Coucou everybody !!!!

Voilà la suite !! Vous avez vu, c'est rapide ! lol ! Bon, merci pour toutes vos petites reviews ! Je suis en pleine révision (encore et toujours) mais dès que j'ai passé mes exams, je prendrais le temps de vous répondre individuellement ! * * *

Chapitre 5 : Un soutien tant espéré !

Quand Hermione entra dans le bureau de la directrice de Gryffondor, cette dernière buvait une tasse de thé.

- Bonjour Granger ! Voulez-vous boire quelque chose ? Un thé ?

L'élève acquiesça, et le professeur fit apparaître une tasse bien fumante. La gryffondor posa son sac, s'assit et but doucement, tout en regardant sa directrice.

- Miss Granger, pourriez vous insonoriser cette pièce pendant que je ferme la porte s'il vous plait ?

Hermione se saisit nerveusement de sa baguette et tenta de lancer le sort. Des étincelles vertes en jaillirent, ce qui n'échappa pas à Minerva.

- Granger ! C'est une baguette pour droitier que vous avez ! Servez-vous en de la bonne main!

La gryffondor ne bougea pas, tétanisée. La directrice attendait la réaction de son élève, qui vint rapidement. Elle s'effondra en larmes sur le bureau.

- Je ne peux pas... murmura-t-elle entre deux sanglots.

Le professeur s'approcha doucement, souleva la manche droite de son élève, et fut horrifiée par ce qu'elle vit. Hermione recula, fixant McGonagall. Toutes deux ne dirent rien.

- Pourquoi ne me l'avez-vous pas dit ? murmura Minerva, brisant le silence.

- Je voulais essayer de vivre normalement, et surtout, je ne voulais la pitié de personne... répondit l'élève, les yeux brillants de larmes.

Minerva sembla réfléchir un instant, puis se mit à écrire rapidement un hibou qu'elle envoya sur le champ. Quelques minutes plus tard, Dumbledore et Rogue firent leur entrée. Voyant cela, Hermione serra nerveusement son bras droit tandis que le directeur s'approchait doucement d'elle.

- Miss Granger... reprit doucement Albus, montrez-moi votre main droite, s'il vous plait...

Hermione remonta à contre coeur sa manche et Severus, à cette vision crut défaillir.

- Pourquoi ne vous ont-ils pas mis de prothèse à Ste Mangouste ? demanda Dumbledore, en retirant le bandage de l'élève.

- Ils ont essayé, mais la magie noire encore présente empêche la prothèse de rester en place... murmura Hermione.

Dumbledore commença à observer la blessure sous tous ses angles et la gryffondor grimaçait de temps à autre.

- Ca vous fait encore mal, Granger ? interrogea McGonagall.

- Oui, par moment, c'est comme si j'avais encore ma main, et qu'elle me brûlait...

Severus, lui, ne disait rien. Il bouillait de rage. Comment avait-il pu être aussi ignoble avec elle depuis le début de l'année alors qu'elle vivait cela ? Il aurait du se douter de quelque chose, mais il avait été aveuglé par sa haine envers les gryffondors, et surtout, aveuglé par sa jalousie. Oui, il était jaloux de cette miss Je sais tout. Il avait appris par Dumbledore qu'elle avait réussi à faire du polynectar pendant son premier trimestre de deuxième année. Il avait été ébloui par son intelligence, et se demandait parfois pourquoi le choipeau ne l'avait pas mis à Serdaigle ou Serpentard. Ca le répugnait de l'avouer, mais elle était assez rusée et ambitieuse pour appartenir à sa maison.

- Y-a-t-il un moyen pour vous rendre votre main ? demanda McGonagall.

- Oui et non. Il existe une possibilité, mais irréalisable. Il n'y a que Voldemort qui puisse me la rendre.

Severus tapa du poing sur la table. Il était furieux. Il avait grillé sa couverture il y a deux mois et maintenant, il le regrettait.

- Bien... Miss Granger, allez vous reposez. Ce soir, Mme Pomfresh passera dans votre chambre changer vos bandages et vous donner une potion antidouleur. Pendant ce temps, le professeur McGonagall et moi-même allons chercher une alternative à votre problème. Si vous avez le moindre soucis, venez-nous voir.

Sur ces paroles réconfortantes, Rogue proposa à Hermione de la raccompagner à ses appartements de préfet en chef, ce qu'elle accepta.

Pendant ce temps, dans la salle commune des préfets en chef...

- Quel con ! s'exclama Drago, les yeux brillants d'une fureur contenue.

Il tenait dans sa main tremblante de rage une lettre de Voldemort lui même, qui lui annonçait que, selon les dernières volontés de son père, il recevrait la marque avant Noël. Le serpentard balança le parchemin au feu et se délecta de le voir réduit en cendre. Puis, il se posa dans un fauteuil et se mit à ruminer.

"Quand comprendra-t-il que je ne veux pas être un larbin. Je suis un Malefoy ! Je suis fier et je veux être mon propre maître. Mon père est la honte de la famille..."

Un bruit de porte le tira de ses pensées. Il se tourna légèrement et vit Granger entrer.

"Et merde, il ne manquait plus qu'elle... Mais, qu'est-ce qu'elle a encore ?" se demanda-t-il en remarquant les yeux rouges de la gryffondor.

- Alors Granger ? On pleure encore parce que même Londubat est meilleur que toi ? ricana-t-il. Je te prêterai bien mon mouchoir, mais il faudrait que je te touche et ça me répugne.

Cette remarque eut plus d'effet que prévu. Hermione s'effondra en larme au milieu de la pièce. Drago, pour la première fois de sa vie, se sentit mal. Il s'approcha de la jeune femme et lui prit doucement l'épaule. Hermione tenta de le repousser, mais avait une fois de plus oublier qu'elle n'avait plus de main droite. Quand le contact entre le moignon et le torse de Drago se fit, le serpentard regarda son homologue, avec inquiétude.

" Non, ce n'est pas possible... Ca peut pas être ça..." pensa-t-il.

Il la releva et l'assit de force sur le canapé de la pièce. Il remonta brusquement la manche droite de son ennemie et observa ce qu'il voyait.

- Vas-y, moque-toi de moi maintenant... murmura Hermione.

Drago, choqué, ne répondit pas de suite. Il ne pouvait décoller son regard de cette monstruosité.

- Potter et Weasel sont au courant ? demanda-t-il froidement.

- Pourquoi le seraient-il ? répondit Hermione.

- Qui le sait ? continua le serpentard.

- Rogue, Dumbledore et McGonagall, depuis une demi heure...

- Ca veut dire que tu as passé plus d'un mois avec ça sans que personne ne t'aide ? s'énerva le préfet en chef.

- Qu'est-ce que ça peut te faire ?

- Ca me fait que c'est de ma faute et que, ayant une dette envers toi, je vais t'aider... murmura le serpentard.

Il s'assit à côté de la jeune femme et la berça doucement.

- Et que comptes-tu faire ? murmura Hermione.

- Quelque chose qui me répugne...

* * *

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Pour savoir ce que va faire Drago, c'est simple, il suffit de mettre 10 reviews !!!

Bisous,

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