Chapitre 2 : L'Attaque.

Une semaine était passé depuis l'anniversaire de Harry. Ce dernier avait reçut la veille une lettre de Ron qui lui annonçait qu'il allait enfin pouvoir venir chez lui, et qu'ils viendraient le chercher le lendemain dans l'après-midi. Harry avait trouvé la nouvelle excellente car rester à Privet Drive était plutôt un supplice qu'autre chose. Et ce, même si le régime de son cousin Duddley avait pris fin le jour où il s'était plaint auprès de sa mère, que l'infirmière de l'école avait fait diminuer ses rations au restaurant scolaire. La tante Pétunia avait été tellement outragée qu'elle avait décidé de ne pas faire subir cette torture à son fils une minute de plus, même si celui-ci n'avait apparemment pas perdu un gramme.

Harry se rappelait encore le visage de son oncle quand il l'avait annoncé que les Weasley viendraient le chercher pour les vacances. La mémoire de M. Dursley semblait encore se rappelait la venue d'Arthur Weasley dans sa maison l'année précédente. Il avait bredouiller quelque chose du genre :

- " Encore ses sauvages, ils vont me casser quoi cette fois ! ".

La tante Pétunia avait poussé un petit cri perçant en prenant son fils dans ses bras. Harry se souvenait que trop bien comment la farce des jumeaux Weasley avait fait grandir la langue de son cousin. Duddley lui s'était mis à hurler qu'il ne voulait pas être présent quant ils seraient là. Finalement les Dursley s'était mis d'accord pour que seul l'oncle Vernon resterai à ce moment là et il avait même ajouter.

Il est hors de question, qu'il reste plus de cinq minutes, ils prennent le gosse et ils s'en vont. En jetant à Harry un regard assassin.

Harry était donc en train de prendre tranquillement son petit déjeuner dans la cuisine du 4 Privet Drive, lorsque l'oncle Vernon entra le courrier à la main.

- Encore, des factures, grommela t-il. Tient, on a reçut une carte de Marge. Il parcourut la carte rapidement et dis, elle est en France, Elle dit qu'il y fait un temps affreux.

La tante Pétunia vînt lire par-dessus l'épaule de son mari, qui lui tendit la carte après l'avoir terminer. Celle-ci après l'avoir lu dit tout en retournant devant son fourneau

- Qu'elle idée aussi ! Je n'ai jamais été attirée par la France. Si un jour on devait aller en vacance, elle jeta alors un regard de mépris sur Harry, et bien je pense que je choisirais plutôt les caraïbes. On m'a dit que

Elle n'avait pas finit sa phrase que l'oncle Vernon poussa un grand cri d'horreur qui la fit sursauter.

- Pétunia, Duddley dans la voiture dit-il précipitamment.

- Vernon, qu'est ce qui...

- Ils viennent le tué, il montra Harry du doigt, et avait rajouter très rapidement quelques chose qui devait être : ils savent où nous sommes, Pétunia. Harry sentit tout à coup son cœur se serrer.

La tante Pétunia poussa un cri strident. Elle attrapa son fils et courut dans le couloir en direction de la porte dans un tel état de panique que Harry n'avait pas eu le temps de tout comprendre.

Duddley pleurait comme un bébé en répétant inlassablement " je veux pas mourir, maman, je veux pas ...", il était parcourut de sanglots.

L'oncle Vernon lançait à Harry des regards de fureur et avait hurler

- Toi, tu restes ici. Ne t'approche plus de ma famille. Et tache de mourir ça nous fera une charge en moins.

Il était sortit en courant et avait lancé le morceau de papier, qu'il venait de lire à la figure de Harry.

Harry avait eu du mal à saisir tout ce qui venait de se passer. Son oncle venait-il bien te dire que quelqu'un venait pour le tuer. Harry saisit alors le papier c'était un morceau de parchemin écrit à l'encre verte.

Le seigneur des Ténèbres sait où tu es Potter, il va venir te tuer. Et cette fois-ci tu mourras.

Harry fut parcourut d'un frisson et sentit tout à coup sa cicatrice lui faire mal. Il jeta le papier par terre et s'élança dans sa chambre. Il ouvrit la porte si violemment qu'il fit sursauter Hedwige qui parut surprise de l'acte de son maître.

Harry avait pris le premier morceau de parchemin qu'il avait trouvé et y avait écris d'une main empressée.

Aidez-moi, Voldemort sait où je suis, il vient me tuer. Il m'a envoyé un message.

Il avait signé Harry. Hedwige qui s'était approcher de son maître après avoir vu l'affolement de celui-ci semblait avoir réaliser l'urgence de la situation. Harry accrocha le message à la patte de sa chouette tout en disant d'une voix précipitée :

- Tu dois faire vite, apporte ce message à Dumbledore. Il en va de ma vie.

L'animal s'envola alors à tire d'aile, le plus vite qu'elle le pouvait. Harry n'avait pas beaucoup l'espoir que son message arrive à temps à Dumbledore, mais il était tellement désespérer qu'il aurait tout tentait pour rester en vie. Sa cicatrice commençait à lui faire de plus en plus mal ce qui signifiait sans doute que Voldemort était en route pour le tuer. Harry ne devait pas rester là, mais sortir ne lui semblait pas non plus être une bonne idée car s'il tombait nez à nez avec le seigneur des ténèbres celui-ci le tuerai ainsi que tous les passants qui se trouveraient autour. Machinalement, il avait commencé à rassembler ses affaires et tout à coup il aperçut la boule porte-bonheur que Hagrid lui avait offerte, il la prit sans réfléchir entre ses mains et dis tout bas, en réalisant qu'il n'y avait sûrement pas d'issus, qu'est ce que je vais faire Lili, en s'adressant à la licorne. C'est alors, que la sphère s'emplit d'une épaisse fumée bleutée qui se dispersa très vite pour laisser place à une image.

C'était une cape, la sphère venait de lui donné une solution, Harry était abasourdit, il devait utiliser la cape d'invisibilité, qu'il avait hérité de son père. Oui, sa décision était prise, il utiliserait un sortilège de rétrécissement sur sa malle et il se couvrirait de sa cape d'invisibilité pour s'échapper. Il quitterait le quartier sans se faire remarquer et attendrait la nuit pour faire appelle au magicobus et aller au Terrier. Avec un peu de chance il s'en tirerait vivant. Harry, s'empressa de rassembler le reste de ses affaires il fallait qu'il se dépêche depuis tout à l'heure sa cicatrice était devenue de plus en plus brûlante. Il venait de fermer sa malle quand il l'entendit arriver dans le couloir d'entrée.

Harry était pétrifié, il ne pouvait plus bouger, il était trop tard. Lord Voldemort était au 4 Privet Drive et était bien décider à le tuer. Il entendit cette voix glaciale qu'il avait déjà entendu quelques mois auparavant. Celle qui avait ordonné à Peter Pettigrow de tuer Cédric. La même voix qui avait lancé l'avada kedavra sur ses parents, cette voix qui l'avait obliger à vivre dans la plus horrible des familles moldus et qu'il détestait tant.

La voix de Lord Voldemort retentit en écho dans la tête de Harry.

- Alors Potter, montre-toi lord Voldemort est venu tout spécialement pour toi.

Un silence se fit entendre dans la maison, Harry n'osait pas respirer pourtant sa cicatrice lui faisait atrocement mal. Il entendit une petite voix aiguë comme celle d'un rat, hésitante et tremblante s'adresser au seigneur des ténèbres.

- Maî...maître, il semble qu'il n'y ait personne. Peut être qu'il s'est enfuit avant notre arriver.

- Fouillez la maison, ordonna la voix glaciale.

Harry jeta sa cape sur lui et dans le plus grand effort pour faire le moins de bruits possibles, pour ne pas attirer l'attention, il s'assit derrière la porte en espérant que Voldemort ne pouvait pas voir à travers le capes d'invisibilités.

Des pas montés. Une personne venait de pénétrer dans la chambre de Harry. Le cœur de ce dernier battait de plus en plus vite. Harry intérieurement ne cessait de se répéter :

- " ne fais pas de bruit, ne fais pas bruit, il ne peut pas te voir " comme pour s'en convaincre.

Voldemort regardait la chambre d'Harry, comme pour en saisir tous les détails, il se tenait là debout dans le milieu de la pièce cherchant le moindre détail qui lui indiquerait la cachette du jeune sorcier. Il vit alors la malle fermer et d'un coup de baguette l'ouvrit brutalement, comme pour essayer de surprendre Harry s'il était caché dedans. Lord Voldemort, inspecta la pièce de fond en comble en y fouillant les moindres recoins, il s'approchait maintenant vers l'endroit où se trouvait Harry. Il poussa la porte pour la refermer un peu. Harry se concentra encore plus sur sa phrase " ne fais pas de bruit, ne fais pas de bruit, il ne peut pas te voir, il ne te voit pas. "

Sa cicatrice le brûlait, il avait du mal à rester conscient avec la douleur mais il ne pouvait pas bouger, il ne devait pas bouger ou il était mort. Voldemort, regardait ce coin avec intérêt quand la porte s'ouvrit de nouveau et que la voix de Peter se fit entendre à nouveau.

- Maître, je n'ai trouvé personne.

Harry entendit de nouveaux pas, il pensa que se devait être sûrement ceux d'un autre mangemort qui avait accompagné son maître.

- Maître, la maison est vide, il n'y a personne mais j'ai trouvé ceci dans la cuisine.

Harry avait déjà entendu la voix de cet homme mais où, il ne s'en souvenait plus. Ses idées étaient floues, il avait l'impression que son crâne allait exploser. Il put cependant apercevoir le parchemin qu'il avait laisser tomber dans la cuisine dans les mains de son pire ennemi. Le visage de Voldemort se contracta de surprise. Harry ne comprenait pas cette réaction. C'était vrai après tout, pourquoi être surpris pour un message qu'il avait envoyer lui-même. Mais il n'avait pas finit de se poser ses questions qu'il fut interrompu dans ses pensées par la voix de Voldemort.

- Etonnant, très étonnant !

- Qu'est-ce qui est étonnant, maître ? Demanda la petite voix couinante de Peter.

- Hé bien Peter, as toi de me le dire !

- Mais je... ne comprends pas ... maître... qu'est ce... Peter tremblait et cela se faisait entendre dans sa voix.

- Et bien Peter, l'interrompit Voldemort, ce qui est étonnant c'est qu'il semblerait que le jeune Potter a été avertit de ma venue, alors que je ne lui ai jamais envoyer aucun avertissement. Tu ne saurais pas comment cela et possible Queudver.

- N... non maître, la voix du mangemort était devenue presque inaudible tellement la peur y était encrée.

- Ne me ment pas Peter ! Hurla Voldemort. C'est toi qui à envoyer ce message à Potter avoue !

- Maître... voyons ce n'est pas..., je n'ai pas ... pitié maître.

- Traître, s'écria la voix du second mangemort.

Peter était tombé au sol à ces mots, il était terrorisé. S'était effectivement lui qui avait envoyer le message à Harry et ce parce qu'il avait une dette de sorcier envers lui. Lors de sa troisième année à Poudlard Harry avait découvert que c'était Peter qui avait trahit ses parents, il avait alors fait croire à sa mort en faisant accuser Sirius. Mais lorsque Sirius avait tenté de tué ce traître, Harry lui avait demander de l'épargner.

Peter essayer vainement de se relever mais ses jambes refusaient de le porter. Il implorait Voldemort de l'épargner.

- Maître, pitié, je vous en prie. Pitié ne me tué pas. C'est moi qui suis venue vous aider à retrouver votre puissance. Pitié ! Argg ! !

Voldemort venait de donner un coup de pied dans les côtes du traître. Il avait un regard de dégoût pour son serviteur, il semblait même, qu'il n'éprouvait aucune reconnaissance pour ce que celui-ci avait fait pour lui.

- Tu me déçois Queudver, tu m'as trahit en permettant à Potter de s'échapper. Il a dut s'enfuir en voyant ton message. Tu connaissais les règles, tu m'as trahit et maintenant tu vas payer. Il leva sa baguette en disant avada kedavra !

Harry savait que s'en était finit de Peter, la vie s'en été allez de son corps. Le seigneur des ténèbres venait de tuer celui qui l'avait aidé à retrouver sa puissance. Harry n'en revenait pas, il était à demi-conscient lorsque celui-dont-on-ne-doit-pas-pronnoncé-le-nom sortie de la pièce en disant :

- Allons-nous en Lucius, il est inutile de rester plus longtemps ici. Potter m'a encore échappé par la faute de cet imbécile.

Ils s'en allèrent tous les deux en transplanant. Harry avait toujours une douleur fulgurante à la cicatrice et avant de s'évanouir sous l'effet de l'émotion mais aussi de la douleur, il venait de se souvenir maintenant pourquoi la voix du second mangemort lui était si familière, il s'agissait de Lucius Malefoy, qui avait jurer à Harry de le punir au cours de sa seconde année à Poudlard pour lui avoir fait perdre son elfe de maison.