Puis il s'approcha de la barrière.
-Ne risques-tu pas ta vie en faisant ce que tu fais ?
Hermione eut un pâle sourire.
-Sans doute... Il doit s'être aperçu de mon absence à l'heure qu'il est et... Harry doit passer sous sa colère.
-Donc tu mets en danger vos deux vies... murmura Morgane.
Hermione releva la tête.
-Je risque surtout la mienne... D'ici le moment où je reviendrais, sa colère aura décuplé...
-Alors ne perdons pas le temps.
La femme ouvrit les portes, permettant ainsi l'accès au magnifique, mais immense jardin du palais et aux doubles portes de bois de celui-ci, qui se trouvait plus loin dans le parc. Hermione entra sous le regard haineux des quelques Arwels qui avaient été engagé comme personnels dans le château ou qui portait quelconques petits titres de noblesses. Elle se sentait mal, et ne souhaitait rien d'autre que disparaître. Aussitôt, Morgane, Godric et Salazar l'entourèrent, de façon à éviter tout accident.
-Ils ont l'air méchant, mais ils sont plutôt sympathique au fond! déclara moqueusement Salazar.
-Je n'en doute pas... murmura-t-elle.
Ils pénétrèrent dans le château qui ressemblait beaucoup plus à une forteresse et se dirigèrent vers la salle des réunions qui se situait au sommet d'une tour. Lorsque Hermione pénétra dans la salle, tout le monde la regarda, muet de stupeur. Certains regards passèrent cependant vite de la surprise à la haine, ce qui la mit mal à l'aise.
-Elle est ici pour nous aider... intervint rapidement Morgane.
La réunion débuta.
[...]
Harry entendit la porte s'ouvrir, et une douleur fulgurante traversa sa cicatrice. Il essaya de se relever, mais ne put, et regarda simplement Voldemort entrer. Il comprit immédiatement qu'il se passait quelque chose : Tom avait l'air furieux.
-Où est-elle Potter ? siffla-t-il entre ses dents.
Harry ne fit que gémir, incapable de parler.
-Je t'ai posé une question, dit-il, en lui tirant les cheveux.
-J'e... J'en sais rien, parvint à articuler le jeune roi.
-Ah oui ? répliqua le mage noir, sortant sa baguette. Je vais t'aider à trouver!
Une lueur de panique et de désespoir passa dans les yeux ternes autrefois brillant d'un argent pur du jeune homme. Le sort vint le frapper brutalement, lui faisant cracher un amas de sang considérable. La douleur perçait sa chair, transformait ses os en de la bouillie, brûlait ses muscles.... Un torrent de lave traversait son corps.
-Alors, toujours pas ?
-J'AI DIT QUE J'EN SAVAIS RIEN! hurla Harry, son cri irritant sa gorge déjà à vif.
-Je ne te crois pas... Elle est quelque part, et c'est forcément à cause de toi!
Harry, ventre contre terre, les serrées et les yeux étroitement fermées essayait de minimisé la douleur qui le ravageait. Voldemort s'approcha de lui, les yeux riants.
-Ça fait mal, n'est-ce pas ?
-T'as pas... be... besoin de ré... réponse pour le... savoir.
-Peut être, mais j'adore avoir une confirmation des faits...
Harry ne réussit qu'à lâcher un sifflement.
-Tu... Tu... es... ig... ignoble...
Voldemort éclata d'un rire qui fit frémir les entrailles de Harry.
-Merci mon garçon.
Tom s'agenouilla devant lui, prenant la tête de l'adolescent entre ses mains.
-J'adore que l'on me confirme les faits...
-J'avais compris! cracha Potter.
-Tu as l'air d'avoir du mal à enregistrer, donc je me répète...
Harry lui aurait volontiers envoyé son poing en pleine figure, mais c'était un peu hors des circonstances présentes. De plus, il n'en avait plus vraiment la force. Voldemort passa un de ces doigts blafards sur la cicatrice du jeune homme et celui-ci crut mourir.
-Sais-tu ce que je réserve à ta douce amie ?
Harry ne répondit dit pas, un mal de tête insupportable le prenant à présent.
-Je projette d'avoir un héritier... Quelqu'un de fort, qui pourra prendre ma place lorsque je ne serais plus... Quelqu'un de... puissant...
Harry blêmit légèrement dans la noirceur de son cachot, mais se força à parler.
-Et Hermione est une Dämon...
-Tu commences enfin à comprendre... Elle est si jeune, mais pourtant si puissante et si belle...
-T'es un monstre...
Un nouveau sort vint souligner cette réponse.
-N'essaye pas de me défier...
-Je dis simplement ce que je pense, répliqua Harry d'une voix sifflante de douleur.
-Toute vérité n'est pas toujours bonne à dire...
Harry eut du mal à dissimuler son sourire. Cette phrase était digne de Dumbledore, c'était tout simplement risible que ce soit Voldemort qui la dicte.
-Inspiration poétique dans un endroit m'inspirant à la littérature...
-T'es nul.
-Non, empreint de poésie...
Voldemort fixa Harry.
-Ça ne te fait pas quelque chose en sachant que Hermione est enceinte de mon héritier ?
L'adolescent manqua de sursauter. Les larmes lui montèrent aux yeux : ainsi, elle ne l'aimait plus ? Il se força pourtant à ne rien dire et garda un visage neutre.
-Non, ça ne te fait rien ? Cela te fera peut-être quelque chose de savoir qu'elle est tombée enceinte peu après son arrivée ici, juste avant la tienne...
-Tu l'as violé, siffla Potter.
-Non... Elle était consentante...
-Menteur.
-Le crois-tu ? Tu lui demanderas.
-Pfff...
-Au moins elle, tu la croiras...
-Non.
-Et pourquoi ?
-Parce que je ne veux plus rien savoir d'elle.
-Tu ne l'aimes plus ? dit-il, prenant un ton désolé.
Harry ne fit que le provoquer du regard.
-Apparemment non...
-Je t'ai rien demandé.
-Je réponds à ta place.
-T'as rien d'autre à faire que de venir m'emmerder ?
-Je me défoule... Endoloris!
Apparemment, Harry ne s'attendait pas à cela, puisqu'il lâcha un hurlement lorsque le sortilège l'atteignit. Voldemort sourit. Il aimait voir ce gamin en position d'infériorité... Après avoir intensifier le sort et s'être assuré que son prisonnier était inconscient, il s'en fut du cachot, satisfait.
Harry sombrait maintenant dans les délices de l'inconscience, son âme flottante entre la réalité et l'irréel, entre la vie et la mort... Il planait au-dessus des champs verdoyants et des forêts luxuriantes de l'Atlantide, il était heureux. Il pouvait presque voir les visages de ses parents, et il sourit. Il savait qu'il était en train de passer outre, frôlant les merveilles d'un repos depuis longtemps mérité... La mort, bien sûr ce ne l'était pas, mais c'était le monde entre les deux mondes, là où l'heure est toujours entre les heures et où le temps ne compte pas. Là où les âmes fatiguées erraient jusqu'à trouver le repos éternel, là où tous les désirs devenaient réalités... Un endroit où le mal n'existait pas, un endroit où l'innocence était de mise... Un endroit où Voldemort ne pouvait et ne pourrait jamais existé, tout comme la douleur et la haine qu'il provoquait.
[...]
Hermione sortie de la réunion, la peur la tenaillant. La nuit était tombée depuis longtemps, elle s'était absentée pendant près de six heures... Crime impardonnable, qui lui coûterait probablement la vie... Tout cela pour Harry... Mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête de sortir de la forteresse à un moment comme celui-là ? Ça marque n'avait pas cesser de la brûler, et ce n'était pas un appelle, mais la rage que Voldemort vivait dans le moment présent, et une idée l'intensité de la douleur sous laquelle Harry devait passer en ce moment. Elle s'en voulait terriblement pour avoir fait souffrir Harry encore plus, pour lui avoir fait endurer la faute de son crime... Maintenant elle allait rentrer, et serait probablement tuée, humiliée... Elle avait peur, mais, au fond d'elle-même, elle rassemblait des forces pour combattre. Elle ne laisserait pas sa vie s'en aller comme ça, elle ne se laisserait pas tomber aux pieds du maître de cette façon là. Elle n'était et ne serait jamais sa chose. Elle ne lui appartenait pas. Certes, elle lui avait vouée allégeance sur sa vie, mais en aucun cas elle n'avait donné ses droits pour qu'il la torture, lui fasse subir tout ce qu'il voulait, la fasse devenir un véritable pantin. Elle était vivante et libre encore d'une certainement manière et comptait bien le rester. La jeune femme transplana jusqu'à la forteresse, jugeant inutile et suicidaire de faire attendre son maître davantage. Lorsqu'elle réapparut devant les grandes portes imprenable et protéger, deux mangemorts lui ouvrit courtoisement et elle pénétra dans la sombre bâtisse, se dirigeant à toute vitesse vers la chambre de son maître qui était adjacente à la salle des audiences. Elle ne frappa même pas à la porte, et entra directement. Elle fut accueillie par une gifle qu'elle ne vit pas venir, ce qui la fit tomber à terre.
-Où étais-tu ?
-Partit récolter des informations pour vous, répondit Hermione, soumise et à genoux au sol, oubliant toutes ses bonnes résolutions.
Il l'empoigna violemment par les cheveux, la renversant.
-Précise!
-Sur... Sur Dumbledore et ses alliers.
-MAIS OÙ ?
-Chez les elfes.
Il la relâcha un bref instant, ce qui lui permit de se relever. Il l'empoigna violemment de nouveau, la projetant sur son lit. La tête de la jeune femme heurta la table de chevet. Hermione voulut se relever, mais aussitôt une masse lourde vint l'écraser contre le matelas. Elle étouffa un gémissement de peur et de douleur lorsqu'elle vit le Seigneur des Ténèbres au-dessus d'elle. Il la gifla une nouvelle fois, manquant de lui arracher la tête. Elle ne trouva pourtant rien à dire, la panique s'emparant d'elle. Elle sentait mal ce coup-là.
-Maître... S'il vous plaît..., dit-elle, espérant calmer la colère de son supérieur.
Une nouvelle gifle vint accueillir ses paroles, la faisait gémir de douleur.
-TAIS-TOI, IDIOTE!
Il passa une main sous la jupe de la jeune fille, caressant sa cuisse avec une envie écoeurante. Elle frémit de peur, et, par pur réflexe, lui envoya son genou dans l'estomac. Il se releva, le souffle court.
-Sale garce, siffla-t-il en s'approchant à nouveau dangereusement.
Cette fois-ci, elle se releva, et se dégagea du lit au moment même où il se projetait dessus pour la battre.
-Vous n'avez pas le droit de faire ça!
-J'ai tous les droits sur toi.
-NON! Vous avez ma vie, mais jamais, jamais vous n'aurez mon âme ou mon corps!
-C'est ce qu'on va voir...
-Ce qui ne vous appartient pas, n'appartient qu'à une autre et unique personne!
-Potter... dit-il, sa colère augmentant dangereusement.
-Je ne me laisserai certainement pas toucher... N'essayez même pas de me faire du mal! dit-elle, sortant son épée ainsi que sa baguette.
-Tu crois pouvoir me faire quelque chose ma jolie ?
-Plus que vous ne croyez.
À ce moment Malefoy entra dans la pièce et se jeta sur le dos de Hermione pour la désarmée. Elle accusa le coup, et se pencha violemment en avant, ce qui déstabilisa Malefoy et le fit tomber sur le sol. La porte fut verrouillée, l'emprisonnant ainsi face à ses deux assaillants. Elle déglutit difficilement. Elle ne sentait vraiment pas ce coup-là... D'un claquement de doigt, le Seigneur des Ténèbres fit disparaître son épée et sa baguette vint se loger dans sa main. Hermione recula lentement, la peur se lisant dans ses yeux. Il ne lui restait plus qu'une seule solution. Ses ailes jaillirent brusquement, et elle vola jusqu'à la fenêtre qui se situait au-dessus de l'armoire... Et qui fut refermé dans le temps de le dire. Elle était prisonnière.
-Merde, merde, merde! murmura-t-elle, cherchant le plus vite possible une solution. Mais il n'y en avait aucune, à part voleter dans la pièce jusqu'à ce qu'ils se lassent... Ou qu'ils décident de s'amuser à la tirer à coup de Avada Kedavra. Mais bon, au moins, elle serait morte, elle ne souffrirait pas... Soudain, un doloris la frappa, la faisant tomber au sol. Elle n'avait plus de solution. Tom l'empoigna par le col de sa robe et la projeta sur le lit, à nouveau. Elle tomba lourdement dessus, ses yeux s'agrandissant de terreur alors qu'elle voyait les deux hommes s'approcher lentement. Malefoy lança un sort d'immobilité, l'empêchant ainsi de s'enfuir à nouveau. Hermione regarda, les yeux remplis d'horreur, les deux hommes qui s'avançaient vers elle. Elle désespérait de ne pas pouvoir utiliser la magie sans baguette... Pourquoi diable il n'y avait que les mages dans ce foutu monde qui pouvait contrôler une tel magie ? Elle allait se faire torturer, et elle ne pourrait pas se défendre. Le sort de douleur la frappa en pleine poitrine, et elle se mordit les lèvres jusqu'au sang pour ne pas hurler sa douleur. Voldemort eut un sourire cruel qui lui étira les lèvres.
-Tu ne peux pas savoir ce qui t'attend pour m'avoir trahit...
-Je... ne... nous... ai... pas... trahit... dit-elle, le souffle coupé par la douleur qui lui rongeait le corps.
-Oh que oui!
Il s'approcha d'elle, un sourire de vampire marquant son visage, ses yeux de serpent se baladant à leur guise sur le corps de Hermione.
-Tu m'as trahit...
Une lueur brilla soudainement dans les yeux de la jeune femme. Son corps s'habituait lentement à la douleur, et la réduisait petit à petit.
-Vous n'avez... Aucunes preuves... J'aurais aussi bien... pu aller... cueillir... des champignons...
-Ou allez voir les mentors de Potter... Et leur donner des renseignements...
Un frisson parcourut la jeune fille.
-Quel aurait été... mon intérêt à... faire ça ?
-Sauver ton petit ami qui va bientôt mourir peut-être.
-Je ne l'aime... plus...
-Il va falloir prouver cela ma jolie...
Un nouveau frisson la parcourut, et la peur l'envahit. Elle avait peut-être fait une connerie... Une grosse connerie...
-Et comment ?
-Sors Lucius, et assures-toi que personne n'entrera ici..., ordonna Tom d'un signe de main.
Le mangemort s'exécuta.
[...]
Hermione poussa la lourde porte du cachot de son amant et la claqua lourdement derrière elle. Elle avait longtemps hésité avant de venir le voir. Deux jours en fait. Son visage était couvert de larmes, et on voyait bon nombre de bleus et de coupures sur son visage, son cou, et ses bras... Harry était toujours couché au sol, inconscient, l'esprit complètement dans les vapes. Sa respiration était sifflante; le mucus et le sang s'étaient accumulés sur ses bronches et les avaient légèrement bouchés, mais il paraissait plus paisible et serein, aucunement souffrant. La jeune femme s'approcha de lui, essuya ses larmes, et le gifla de façon à le ranimer. Harry ouvrit les yeux, et son expression fit reculer Hermione. Elle voyait tout le mal qu'elle lui avait causé, elle voyait sa peur, elle voyait la souffrance, elle voyait la mort... Elle voyait l'âme éteinte d'un homme qui en a trop vu, l'âme qui n'aurait jamais dû appartenir à un adolescent. Harry essaya de se relever, mais manquait de force. Hermione vint à son secours, encore tremblante, et le mit en position assise. Pourtant, toute la haine que pouvait encore exprimer le jeune homme, il l'utilisait dans le moment présent. Elle le dégoûtait au plus au point... Hermione s'en aperçut aussitôt, et s'assit sur le mur opposé. La voix de son ami, fatigué mais horriblement accusatrice, vint la narguer :
-Qu'est-ce que t'attends pour me torturer ? Allez, vas-y! Qu'est-ce que t'attends ?
Les larmes coulèrent de nouveau sur le visage de Hermione.
-Arrête... !
-C'est ce que j'ai demandé depuis que je suis ici, mais personne n'a arrêté, ce n'est pas moi qui vais le faire maintenant!
-Je suis allé voir Salazar et Morgane... On a mis un plan au point... Ils viendront te chercher...
Harry ricana froidement et s'étrangla. Il dû tousser pour se dégager la gorge.
-C'est ça...
-C'est vrai.
-Pfff...
Sa voix était rauque et grave, comme s'il n'avait pas parlé depuis des semaines. Elle s'approcha, et lui montra son visage, ainsi que ses bras.
-Tu ne me crois toujours pas ? J'ai parlé avec eux, avec tous tes conseillers, je leur ai donné toutes les tactiques de Tom... Et je l'ai payé cher...
Harry paraissait toujours douteux et il avait plongé son regard dénué de toute vie, dans les yeux violet de celle qui avait été son amie. Celle-ci approcha sa main de la joue de Harry qui chercha pourtant à s'éloigner, mais il était adossé au mur et ne pouvait aller plus loin.
-Crois-moi... Regarde dans mes pensées s'il le faut, mais ais confiance en moi... Je n'ai jamais voulu ce qui s'est passé... Ai confiance, je t'en prie!
Harry détourna la tête. Il ne savait plus quoi penser... Il était engourdi et un épais brouillard flottait dans son esprit.
-S'il te plaît, Harry... Ou laisse-moi te montrer...
-Et comment? murmura le jeune roi.
-Laisse-moi transplanter mes souvenirs dans tes pensées...
-Tu n'as pas le droit d'être ici... fut sa seule réponse.
-Dans tes pensées ? Alors va dans les miennes...
-Je ne peux pas, pas ici.
-Mais pourquoi ?
-T'oublis que je ne peux pas faire de magie.
-Alors comment je fais pour te prouver que je dis la vérité ?
-Laisse-moi Hermione... Je t'en pris, va-t-en.
-Ils viendront te chercher... répondit-elle, butée.
Harry ne répondit rien et ne fit que fixer le sol, tout aussi buté.
-Tu verras... dit-elle, en quittant la pièce.
Harry se retrouva à nouveau laissé seul à lui-même. Il ramena presque aussitôt ses jambes contre son torse et les entoura de ses bras, posant son front contre ses genoux.
[...]
Hermione traversa de nombreux couloirs avant d'atteindre sa chambre. Elle s'effondra sur son lit, le visage baigné de larmes. Il la haïssait, et il avait ses raisons, mais ce... regard, elle n'avait pas pu le supporter, il lui avait briser le coeur. Hermione plaça sa tête sur l'oreiller, se sentant mal. Elle se dégoûtait elle-même, et ressentait une forte envie de vomir. Cet écoeurement était plus répétitif depuis ces deux derniers jours. Elle se mit sur l'un de ses coudes, pensive. Deux jours... Ce n'était pas vraiment normal... Qu'est-ce qui lui arrivait ? Toute nourriture lui était devenue insupportable autant que de la manger ou que de la regarder. Un horrible doute l'assaillit alors, ainsi qu'une effroyable peur. Cela ne pouvait pas être...
Elle se leva d'un bon et fonça à sa salle de bain privé. Non... Cela ne pouvait... Elle se lança rapidement un sort, et attendit anxieusement le résultat. Ses yeux devaient normalement changer de couleur selon le résultat. Elle regarda dans le miroir : ses yeux étaient maintenant d'un rouge cramoisi... Hermione déglutit difficilement. C'était bien cela. Mais de qui ? Elle avait deux personnes possibles. Et en aucun cas c'était réellement positif : elle détestait l'une, et l'autre la détestait. Hermione s'accrocha au l'évier.
-Quelle galère...
Que pouvait-elle faire ? Retourner là-bas et lui annoncer ou bien attendre que l'autre l'apprenne ? Dans les deux cas, elle était morte d'avance... Enfin... Peut-être pas. Hermione soupira. Une vraie galère toute cette vie, elle était dans de beaux draps à présent. Qu'allait-elle faire ? Faire comme si de rien n'était, feindre la surprise ? Ridicule, tous s'en rendrait compte tôt ou tard. Que faire à présent ? C'était l'un des deux, mais lequel ? Elle n'avait aucun moyen de savoir, à part l'attente. L'attente... L'horreur de cette attente, avec tous les doutes qui allaient la ronger... Harry aurait peut-être eut un moyen... Mais Harry se trouvait au fond d'un cachot à ruminer ses pensées ou à être perdu dans les vapes à voir des éléphants roses tachetés de pois jaunes, la paix dans l'esprit. De plus, il la détestait désormais... Non, ce n'était pas la bonne solution... Si elle osait, Hermione s'absenterait une deuxième fois et courrait le risque d'aller à Ste-Mangouste, mais... Elle devait en être sûr. Elle ne continuerait certainement pas si Voldemort était le lien qui avait fait débuté tout cela. Allait-elle prendre le risque de demander à son maître ? Non... Ce type était écoeurant. Elle tourna les talons et se dirigea vers la fenêtre, faisant apparaître ses ailes.
-Je me ferai massacrer une fois de plus, voilà tout... pensa-t-elle, prenant la direction de l'hôpital.
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J'espère que vous avez aimé. On se
revoit lundi prochain!
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Laika&Darkness Call
