Disclaimer : Rien ne nous appartient excepté l'intrigue. Tout le reste appartient à J.K Rowling. Nous ne tirons aucun profit à écrire cette histoire. Bonne lecture à tous!

Note de l'auteur : Je ne vous cacherai rien. Je suis déçu. Déçu car cette fic n'a que très peu de review, alors que nous nous défonçons à vous l'écrire. Je sais pourtant que je peux en recueillir bien plus que 10, c'est déjà arrivé. Ceci dit, pour ne pas prendre du retard sur la parution dans toutes mes fics, je poste tout de même ce chapitre. Mais tenez-vous-le pour dit, cette première partie, si nous ne recevons pas plus de reviews que cela, peu très bien se terminer en simple fic. La fin au 27e chapitre ne demande pas vraiment de 2e volet, mais ça vous laisserez sur votre faim. Je déteste employé ce genre de moyen, mais c'est désormais le seul auquel je puis recourir. A plus et bonne lecture.

RARs :

Lisia : Salut à toi Lisia,

Contente d'apprendre que cet fic t'accroche toujours (comment faire autrement en sachant ce qui t'attend plus ou moins prochainement ? Mouhahahaha!)

-Hmmm, oui je n'en doute pas. Je fais mon possible, mais je suis consciente que ces chapitres ne sont pas parfait...

-Si je la vis ? La question ne se pose même pas! Parfois, tellement que j'y suis encré, j'ai les mêmes réactions que Harry, les mêmes frissons... Ç'en est dément!

-Pur l'usage du brouillon, tu n'avais pas besoin d'en faire autant. Héhé. Je sais ce qu'est un brouillon, ça fait assez d'année que je vais à l'école, depuis le temps, je sais ce qu'est un brouillon. Et même parfois, quand je n'écris qu'une simple phrase que je me remouler avec d'autre mot qui veulent dire la même chose, je me fais un brouillon...

-Bon, tu ne m'as pas emmerdé, au contraire, je prends tes conseils très à coeur. Sur ce, je te souhaite bonne lecture, puisque je dois filer pour l'école, après avoir posté ce chapitre. Merci pour ta review. A plus!

Ratonton : Merci pour ta review et bonne lecture. A plus!

Archidruide : Hmmm ouais, on verra si tu pourras tout d'abord commencer par détruire mon anti-virus MOUHAHAHAHAhAH!!!! Mais je te dis tout de même merci pour ta review et je te souhaite une bonne lecture ;) A plus!

LA SUITE : Fâché d'avoir laissé une review ? Bah, ça ne me touche pas vraiment, mais c'était tout à fait mon droit, pour avoir plus de commentaire. Tu vois, même toi, tu en as laissé une! Sur ce, je te remercie pour ton petit mot (ma foi court, mais c'est mieux que rien!) A plus et bonne lecture.

Marijuane : Dans tous les sens du mot! Voldy est présent lolll. Mais c'est voulu :P

-Faudra que tu les balances ces Avadas, puisqu'il manque encore 5 reviews, mais que j'ai décidé de poster. Si tu as lu le Note de l'auteur tu en auras pris conscience de toute façon. Sur ce, merci pour ta review et bonne lecture. A plus!

Milie Black : Je sais que ça ne paraît pas ce manque de motivation. Tout ces chapitres ont été écrit il y a fort longtemps. Vers avril et mai. Certaine partie avant le 23 juin, mais sans plus. Le premier volet a fut terminé le 26 juin 2004, et je n'y ai pas retouché depuis. C'est maintenant, que je suis légèrement en manque de motivation. Ou plutôt, il y a environs 1 mois, parce que à présent, je suis en pleine forme.

-Pourtant, nous ne les avons pas ces 15 reviews -- !!!

Ceci dit, merci pour ta review et bonne lecture. A plus!

Asilys : Ouais, je m'y acharnes sur mes dialogues, c'est ce que j'ai à améliorer, et plus que jamais! Rowena et Helga ne font pas partie de cette histoire. Seul Godric et Salazar – les plus puissants et les plus dignes des quatre fondateurs – ont été considéré apte à faire partie du cercle des Puissants d'Atlantide!

-Au chapitre 27. Vous aurez le titre de la deuxième partie à la fin du chapitre 27. Je ne cite rien avant cela ;o)

Merci pour ta review et bonne lecture. A plus!

Sarah Michelle Potter : Je n'ai pas beaucoup de talent. Cette fic ne serait rien si Darkness Call ne serait pas là. ON a beaucoup de talent ;) Merci pur ta review et bonne lecture. A plus!

Christophe : Héhéhé, contente d'apprendre que tu aimes :p Merci pour ta review et bonne lecture. Promit, je poste les prochains chapitre le plus vite possible... Si j'ai des reviews!

Felly : Ouais, mais tu n'as encore rien vu. Nous ne serons pas seulement sadique avec Harry, mais aussi avec vous, à la fin de ce chapitre, et bien sûr, cette première partie de cette trilogie emplit de rebondissement!

-Rien n'est prévu à nouveau entre Sirius et Harry. Patmol ne réapparaît pas dans ce premier volet, mais tu le verras bien assez tôt par toi-même. A plus et merci pour ta review. Bonne lecture!

Citation du jour :

Le loup Solitaire

Chapitre25 : Peur, panique et fuite

-Alors ?

Elle lui fourra une sphère en cristal au verre plutôt mât dans les mains, sûrement dû à la précipitation d'avoir fait le sort, et le regarda tendrement.

-Va dans le forêt, près d'un source pure, brise le sort dans l'eau... Fais vite Harry, c'est une question de temps.

Son regard dévia sur Salazar.

-Il est moins puissant que toi, et malgré le sort de gèle temps, Voldemort reste difficile à maîtriser... Il y a un court laps de temps...

Elle n'eut le temps de ne rien ajouter de plus que son héritier s'était transformé sous ses yeux, avait saisit la sphère dans sa gueule et se précipitait à présent vers la forêt. Il galopait le plus vite possible, attentif toute fois à ne briser la sphère dans entre ses crocs... Plusieurs minutes s'écoulèrent, un temps infernal pour Harry qui se sentait tirailler par l'inquiétude. Il déboucha enfin dans une clairière où une cascade cristalline plongeait dans une source fermée. Il se retransforma et accourut vers celle-ci. À quelques mètres à peine de l'atteindre, il jeta de toutes ses forces la sphère dans l'eau et attendit. Aussitôt, une immense trompe d'eau sortit des profondeurs aqueuses, déchaînant une tempête. À l'intérieur, plusieurs scènes de l'enfance de ses parents apparaissaient, tourbillonnantes, s'élevant vers le ciel qui était devenu presque transparents. Puis une deuxième trombe d'eau se créa à l'endroit où se situait ses parents à plusieurs kilomètres de là, en plein champ de bataille.

Sans attendre le résultat, il prit brusquement le chemin du retour, à nouveau sous sa forme canine, s'écorchant sur branche et ronce, sans pour autant s'en soucier. Il savait que la puissance du sortilège qu'il avait lancé devait avoir brisé le maléfice de gèle temps, autrement dit, là-bas, ils étaient tous dans la merde, puisqu'en plus, il y avait peu de doute que Salazar retienne encore le Priori Incantatum. Il s'arrêta brusquement, et transplana directement. Il eut juste le temps de se ruer sur Salazar sous sa forme canine, et de se mettre devant Voldemort, de façon à ce que le Doloris se perde dans le vide... Voldemort, d'abord déstabilisé n'eut pas le temps de se protéger ou de riposter puisque le loup était déjà sur lui, crocs sortis, écume à la gueule. Il ne prit que le temps de regarder du côté de ses parents, mais, ne voyant rien, il reporta son attention sur Jedusor, ses deux pattes avant posées sur la poitrine de ce qu'on ne pouvait désormais plus appelé un homme. Un grognement sonore sortit de sa gueule, venant du plus profond de ses entrailles et la bave s'égoutta quelque peu sur le visage du mage noir qui le saisi et le repousse brutalement. Harry tomba sur le dos, mais se releva presque aussitôt, le feu de la vengeance brillant au fond de son regard. Il se transforma de nouveau, et attrapa sa baguette que Salazar lui avait lancée, son regard toujours fixé sur Voldemort. Il ne voyait pas, derrière lui, ses parents qui souriaient...

-Que comptes-tu me faire à présent Harry ? le railla Tom, d'une voix pleine de venin.

-Ce que j'aurais dû faire depuis longtemps, siffla celui-ci, d'un ton glacial.

-Devant tes parents ? Ce ne serait pas très... raisonnable...

-Laisse-moi te donner la théorie de mon petit cours mon petit Tom. Tout ce que tu as toujours fait n'a jamais été raisonnable! Alors, pour moi, ça m'importe peu!

-Ton attitude me brise le coeur!

-T'as pas de coeur, tsss...

-Legilimens!

Harry bloqua aussitôt son esprit et contrecarra avec un sort:

-Endoloris!

Voldemort évita le sort juste à temps.

-Bon, je crois qu'il est temps de nous quitter Harry...

Celui-ci lança un nouveau sort.

-J'aurais bien pris le thé avec toi, mais les circonstances ne sont pas appropriées...

D'un coup, tous les mangemorts morts et vivants et lui transplanèrent ou disparurent tout simplement, laissant la circonférence immense d'un champ de bataille dévasté derrière eux. Harry siffla et rangea sa baguette, l'adrénaline du combat se calmant peu à peu en lui, la fatigue venant le gagner. Il se laissa tomber sur le sol, épuisé. Il venait, malgré tout, de dépenser une dose considérable de force magique. Une main se posa sur son épaule. Il tourna légèrement la tête et sourit faiblement à Morgane qui s'était agenouillé près de lui.

-C'est fini Harry...

-Je sais, soupira celui-ci, reprenant une respiration régulière.

Il resta encore un moment à genoux, puis se releva, non sans un grimace de douleur: tout son dos lui faisait mal.

-Tu devrais aller te reposer...

-Plus tard le repos, je vais chercher Hermione.

Il regarda ses parents.

-Installez-les le plus confortablement possible.

Les deux adultes étaient assis au sol, complètement épuisé par le souffle de vie qui s'était insinué en eux.

-Reposez-vous, souffla-t-il, partant vers les écuries.

Il enfourcha rapidement son meilleur cheval, et prit immédiatement la direction de Poudlard, le vent ramenant ses cheveux derrière lui, et sa cape tourbillonnant sous l'effet de la vitesse. Il devait traverser la forêt interdite, et le temps comptait. En chemin, il aperçut le cadavre gisant par terre de l'elfe qui avait été envoyé pour chercher Hermione. Les troupes du mage noir l'avaient prit avant. Il jura tout bas, priant pour que les troupes de Voldemort ne soient pas à Poudlard... Au loin, il aperçut des éclairs verts, rouges, bleus... Il arrêta brusquement son cheval, pris d'une vague inquiétude.

-Merde, siffla-t-il, prenant sa course folle.

Il accéléra la vitesse, les dents serrées, sachant parfaitement qu'il allait débouler sur un carnage... Et cela ne l'enchantait pas vraiment.

-Si jamais tu lui fais du mal, Tom... Tu me le paieras... J'en fais la promesse solennel!

Un quart d'heure s'écoula encore, avant qu'il ne débouche dans le grand parc du collège, la respiration saccadée, les nerfs à vif. Il avait devant lui un véritable carnage : du sang gisait partout sur le sol, et on voyait partout des monceaux de cadavres... Il sauta de son cheval, et sortit sa baguette.

-TOM! hurla-t-il.

Le silence fut sa seule réponse.

-MONTRE-TOI!

Le vent soufflait dans les arbres, amenant des relents d'odeur de cadavres, mais le responsable ne se montrait pas. Harry se mit à courir en direction des portes qui menait à l'intérieur du château, son intuition lui disant qu'ils se trouvaient peut-être tous dans la Grande Salle. Il déboula à l'intérieur de celle-ci, et eut juste le temps de pousser Voldemort avant que celui-ci ne finisse son sort.

-PUTAIN QUE TU ME FAIS CHIER! hurla Potter, sa rage l'aveuglant et ses mots surpassant sa pensées... ou presque.

-Mais que de politesse, Harry!

-VA TE FAIRE FOUTRE!

-Qu'est-ce que je disais ?

-QUE TU ÉTAIS UN CON.

-Ah, vraiment ?

-Absolument!

-À ta place je serais plus poli... J'ai quelqu'un qui t'est... très cher... entre les mains!

-Tu ne mérites pas que je te respecte!

-Peut-être pas, mais si tu tiens à la vie de Hermione...

Harry siffla entre ses dents.

-T'es trop stupide...

Une idée lui passa par la tête, et il eut un sourire froid.

-Pourtant, je doute que tu veuilles tuer celle qui porte celui qui te remplacera sans doute plus tard.

Voldemort le regarda longuement, n'osant plus parler. Il était sous le choc, c'était visible.

-Je te conseil de quitter cet endroit Tom, j'en ai vraiment marre.

-Et puis quoi encore! Legilimens!

Harry bloqua instantanément son esprit, mais le sort était puissant.

-Arrête, Tom!

-Tu me supplies ?

Harry le fixa longuement, quelques images flous se mettant à se formant peu à peu dans son esprit.

-Oui, répondit-il, dans un murmure.

Voldemort éclata de rire.

-Tu es pitoyable, Potter...

-Pas plus que toi mon cher Tom.

-Je ne te supplie pas...

-Non, toi tu n'as pas le temps.

-Vraiment ?

-ENLÈVE CE PUTAIN DE SORT!

-NON!

-Arg, CRUCIO!

Le sort atteignit Voldemort en pleine poitrine, libérant ainsi Harry du sort. Il tomba sur ses genoux, soulagé, sans toutefois lâcher son sort. Les dents serrées, il fixait le mage noir avec un regard brûlant de rage.

-OÙ EST-ELLE ?

Voldemort, au sol, suffoquait, la respiration coupée, mais Harry s'en foutait royalement.

-OÙ EST-ELLE ?

Voldemort eut un ricanement très vite étouffé par le manque d'air, et avant que Harry est pu faire quoique ce soit, deux mangemort s'étaient précipités sur lui, et avaient transplaner avec leur maître, tous les autres suivant. Voyant la scène, Harry poussa un hurlement de rage et tourna rapidement dos.

-Où est-elle, bordel ? murmura-t-il entre ses dents.

Il sortit dans le parc, mais bien vite une odeur de bile et de sang vint lui agresser les narines, créant la répulsion chez lui, son estomac se contractant. Il ne pouvait pas sortit dans cet endroit... C'était tout simplement impossible. Il pivota, et revint dans le château, son inquiétude pour la belle Dämon commençant à s'agrandir. Sur ce coup-là, même si ça lui faisait mal de l'avouer, il aurait besoin de l'aide de Dumbledore et des autres qui se trouvait ici. Il n'avait pas le temps de retourner chez les Arwel, et encore moins pour que ceux-ci parviennent jusqu'ici...

-Merde, merde, merde!

Il retourna dans la Grande Salle où tout était plongé dans une effervescence catastrophique. Harry essaya de se frayer un chemin dans la foule, plus qu'heureux que personne ne fasse attention à lui. Finalement, voyant que les personnes qu'ils cherchaient ne se trouvaient pas ici, il monta jusqu'au bureau du directeur, essayant de calmer sa tension qui augmentait dangereusement. Tous les professeurs devaient désormais être réunis dans la pièce. Les quelques étages à monter ne lui prirent que quelques minutes malgré sa grande fatigue, et une fois devant la gargouille, il n'eut même pas à donner le mot de passer, celle-ci s'écartant automatiquement sur son passage. Harry gravit l'escalier en colimaçon, puis après une grande inspiration, toqua à la porte du bureau, attendant une réponse.

-Entrez! déclara la voix de son directeur, plus froide qu'à son habitude.

Harry enclencha la porte, et pénétra dans le vaste bureau circulaire, et comme il l'avait deviné, tous les professeurs étaient présents, Sirius – qui avait remplacé Tonks en DCFM – y comprit. Curieusement, le jeune roi se sentait un peu intimidé devant toutes ces personnes qui le regardaient comme s'il était un étranger.

-Bonjour...

Il ne reçu qu'un vague signe de tête las de chacun en signe de salutation, et tentant de garder un air impassible, il s'avança avec toute la dignité et la prestance, plus royal que la dernière fois qu'il était entré dans cette pièce, vers le bureau. Certains remarquèrent la couronne d'argent qui lui ceignait la tête, McGonnagall paraissait la plus impressionnée – mais aussi la plus fière de ce que son élève était devenu.

-Je suis ravie de vous revoir, Mr Potter... Ou plutôt Monseigneur...

Harry lui sourit.

-Mr Potter fera encore l'affaire professeur, mais trêve de bavardage!

Il retrouva un air sérieux et plutôt fermé et se retourna vers le directeur.

-Vous devez savoir – si ce n'est pas déjà fait – que plusieurs personnes ont été kidnappées professeur, notamment Hermione Rogue et quelques élèves de Serpentard que je soupçonne Voldemort d'avoir prit pour les plier à la volonté dont ils avaient tous refusée d'accepter.

Tous les professeurs le regardaient, certains surpris, d'autre consterné, ou tout simplement sans aucune réaction. Dumbledore se leva gravement, des traits soucieux se dessinant sur son visage.

-Hermione... Mais... Elle va être...

-Tuée, oui... Tom est un peu rancunier, il faut dire!

-Que pouvons-nous faire ? Sais... Savez-vous où se trouve la forteresse de Voldemort ?

-La dernière a été détruite... Il a dû s'en trouver une autre. Donc, la réponse est non.

-Tu ne peux pas chercher ?

-Pourquoi, MOI? J'ai une tête d'atlas ?

Il se laissa tomber dans un fauteuil libre, soupirant.

-Je vais envoyé une troupe passer au peigne fin les endroits plus susceptibles à Tom de se réfugier, mais je ne garantis rien.

-Non, avec l'Occlumencie... Tu ne pourrais pas ?

-Vous pouvez toujours demandé au professeur Rogue !?

Il tourna son regard vers le maître des potions qui paraissaient plus que soucieux, et surtout épuisé.

-Euh... Finalement c'est pas une bonne idée.

Harry se passa une main dans les cheveux, sa couronne tombant sur ses genoux par la même occasion.

-Je vais finir par craquer moi, soupira-t-il, puis il reporta son attention sur le directeur. Non, je ne préfère pas utiliser l'Occlumencie, j'ai eu ma dose de l'esprit de Voldemort en cinquième année.

-Pourtant c'est essentiel, Harry, ou ils vont tous mourir...

-Il y a sans doute une autre solution.

-Laquelle dans ce cas ?

-Reste à trouver...

-Résumons... Voldemort vient de partir vers une destination inconnue, en tuant et emportant une multitude d'élèves au passage... On veut les retrouver mais on ne sait pas comment faire.

-C'est un désastre, déclara Chourave.

-Non, ça reste tout de même un complot organisé par un psychopathe... un psychopathe intelligent, mais qui peu être démantelé, et qui peut être retrouvé, répondit pensivement Harry.

-Oui, mais comment ?

-J'aimerais le savoir... murmura le jeune homme en fermant les yeux.

Il se plongea dans ses pensées, le monde extérieur n'existant plus.

-Morgane, souffla-t-il, noyé dans un océan de ténèbres inoffensif.

Il se retourna vers eux, les yeux illuminés d'une flamme nouvelle.

-Morgane d'Avalon... Elle pourra nous aider!

-Pouvons-nous la faire venir rapidement ?

-Reste à voir les dégâts qu'il y a sur mes terres.

-Sur tes terres ? dit Sirius d'un ton méprisant.

Harry lui jeta un regard brûlant de rage, mais tellement froid que Sirius fut parcourut d'un frisson.

-Oui, Voldemort a décidé de venir m'attaquer avant sa virée à Poudlard, donc, il y a des dégâts Black!

-Quel dommage... railla-t-il.

-Si tu veux te débrouiller seul pour retrouver ces élèves, t'as qu'à le dire, je vais partir tout de suite m'occuper de ceux avec qui je devrais être dans le moment présent. A propos, j'ai trouvé le moyen de faire revenir mes parents à la vie... Mais je ne crois pas que tu puisses les voir...

-Qu... Quoi ?

Harry se leva dignement.

-Donc, étant donné qu'on ne désir pas de mon aide ici, je vais aller chercher moi-même de mon côté. Au revoir.

-Potter ! dirent simultanément deux voix.

Harry n'eut aucun mal à les reconnaître : c'étaient celles de Severus, son ami et futur beau-père, et de Minerva McGonnagall, son ancienne professeur... Il eut un petit sourire qu'il réprima bien vite et se retourna vers eux, les traits faciaux empreints d'une neutralité déconcertante.

-Oui ? demanda-t-il d'un ton qui ne laissait entrevoir aucune émotion.

-Je viens avec vous... murmura Minerva.

-Moi aussi! rajouta Severus.

Harry les regarda à tour de rôle, ravi au fond de lui-même, et sa joie fut centuplé lorsqu'il vit l'expression indigné de Sirius en entendant les propos de ses deux collègues.

-Minerva, Severus... est-ce bien raisonnable ? commença Dumbledore.

Harry se retourna vers lui.

-Libre à vous de faire ce que vous voulez professeur, mais je ne laisserai pas mourir des innocents et la femme que j'aime. Si le professeurs Rogue et McGonnagall veulent me suivre, je n'en témoigne aucune objection.

-Je le suivrai, Albus... Il me semble que ce jeune homme ait plus d'intelligence que ce que vous pensiez... Vous l'avez brisé et sous-estimé. Ne vous avais-je pas dit de ne PAS le mettre chez ces... moldus ? répondit Minerva d'un ton glacial, ses yeux lançant des éclairs, les lèvres pincées.

Sur ce, elle tourna les talons, suivant Harry qui avait déjà ouvert la porte, Severus faisant de même. Le maître des potions claqua la cloison de bois vernis derrière lui, s'engageant par la suite à toute allure dans l'escalier et les couloirs.

-Nous n'avons pas beaucoup de temps, commença à leur expliquer Harry, les précédent tous les deux. Et je suis venu à cheval, donc, je n'ai qu'une monture pour nous trois. Moi, je peux me débrouiller avec ma forme d'animagus inné qui me vient de mon père... Mais pour vous deux, ça risque de se compliquer.

Minerva haussa les yeux au ciel.

-Vous avez beau être logique Potter, vous manquez d'entraînement en métamorphose, sinon vous sauriez comment conjurer une monture à partir d'un arbre!

-Dois-je vous rappeler professeur que je n'ai pas suivit de cours cette année ?

Il sourit.

-Mais de toute façon, aucun coursier ne peut suivre les chevaux des elfes.

-Peu importe! Vous vous mettrez sous votre forme animagus, Severus ira sur votre monture, quant à moi, je me contenterai d'un cheval à rapidité moyenne...

-Comme vous voulez professeur.

Le reste du chemin se passa en silence, et ils traversèrent à vive allure le parc de Poudlard jusqu'à la lisière de la forêt. Plus loin, près de la rive du lac, un magnifique étalon à la robe bai broutait. Harry le siffla doucement, et aussitôt la bête accourut vers lui. Harry caressa son encoulure.

-Ir glëwo tèr haërwo där kastès. (Tu vas m'aider mon ami.), chuchota-t-il en elfique.

Puis il se tourna vers Severus.

-Vous pouvez y aller.

-Harry, n'oublie pas de me tutoyer..., dit-il en enfourchant le somptueux animal.

Harry regarda son ancienne professeur conjurer l'arbre, et se transforma lui-même. Regardant les deux adultes un bref instant, il tourna les talons et s'enfonça dans la forêt, son pelage blanc se distinguant facilement à travers la pénombre, permettant aux deux autres de le suivre facilement. À leur grand étonnement, le loup distançait facilement les deux ruminants et ne semblait pas se fatiguer, bondissant, rampant, contournant inlassablement les obstacles. Il connaissait le chemin sans aucun doute, ses gestes étaient beaucoup trop assurés pour le contraire. Le jeune loup déboucha enfin hors de la forêt, la bave écumante sur sa gueule tellement la chaleur se faisait intense pour lui, même en ce mois glacial de l'année. Il se dirigea vers le premier point d'eau qu'il put trouvé – la glace ne l'ayant étonnement pas cristallisé – et but de grandes lampées.

Severus posa pied à terre et s'approcha de l'animal, s'agenouillant il posa une main tendre sur son encolure dont la fourrure était d'un blanc immaculé, qui pourtant, ne cessait d'onduler sous l'effet de la respiration haletante de l'animal, et était particulièrement chaude.

-Tu devrais prendre quelques minutes de repos Harry.

Celui-ci se retransforma et Severus remarqua aussitôt ses vêtements trempés de sueur.

-Tu crois que j'en ai vraiment le temps ? Hermione est chez lui, Sev'... Il l'a violé une fois, je ne veux pas qu'il lui fasse du mal une deuxième fois!

-Il l'a... QUOI ?

Harry pâlit considérablement, mais soutint le regard d'onyx de l'homme.

-Tu n'étais pas censé le savoir... Je suis le seul avec Morgane et Salazar qui soit au courant.

-JE VAIS LE TUER!

-Calme-toi Severus, il faut d'abord rejoindre le palais...

Harry se releva lentement, en soupirant.

-Il faut se remettre en route.

Rogue le regarda fixement.

-Depuis combien de temps n'as-tu pas dormis ?

Harry haussa les épaules.

-Nous avons été attaqué ce matin, alors que j'étais toujours à Poudlard. Je suis revenu au palais, puis j'ai été en France, je suis encore revenu au palais, puis il y a eu l'attaque de près de deux heures, ensuite celle de Poudlard et si on considère qu'il ne doit pas être loin de vingt-deux heures à présent... Je dirais que ça fait plus de vingt-quatre heures.

Severus hocha la tête, le regard rempli de compassion et de pitié.

-Ce n'est pas juste... Tu n'es encore qu'un adolescent... Et déjà tellement de responsabilités...

-Arrête Sev'!

Harry détourna brusquement la tête.

-Je ne veux pas de pitié.

Puis il se tourna vers Minerva et s'approcha d'elle.

-Vous êtes prête pour reprendre la route professeur McGonnagall ? demanda-t-il poliment.

Il avait toujours eut du respect pour cette femme, comme celle-ci l'avait toujours respecté. Brusquement, un cerf apparut devant eux. Harry le regarda, les yeux exorbités : le cerf avait quelque chose d'étonnamment... familier. Puis il sourit.

-Je t'ai reconnu, Cornedru...

Celui-ci inclina légèrement la tête, puis se retransforma avec un sourire, mais son regard paraissait plus sévère. Severus reculant d'un pas, une main toujours sur l'épaule de Harry, qu'il avait posé quelques secondes auparavant.

-Tu as l'air épuisé mon garçon.

-Et ce ne sont pas que des apparences, souffla son fils.

Il y eu un bref silence, puis le pas vif de McGonnagall crissant dans la neige.

-Bonjour, professeur... murmura James.

La vielle femme le regarda, la stupeur se lisant sur son visage. Elle s'approcha de son ancien élève, et toucha sa peau pour vérifier qu'il était bien vivant. James éclata de rire.

-Je suis bien content de vous voir, moi aussi!

-Mais... James... ce n'est pas... possible...

-Dites cela à Harry.

Celui-ci eut une expression plutôt gênée et détourna le regard... Il savait être le point de mire présentement, un point de mire exceptionnelle.

-C'est un ancien sortilège, que mes amis ont trouvés à force de recherches... Vous n'aurez qu'à en parler avec la Dame du Lac et Serpentard plus tard... Mais pour le moment, il faut se remettre en route.

-Serpentard ?

-Salazar.

-Mais...

-Sauf votre respect, je pense qu'il faudrait avancer. Des vies sont en danger...

-Vous avez raison.

Harry, courtoisement, l'aida à remonter à cheval, puis jeta un regard désolé à Severus qui regardait d'un air courroucé James, celui-ci faisant de même. Il se racla bruyamment la gorge, ramenant les deux hommes à la réalité, puis il soupira et prit sa forme canine. Il espérait vivement que les tensions entre les deux hommes allaient se calmer, sans quoi la vie au château ne serait plus possible... Harry s'élança à nouveau sur le chemin, son corps fait pour l'endurance de la chasse sur plusieurs jours ne l'élançant nullement. Il arriva bientôt à sa destination, donc à la lisière de la forêt qui se situait en face du château... Sa vision acérée distingua bientôt les formes d'une jeune femme avec de flamboyants cheveux roux... Elle se trouvait au quatrième étage, dans une des spacieuse chambre dont Harry privilégiait les hôte de marque, tout comme Alderamir avait fait avant lui, accoudé sur l'appuis d'une terrasse. Une lueur brilla dans les yeux du prédateur, et il poursuivit calmement sa route, avant de se transformer de façon à ce que les gardes le reconnaissent. Ceux-ci se courbèrent aussitôt et Harry leur adressa un sourire, avant d'entrer entre les murailles, laissant tout loisir à Minerva d'observer le paysage et le palais qui les surplombait sur une colline au loin.

-Vous êtes ici dans mes terres.

-C'est... magnifique, souffla McGonnagall.

-Oui, accueillant.

Ils pénétrèrent tous les quatre entre les murailles et se dirigèrent vers le palais au loin.

-Vous allez bientôt rencontrer des gens qui me sont très chers : Morgane la Fée, Merlin l'Enchanteur, Salazar Serpentard, et Godric Gryffondor.

-Je ne peux pas y croire!

-Et pourtant...

Brusquement, un cheval surgit à droite, portant Morgane, habillé en cavalière.

-Harry, monte. Il y a une urgence là-bas. Ton père...

Elle jeta furtivement un regard à James.

-... Il a décidé de faire une mutinerie et Salazar à quelque peu de mal à résister avec Merlin et Godric, le château est presque désert, tous les gardes sont partit patrouiller dans les environs.

Harry sauta aussitôt derrière son amie, mais se retourna tout de même vers les trois autres.

-Continuer à suivre le sentier.

Ils se mirent en route en direction du château lui et Morgane, sa colère commençant à augmenter dangereusement. Désormais, cela faisait trop. D'abord l'attaque de Voldemort, ensuite la capture d'Hermione, et, maintenant... ça! En quelques minutes, au grand galop, ils atteignirent enfin les grandes portes et avant même que la jument ce soit arrêté complètement, Harry avait sauté au sol et se ruait vers l'intérieur des murs. Il poussa lourdement les portes où se situaient les quatre hommes, et déboula, le regard calme et froid. Son père s'arrêta aussitôt.

-Je croyais que c'était clair...!

-Tu n'es pas apte à diriger!

-ET TOI TU ES TOTALEMENT INCOMPÉTENT!

-Qu'est-ce qui te fais dire cela ?

-Tu n'es et ne seras jamais capable de protéger qui que ce soit. Tu ne recherches que l'honneur que tu ne trouveras jamais et tu as trop d'ambition pour que tu sois saint d'esprit. Tu n'es certainement pas le roi qu'il faut à ces gens, répondit sèchement Altaïr, plus glacial que le Pôle Sud.

-Comment peux-tu savoir ce qu'il leur faut ? Tu n'as jamais été un des leurs! cracha Alderamir.

-Et pourtant – moi! – j'ai essayé et je me suis soucier d'eux, répliqua Harry, toujours aussi froid.

Les portes s'ouvrirent une deuxième fois, mais cette fois-ci pour laisser place à quelqu'un... d'inattendu.

-Excusez-moi, je me suis... Alderamir ?

Apparemment, la jeune femme ne semblait pas avoir reconnu totalement les lieux où elle se trouvait – ils devaient avoir changé, depuis près de vingt ans... – tout comme elle ne semblait pas s'attendre à rencontrer Alderamir en ces lieux.

-Lily... souffla celui-ci, se radoucissant soudainement.

-Oh Merlin! souffla la jeune femme, un main devant la bouche.

Harry grogna et se plaça face à son père, les bras croisés.

-Alors, tu comptes toujours faire une mutinerie dans MON palais et sur MES terres ? siffla-t-il, sa voix étant pratiquement aussi glaciale que la froideur d'un iceberg.

-Ce sont mes terres, Harry!

-Prouve-le, siffla celui-ci.

-Tu n'as pas l'âge de régner...

-Pourtant, MOI, j'en ai les capacités.

-Ah, vraiment ?

-Vraiment!

Lily les regardaient tous les deux, interloquée.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Ton – notre – fils se prend pour un roi! répondit Alderamir.

-JE NE SUIS PAS TON FILS! répliqua Harry, un regard brûlant de rage braqué sur l'elfe.

-TU ES LE FILS DE QUI ALORS ?

-DE N'IMPORTE QUI LE VOUDRA, MAIS PAS DE TOI!

-C'est une réalité qui ne pourra jamais exister!

-Je m'en fou, je veux rien savoir de toi!

Alderamir s'avança rapidement, et colla une paire de gifle à l'adolescent. Les yeux d'Harry flamboyèrent. Une demi-seconde plus tard, l'elfe se trouvait au sol, le dos affreusement douloureux en raison de la brutal chute qu'il venait de faire, Harry ne l'ayant pas ménagé dans ce repoussement de colère – et de dégoût ?

-Toi! cracha le jeune homme, sortant sa baguette d'un geste vif et assuré.

-HARRY! l'appela une voix, mais ledit Harry l'ignora, déjà dans un autre monde.

Il regardait l'homme en face de lui, le dégoût et la haine visible sur son visage. Dans sa tête, une multitude de visages se mélangeaient, et, au final, il voyait Voldemort devant lui... De toutes ses forces, il envoya un coup dans les côtes de l'homme, et pointa sa baguette sur lui, sa haine faisant trembler les murs.

-CRUCIO!

Alderamir se recroquevilla sur le sol, la douleur lui transperçant les os, réduisant sa chair en bouillie. Harry le regardait, une flamme de démence dans les yeux. Il s'apprêtait à lancer un autre sort lorsque quelqu'un rentra en collision avec lui. Lui et son attaquant roulèrent sur le sol, jusqu'à ce qu'Harry place ses mains sur la gorge de l'inconnu... Son adversaire était blême et ses beaux yeux verts en forme d'amende reflétaient la peur, la crainte de mourir une nouvelle fois. Harry réalisa soudain son geste et se retira aussitôt du ventre de sa mère, la bouche mi-ouverte, les yeux écarquillés d'horreur. Il coupa net le sort qui maintenant toujours Alderamir et c'est avec un grand dégoût de lui-même qu'il se précipita au dehors de la pièce, puis du château, la nausée le prenant. Dans sa course folle de partir loin de cet endroit, sa couronne tomba au sol, et un buisson d'épine tout rabougri et flétri qui faisait peine à voir – le climat hivernal ne semblait pas lui faire grand bien! – déchiqueta un morceau de sa tenue de voyage elfique, laissant un lambeau de tissu épingler après une des branches. Il ne s'arrêta que lorsqu'il fut en pleine forêt. Les jambes flageolantes, le regard vide, il s'assit sur un tronc d'arbre au bois sec et en état de décomposition.

Il se dégoûtait lui-même, il avait failli tuer sa propre mère... Quelques instants plus tard, le contenu de son estomac se retrouva sur le sol... Harry tremblait de tous ses membres, une étrange fièvre le prenant. Ses yeux brillaient, mais se n'était pas de peur ou de colère. Non, c'était de dégoût! Il se sentait mal, il aurait préféré en finir maintenant, tellement il se sentait honteux... Il était un monstre, il devait mourir, il aurait dû déj être mort, mais non, il fallait une nouvelle fois, ENCORE une PUTAIN de nouvelle fois qu'il ait survécu face à l'attaque de Voldemort. Et voilà que maintenant, par simple esprit de vengeance, il se mettait à dos tout le monde, voulant tuer l'humanité toute entière. Décidément, il ne méritait pas toutes les vies qui étaient tombées pour lui, tout le sang qui s'était déversé... Il ne méritait même pas sa propre vie.

Il se releva, prenant de grandes inspirations... Comment avait-il pu faire cela ? Il leva lentement ses deux mains, et eut l'impression qu'elles prenaient une teinte rouge carmin. Une teinte de sang... Il avait jeté le Doloris. Il avait fait souffrir quelqu'un, il lui avait fait subir ce que lui avait fait Tom pour connaître la prophétie... En fin de compte, il ne valait pas mieux que lui! Non, en fait, il était pire... Une bête, voilà ce qu'il était. Un animal avide de sang et de carnage, un carnassier envahit du parasite de la rage, l'écume à la gueule, une lueur de folie dans le regard, cherchant toujours une prochaine proie à faire souffrir, à déchiqueter en lambeaux, à tuer à petit feu. Un monstre, une bête sanguinaire. Une créature du mal créée pour tuer, et massacrer tout ceux qui entravaient son passage, sans aucun sentiment de pitié. Il se laissa tomber à genoux, un monde de noirceur l'envahissant complètement, un monde de ténèbre, un univers de mal, l'antre du Monstre de la mort... Sa gîte! Regardant le sol, il se demanda qui il allait encore massacrer, combien de vies il allait encore ruiné... Celle d'Hermione, par exemple. Elle allait être tuée à cause de sa haine envers Voldemort, sa propre haine à lui! Par la faute de sa soif de vengeance... Ou peut-être pas. Tom attendrait que l'enfant à naître vienne au monde, le lui enlèverait, le revendiquerait pour sien, et Hermione, abandonné à elle-même, bloquée entre quatre murs d'une forteresse, dépérirait, les jours et les années s'écoulant et faisant ravage sur son pauvre corps, son âme se ternissant petit à petit, les douleurs du temps venant l'achevées, son esprit finissant par oublier toute joie et douceur de la vie qu'elle avait put connaître comme s'il ne s'en était agit d'un simple rêve – un merveilleux rêve. L'idée qu'elle finirait ses jours dans un infâme endroit tel que celui où elle se trouvait venant s'instaurer définitivement, sachant que le père de l'enfant qu'elle avait porté ne viendrait jamais la délivrer. Non, jamais, car Harry serrait déjà mort, soit au combat, soit livrer au Détraqueurs de son plein gré, son âme ne l'habitant plus, errant tel un mort parmi les vivants, un être Féerique démoralisé parmi les mortels, ou alors jeté en bas d'un falaise, son sang se mêlant à l'eau et au gravier fin de la mer. Jamais plus il ne verrait la belle Dämon, cette jeune femme qu'il aimait profondément... Mais il s'en jugeait indigne, et indigne de vivre. Sa vie aurait dû lui être enlevée alors qu'il n'était encore qu'un bébé, de façon à ce qu'il ne fasse pas le mal qu'il avait causé... Ce mal qu'il avait causé avec ses mains, ses mains qui avaient été plus d'une fois tachées de sang, du sang encore chaud d'un adversaire. D'une proie.

Harry fut soudainement pris d'un désir de fuir. Cet intense désir, il le sentait dans tout son corps, il courrait en lui, il lui procurait une énergie qu'il pensait ne plus avoir... Il se leva, la tête lui tournant. Des images de villes, apprises durant son enfance, succédaient dans sa tête. Sans vraiment le savoir, il s'arrêta sur l'une d'entre elle, et transplana.

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Petit rappel : Il ne reste que deux chapitre avant de conclure cette première partie! (Et je dois dire que j'angoisse puisque nous n'avons pas encore 4 pages d'écrit dans la deuxième partie, Darkness a des problèmes de connections, pas d'ADSL, et elle n'est pas encore de retour au pays...)

REVIEW PLEASE!!!!
A plus!

Laika&Darkness Call!