Disclamer : Émalia Blackbird, Marina Carlson, Nichols, le Captain Blackbird, sont les seuls à m'appartenir…;-)



Genre : Action/Aventure, Drama, Fantaisie, Angst

Salut tout le monde! Je m'excuse, je sais que ça fait déjà un bout que j'ai mis en ligne le chapitre 5 mais là j'ai enfin la suite! Je vous promets de faire plus vite la prochaine fois ! Review please.

Chapitre 6

Environ vers sept heures et demi, tout l'équipage était debout, prêt à arriver à Port Royal. Élizabeth était réveillée et n'arrêtait pas de demander à Jack si elle pouvait rester avec eux. Le pirate commençait à perdre patience, elle lui avait demandé environ quinze fois !

-Non, tu ne peux pas rester ici ! Un point c'est tout. Tu m'énerves à la fin ! Tu n'es pas faite pour vivre comme un pirate, retourne donc à tes « bonnes manières », dit sèchement Jack.

-Je ne peux même pas essayer de vous convaincre capitaine ? Demanda-t-elle en commençant à détacher la cordelette qui tenait son corset.

-Élizabeth, trésor, tu peux bien tenter ta chance mais la réponse est non. Que tu fasses n'importe quoi, comme me séduire par exemple même si je suis…Eum, c'est non. Bon, arrête de me déranger, va ramasser tes affaires dans ma cabine. Elle se retourna et jura, mais alla tout de même faire ce que Jack lui avait demandé.

Après une heure et quart de bateau, on entendit quelqu'un crier : « Jetez l'ancre ! » Le navire n'était pas au port, ni même en vue de celui-ci, il était plutôt dans une partie de l'île que personne n'aillait. Jack demanda aux filles de descendre un petit canot.

-Mais pourquoi capitaine ? Nous sommes très loin de la demeure du gouverneur. Je connais bien cette île et…Protesta la jeune femme blonde.

-Je sais mais nous ne pouvons accoster car je suis recherché dans cette ville, et si je ne me trompe pas, vous aussi. Je vais aller porter Élizabeth chez elle et après je reviendrai. Enfin je devrais revenir…Lui expliqua-t-il.

-Mais tu ne peux pas y aller seul : si tu te fais attraper, tu n'auras personne avec toi pour te sortir du pétrin et tu ne connais pas bien la ville.

-Je sais mais, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je n'ai pas le choix.

-Nous pourrions venir avec toi! Proposa Marina. Émalia et moi connaissons bien Port Royal.

-Non, je ne peux pas : si on se fait prendre, quelqu'un devra devenir le capitaine et puisque je vous ai choisit, vous devez rester ici.

-Mais, il y a Annamaria. Tu la connais et en plus elle ferait un très bon commandant, tu le sais, répliqua Éma.

-Même si tu ne veux pas qu'on vienne, on va venir. On est des pirates, on fait ce que l'on veut ! Tu n'y peux rien, dit Marina d'un ton ferme.

-Bon, j'ai pas le choix à ce que j'vois. Mais peut-être que ça va être mieux. Bon, eh bien, allez chercher Élizabeth, vite, finit-il par céder.

-Ok, dirent-elles.

Quelques minutes passèrent avant qu'elles ne remontent des appartements, Émalia et Marina avaient chacune-une des trois valises d'Élizabeth. « Une chance que les filles qui sont sur mon navire n'ont pas tant de bagages ! Pensa Jack » Il sourit vaguement.

-Bon dépêchez-vous, nous n'avons pas toute la journée.

-Au revoir tout le monde, à bientôt, annonça Élizabeth.

-Avance, ils n'ont pas envie d'entendre tes idioties, grommela Marina en la poussant avec le manche de son épée qui dépassait de sous son manteau. Bien qu'il fasse très chaud, les trois pirates portaient un manteau qui allait un peu en dessous de leurs genoux.

Ils descendirent une échelle de corde et montèrent dans la petite embarcation. Émalia et Jack saisirent chacun une rame et Marina tenait fermement la délicate Élizabeth. Ils ramèrent pendant environ dix minutes avant d'atteindre le rivage. Lorsqu'ils descendirent, le capitaine Sparrow dit :

-Élizabeth, tu vas nous dire par où l'on doit passer. N'essaye pas de nous tromper car je crois que les deux demoiselles ici présente savent où aller. Alors, ne fais rien de stupide trésor.

-Par-là, montra la belle Élizabeth. Elle était un peu effrayée des deux femmes bien qu'elle essaya de ne pas se montrer intimidée par elles. Le capitaine se demanda s'ils allaient se sortir vivants de cette ville, il se dit que sûrement les deux autres filles pensaient la même chose. Ils sursautèrent lorsqu'ils entendirent un bruit de pas derrière eux mais c'était seulement deux amoureux un peu saouls. Les trois pirates et la jeune femme poursuivirent leur chemin sans rencontrer d'embûches.

Rendus près du manoir d'Élizabeth, Jack dit aux deux filles :

-Attendez-moi ici, si vous voyez que quelque chose se passe mal vous partirez simplement au bateau. Gardez le code des pirates ! Jack prit les deux valises et se leva, faisant signe à Élizabeth de le suivre.

-J'aurai été heureuse de vous connaître, mesdemoiselles, fit la jeune noble.

-Ouin, nous aussi, lui répondit Marina en lui jetant un regard un peu froid. Émalia secoua la tête en souriant en coin.

-Ne l'écoute pas, on a été content de te rencontrer. C'est la première fois que j'ai  rencontré une aristocrate aussi sympa que toi… au revoir. Elle sourit d'amusement en voyant que son amie était devenue rouge de honte et de colère. Élizabeth, en l'entendant, se retourna et lui adressa un sourire pour la première fois.

Jack et la belle s'avancèrent lentement pour ne pas se faire remarquer. Il la laissa au seuil de la porte avant qu'elle n'ait pu dire quoi que se soit, et partit en courant vers les filles qui l'attendaient. Ils retournèrent sur la Perle sans rencontrer rien de grave. Dès qu'elle monta sur le pont, la jeune femme blonde se fit interpeller par Gibbs :

-Émalia, quelqu'un désire te voir. Je l'ai envoyé dans les appartements de Jack. (Ça paraissait mieux.) Tu devrais aller te changer car tu es toute sale, ajouta le vieux pirate en souriant.

Celle-ci se demandait bien qui voulait la voir. Surtout un homme. La première personne à qui elle pensa fut son ancien « petit » ami, mais c'était presque impossible. Elle ne lui avait donné aucunes nouvelles depuis déjà plusieurs mois. Tout en continuant de se questionner, elle se lava et se changea très rapidement car elle était curieuse de voir qui l'attendait. Elle monta sur le pont, le corset à demi attaché et les cheveux en bataille, tout mouillé. Émalia descendit un palier et ouvrit lentement la porte qui la séparait de l'homme.

Lorsqu'elle posa les yeux sur la personne, son cœur ne fit qu'un bond dans sa poitrine. Elle reconnut immédiatement le jeune homme : Commodus Joaquin Marcus Aurelius Phœnix. Son ami ! Il se retourna lentement et aperçut la belle jeune fille qu'il avait tant aimée. Pour lui, elle n'avait presque pas changé excepté qu'elle était bien plus bronzée et ses cheveux bien plus longs. Il l'a trouvait ravissante et ses yeux gouttaient chaque pore de sa peau. La jeune femme, ne pouvant plus attendre, sauta dans ses bras et l'embrassa. Souvent, elle avait rêvé de ce jour mais n'avait jamais réellement pensé le retrouver.

-Que fais-tu ici ?! S'exclama-t-elle d'un air réjouit, après avoir retrouvé son souffle.

-Bien, je suis venu te retrouver. Est-ce que ça te plaisir? Demanda-t-il, surpris qu'elle lui pose cette question.

-Oui, tu le sais très bien ! Mais comment as-tu fait pour venir ici ?

-Je t'ai cherché, répondit Commode, puis son sourire s'effaça. Comment…Pourquoi es-tu parti ?

-Tu sais, plusieurs chasseurs de prime réclamaient mon navire car ils voulaient prendre la mer pour attraper des pirates, se faire beaucoup d'argent. Mais moi, je ne voulais pas te quitter, je ne l'ai jamais voulut. Alors, dans la nuit…

Un vent doux caressait son visage. La lumière bienveillante de la Lune reflétait sur sa peau et lui donnait des airs angéliques. Émalia dormait paisiblement quand le parquet craqua. Elle ignora le bruit mais quand la porte de sa chambre s'ouvrit dans un grincement, elle se réveilla et tendit aussitôt une main en dessous de son oreiller où se trouvait son pistolet. Elle avait prit l'habitude au fil des années de toujours avoir une arme près d'elle, on ne sait jamais ce qui peut arriver…

Des pas lourds s'approchèrent lentement d'elle. Émalia attendit patiemment que les intrus (puisqu'une personne ne pouvait pas faire autant de bruit) arrivent proche d'elle. Au moment où l'un des deux tendit une main vers son épaule, la pirate se retourna et pointa son canon sur son entre-jambe et engagea le chien aussitôt. Elle leva son regard bleu vers l'inconnu et reconnut l'aubergiste et sa fille. L'homme était complètement pétrifié et ne faisait aucun geste. Lentement, après avoir étudier ses yeux, la jeune fille retira son pistolet et s'assit dans son lit. Le propriétaire put à nouveau respirer et dit :

-Mam'zelle, on vous d'mande en bas. Ça d'l'air important. Émalia grommela et frotta ses yeux. Sans prendre intérêt à ce qu'il venait de dire, elle demanda :

-Y'é quelle heure?

-Trois heures et demi passé, répondit la fille de l'aubergiste, tenant une lampe à l'huile dans ses mains.

-Eh merde…Bon, j'arrive dans deux minutes.

-Bien sûr mam'zelle. L'homme partit avec sa fille sur les talons et ferma la porte derrière lui. Émalia s'habilla en vitesse en maudissant celui ou celle qui la demandait à une heure si matinale. Elle descendit en bas et découvrit deux hommes tendus et très sales. Elle les reconnut immédiatement : c'était les chasseurs de prime qui lui avaient demandé dernièrement de lui vendre son navire. Bien sûr, elle n'avait pas accepté et les avait même menacés de mort s'ils osaient s'approcher de son joyau.

Émalia Blackbird était certes une pirate mais très redoutée : elle n'osait pas une seconde à tuer, à voler, à enlever, à détourner des navires marchands, à torturer ou à détruire n'importe quelle flotte ou simple voilier qui se mettait contre son chemin. Et pour tout ça, elle était respectée et même admirée par certains homme. En plus, son joyau, l'Ouranos, était un des plus beaux et rapides bateaux d'Angleterre et elle était très fière de le posséder.

Bref, un des deux hommes lui annonça vivement :

-Votre ami, m'sieur Phœnix, veux vous voir. Il parait que votre navire a été vandalisé. Son cœur ne fit qu'un bon. Dans sa tête tout sonnait faux, elle ne devait pas les croire. Personne n'osait s'attaquer à son bateau et tout le monde savait qu'il paierait cher s'il touchait une corde de son bébé. Émalia sentait le piège à plein nez mais décida de leur faire confiance.

Quand ils arrivèrent au port et qu'elle vit que l'Ouranos était bien là, les deux hommes l'attrapèrent vivement. Elle essaya bien de se débattre mais ils la  frappèrent jusqu'à ce qu'elle tombe inconsciente.

Lorsqu'elle se réveilla, elle se rendit compte qu'ils étaient en mer et que les chasseurs lui avaient raconté que des conneries…Et elle avait marcher. Son crâne lui faisait mal mais elle endura la douleur. La jeune fille avait été barrée à double tour dans sa chambre. Elle se demanda pourquoi les deux hommes l'avaient enlevé et n'avaient pas simplement prit le navire... Elle réalisa qu'il était important qu'elle vienne car sinon ils savaient bien que ses matelots pouvaient partir à sa recherche alors que si elle était avec eux, on pouvait penser qu'elle avait finalement consenti à partir pour les Caraïbes…

Dans les jours qui suivirent, elle put observer que les chasseurs avaient préparé leur coup, la cale était rempli de nourriture pour durer des semaines, voir des mois...

On la nourrissait chaque matin et soir en passant son repas par une petite trappe au bas de sa porte. Ça faisait presque sept jours qu'elle était enfermée et chaque nuit elle se préparait un plan pour sortir de ce merdier.

Un matin alors qu'on lui donnait son déjeuné, suivant son plan préparer durant ses heures de sommeil, elle attrapa vivement le bras de l'homme qui lui tendait son pain et le fit passer par la trappe. Le marin avait beau essayer de tenter de s'échapper, il n'était pas dans la meilleure des positions. Émalia attrapa le couteau fixer à sa taille et le mit à la base de son poignet.

-Donne-moi tout de suite ton arme ou sinon j'te coupe la main. Le matelot poussa des cris et lui implora de ne rien faire. Il lui donna finalement son pistolet et elle lâcha son bras. L'homme partit tout de suite pour retrouver le commandant temporaire de l'Ouranos. La pirate tira sur le loquet et sortit de sa prison. Elle trouva des balles additionnelles dans une cabine et le rechargea à l'instant.

Soudainement, en chemin, elle eut une idée…

La jeune fille monta sur le pont et fit face à l'un des hommes qui l'avait enlevé. Elle approcha doucement et engagea le chien en mettant le canon contre sa tempe.

-Tourne-toi connard. J't'avais bien dit de ne pas toucher à mon bébé. Le chasseur se retourna, un sourire espiègle aux lèvres.

-Tiens, miss Blackbird vient nous rendre une petite visite. Elle entendit un bruit : un des associer du chasseur pointait son arme dans son dos. Il s'approcha et le mit contre son omoplate gauche. Émalia lui fit un petit sourire forcé.

-Tu vois maintenant? Tu aurais dû accepter dès le début notre proposition, tu vas maintenant mourir, on a plus besoin de toi. Les traits de la pirate se renfermèrent et elle le foudroya du regard.

-Tu as peut-être gagné cette bataille, mais pas la guerre, lui dit-elle sèchement. L'homme rit et lui demanda :

-Qu'est-ce que tu comptes faire maintenant? Émalia resta immobile pendant quelques instants et répondit simplement :

-Ça. Elle donna un coup de coude au marin qui le menaçait, son pistolet revola un peu plus loin sur le pont. Ensuite, elle visa le bas de la porte qui menait aux cabines, une petite étincelle s'alluma…La jeune fille courut jusqu'au bastingage et se jeta à la mer. Le chasseur de prime ne comprenait absolument rien à ce qu'avait tenté de faire Émalia et il éclata de rire la croyant complètement folle. Puis, il cria en tourna sur lui-même :

-C'est tout ce que tu peux faire? C'est tout ce que tu peux faire? Il entendit soudainement des cris et plusieurs marins sortirent sur le pont. L'homme fronça ses sourcils et demanda à un des passants ce qu'il y avait.

-Regardez, fit un marin en pointant une ligne de poussière grise où une petite flammèche se dirigeait…se dirigeait aux tonneaux de poudre de canon. Quelques matelots purent se jeter à l'eau avant que l'Ouranos n'explose emportant avec lui plusieurs hommes et les chasseurs qui avaient enlevé Émalia. Celle-ci nageait vers une des îles appartenant à Port Royal. Maintenant, il fallait qu'elle vole un bateau et trouve un équipage qui voudrait bien la suivre dans ses aventures. Elle regarda avec mélancolie une dernière fois le navire que fut son joyau, dire qu'elle avait tué son bébé…La pirate se rendit finalement à terre, exténué et eut une pensée pour son ami qui lui déchira le cœur…

-Je suis tellement désolé Commode…

-Finalement, j'ai trouvé des hommes mais ils refusaient de se rendre, enfin, de passer la mer des Caraïbes. Donc, j'ai dû rester ici.

-C'est une bonne raison…Fit l'homme.

-Et toi, comment as-tu fais pour me retrouver ? Demanda Émalia, curieuse.

-Laisse faire toutes ces balivernes mon amour, l'important s'est qu'on se soit retrouvé!

La jeune femme se coucha sur le lit et l'invita à s'étendre à côté d'elle. Cela faisait si longtemps qu'elle et son amant s'étaient embrassés, elle se sentait si bien dans ses bras ! Tous deux oublièrent ce qui se passait et s'abandonnèrent l'un à l'autre…

Jack commençait à s'inquiéter ; ça faisait plusieurs heures qu'Émalia était en bas avec son invité. Sparrow, n'en pouvant plus, laissa son poste à Marina et alla voir par lui-même ce qui se passait dans ses appartements. Lentement, il ouvrit la porte et jeta un rapide coup d'œil dans la pièce. Ce qu'il vit le choqua : Émalia et le jeune homme étaient couchés l'un contre l'autre. Tout le lit était défait ce qui laissa croire à Jack qu'il s'était passé quelque chose entre les deux jeunes gens –ce qui était vrai. Il remonta en vitesse pour en parler avec Marina. Elle connaissait bien la jeune blonde, alors elle devait sûrement savoir qui était le garçon.

-Marie, je voudrais te parler un instant, lui dit Jack. Va voir, sans faire de bruit, qui est avec Émalia en bas. Raconte-moi tout ce que tu sais sur lui, vite !

-Ok, répondit Marina, intriguée. Je reviens tout de suite.

Elle se demandait bien qui pouvait vouloir rencontrer son amie; si ce n'était qu'un garde ou une personne qui voulait sa tête. Lentement et sans faire de bruit, elle ouvrit la porte. Malheureusement, elle ne pouvait voir la personne de la façon qu'elle était placée alors, elle s'avança dans la pièce. Marina ne put retenir un petit cri lorsqu'elle vit le garçon. La jeune femme ne l'avait vu seulement qu'une fois mais son visage était resté gravé dans sa mémoire. Elle observa les deux jeunes gens, ils n'avaient pas été alertés par son cri et le seul mouvement fut celui du jeune homme qui resserra son étreinte autour du corps de sa bien-aimée.

Elle retourna auprès du capitaine pour l'informer comme elle en avait convenu. Marina ne savait pas si elle devait tout dire à Sparrow au sujet de Commode. Mais pourtant il le fallait… Elle s'avança sans faire de bruit vers l'homme qui lui était de dos.

-Oui capitaine je le connais, dit-elle en surprenant Jack. Celui-ci se retourna et soupira.

-Eh bien, raconte-moi ! S'exclama le pirate en voyant qu'elle ne disait rien.

-Très bien. Je ne l'ai vu qu'une seule fois malgré que je sache quelques informations sur lui. Il se nomme Commodus Phœnix Marcus Aurelius, c'était l'ancien ou maintenant le présent petit ami d'Émalia.

-Bien, parle-moi de lui. Que fait-il ? Comment est-il ? Quelque peu rassuré par le fait que Marina le connaisse, il ne ressentit ce sentiment que durant quelque seconde, malheureusement.

-Pour tout te dire, pas très gentil.

-Comment ça pas très gentil? Mais explique-moi ! Requérra Jack.

-Commodus est quelqu'un de cruel. Ça ne lui fait absolument rien d'assassiner des gens innocents. Il tue pour le plaisir le plus souvent et quelques fois parce qu'il n'a pas le choix. Tout le monde le déteste et lui, déteste tout le monde…Excepter Émalia. Je ne sais pourquoi ni comment elle a été attiré par lui…Et c'est réciproque. J'ai entendu dire qu'il a tué son père, pour avoir son pouvoir. Je crois qu'il était un seigneur ou un roi enfin…Son père savait que Commode ne ferait jamais un bon seigneur-ou quelque chose du genre- alors il a voulut donner le pouvoir à son demi-frère. Enfin, moi, je me méfie de ce type comme la peste, expliqua Marina.

-Est-ce qu'Émalia le sait ? Espéra Jack. Il avait aussi tué beaucoup de gens mais, il avait été obligé sinon c'était lui qui y passait. En plus, ce Commode était sûrement bien plus jeune que Jack. Le pirate trouva ça étrange qu'Émalia s'intéresse à un type semblable. Elle n'était pas du tout comme Commode, elle était gentille avec tout l'équipage et enfin tout simplement charmante. « Et d'où est-ce que ça vient ce nom ! Commode ! Qui aurait l'idée d'appeler son enfant Commode surtout que le type en question n'est pas du tout commode ! Pensa le capitaine »

-Jack, tu dois savoir qu'Éma n'a pas toujours été celle qu'on connaît maintenant. Souvent, elle a commit des meurtres car elle trouvait cela amusant et a souvent torturé des gens pour le plaisir. Mais tout ça…C'était avant que je la connaisse.

Le capitaine Sparrow n'en croyait pas ses oreilles. Il savait qu'Émalia a toujours été une pirate, une bonne, mais pas comme…Barbossa ! Barbossa était le premier qui lui était venu à l'esprit. C'était un vieux pirate, l'ancien second de Jack. C'était un être cruel et égoïste. (Mais peut-être pas autant que Commode et Émalia. Cette pensée viendra à Jack plus tard dans l'histoire).

-Commode vient pourtant d'une bonne famille assez aisée, continua Marina. Je ne pourrais te dire pourquoi il a mal tourné. Pour moi c'est inexplicable. Peut-être que si ma famille m'avait mieux aimé et choyé, je ne serais peut-être devenu une pirate, dit-elle un peu gênée.

-Et d'où vient-il ? Demanda Jack sans se soucier de ce qu'avait dit Marina au sujet de son passé. Lui-même s'il avait connu son père ou sa mère (Il avait été abandonné lorsqu'il était jeune c'est pourquoi il a commencé à voler et plus tard devint un pirate célèbre), il n'aurait jamais pu devenir l'homme qu'il était maintenant.

-Je ne sais pas exactement. Émalia m'a dit qu'elle et lui se sont rencontré dans son pays…Un pays lointain. Je crois encore plus loin que l'Angleterre. Je ne le sais pas trop car lorsqu'elle m'en parlait, elle prenait bien soin de ne jamais le mentionner. Mais puisque je les ait entendu bavarder, je crois qu'il est né dans une ville très ancienne, proche de la mer Méditerranée…Peut-être Athènes ou Rome...Mais sans certitude, répondit Marina.

-Très bien. Crois-tu que je dois les prévenir que nous partons bientôt ? Demanda Jack.

-Pour ma part, je ne voudrais pas aller les déranger. Mais tu fais ce que tu veux! En plus, Émalia a dû en parler avec lui. Bon, petite recommandation, car il restera sûrement avec nous alors, tâche de ne pas trop la reluquer. Je ne crois pas que tu lui fasses peur. Et puis, Commode est beaucoup malcommode ! Ajouta Marina en riant. Désoler capitaine ! Tu vas devoir trouver un autre jeu que courir après les jupons d'Émalia !

Jack sourit mais ne se sentait pas très rassuré par ce qu'il venait d'apprendre. Ce garçon ne lui plaisait pas. En plus, Jack avait peur qu'Émalia redevienne comme avant lorsqu'elle était encore avec Commode, qu'elle reprenne ses vieilles habitudes démoniaques. Enfin, il sortit de ses pensées sombres pour se pencher sur quelque chose qui méritait toute son attention : le départ. Dès qu'il était revenu sur le navire, il avait envoyé trois hommes chercher des provisions, car il n'y en avait presque plus sur le navire.

-Bon, préparez-vous à partir bande de pouilleux! Cria à Jack à son équipage. Dès qu'ils reviendront, nous partirons au plus vite. Dans quelques heures nous serons loin d'ici et là seulement vous pourrez vous reposer ! Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?



Quand Émalia se réveilla, elle ressentit les vibrations normales des eaux sur la coque du bateau. Ils étaient repartis ! La blonde se sentit mal car elle savait que le capitaine aurait eu besoin d'elle. Pendant qu'elle s'amusait, tous étaient en train de travailler. Ils avaient dû en baver. Enfin, il n'était pas trop tard pour se rendre utile.



Elle chercha ses vêtements qui étaient étalés un peu partout dans la pièce et monta sur le pont sans réveiller Commode. Elle espéra cependant que lorsqu'elle reviendrait, il sera toujours là. Elle souhaitait que ce n'était pas seulement un rêve. Cela faisait des mois qu'elle rêvassait à lui mais à chaque matin, il partait avec ses songes.



Il lui prit une folle envie d'embrasser son amoureux, alors, elle redescendit les marches, rouvrit la porte et marcha jusqu'au lit. Émalia l'embrassa et puisqu'il ne se réveilla pas sous son baiser, elle monta. Sur le pont s'offrait à elle un bien drôle de spectacle. Tous les pirates étaient assis ou couchés sur le pont, jouant aux cartes ou parlant de leurs expéditions. Elle trouva cela étrange que personne ne travaille et pourtant ils étaient au beau milieu de la journée. Bien des corsaires avaient une bouteille de rhum à la main. Elle supposa que Jack leur avait permis une petite folie.



-Jack, je suis désolé de n'être pas venue. J'étais si contente de revoir mon ami que j'en aie oublié le plus important, s'excusa Émalia en allant rejoindre le pirate qui était seul, assit près du gouvernail.



-Non, non, ce n'est pas grave, dit Jack sans le penser vraiment. Marina m'a raconté l'histoire de ton…ami. Elle m'a raconter aussi quelques détails sur ton passé…



-Ha…fit-elle embarrassée. Mais je ne pensais le revoir un jour alors j'ai préféré te cacher cet aspect de moi, que tu n'aurais jamais dû savoir.



-Étais-tu vraiment aussi différente que ce que l'on dit ? Demanda Jack.



-Oui.



-Penses-tu recommencer à être comme avant, si tu continues à le voir ?



-Je n'en sais rien, peut-être bien mais enfin, seul le temps nous le dira, dit-elle avec un grand sourire. Alors, tu as décidé qu'il pouvait rester avec nous ?



-Oui, mais il devra faire des choses lui aussi sur la Perle.



-Très bien.



-Vous allez prendre ton ancienne chambre, celle que tu avais avec Marina, et celle-ci montera avec moi dans mes appartements. Ça te convient ? Demanda le capitaine

-Oui.



-Bon bien, tu peux aller chercher ce Commode et changer de chambre, moi bien je vais aller voir Marina, lança Jack en partant.



-D'accord, répondit-elle en dévalant à une vitesse folle le palier d'escalier.


Merci, pour tous les bons commentaires que vous m'envoyez! Je vous remercie tout le monde. Pour le prochain chapitre, je vous promets de me dépêcher à le mettre sur fanfiction. J'ai été très occupée ces derniers temps alors ne m'en voulez pas trop. bientôt et j'espère que vous avez apprécié la suite.


Ame Sparrow