Bonsoir tout le monde !!!
Je suis hyper speed, car je dois faire moins de 5 fauts au code pour mardi soir ! Mission impossible ! Donc, je mets vite ce chapitre, et je retourne à mon super cd rom qui ne fait que de me dire que je suis un danger public !!!
En tout cas, merci pour toutes vos gentilles reviews ! J'espère que ce chapitre vous plaira autant !!!
* * *
Chapitre 12 : Forcer l'esprit
Donner un cours au cinquième année de Serpentard et de gryffondor était au dessus de ses forces aujourd'hui. Severus était de mauvaise humeur et s'acharnaient sur les abrutis de la maison de McGonagall. 10 points en moins par ci, 20 points en moins par là. Mais cette fois, cela ne lui procurait aucun plaisir. Son esprit était préoccupé par une certaine préfète en chef. Il voulait sincèrement l'aider, mais ses mauvaises habitudes, répliques cinglantes et réprimandes, reprenaient le dessus. Il voulait la pousser à bout pour qu'elle éclate et verse tout ce qu'elle avait sur le cœur, mais elle le fuyait. Comment faire pour qu'elle se libère de son fardeau ? Certes, le professeur connaissait de multiples moyens de faire parler une personne, mais il cherchait encore le moins douloureux et le moins illégale.
Le cours se finit enfin et Rogue se rendit dans ses appartements. Il s'allongea sur son lit, prit sa baguette et tua les quelques mouches scotchées au plafond, son activité préférée depuis son enfance.
Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte qu'il s'endormait. Son rêve fut étrange et fascinant à la fois. Sensuel, même. Il donnait un cours de piano à Hermione, et leurs mains s'effleurèrent à maintes reprises lors de l'exécution d'un morceau magnifique, une œuvre romantique, un Chopin. Pour seule lumière, quelques bougies éclairaient la douce peau de son élève. Severus se retenait de ne pas dévorer des yeux son élève et se concentrait sur sa partition. A la fin de morceau, la gryffondor se leva et s'assit devant la table, laissant planer dans l'air son parfum enivrant. Rogue ferma les yeux un moment et emplissait ses poumons de ce nectar léger. Puis il se dirigea vers son élève et caressa doucement son coup avec ses longs doigts. Hermione se retourna et lui fit un sourire. Pas n'importe quel sourire : un sourire d'une tendresse infinie.
Il se réveilla en sueur, regardant autour de lui voir si personne ne l'observait. Rassuré, il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Il fit alors une chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps : il attrapa une bouteille de shampoing et se lava les cheveux. Il voulait séduire Hermione et y arriverait. Et pour cela, il mettrait tous les moyens en œuvre.
* * *
Hermione était stressée. Elle se tenait devant la porte du bureau de Rogue et ne voulait pas frapper. Elle savait qu'elle allait encore passer une soirée abominable et se dit qu'elle ferait bien de se faire porter pâle. Mais après mure réflexion, et sachant pertinemment que cela ne ferait que décaler sa torture d'une soirée, elle arma son poing pour frapper. Cependant, la porte s'ouvrit, et elle eut un choc. Rogue avait les cheveux propres et soyeux.
- Entrez Granger, et dépêchez-vous ! Nous avons du travail ! répliqua sèchement le professeur.
L'élève, surprise, acquiesça et se dirigea automatiquement vers le piano. Rogue s'assit à côté d'elle.
- Commençons par les gammes, en espérant que ce sera plus brillant qu'hier ! La majeur. Allez-y !
La gryffondor commença alors à jouer. En effet, les progrès étaient nets. Elle avait dessiné sur une feuille un clavier et s'était exercée entre les cours. Si Rogue était satisfait, il ne le montra point.
- Les arpèges maintenant. Do majeur, puis la mineur ! aboya-t-il en croisant les bras sur son torse.
Hermione soupira. Il avait l'air de meilleure humeur. En tout cas, moins abjecte.
« Il devrait se laver les cheveux plus souvent... » se moqua-t-elle intérieurement.
Comme la veille, ils déchiffrèrent ensemble un morceau de Bach. A la fin, Hermione avait la main gauche en feu. Elle grimaçait de douleur, mais aucun son ne franchit ses lèvres.
- Vous êtes devenue muette ? Tant mieux ! Je n'aurais pas à supporter vos couinements suraigus... grogna Rogues. Passons à table !
Pendant le repas, Rogue resta étonnement silencieux. Pas une remarque acerbe, pas une critique.
« C'est pas normal. Il est malade... Peut-être mourrant ! » se réjouit Hermione en pensée.
Tout à coup, Rogue sortit sa baguette et la pointa sur elle.
- Legilimens ! s'exclama-t-il.
Hermione s'écroula au sol. Sa tête la faisait atrocement souffrir. Elle voyait ses pires souvenirs remontés à la surface de son conscient. Le décès de son petit frère alors qu'elle n'avait que cinq ans, son oncle qui la battait quand elle était en vacances chez lui alors que ses parents étaient en séminaire, ses camarades de classe qui se moquaient d'elle et la maltraitaient dans la cours de l'école primaire, les moqueries qu'elle avait subi pendant sa première année à Poudlard. Sa dispute avec Harry et sa dépression lors de sa troisième année, les injustices de Rogue et de Malefoy, et la bataille sur le chemin de traverse. Ses pensées tournoyaient et l'empêchaient de se concentrer à une quelconque parade.
Pendant ce temps, Rogue avait des flashes. Il admira le génie avec lequel son élève avait résolu son énigme qui protégeait la pierre philosophale. Mais il fut horrifié des injustices qu'il avait commise envers elle.
« Je suis pire que Potter père... » pensa-t-il, tout en continuant son voyage dans les pensées d'Hermione.
Au moment où il pénétrait dans les souvenirs qui l'intéressaient, Severus se heurta à un mur. La gryffondor était en train de le repousser. Severus insista, attaquant de toute sa force mentale.
Hermione s'acharnait par la pensée.
« Sortez de là... Vous n'avez pas le droit... »
Elle réunit toutes ses forces et dirigea lentement sa main vers son professeur.
- Experlliarmus ! s'exclama-t-elle.
Rogue, qui ne s'y attendait pas, vola à travers la pièce et se retrouva sur son lit.
- Bien visé... grogna-t-il.
Hermione ne répliqua pas. Elle attrapa sur un buffet la baguette pour gaucher qui lui était destinée et se retourna vers son professeur.
- Legilimens ! poursuivit-elle.
Et ce fut au tour de Rogue d'avoir mal à la tête. Surpris, il mit plusieurs minutes à réagir. Cependant, il se reprit rapidement et ferma son esprit, mais trop tard. La gryffondor avait eu le temps de voir une partie de son enfance avec ses parents. Le professeur et l'élève se toisaient du regard.
La préfète prit son sac et sortit de la pièce, sans un mot.
- A demain, Hermione ! murmura Severus avant de s'allonger sur son lit.
* * *
Voilà, j'espère qu ce chapitre vous aura plus ! J'espère que vous me laissserez plein de reviews auxquelles je me ferais un plaisir de répondre bientôt !!!
Bisous,
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En tout cas, merci pour toutes vos gentilles reviews ! J'espère que ce chapitre vous plaira autant !!!
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Chapitre 12 : Forcer l'esprit
Donner un cours au cinquième année de Serpentard et de gryffondor était au dessus de ses forces aujourd'hui. Severus était de mauvaise humeur et s'acharnaient sur les abrutis de la maison de McGonagall. 10 points en moins par ci, 20 points en moins par là. Mais cette fois, cela ne lui procurait aucun plaisir. Son esprit était préoccupé par une certaine préfète en chef. Il voulait sincèrement l'aider, mais ses mauvaises habitudes, répliques cinglantes et réprimandes, reprenaient le dessus. Il voulait la pousser à bout pour qu'elle éclate et verse tout ce qu'elle avait sur le cœur, mais elle le fuyait. Comment faire pour qu'elle se libère de son fardeau ? Certes, le professeur connaissait de multiples moyens de faire parler une personne, mais il cherchait encore le moins douloureux et le moins illégale.
Le cours se finit enfin et Rogue se rendit dans ses appartements. Il s'allongea sur son lit, prit sa baguette et tua les quelques mouches scotchées au plafond, son activité préférée depuis son enfance.
Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte qu'il s'endormait. Son rêve fut étrange et fascinant à la fois. Sensuel, même. Il donnait un cours de piano à Hermione, et leurs mains s'effleurèrent à maintes reprises lors de l'exécution d'un morceau magnifique, une œuvre romantique, un Chopin. Pour seule lumière, quelques bougies éclairaient la douce peau de son élève. Severus se retenait de ne pas dévorer des yeux son élève et se concentrait sur sa partition. A la fin de morceau, la gryffondor se leva et s'assit devant la table, laissant planer dans l'air son parfum enivrant. Rogue ferma les yeux un moment et emplissait ses poumons de ce nectar léger. Puis il se dirigea vers son élève et caressa doucement son coup avec ses longs doigts. Hermione se retourna et lui fit un sourire. Pas n'importe quel sourire : un sourire d'une tendresse infinie.
Il se réveilla en sueur, regardant autour de lui voir si personne ne l'observait. Rassuré, il se leva et se dirigea vers la salle de bain. Il fit alors une chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps : il attrapa une bouteille de shampoing et se lava les cheveux. Il voulait séduire Hermione et y arriverait. Et pour cela, il mettrait tous les moyens en œuvre.
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Hermione était stressée. Elle se tenait devant la porte du bureau de Rogue et ne voulait pas frapper. Elle savait qu'elle allait encore passer une soirée abominable et se dit qu'elle ferait bien de se faire porter pâle. Mais après mure réflexion, et sachant pertinemment que cela ne ferait que décaler sa torture d'une soirée, elle arma son poing pour frapper. Cependant, la porte s'ouvrit, et elle eut un choc. Rogue avait les cheveux propres et soyeux.
- Entrez Granger, et dépêchez-vous ! Nous avons du travail ! répliqua sèchement le professeur.
L'élève, surprise, acquiesça et se dirigea automatiquement vers le piano. Rogue s'assit à côté d'elle.
- Commençons par les gammes, en espérant que ce sera plus brillant qu'hier ! La majeur. Allez-y !
La gryffondor commença alors à jouer. En effet, les progrès étaient nets. Elle avait dessiné sur une feuille un clavier et s'était exercée entre les cours. Si Rogue était satisfait, il ne le montra point.
- Les arpèges maintenant. Do majeur, puis la mineur ! aboya-t-il en croisant les bras sur son torse.
Hermione soupira. Il avait l'air de meilleure humeur. En tout cas, moins abjecte.
« Il devrait se laver les cheveux plus souvent... » se moqua-t-elle intérieurement.
Comme la veille, ils déchiffrèrent ensemble un morceau de Bach. A la fin, Hermione avait la main gauche en feu. Elle grimaçait de douleur, mais aucun son ne franchit ses lèvres.
- Vous êtes devenue muette ? Tant mieux ! Je n'aurais pas à supporter vos couinements suraigus... grogna Rogues. Passons à table !
Pendant le repas, Rogue resta étonnement silencieux. Pas une remarque acerbe, pas une critique.
« C'est pas normal. Il est malade... Peut-être mourrant ! » se réjouit Hermione en pensée.
Tout à coup, Rogue sortit sa baguette et la pointa sur elle.
- Legilimens ! s'exclama-t-il.
Hermione s'écroula au sol. Sa tête la faisait atrocement souffrir. Elle voyait ses pires souvenirs remontés à la surface de son conscient. Le décès de son petit frère alors qu'elle n'avait que cinq ans, son oncle qui la battait quand elle était en vacances chez lui alors que ses parents étaient en séminaire, ses camarades de classe qui se moquaient d'elle et la maltraitaient dans la cours de l'école primaire, les moqueries qu'elle avait subi pendant sa première année à Poudlard. Sa dispute avec Harry et sa dépression lors de sa troisième année, les injustices de Rogue et de Malefoy, et la bataille sur le chemin de traverse. Ses pensées tournoyaient et l'empêchaient de se concentrer à une quelconque parade.
Pendant ce temps, Rogue avait des flashes. Il admira le génie avec lequel son élève avait résolu son énigme qui protégeait la pierre philosophale. Mais il fut horrifié des injustices qu'il avait commise envers elle.
« Je suis pire que Potter père... » pensa-t-il, tout en continuant son voyage dans les pensées d'Hermione.
Au moment où il pénétrait dans les souvenirs qui l'intéressaient, Severus se heurta à un mur. La gryffondor était en train de le repousser. Severus insista, attaquant de toute sa force mentale.
Hermione s'acharnait par la pensée.
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Elle réunit toutes ses forces et dirigea lentement sa main vers son professeur.
- Experlliarmus ! s'exclama-t-elle.
Rogue, qui ne s'y attendait pas, vola à travers la pièce et se retrouva sur son lit.
- Bien visé... grogna-t-il.
Hermione ne répliqua pas. Elle attrapa sur un buffet la baguette pour gaucher qui lui était destinée et se retourna vers son professeur.
- Legilimens ! poursuivit-elle.
Et ce fut au tour de Rogue d'avoir mal à la tête. Surpris, il mit plusieurs minutes à réagir. Cependant, il se reprit rapidement et ferma son esprit, mais trop tard. La gryffondor avait eu le temps de voir une partie de son enfance avec ses parents. Le professeur et l'élève se toisaient du regard.
La préfète prit son sac et sortit de la pièce, sans un mot.
- A demain, Hermione ! murmura Severus avant de s'allonger sur son lit.
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Bisous,
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