Chapitre 8 : Le cadeau d'Halloween.
Le lendemain à son réveil Harry eu une conversation avec Ron ; et il avait finalement convaincu le jeune roux d'adresser à nouveau la parole à leur amie.
En vérité, Ron avait même finit par être content pour Hermione lorsque Harry fit valoir le fait qu'elle ne serait sûrement pas un deuxième Percy et que au moins comme ça ils auraient la paix avec Malefoy. Ron avait approuvait son ami en rajoutant même qu'au moins la jeune fille n'était pas aussi arrogante que son frère, tout en éclatant de rire. Et se fut avec un ton chaleureux qu'il salua son amie lorsqu'elle les eut rejoints dans la grande salle pour le petit déjeuner. Et lorsqu'ils virent tous trois passé Malefoy qui leur lançait des regards noirs, ils éclatèrent de rire.
- Au moins, tu es sûre que celui-là ne viendra plus t'embêter maintenant que tu es préfète. Dis Ron.
- Sauf, s'il a envie de perdre des points lui fit remarquer Hermione.
Une fois leur petit déjeuné engloutit, ils se dirigèrent vers la serre où ils devaient avoir un cours de botanique en commun avec les Poussoufle et où le professeur Chourave les attendait.
- Bonjour à tous, aujourd'hui nous allons nous occuper de envahitout. Les envahitout ne sont pas des plantes particulièrement dangereuses mais elles ont la capacité de se développer très vite. Nous allons donc ramasser les graines qui sont très utiles dans les potions de désinfection. Vous les mettrez dans ses sacs. Faites bien attention à ne pas en faire tomber sur le sol car elles risquent de poussée très vite.
Chacun pris un sac et entreprit de ramasser les graines sur les différents plants.
- Au fait Harry s'est bientôt votre premier match de quiddich, non ? Lui fit remarquer Hermione, au bout d'un moment.
- Oui, c'est dans deux semaines et on joue contre les Serpentard. Tu n'as pas eu trop de difficulté avec les entraînements ? Lui demanda Ron.
- Non, ça a été. On avait le terrain tous les samedis rien que pour nous et je pense qu'on devrait réussit à battre les Serpentard sans de trop grandes difficultés.
- Bien, les enfants c'est finit pour aujourd'hui, vérifiez que vous avez bien refermer vos sacs de graines, il ne faudrait surtout pas que des graines d'envahitout se dispersent dans toute la serre.
Ils déposèrent tous leurs sacs et se dirigèrent vers le château, pour un cours de métamorphose. A peine était-il entré dans la salle que le professeur McGonagall l'interpella.
- Potter, le directeur souhaiterait vous parler dans son bureau, à la fin du cours !
- Euh, bien. Répondit Harry l'air étonné, il s'installa tout en ce demandant ce que pouvait bien lui vouloir son directeur.
A la fin du cours il se dirigea vers le bureau de Dumbledore et une fois devant la gargouille qui gardait l'entrée, Harry se rendit compte qu'il ne connaissait pas le mot de passe quand une voix derrière lui, le fit sursauter.
- Potter, que faites-vous ici ? Interrogea Rogue.
- Ha ! Professeur Rogue ! Euh, je suis convoqué chez le directeur mais je ne connais pas le mot de passe.
Rogue le regarda d'un air suspicieux et finit par dire
- Crème canari.
Harry se demanda ce que cela pouvait bien signifier, pourquoi son professeur de potion venait-il de donner le nom d'une farce que les jumeaux Weasley avaient inventé.
- Et bien Potter, ne restait pas ainsi, je crois qu'on vous attend.
Harry venait de se rendre compte que crème canari était en fait le mot de passe, il trouva cela amusant de la par de son directeur.
Il se dirigea ensuite vers le bureau de Dumbledore suivit par Rogue. Il frappa à la porte et la voix du vieil homme l'invita à entrer.
- Bonjour, Harry ! Lui dit-il avec un ton amical. Assieds-toi, il lui désigna un siège et Harry s'exécuta. Séverus, vous vouliez me parler ? Dit-il à l'adresse de Rogue qui était resté à la porte.
- J'ai un message à vous transmettre.
Il lui tendit un morceau de parchemin que Dumbledore pris en le remerciant, il le lut pendant que Rogue quittait la pièce.
- Bien, je suppose que tu te demande pourquoi je t'ai convoqué Harry. Dit –il d'un ton bienveillant tout en repliant et en posant le parchemin sur son bureau.
- Oui.
- Et bien, j'ai un message à te transmettre de la par de ton parrain.
- Un message de Sirius ?
- Oui, il a du s'absenter et il n'a pas eu le temps de te prévenir. Il voulait t'informer que son procès aurait lieu cet après-midi.
- Ha ! Dit Harry inquiet.
- Ne t'en fait pas Harry, je suis sûr que tout se passera bien et puis il n'est pas seul. Rémus est avec lui.
- Oui, sourit Harry.
Maintenant que Harry savait que son parrain allait de nouveau être juger le jour même. Il commença à imaginer le procès de Sirius, il se disait que si Sirius était innocenté, il pourrait vivre avec son parrain, de toute façon il n'aurait pas pus retourné chez les Dursley car ceux-ci ne voulaient plus de lui et avaient déménagé sans lui communiquer d'adresse.
Mais soudain une pensée lui traversa l'esprit et s'il n'était pas innocenté. Si les juges ne voulaient pas croire en son innocence, que se passerait-il, il sentait à présent une boule grandir dans sa poitrine.
- Harry !
Le jeune Potter sursauta en entendant son directeur l'interpeller.
- Oui, professeur.
- Je crois que tu devrais aller manger maintenant.
- Euh, je crois que oui.
Harry avait été tellement absorbé dans ses pensés qu'il ne s'était pas rendu compte que cinq minutes étaient déjà passé depuis que le directeur de Poudlard lui avait annoncé la nouvelle. Il se leva.
- Merci pour m'avoir transmis le message professeur.
- Ce n'est rien Harry. Au revoir.
- Au revoir professeur.
Il sortit et se dirigea vers la grande salle pour rejoindre la table des Gryffondor.
- Alors qu'est-ce que te voulais Dumbledore ? Demanda Ron quand Harry se fut assis.
- Il avait un message de Sirius à me transmettre. C'est aujourd'hui qu'a lieu son procès.
- Harry s'est génial, il va enfin pouvoir être innocenté. S'exclama Hermione.
- Oui, sourit Harry qui avait encore une boule sur l'estomac.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? S'étonna Ron ! Ça n'a pas l'air de te réjouir.
- Non c'est pas ça ! Mais imaginez qu'on ne le croit pas.
- Harry, tu crois vraiment qu'il pourrait condamner un innocent deux fois de suite ! Tu ne devrais pas t'en faire, lui dit Hermione, je suis sûre que tout se passera bien.
- Oui tu as raison ! De toute façon, il ne peut pas en être autrement. Lui fit remarquer Ron. Tu vas pouvoir enfin aller vivre chez Sirius.
Harry eu un sourire de reconnaissance envers ses amis et se mit à manger de bon appétit.
L'après-midi se passa sans encombre Harry avait eu cours de soins aux créatures magiques avec Hagrid et ils avaient eu beaucoup à faire avec les poicrab.
Le soir venu ils s'en allèrent au banquet d'Halloween qui fut, comme toutes les années, délicieux. La salle avait été décorée avec les citrouilles que Hagrid cultivait dans son jardin, ainsi qu'avec des araignées et des chauve-souris qui semblait plus vrai que nature.
Au milieu du repas, Harry eu la surprise de voir entrée son parrain en compagnie de son ancien professeur de défense contre les forces du mal. Ceux-ci s'étaient directement dirigé vers Dumbledore pour lui parler et le vieil homme s'était levé en serrant chaleureusement la main de Sirius, sous le regard haineux de Rogue.
Harry contemplait la scène avec beaucoup d'intérêt lorsqu'il vit Sirius se retourner brusquement dans sa direction. Il comprit alors que Dumbledore avait dut prévenir ce dernier qu'il était observé.
Son parrain se dirigea immédiatement vers sa table et vint s'asseoir près de son filleul, laissant l'ex professeur Lupin en discussion avec Dumbledore.
- Salut Harry ! Dit-il avec le plus grand sourire que Harry ne lui avait jamais vu.
Harry s'était contenté de regarder son parrain la gorge serrée.
- Et bien quoi ! Tu as perdu ta langue ma parole !
- Non, finit-il par dire, alors comment ça s'est passé ?
- Et bien pour tout te dire, le procès n'a pas été de tout repos ils m'ont posé beaucoup de questions et j'ai du y répondre sous l'effet d'un puissant véritaserum pour s'assurer que je ne pouvais pas mentir. J'ai du tout leur avouer même le fait que j'étais un animagi non déclaré, je peux te dire que ça a fait son effet. Et finalement, ils ont finit par croire mon histoire. Et n'ont pas retenu de charge contre moi, sauf que j'ai eu une amende à payer pour ne pas être en règle en tant qu'animagi et j'ai du aussi me faire déclarer.
Harry été tellement heureux de la nouvelle qu'il sauta au coup de son parrain. Jamais, une nouvelle lui avait fait autant plaisir. Il relâcha son étreinte assez vite et félicita son parrain.
- Heureux que la nouvelle te plaise ! Fit Sirius dans un rire sonore.
- Félicitations Sirius dire en cœur Ron et Hermione.
- Merci à vous. Et merci à toi Harry sans toi je n'aurais jamais été libre.
- Mais, je n'ai rien fait.
- Si Harry, tu m'as empêché de tuer ce traite de Peter et s'est grâce à toi que j'ai pus prouvé mon innocence et que je suis libre maintenant.
Il avait à peine finit sa phrase que Dumbledore s'était lever pour réclamer le silence.
- Bonsoir à tous ! J'espère que le repas vous convient. J'ai une annonce à vous faire mais rassurez-vous, je ne serai pas long pour que vous puissiez terminer votre repas. Comme vous le saviez M. Sirius Black devait de nouveau être juger après que le corps de Peter Pettigrow eu été découvert cet été, alors que tout le monde pensait qu'il avait explosé en morceau, il y a 14 ans. Et bien, sachez que son procès a eu lieu aujourd'hui et qu'après délibération il a été déclaré non coupable. Des applaudissements se firent entendre dans la salle sauf sur la table des Serpentard.
En effet durant les dernières semaines, ceux qui participaient aux cours supplémentaires avaient fait la connaissance de Sirius et avaient eu l'occasion de se rendre compte de la gentillesse du sorcier, et tous avaient finit par l'apprécier. Dumbledore fit un geste de la main pour demander à nouveau le silence.
- Je crois donc que nous avons une chose de plus à fêter ce soir avec Halloween. Et je vous propose donc de lever vos verres en l'honneur de M. Black.
Toute la salle leva son verre en l'honneur de Sirius sauf Rogue qui lançait des regards noirs en direction de son ennemi.
- J'ai l'impression, que la nouvelle n'a pas l'air de plaire à Rogue, fit remarquer Harry qui regardait en direction de la table des professeurs.
- Ha, oui ! Sirius s'était retourné en direction de Rogue et lui leva son verre dans un signe d'ironie ! Séverus n'est vraiment qu'un pauvre crétin. Alors Harry tu veux toujours venir vivre chez moi ?
- Plutôt deux fois qu'une. Lui fit Harry avec l'air réjouit.
- Je peux me joindre à vous pour le repas ? Lupin s'était approché de leur table.
- Mais bien sûr professeur ! Répondit Harry.
- Je ne suis plus professeur maintenant Harry, tu peux m'appeler Rémus ou Lunard.
- D'accord.
Le reste du repas se passa dans la bonne humeur et le moment de monter se coucher arriva plus vite que ne le souhaitait Harry. Ils prirent congés de Lunard et se rendirent dans leur dortoir.
