Coucou tout le monde !!!

Excusez pour le retard, mais j'étais pas chez moi de la semaine... Bon, vous vous en foutez, mais c'est histoire de dire ! J'arrête mon blabla sans plus tarder, et je vous met la suite ! Pas de réponse aux reviews, mais promis, je le ferai au prochain chapitre, qui ne mettra pas autant de temps à venir ! Promis ! Bisous et bonne lecture !

CHAPITRE 25 : Exclusion.

Hermione ouvrit brusquement les yeux. Sa vision était floue. Elle cligna des yeux plusieurs fois et tout ou presque redevint normal.

- Hermione, fit une voix à côté d'elle. Madame Pomfresh ! Elle est réveillée !

L'infirmière déboula dans la pièce, des fioles à la main.

- Comment vous sentez vous, mon enfant ?

A vrai dire, Hermione pensait qu'un pivert avait élu domicile dans sa tête, et cohabitait avec un ouvrier qui maniait un marteau piqueur et qui se déplaçait en semi remorque. En se frottant les yeux, elle découvrit un bandage. Tous les événements de la veille lui revinrent en mémoire. Ron, le presque viol... L'infirmière interrompit le cours de ses pensées.

- Buvez cela, ça vous remettra un peu plus d'aplomb et atténuera le mal de tête.

Elle avala la potion, ce qui la ramena à Rogue. Il l'avait sauvé...

- Je vais prévenir le professeur Dumbledore que vous êtes réveillée.

Pomfresh sortit de la pièce. La personne qui avait prévenu l'infirmière sortit de l'ombre et entra dans son champ de vision.

- Hermione ?

- Harry...

Le Gryffondor était gêné. Il ne cessait de gigoter d'un pied sur l'autre.

- Hermione, fit il soudainement, Je ne savais pas qu'il avait prévu de faire. Si j'avais su, je l'en aurais empêché, j'aurais fait quelque chose...

- Harry, ce n'est pas ta faute. Tu ne pouvais pas savoir.

- On dansait avec Ginny et puis, il est parti, il nous a planté là, en plein milieu de la piste de danse et a dit qu'il allait aux cuisines... Mon dieu, Mione, si j'avais su...

Il était presque en larme.

« Bon dieu », pensa Hermione, « c'est moi qui se fait agresser et c'est lui qu'on doit consoler. »

- Harry ? Vous pourriez nous laisser ? fit la douce voix du directeur.

L'intéressé releva vivement la tête et la hocha. Il sortit de la pièce. Dumbledore y entra accompagné de McGonagall et de Rogue. Ce dernier avait sa tête des mauvais jours et la directrice adjointe avait les lèvres pincées et la mâchoire crispée. Cette dernière s'approcha de Hermione et lui prit la main.

- Mon dieu, ma petite... Et par un Gryffondor en plus...

Rogue choisit de ne pas relever l'insinuation. Dumbledore se crispa un peu. McGonagall fit apparaître un plateau de thé et en proposa à Hermione. Celle-ci refusa, se leva et alla regarder par la fenêtre.

Il faisait beau. Un magnifique temps, pas trop chaud, pas trop froid. Des élèves de première année jouaient à "chat" , d'autres plus vieux se promenaient ensemble et certains lisaient assis sous un arbre. Tant de paix et de bonheur. Ca lui faisait mal. La veille au soir, son monde et son système de valeur s'étaient écroulés. Un de ses meilleurs amis avaient tenté de lui faire du mal, un de ses pires ennemis était devenu quelqu'un digne de confiance qui se sacrifiait pour elle, et sa Némésis personnelle lui avait avoué ses sentiments.

L'espace d'un flash, elle vit Rogue la regarder avec tendresse, puis l'instant d'après, les yeux fous de Ron. Seigneur Dieu ! Serait-il capable de lui faire ça lui aussi ? Elle croisa ses yeux. Il avait l'air inquiet, un peu effrayé aussi. Mais cette apparence n'était-elle qu'un masque ? Il avait été espion, un homme habitué à tout cacher et à mentir. Et avant ça, c'était un meurtrier, un monstre et un... violeur.

Drago choisit ce moment pour faire son irruption dans l'infirmerie. Il courut jusqu'à Hermione et voulut la prendre dans ses bras mais elle se jeta hors de sa portée.

- Salopard de Weasley. Je vais le tuer ! raga le préfète en serrant les poings.

- Prenez un ticket !

- Faites la queue !

McGonagall et Rogue avait parlé en même temps. Ils se fusillèrent du regard. Dumbledore leva les mains en l'air et fit :

- Calmons nous ! Je comprends votre colère à tous, mais c'est inutile de nous y soumettre.

A ça, les deux Serpentards et la directrice de Gryffondor grognèrent. Hermione considérait le directeur d'un air pensif.

- J'ai soumis le cas Weasley au conseil. Ils ont voté pour deux semaines d'exclusion.

Et tout le monde sembla attendre la fin de la phrase.

- C'est tout ? finit par lâcher Rogue, l'air dégoûté.

- Oh, vous voulez parler des points ? Ils ont pensé qu'une maison ne devait pas souffrir pour la folie d'un individu.

- QUOI ??? Non seulement, il déshonore tout Poudlard et ensuite il a un deux semaines de vacances ! Pour un assassin, c'est quoi ? L'ORDRE DE MERLIN ???

- Severus, calmez-vous ! intima le directeur. Il repart chez lui. Vous savez avec Molly Weasley, sa mère... qui adore Hermione...

Severus et Minerva se regardèrent un court instant et grimacèrent en même temps. C'était pire qu'Azkaban.

- Voyons le bon côté des choses, avança Drago. Avec un peu de chance, elle le castrera et il y aura des Weasley en moins à Poudlard...

Hermione toussota et dit :

- Euuh, si ça vous fait rien, j'aimerais pouvoir continuer à étudier. Professeur Rogue ? Vous vouliez discuter de potions, non ? C'est toujours d'accord ?

Rogue jeta un coup d'oeil au directeur. Celui hocha la tête imperceptiblement.

- Certainement, Miss Granger.

Minerva fusilla Dumbledore du regard. Elle aussi avait remarqué l'intérêt qu'avait Severus envers cette jeune Gryffondor et elle n'avait pas oublié son passé. Elle allait devoir surveiller son collègue de très près. Dumbledore, quant à lui, savait que Hermione ne trouverait qu'un seul remède à son mal : les études. Et si elle voulait étudier les potions, autant le faire avec le meilleur.

Dumbledore fit un signe et McGonagall et ils sortirent, laissant Rogue et son élève seuls. Rogue remarqua bien vite quelque chose. Il était seul dans la même pièce que la femme qu'il aimait en chemise d'infirmerie sans rien en dessous, un lit entre eux. Pendant un quart de seconde, il se vit la poser dans ce dernier et lui faire l'amour pendant des heures...

La voix de Hermione le tira de cette rêverie érotique.

- Pardon ?, fit il.

- Je vous disais merci. Si vous n'aviez pas été là, j'aurais été dans un bien piètre état.

- Je n'ai fait que mon devoir. Ne me remerciez pas pour ça. Si j'avais pu décider de sa punition, il serait en miette à l'heure actuelle, ce petit merd...

Il s'interrompit. Inutile de lui rappeler de trop douloureux moments. Quand il avait vu ce petit connard poser la main sur Hermione, il avait vu rouge sang. Le mangemort en lui avait rugi et tiré sur ses chaînes. Et il n'avait pas été loin de le relâcher. Bon dieu, comment cela se faisait qu'elle éveille en lui des envies de meurtre ? Il n'avait pas toujours été tendre avec les femmes. Il n'était pas un saint, à l'époque. La seule chose qui lui avait permis de garder son contrôle avait été de ne pas savoir ce qu'il ferait à Hermione, une fois qu'il en aurait fini avec Weasley.

Il était mal à l'aise. Et il fit ce qu'il faisait toujours quand il était mal à l'aise. Il fit apparaître quelques livres.

- Lisez cela. Nous aurons notre discussion sur les potions quand vous aurez la connaissance nécessaire. Que vous n'avez pas. Pour le moment. Allez travaillez, et on verra après.

Et il sortit de la pièce dans un tourbillon de cape noire. Madame Pomfresh entra et fusilla Hermione du regard.

- Pourquoi êtes vous debout ? Vous êtes trop faible ! Allez au lit.

Hermione se coucha à contre coeur. L'infirmière lui fourra dans les mains une fiole de potion de sommeil anti rêves. Mais elle n'avait pas envie de dormir ! Cela dut se refléter sur son visage, car l'infirmière la menaça :

- Avalez ou je prends un entonnoir.

Hermione but la fiole. Encore une potion. Rogue. Encore lui. Elle se sentit partir loin. Mais un sentiment de peur restait fermement enraciné en elle.

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui ! Le rapprochement entre Rogue et Hermione va bientôt commencer, rien que pour vous, mais pour le voir (faut y croire... euh, non, c'est pas ça), il faut mettre des petites reviews ! lol

Allez, gros bisous et à bientôt,

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