Disclaimer : Rien m'appartient tout est à J.K Rowling.

Bonne lecture!
Chap 3 - Le geste inattendue d'Hermione

Arrivés à la gare du Poudlard Express, Harry, Ron et Hermione oubliaient totalement leur discussion sur les fondateurs et leurs mystères. Harry était enfin arrivé chez lui, à Poudlard. Jamais il n'avait eu l'occasion de sentir un tel bien-être au 4 Privet Drive. Cette école représentait beaucoup pour lui. C'est dans cette endroit qu'il pouvait vivre librement et faire ce qu'il lui plait, à part bien sûr les règlements qu'apportaient Rusard à chaque année. Argus Rusard, le concierge, n'aimait pas beaucoup les élèves. Harry avait comprit le pourquoi, car il avait découvert son secret une fois dans le bureau de celui-ci.

Harry, Ron et Hermione étaient débarqués du train et se dirigèrent vers le garde-chasse de l'école, leur plus grand ami, Hagrid. Il était chargé d'accompagner les premières années jusqu'à Poudlard en passant par le lac. À sa première année, Harry était stupéfait de voir le château à partir du lac. Cela lui manquait beaucoup.

- Bonjour Hagrid, dit Harry, Ron et Hermione d'une même voix.
- Bonjour les enfants, dit Hagrid heureux de les voir. Avez-vous passé de belles vacances?
- Moi c'était plutôt ennuyant, admit Harry d'un air triste. Mais je suis un peu plus libre chez les Dursley grâce à la mise en garde de Maugrey Fol œil, Tonks, Lupin, Hermione et les Weasley envers mon oncle. Je crois qu'il a eu peur de les voir surgir de nulle part dans la maison.

Ron, Hermione et Hagrid eurent un petit rire, mais sans plus.

- Moi, je suis aller voir mon frère Charlie en Roumanie, dit Ron. Et j'ai un cadeau pour toi.

Ron lui donna une petite enveloppe et quand Hagrid prit ce qu'il y avait dedans, il se mit à pleurer.

- Norbert ! s'exclama Hagrid en regardant une petite photo d'un dragon crachant du feu. Il est toujours en vie.
- Et en très bonne santé, continua Ron. Mon frère Charlie en prend soin et il parle souvent de vous !
- C'est très gentil de ta part Ron, dit Hagrid qui essuyait ses larmes avec ses énormes mains.
- C'est une belle attention Ron, exprima Hermione. Je suis contente que Norbert aille très bien.
- Et toi Hermione, as-tu passé de belles vacances ? demanda Hagrid.
- Très bien ! dit Hermione souriante. Je suis allé en Irlande voir mon ami Viktor et j'ai visité beaucoup d'endroits magnifiques. Mais j'étais un peu fatiguée d'entendre Viktor de ne parler que de Quidditch. On dirait qu'il connaît juste ça.
- C'est son métier Hermione, fit remarquer Ron. C'est certain qu'il en parle avec tant de passion.

Harry était un peu soulagé de voir son ami Ron avec aucune jalousie dans ses propos, mais toujours de l'admiration pour son joueur préféré !

- Oui, c'est certain, dit Hermione. Mais n'empêche qu'il y a plein de sujets à aborder en ma présence que de parler de ce sport.
- C'est parce qu'il ne te connaît pas Hermione, dit Ron. Il est peut-être égoïste s'il ne s'intéresse pas à toi.
- Vous feriez mieux d'aller dans les diligences, dit Hagrid. Elles vont partir sans vous.
- Oui, c'est vrai, dit Hermione. Allez dépêchez-vous ! Nous allons manquer la répartition des nouveaux élèves.

Les trois amis se dirigèrent vers leur diligence et soudain Harry fut attiré par une petite voix qu'il l'interpellait.

- Hey ! Salut Harry, dit Colin Crivey. Ça va ?
- Salut Colin, oui je vais très bien, répondit Harry.

Colin était un Gryffondor aussi. Il vénérait tellement Harry et le considérait comme son héros. Harry était un peu déboussolé par son côté « vedette » en présence de ce petit garçon. Il n'avait pas autant changé que les dernières fois et tenait toujours son appareil photo autour de son cou.

Harry se tourna vers Ron et Hermione qui lui sourirent. Harry voyait toujours ses énormes bêtes, qui avaient l'allure de chevaux et qui se nomment Sombral. Harry comprit vite que Ron et Hermione devait les voir eux aussi.

- Est-ce que vous voyez des chevaux ? questionna Harry à ses deux amis.
- Tu parles des chevaux invisibles que nous avons monté pour se rendre tu-sais-où ? demanda Ron.
- Oui, ceux qui sont attelés aux diligences ! dit Harry. Vous ne les voyez pas ?
- Non, dit Ron et Hermione.
- Vous devez les voir, dit Harry. Hermione, si on voit les sombrals, c'est parce que nous avons vu quelqu'un mourir. Est-ce qu'on peut ressentir la mort même si on est sous l'emprise de sorts impardonnables ou sans conscience ?
- Harry, dit Ron. Pourquoi tu demandes cette question ?
- J'aimerais savoir, dit Harry avec empressement. Alors Hermione ?
- Dans le livre « Histoire de Poudlard », j'ai lu un chapitre concernant les sombrals, répondit Hermione. Et cela mentionnait que même si nous sommes sous l'emprise de sorts ou inconscient, nous ressentons la mort et surtout si quelqu'un meurt dans la même pièce que nous.
- Et vous ne voyez toujours pas ses chevaux ? questionna toujours Harry.
- Je n'y vois aucuns chevaux Harry, dit Ron.
- Moi de même, dit Hermione.
- Alors, Sirius n'est pas mort, dit Harry.

Ron et Hermione regardèrent Harry stupéfait par ce qu'il venait de dire. Sirius vivant ? Cela pourrait être possible aux yeux de Harry. Si Hermione et Ron ne voyaient toujours pas les Sombrals, et que Sirius a été volatilisé derrière le voile sous les souterrains du ministère de la magie. Alors, il se trouve toujours là.

- Dumbledore n'a pas donné ce livre pour rien, dit Harry. S'il le donne aux élèves ayant réussit leur BUSE, c'est parce que nous sommes assez aptes à découvrir les mystères des fondateurs.
- C'est évident, dit Ron. Mais quel est le lien avec ton parrain ?
- Ron réfléchit, dit Hermione. Sirius est derrière le voile et ce livre est sûrement une sorte d'indice pour trouver le mystère et Sirius.
- Si on ne voit pas les sombrals et si Harry ne les voyaient pas avant qu'il aille vu la mort de Cédric, cela veut dire que...

Harry avait comprit ce que Ron voulait en venir avec ses paroles. Ils parlaient bien sûr de ses parents. Même étant jeune, Harry avait ressentit la mort de ses parents et a vu sa mère mourir. Peut-être que ses parents se trouvent aussi derrière le voile. Cela explique beaucoup de choses, car Harry avait entendu des voix familières derrière ce voile.

- Peut-être, répondit Harry. Peut-être qu'il y a une force inexplicable...
- J'ai trouvé une embarcation vide, cria Hermione.

Harry et Ron se dirigèrent vers Hermione et embarquèrent avec elle. Une fois installés, ils continuèrent de discuter du mystère des fondateurs.

- Tu as parlé d'une force inexplicable, dit Hermione. Peut-être que ce voile est un passage pour découvrir quelque chose.
- Comme une source, dit Harry. Peut-être que le voile mène au mystère des créateurs.
- Le seul moyen d'en savoir plus c'est d'aller voir Hagrid, dit Ron. Il doit être au courant de l'existence du voile et de la caverne avec la source.
- Tu as raison, dit Hermione. Après la soirée, nous prendrons la cape d'invisibilité d'Harry et nous allons rendre une petite visite à Hagrid.
- Tu me fais peur Hermione, répondit Ron.
- Il faut savoir, dit-elle sérieusement. Si Sirius ou d'autres personnes sont prisonniers du voile, c'est notre devoir de le découvrir.

Harry approuva d'un signe de tête et Ron l'imita. Harry pensa qu'Hermione avait raison de vouloir découvrir ce mystère. Dumbledore sait quelque chose et c'est par le biais du livre qu'il veut que Harry le trouve. Il doit savoir que les trois amis adorent découvrir et affronter les dangers et que c'était sûrement les seuls qui ouvriraient ce livre. Si d'autres l'auraient lu, ils n'auraient pas porté attention à tout ceci. Mais Harry, Ron et Hermione avaient un indice de plus qu'eux...Sirius et le voile.

Quand ils furent arrivés à l'entrée de l'école. Ils se dirigèrent avec les autres élèves dans le hall d'entrée pour se rendre ensuite dans la Grande Salle en attendant les premières années. Ils s'installèrent à leur table respective et Harry regarda la table des professeurs et vit le professeur des potions, Rogue, discuter avec Dumbledore. Rogue vit qu'Harry le regardait et lui adressa un signe de tête comme pour lui souhaiter la bienvenue. Harry étonné de voir la réaction de Rogue sans aucune malice lui adressa un signe de tête à son tour.

D'un claquement de portes, Harry vu Hagrid se diriger avec les premières années en avant de la Grande Salle et les faisait mettre en rang pour leur répartition. Le professeur McGonagall attendait à l'avant avec un chapeau rapiécé sur un vieux tabouret.

Harry avait la malheureuse impression d'être en rang avec ses élèves et attendre le verdict qui déterminait à quelle maison il allait appartenir. Il était très fier de faire parti de Gryffondor, malgré le fait que le choixpeau hésitait entre Serpentard et Gryffondor.

- Bienvenue chers nouveaux élèves, dit le professeur McGonagall. Quand je nommerai votre nom, vous vous installerez sur le tabouret en enfilant sur votre tête le choixpeau. Je laisse le soin de vous présenter la nouvelle chanson de celui-ci.

Tous les élèves de Poudlard attendaient que les bords du choixpeau s'ouvrent pour qu'il chante sa chanson. Tout d'un coup, le vieux chapeau commence à chanter :

Bienvenue chers Poudlariens
Je suis heureux de vous voir enfin
Pour pouvoir partager mon savoir
Que m'a donné ces fondateurs de gloire
Pour que je puisse vous répartir dans l'une des quatre maisons
Avant de commencer la répartition
Écoutez bien ma chanson
Elle est d'une grande importance
Pour ceux et celles qui ne portent pas mes propos à outrance
Je suis ici pour dire la vérité
Le mensonge n'est bon que pour ceux qui sont plein de vanité
Nous sommes dans l'école la plus belle au monde
Faisons en sorte de s'unir pour la rendre moins immonde
Et de partager notre savoir au lieu de le cacher
Les hardis Gryffondor sont ici pour nous montrer
Leur force et leur courage
Tandis que chez les intelligents Serdaigle
Doivent nous enseigner la passion pour la science
Chez les gentils Poufsouffle
Le goût de nous apprendre à travailler acharnement
Et finalement chez nos roublards Serpentard
nous montrer le feu de leur ambition
Voilà cette école a fait de bons sorciers
Pour partager le savoir des autres
Sans être égoïstes et le garder
Le jardin secret est ouvert à toutes les connaissances
C'est en s'unissant en grande force
Que nous puissions combattre le mal
Vous êtes avertis, alors attention
C'est maintenant que commence la répartition.

Suite à la chanson du choixpeau magique, tous les élèves applaudirent avec des cris de joie. Harry remarqua les élèves dans la Grande Salle, certains élèves criaient « bien dit » ou d'autres disaient « Unissons nos forces ! ». Harry était surpris que la chanson du choixpeau ait eue autant de succès. Même lui trouvait la chanson vraiment originale et pleine de vérité. Il n'aurait jamais dit de telles choses si aucun danger ne serait survenu. S'il a chanté ceci, c'est parce qu'il est tant de nous unir. Harry pensa à l'A.D., il avait uni trois maisons pour combattre les forces du mal. Il devait recommencer à recruter et trouver de la sympathie pour les Serpentard.

- C'est bien dit, dit Ron. Tu ne trouves pas Harry ?
- Oui, approuva Harry. C'était moins long que l'année passé, mais le nécessaire est là.

Soudain, la salle redevenue calme et silencieuse, le professeur McGonagall ouvrit un long parchemin sur lequel étaient inscrit les noms des nouveaux arrivants.

- Je nommerais votre nom et vous mettrez le choixpeau sur votre tête, dit-elle d'un air sérieux. Admiaus, Fabrice.

Le petit garçon aux cheveux noirs s'avança vers le tabouret et enfila le choixpeau sur sa tête.

- Serpentard ! s'écria le choixpeau tandis que le petit garçon se dirigea vers la table de sa maison qui l'accueillir avec enthousiasme.
- Brown, Marguerite, continue le professeur McGonagall.

Harry remarqua la petite fille terrifiée se diriger vers le tabouret. Malgré sa timidité, Harry la trouvait particulièrement jolie.

- Gryffondor ! s'écria à nouveau le choixpeau.

Tous les élèves de Gryffondor applaudirent Marguerite Brown qui alla s'asseoir à côté de la Préfet-en-Chef, Hermione Granger. Quand tous les nouveaux élèves furent installés dans chacune des maisons, le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore prit la parole.

- Bonjour à tous et à toutes ! commença Dumbledore. Je suis heureux de vous voir en cette nouvelle année. Comme vos directeurs de maison ont envoyé une lettre concernant le nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal. Et je peux vous dire qu'il restera longtemps parmi nous.
- Un an, chuchota Ron à Harry qui éclata de rire.
- C'est un homme qui a vécu beaucoup de choses en Afrique du Sud à combattre de nombreux vampires et se défendre contre des sorciers vodous, continua Dumbledore. Je vous présente votre nouveau professeur, Thomas Zégus Perkins.

Tous les élèves applaudirent, tandis qu'une silhouette sorti de la porte derrière la chaise de Dumbledore. Un homme dans la trentaine avec une jolie apparence. Ses cheveux étaient très longs et de couleur châtaigne, de grands yeux bleus et une musculature très bien sculptée. Harry remarqua les filles de Gryffondor le regarder d'un air amoureux, même Hermione qui fondit en le voyant.

- J'espère qu'il ne se prend pas pour un autre, dit Ron en regardant Hermione.
- Tu sauras que cet homme est le plus brillant dans son domaine, informa Hermione. Il a bravé plusieurs événements dangereux dans sa carrière et c'est en utilisant les bons sortilèges qu'il a réussit à s'en sortir.
- Ne me dis pas qu'il a écrit un livre sur ses événements dangereux ! s'écria Ron. Un autre Lockhart.
- Bien sûre que non, dit Hermione. Aucun livre n'est écrit sur lui, mais La Gazette du Sorcier s'intéresse beaucoup à ses exploits et informe le public de ce grand Héros d'Afrique.

Le nouveau professeur de Défenses contre les Forces du Mal resta debout et salua tous les élèves. Dumbledore se rassit sur sa chaise laissant parole à Mr. Perkins.

- Bonjour à vous tous ! dit-il d'une voix grave. Je suis très heureux d'enseigner dans cette merveilleuse école. Je n'en dirais pas plus, car nous allons nous voir en classe.

Les élèves applaudirent tellement fort que cela résonnait dans la Grande Salle. Dumbledore se leva aussitôt et dit :

- Je n'ai qu'une seule chose à vous dire...Bon appétit !

D'un seul coup, les assiettes et les gobelets en or se remplirent de nourriture et de jus de citrouille. Harry était affamé, il prit des cuisses de poulets rôtis, des pommes de terres en purées et des choux de Bruxelles cuisinés à la vapeur. Quand il fut rendu au dessert, Harry aperçu les fantômes arrivés pour accueillir les élèves.

- Où est Nick-quasi-sans-tête ? demanda Ron.
- Je ne sais pas, répondit Harry. Il est peut-être en retard.

À cet instant, le fantôme de Gryffondor arriva en compagnie de Peeves, l'esprit frappeur.

- Est-ce que tu veux bien me laisser tranquille ! s'exclama Nick-quasi-sans-tête. Tu n'as aucun droit de mettre les pieds dans cette pièce.
- Si j'ai le droit, brama Peeves. Dumbledore me l'a permis.
- Peeves, n'attends pas que je trouve le Baron Sanglant, dit Nick avec un sourire vilain.
- Il ne me fait plus peur, avoua Peeves.
- Monsieur le Baron Sanglant, cria Nick. Peeves n'a aucun droit de mettre les pieds ici ! Venez le faire obéir.

Le Baron Sanglant exécuta la demande de Nick-quasi-sans-tête et se dirigea vers Peeves qui éclata de fureur en voyant arriver le fantôme des Serpentard.

- Je m'en allais, fit remarquer l'esprit frappeur.
- PEEVES ! cria le Baron Sanglant. Je vais avertir Dumbledore si tu mets encore les pieds ici !

Et Peeves s'en alla sans dire un mot. Les élèves qui avaient vu la scène applaudirent le Baron Sanglant de s'être débarrassé de l'esprit frappeur.

- Merci, merci beaucoup, dit-il en se pencha par en avant pour saluer les élèves qui l'applaudissaient.

Quand le monde eut fini de manger leur dessert, Dumbledore leva les mains au ciel et les assiettes furent propres comme si personne n'avait mangé dans celles-ci.

- C'est le temps d'aller dormir, dit le directeur. Je vous souhaite la bonne nuit.

Quand tous les élèves furent séparés pour se rendre à leur salle commune respective, Harry, Ron et Hermione se regardèrent en pensant à la même chose, c'est-à-dire qu'une fois dans leur salle commune et que tout le monde se soit endormi, ils allèrent prendre la cape d'invisibilité et se rendre chez Hagrid.

Rendu dans la tour de Gryffondor, les trois amis s'assirent dans les fauteuils rouges près du foyer qui flamboyait de toutes ses flammes. Harry se souvenait de la fois où Sirius leur avait parlé en direct dans cette cheminée. Cela lui rappelait que c'était le seul moyen de communiquer avec lui au 12, Square Grimmaurd, où se trouvait l'Ordre du Phénix.

- Est-ce qu'ils vont finir par aller dormir ? dit Ron en regardant les premières années qui faisaient le tour de la Salle Commune.
- Sois patient, dit Hermione. Harry as-tu ta... tu sais.
- Oui, je l'ai caché sous le fauteuil dit Harry. Pattenrond s'est endormi dessus.
- Ah ce chat, dit Ron. J'espère qu'il ne brisera pas la cape avec ses griffes.

Hermione regarda furieusement Ron qui ne faisait pas attention à son regard. Il savait qu'elle était toujours furieuse contre lui quand il parlait en mal de son chat.

Quand les derniers élèves de premières années eurent fini de visiter la Salle Commune, ils montèrent à leurs dortoirs.

- Enfin, dit Ron. Nous pouvons y aller.
- Mais Hermione, dit soudain Harry. Tu es Préfete-en-Chef, tu ne crois pas que c'est préférable que tu restes ici.
- C'est vrai Hermione, dit Ron. Si quelque chose se produit ici, il serait préférable que tu restes pour ne pas qu'il te trouve chez Hagrid en notre compagnie.
- Vous avez raison, admit Hermione. Je dois prendre mes responsabilités en tant que Préfete-en-Chef.
- Alors, attends-nous ici, dit Harry. Nous allons te raconter l'histoire de Hagrid.
- S'il en a une, dit Ron en prenant avec lui le livre « Poudlard à sa création ».

Harry et Ron s'installèrent sous la cape d'invisibilité. Hermione ouvrit la porte de la Salle Commune pour voir si Rusard ou sa chatte, Miss teigne, ne se trouvèrent pas dans les environs. Ils savaient que les animaux pouvaient voir sous la cape d'invisibilité, alors il ne fallait pas prendre de chance.

Ils descendirent les escaliers qui menaient au hall d'entrée. Harry et Ron restaient le plus silencieux possible pour ne pas se faire prendre par un professeur ou le concierge. Ils ouvrirent la porte du château et se dirigèrent le plus vite possible vers la cabane d'Hagrid.

Harry et Ron frappèrent de bon cœur à la porte de la cabane du garde-chasse.

- Hagrid, chuchota Harry. C'est nous.
- Harry ? questionna Hagrid en ouvrant la porte. Qu'est-ce que vous faites sous la cape à cette heure-ci ? Pourquoi venir me voir ? Vous vous attirez des ennuis en venant me voir surtout que c'est le début des classes.
- On voudrait te parler de mon parrain Sirius Black, dit Harry surpris d'avoir énoncé son nom devant Hagrid.
- Black ! s'écria Hagrid. Qu'est-ce que tu racontes ?

Harry et Ron entrèrent dans la cabane de Hagrid et s'installèrent sur de vieux fauteuils. Harry conta l'histoire de son hippogriffe et de son évasion avec Sirius. Ils expliquèrent l'histoire avec le rat de Ron, Croûtard, qui était en fait un animagus non déclaré et qui était un serviteur de Voldemort. Hagrid frémit en attendant son nom de la bouche de Harry. Harry raconta toute l'histoire et de l'innocence de Sirius Black.

- Quel histoire ! dit Hagrid. Je comprends mieux les choses maintenant.
- Et nous, nous voulons en comprendre d'autres, dit Ron. Cela concerne le voile dans les souterrains du ministère de la magie et aussi le mystère des créateurs.
- Le voile ? dit Hagrid. Le voile d'Éléonore !

Harry et Ron se regardèrent sans dire un mot. Ils venaient de trouver l'indice ! Les créateurs de Poudlard ont fermé le passage de leur mystère par un voile qui portait le nom du voile d'Éléonore.

- Vous connaissez ? demanda Harry.
- Vous avez lu le livre « Poudlard à sa création », dit Hagrid. Je l'ai eu par Dumbledore une fois que j'ai été chassé de l'école. Il me faisait confiance pour découvrir beaucoup de choses et il m'a enseigné l'histoire de ce voile. Il m'a dit que ce voile a été créé par les quatre fondateurs et l'ont nommé du nom de leur grand-mère, Éléonore. Dumbledore sait ce qui se cache derrière ce voile, mais je ne l'ai jamais su...
- Savez-vous autre chose ? interrogea Ron.
- Je sais que Gryffondor s'est approprié ce passage pour y mettre une force inexplicable et depuis l'apparition de vous-savez-qui, le passage a été bloqué.
- Et vous croyez que Volde...que tu-sais-qui a voulu trouver ce passage, demanda Harry.
- Je n'en sais rien, répondit Hagrid. Mais Gryffondor a perdu sa statuette de cristal qui suivait le moindre de ses mouvements, alors Godric a fermé le voile aux autres créateurs de Poudlard jusqu'à temps qu'il trouve le coupable de ce vol.
- Est-ce que tu crois que Salazar a pris cette statuette pour découvrir la façon d'entrer dans ce passage, questionna Harry.
- Vous êtes trop curieux, dit Hagrid. Vous m'avez assez interviewé ce soir. Il est tard, allez dormir, vous avez une grosse journée demain.
- Merci Hagrid, dit Harry et Ron d'une même voix. On se voit en classe.

Ils remirent la cape d'invisibilité sur eux et Hagrid ouvrit la porte pour les laisser sortir. En même temps, il laissa sortir son chien Crockdur.

En se dirigeant vers le château Harry réfléchissait sur tout ce qu'Hagrid venait de dire.

- Est-ce que tu crois que Salazar a volé la statuette de cristal pour la donner à son héritier ? chuchota Harry à Ron.
- Ce serait probable, répondit Ron. Peut-être qu'Hermione va trouver la réponse.

Arrivant devant la porte de la grosse dame, Harry et Ron chuchotèrent le mot de passe :

- Gardinum Patris ! dit Harry et Ron.

La grosse dame ouvrit la porte et laissa entrer les deux garçons.

- Ah vous voilà ! s'exclama Hermione. J'ai bien fait de rester ! Une première année avait du mal à dormir dans son lit de la façon dont il était positionné. Il a fallu que je tourne son lit vers la fenêtre pour qu'elle s'endorme.
- Nous on revient avec beaucoup d'indices, dit Ron. Mais je laisse le soin à Harry de te le dire, car moi je suis fatigué. Je veux être en forme pour ma première journée. Ma mère s'informe sur tout ce que je fais cette année, elle ne veut pas que je fasse trop de bêtises.
- Oui, bien sûre, répondit Harry. Je veux bien raconter l'histoire à Hermione.
- Alors bonne nuit vous deux ! dit Ron.

Harry et Hermione s'assirent dans les fauteuils près du feu et Pattenrond sauta sur Harry pour s'y blottir confortablement. Harry caressa le chat d'Hermione tandis qu'il raconta toute l'histoire d'Hagrid.

- Dumbledore est au courant de beaucoup de choses, dit Hermione. S'il a confié des choses à Hagrid sur le voile et puis le mystère des créateurs.
- Est-ce que tu crois que Salazar a volé la statuette de cristal ? demanda Harry.
- J'en suis sûre ! dit Hermione. Comme Voldemort et les mangemorts ont réussi à trouver le passage qui mène au voile.
- Cela explique beaucoup de choses, dit Harry. Comme dit la chanson du choixpeau, il faut s'unir.

Hermione mit une main sur sa bouche pour étouffer son cri. Elle avait la crainte qu'une chose de terrible arrive. Ils se dirigèrent vers leurs dortoirs quand soudain Hermione accouru vers Harry.

- Harry ! dit-elle avec une grande terreur dans son visage. J'ai tellement peur qui t'arrive quelque chose. Si Voldemort revient, il va falloir unir l'A.D. encore une fois.

Elle s'approcha de lui en le serrant tellement fort qu'il avait du mal à respirer, mais il se sentait si bien. Il avait du mal à imaginer Hermione le serrer autant dans ses bras, mais tout d'un coup, elle se redressa et regarda Harry avec un air timide.

- Je m'excuse, dit-elle. Je ne voulais pas faire cela.
- Faire quoi, demanda Harry curieux.

Hermione s'approcha vers Harry et l'embrassa sur ses lèvres. Son geste fut d'une très grande surprise et Harry avait l'impression d'être dans un autre monde, dans un rêve très étrange. Pourquoi Hermione avait-elle embrassé Harry ? Est-ce qu'elle ressentait un sentiment quelconque envers lui ? Harry ne savait plus quoi penser ! Il regarda Hermione d'une façon normale et lui sourit par la suite.

- Ne t'en fais pas, dit Harry. Je te souhaite la bonne nuit Hermione.
- À toi aussi Harry, dit-elle en quittant l'escalier qui menait dans le dortoir des gars.

Harry se dirigea vers son dortoir et s'allongea sur son lit. Il voyait Ron dormir avec d'énormes ronflements et ses autres compagnons de chambre, Seamus, Dean et Neville qui dormaient tous paisiblement.

Allongé sur son lit, Harry pensa au geste qu'Hermione avait posé sur lui. Un geste, qui à ses yeux n'était pas désagréable du tout. Qu'est-ce qu'elle voulait montrer avec ce baiser ? De quoi avait-elle peur ? Est-ce qu'il y a quelque chose qu'elle n'aurait jamais dit à Harry depuis la première fois qu'ils se sont vus ?

Harry ne voulait surtout pas que Ron sache ce qui s'était passé entre Hermione et lui. Déjà qu'il était jaloux de Viktor Krum, il ne fallait pas causer de la colère en lui une fois de plus.

Le lendemain matin, Ron réveilla Harry pour aller prendre leur petit déjeuner dans la Grande Salle.

- Allez debout ! dit Ron en agitant les couvertures. C'est l'heure du petit déjeuner.
- Déjà ? dit Harry à moitié endormi. Quel heure il est ?
- Il est 7 h 30, dit Ron. Allez ! Habille-toi !
- Oui, je me dépêche, dit Harry. Attends-moi en bas.
- D'accord, dit Ron en sortant du dortoir.

Harry s'habilla en vitesse et descendu les escaliers le plus vite possible. Arrivé dans la Salle Commune. Ron était avec Ginny, sa sœur. Ils discutaient ensemble de leur emploi du temps.

- Salut Harry, dit Ginny en voyant Harry arriver près d'eux.
- Salut Ginny, ça va ? dit Harry.
- Très bien ! Est-ce que vous allez déjeuner ?
- Oui, dit Harry. Où est Hermione ?
- Elle m'a dit de vous dire qu'elle irait vous rejoindre plus tard, dit Ginny.
- D'accord, dit Harry et Ron qui sortirent de la Salle Commune.

Arrivés dans la Grand Salle, la plupart des élèves étaient en train de manger, d'autres parlaient et s'amusaient avec les nouvelles attrapes des frères Weasley.

- Tu as vu, dit une fille de Serdaigle. Il a la langue en tourbillon.

Harry et Ron s'installaient aux côtés Neville et Seamus. Ron laissa une place à Hermione à ses côtés et Harry était assis de façon à voir tous les élèves et aussi l'arrivée d'Hermione. Soudain, une fille aux cheveux bien coiffés entra dans la Grande Salle. C'était Hermione ! Harry la reconnu aussitôt. Son teint n'était plus rose vif, mais rouge flamboyant.

- Salut Hermione, dit Ron. Depuis quand tu coiffes tes cheveux ? Ah mais bien sûr ! J'ai tout compris.
- Compris quoi ? dirent Harry et Hermione inquiets que Ron ait vu quelque chose la veille.
- Nous avons notre premier cours avec le nouveau professeur Thomas Zégus Perkins, dit Ron.
- Elle a le droit de soigner son apparence pour accueillir ce professeur, dit Harry qui n'osait pas regarder Hermione.
- Si tu veux mon avis Ron, commença Hermione. Ce n'est pas pour cette raison que je me suis peigné les cheveux.
- Et c'est pourquoi ? questionna Ron.
- Il est temps pour moi de changer mon apparence, dit-elle.
- Tu étais très bien avant aussi, dit Harry qui se sentait courageux d'avoir dit ces mots à Hermione.
- Merci, dit Hermione en le regardant avec le plus beau sourire et il remarqua qu'elle était d'une vraie beauté.
- Vous feriez mieux de manger avant que ce soit froid, dit Ron en regardant Harry et Hermione qui ne se quittaient plus du regard.
- Heu...quoi ? dit Harry. Oui, c'est vrai...mangeons, nous avons une grosse journée devant nous.
- Vous avez moins de cours que moi, dit Hermione. J'ai environ trois ou quatre cours de plus que vous.

Après le déjeuner, Harry et Hermione continuèrent de garder le secret et de faire comme si le geste d'Hermione n'avait jamais existé.

Tous les trois se dirigèrent vers la classe où le cours de Défenses contre les Forces du Mal avait lieu.


Salut! Je viens de remarquer qu'il y a des petits 1 à la place des apostrophes dans le chapitre 2 je suis désolé mais dans ce chapitre il n'y en a pas! Merci à Ron RavenClaw et Onarluca pour votre review! J'espere que vous avez aimé ce chapitre! La suite demain ou apres-demain je sais pas!