Chapitre 10 : L'invitation.

La victoire de Gryffondor sur les Serpentard avait eu un effet grisant sur Malefoy. Surtout que la feinte réussite de Harry, lui avait valut de nombreuses moqueries.

L'hiver été bien et bel installé et une grosse couche de neige recouvrait l'extérieur du château, pour le plaisir des jumeaux qui s'étaient amuser à ensorceler la neige de façon à ce que toute personne sortant du château se prenne une grosse boule de neige sur la tête. La farce n'avait pourtant pas été appréciée par Rogue, qui s'était écrié que s'il arrivait à mettre la main sur le coupable, il le lui ferait payer cher.

Pour l'instant Harry se trouvait dans la salle commune des Gryffondor et rédigé un devoir de divination. Le professeur Trelawney leur avait demandé de faire toute une série de prédiction concernant les mois à venir. Harry s'attardait sur le fait qu'il allait probablement attraper un grave rhume qui lui coûterait sûrement la vie quand il fut interrompu par l'arrivé d'Hedwige qui lui tendit un morceau de parchemin.

- Merci ma belle. Dit-il tout en prenant le courrier que lui avait apporté sa chouette.

Harry,

Je n'ai pas eu le temps de te le proposé auparavant, mais j'aimerai savoir si tu accepterais de venir chez moi durant les vacances de Noël. Ma maison n'est pas extraordinaire et elle a besoin d'un coup de neuf mais si tu es d'accord fais-le moi savoir lors de notre prochain cours supplémentaire.

Sirius.

Harry sentit une joie intense monter en lui, Sirius venait de lui demander de passer Noël avec lui. S'était la première fois qu'il ne resterai pas à Poudlard pendant les vacances de Noël. Et cela lui procurait une grande sensation de bien être.

- Alors tu vas accepter ? Lui demanda Ron qui avait lu au-dessus de son épaule.

- Oh que oui ! Pour une fois que j'ai l'occasion de passer les fêtes hors de Poudlard, je ne vais pas m'en priver.

- Je te comprends, au moins ça t'évitera de rester seul car maman veux qu'on rentre tous pour les vacances.

- Elle a dit qu'avec le retour de Tu-Sais-Qui, elle veut que la famille soit réunit.

- Hermione aussi rentre chez elle pour les vacances ? Interrogea Harry.

- Oui elle m'a dit qu'elle a de la famille qui doit venir leur rendre visite.

- J'ai hâte d'être à demain, dis Harry tout en relisant le mot de son parrain.

En effet, tous les vendredis à partir de dix-sept heures les cours supplémentaires de défense contre les forces du mal avaient lieu en compagnie de Ms Figg et de Sirius.

Harry aimait particulièrement cette journée car s'était à peu près la seule où il avait l'occasion de parler avec son parrain.

Mais pour l'instant, il devait se rendre dans le bureau de McGonagall sans élever les soupçons de ses amis. Ce qui devenait de plus en plus difficile pour lui car il commençait à manquer d'excuses. Le plus embêtant était qu'Hermione commençait vraiment à se douter de quelque chose mais Harry avait reçu l'ordre formel de ne rien dire à personne, y compris ses amis.

Il regarda sa montre, il était déjà l'heure de se rendre dans le bureau de sa directrice de maison. Il jeta un regard rapide sur Hermione et Ron qui étaient tous les deux plongés dans la rédaction d'un devoir d'arithmancie pour la première et de divination pour l'autre. Harry se leva le plus discrètement possible pour ne pas se faire remarquer et se dirigea vers le couloir. Pour une fois qu'il n'avait pas eu besoin de donner d'explication, il se sentit soulagé.

Il frappa à la porte et McGonagall qui vînt l'ouvrir.

- Entrez, entrez Potter ! Je vous attendais. Installez-vous, dit-elle tout en prenant soin de bien refermer la porte derrière elle.

Harry commença alors ses exercices de concentration. Il devait essayer d'imaginer un lion sommeillant en lui et qu'il fallait faire sortir. Cela faisait des mois qu'il faisait cet entraînement mais rien ne s'était encore produit.

Harry se représenter un lion parfait dans son esprit pendant que McGonagall corrigeait des copies d'élèves de première année quand on frappa à la porte. Depuis qu'il s'entraînait s'était la première fois que quelqu'un venait les déranger.

- Qui est-ce ? Demanda le professeur avec une voix craintive.

- C'est moi Minerva, puis-je entrer ? La voix de Dumbledore venait de retentir derrière la porte.

- Bien sûre Albus, faites, je vous en prie ! Elle venait de lui ouvrir la porte.

Harry regardait son directeur d'un air surpris.

- Bonjour Harry !

- Bonjour professeur.

- Je t'en prie continue tes exercices, et fais comme si je n'étais pas là.

Harry referma les yeux comme pour suivre les instructions du vieil homme.

- Vous vouliez me parler ? Demanda la voix de McGonagall.

- Oui, malheureusement oui. La voix de Dumbledore avait pris une teinte de regret.

- Comme vous le savez, j'ai pus récupérer un certain livre il y a quelque temps.

- Oui, je m'en souviens.

Dit-elle d'un ton précipité comme si le fait que Dumbledore parlait de ce livre à ce moment précis ne soit guère approprié.

- Et bien, je n'ai toujours pas trouver ce que je cherchais ! Il faut croire que la prophétie du phénix ne peut pas être entièrement restaurer. Ajouta le vieil homme d'un ton las. Pourtant, j'aimerai vous demander votre avis sur un certain passage. Tenez regarder.

Harry qui avait entrouvert les yeux vit McGonagall prendre un morceau de parchemin que lui tendait Dumbledore. Elle le lu silencieusement avant de répondre.

- Et bien je ne sais pas ce qu'il veut dire par-là. Peut-être que cela signifie que la vérité n'est pas là où nous pensons qu'elle se trouve si vous voyez ce que je veux dire.

- C'est ce que je crains, malheureusement. Avez-vous une idée de l'endroit où pourrait se trouver ses écrits ?

- Je n'en sais pas plus que vous. Excusez-moi Albus, mais ne pensez-vous pas que Vous-Savez-Qui en ai entendu parler et qu'il les ai détruits ?

- Je ne pense pas, Minerva. Cela me surprendrai même s'il en avait entendu parler. J'ai eu, moi-même, du mal à retrouver ce livre et c'est le seul qui en parle. De plus, même si Voldemort a pus en avoir connaissance, ce qui m'étonnerais fort, je ne crois pas qu'il ait put les retrouver, car comme vous le savez cela ne fait que quelques mois qu'il est de retour. Bien je vais vous laisser maintenant, je vois que vous avez à faire avec vos corrections.

- Oui, et ce n'est pas de tout repos croyez-moi !

- Je vous crois sur parole Minerva, je vous crois sur parole.

Dumbledore sortit laissant Harry seul avec son professeur.

Harry avait écouté toute la conversation et il se demandait bien de quel livre Dumbledore voulait bien parler. Et quel était donc cette prophétie dont il avait fait allusion. Ne pouvant pas trouver de réponse à ses questions. L'image d'un lion lui revient à l'esprit et au bout d'une demi-heure se fut la voix de McGonagall qui le ramena à la réalité. Elle lui fit remarquer que l'heure était passé et qu'il était temps pour lui d'aller rejoindre la grande salle. Harry s'y rendit et alla s'asseoir près de ses amis.

- Et bien, où est-ce que t'étais passé ? S'étonna Ron, on t'a cherché partout. Tu étais assis là en train de faire ton devoir et un instant après tu avais disparu, on s'est inquiété.

- Je me suis rappeler que je devais aller à la bibliothèque et comme vous étiez tous les deux occupés, je n'ai pas voulu vous déranger, mentit Harry.

- On peut savoir ce que tu avais de si urgent à faire à la bibliothèque, lui demanda Hermione qui venait de refermer son livre d'arithmancie.

- Euh, je voulais juste vérifier une petite chose dans un livre.

- Tu as trouvé, ce que tu cherchais ? Demanda Ron qui avait la bouche remplit de la purée qui venait d'apparaître dans son assiette.

- Non.

Le repas se déroula sans encombre, la conversation s'était vite orientée sur les activités que chacun comptait avoir durant les prochaines vacances.

Le lendemain, lorsque dix-sept heures fut venue Harry, accompagnée de ses amis se dirigea vers la salle où se déroulait les cours supplémentaires de Ms Figg et de Sirius. Durant ses cours les élèves étaient répartit en petits groupes pour apprendre des sorts essentiellement défensifs, mais aussi quelques petits sorts d'attaque.

Ms Figg avait eu l'idée d'organisé des duels pour tester la maîtrise des différents sort déjà appris. Aussi pendant qu'elle était occupée à reprendre Neville, Sirius s'était rapproché de son filleul.

- Salut Harry ! Alors tu as eu mon mot ?

- Salut Sirius. Oui je l'ai eu et j'accepte volontiers. Mais tu crois que Dumbledore sera d'accord ?

- Ne t'inquiète pas pour ça, je lui en ai parlé avant et il a donné son accord pour que tu quitte l'enceinte de Poudlard. Alors tu me montre ce que tu sais faire avec une baguette ! Un petit duel ça te tente ?

- Euh, oui !

- Très bien alors voyons ce que cet imbécile de Rogue t'a appris.

Sirius se plaça face à son filleul et le salua. Harry en fit de même puis les deux sorciers se regardèrent pendant un moment essayant de jauger l'autre.

Sirius leva alors sa baguette en criant stupéfix ! Harry avait répondu par armoros et le sort de son parrain fit ricochet revenant vers son expéditeur, Sirius eu juste le temps de l'esquiver et de lancer un sort de désarmement qui frappa Harry de plein fouet. Sa baguette se mit à virevolter dans les airs mais au lieu de venir dans les mains de Sirius, elle revînt se placer entre les mains de son propriétaire, provocant la stupeur du sorcier.

- Harry ! ! Qu'est-ce que ...

- C'est un sortilège d'anti-désarmement, lui répondit Harry. Je l'ai trouvé dans le livre que Hermione m'a offert pour mon anniversaire, j'ai pensé qu'il pourrait mettre utile alors je l'ai fait subir à ma baguette.

- C'est très ingénieux, félicitations. Au moins, tu es certain que personne ne peut plus te désarmer.

Sirius avait un sourire de fierté aux lèvres. Harry, quant à lui, semblait enchanter que son sortilège avait bien fonctionner.

- Bien, s'est finit pour ce soir les enfants.

La voix de Ms Figg résonna dans toute la pièce. Ils quittèrent tous la pièce allant vers la grande salle pour y prendre leur repas.