Les Maraudeuses : merci merci merci !! bon, je ne fais jamais que la traduction, mais quand même, ça fait plaisir des reviews comme ça ;)
Sirianne : Merci ! Je comprends, je l'avais trouvée tellement chouette que je l'avais lue d'un coup et que j'ai tout traduit juste après !
Sevina Roguette : Coucou ! ouiiii, on dirait deux gamins, je les ai trouvés trop mignons ! v.v Merci !!
Lome : bah, ils vont bien finir par se décoincer ;) Et vive Sev ! Bisous et aussi bisous à Erivan ( j'ai rêvé d'elle cette nuit d'ailleurs... un signe... )
Voilà, pour une fois que je tiens mes promesses, le septième chapitre avant le week-end !
( personnellement, j'adore ce chapitre ! )
Gros bisous !!
Chapitre 7 : La Célébration du Printemps
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Chère Narcissa,
Je ne peux pas te dire à quel point j'ai été flattée de recevoir ton hibou. Merci de me faire confiance. Pour te dire la vérité, j'ai été très surprise au premier abord, mais ensuite je me suis rappelée ce que j'avais dit à Drago, lorsqu'il avait reçu ta lettre à propos de l'arrivée de Severus. Je lui avais dit : "Eh bien, qui sait, il pourra peut-être en sortir quelque chose de bon. Au bout du compte, ils pourraient même tomber amoureux !" Et Drago avait répondu : "Quoi ?!! Ca ne va pas ?"
Cependant, étant donné que c'est arrivé – et ce n'est pas très surprenant après tout – et que tu me demandes conseil, je voudrais te parler un peu de Drago et moi. Après qu'il ait changé et que nous soyons devenus amis – pas bons amis, mais amis –j'ai remarqué que je commençais à l'apprécier plus qu'un ami. Et au début, j'ai tenté de renier mes sentiments, prétendant que je ne les ressentais pas, et pendant un long moment, j'ai réussi à agir comme si nous n'étions qu'amis. Mais finalement, j'ai lu quelque chose qui disait "Suis ton coeur" et tous mes doutes se sont envolés. J'ai su que je ne pourrai être heureuse si je ne suivais pas mon coeur et ne me laissais pas guider par mes sentiments. J'ai aussi réalisé que l'amour est une des choses les plus merveilleuses de la vie, alors quand cela arrive... pourquoi l'éviter ?
J'ai donc suivi mon coeur et avoué mes sentiments à Drago, et je n'ai pas de mots pour décrire combien j'étais heureuse lorsqu'il m'a dit qu'il m'aimait aussi.
C'est mon conseil. Je sais que tu veux qu'il fasse le premier pas, mais je suis sûre qu'il a les mêmes doutes que toi. Ne laisse pas passer ta chance.
Suis ton coeur, Narcissa.
Avec tout mon amour,
Hermione.
C'était ça.
Narcissa n'avait plus de doutes. Elle se moquait éperdument du premier pas – elle avait compris que cela n'avait pas d'importance. Mais maintenant elle devait trouver Severus. Et cela, comme elle s'en rendit bientôt compte, n'était pas une tâche aisée.
Elle attendit après lui pour le petit-déjeuner. Il ne vint pas, et elle envoya une nouvelle fois l'elfe après lui, qui l'informa qu'il était toujours dans sa chambre.
"Mais que diable fait-il dans sa chambre ?" se demanda-t-elle. "Il n'a pas de livre. Il n'a même pas de quoi manger ! Pense-t-il que j'affame les hommes que j'embrasse ? Pourquoi ne sort-il pas ?"
Elle n'était pas d'humeur au déjeuner. Tout ce qu'elle pouvait faire était attendre. Pendant tout ce temps, elle se recoiffa cent fois, changea de vêtements, se maquilla et s'observa même dans la glace durant une heure.
Finalement, vers seize heures trente, quand il devint clair que Severus ne descendrait pas déjeuner non plus, Narcissa envoya encore l'elfe de maison pour lui demander pourquoi il ne mangeait pas.
- Il dit qu'il n'a pas faim, Miss, répondit l'elfe.
- Dis lui qu'il va tomber malade s'il ne mange pas.
- Il a dit merci pour l'avertissement, Miss.
Narcissa pensa qu'elle allait devenir folle.
- Dis lui que... Oh, rien du tout, je vais lui dire moi-même !
Et elle sortit en trombe, monta directement à la chambre de Severus et frappa lourdement à la porte.
- Qu'est-ce qu'elle a à dire cette fois ? appela Severus de l'intérieur.
- Elle dit que vous feriez mieux de sortir immédiatement ! s'écria Narcissa.
- Qu... que faites-vous là ? demanda Severus, qui avait reconnu sa voix.
- J'attends que vous sortiez. J'ai besoin de vous parler.
Severus soupira longuement. Il n'était pas sûr de vouloir savoir ce qu'elle avait à dire. Effectivement, il avait un peu faim, mais cela ne regardait pas Narcissa.
Il se leva et ouvrit.
Sur le pas de la porte se tenait Narcissa. Elle portait une blouse rouge, boutonnée, et un jean bleu foncé. Ses cheveux dorés étaient lâches et tombaient sur sa taille et Severus était quasiment incapable d'en détourner ses yeux – leur couleur l'avait cloué sur place. Mais elle parla, et sa voix lui fit lever le nez et regarder dans son visage rosissant ses grands yeux bleu vif.
Mon Dieu, qu'elle était belle. Il songea qu'il pouvait mourir juste là.
- Qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? dit-elle, ni doucement ou gentiment, mais fort et d'un air ennuyé.
- De quoi parlez-vous ? demanda-t-il impatiemment.
- Je parle du fait que vous êtes resté cloîtré dans votre chambre depuis hier après-midi !
- Vous m'avez suivi ?
- Bien sûr que n...
- Alors comment savez-vous que je ne suis pas sorti ?
- J'ai demandé à mes elfes de me dire où vous... attendez, je n'ai pas à vous donner d'explications !
- Ni moi non plus.
- Mais pourquoi ne mangez-vous pas ? s'enquit-elle d'une voix agacée.
- Je n'ai pas faim.
- Menteur.
- Je ne mens pas !
- Si, vous mentez. Vous avez terriblement faim, vous refusez simplement de descendre parce que vous avez peur de me voir !
- Et pourquoi diable devrais-je avoir peur de vous voir ? Ce n'est pas comme si vous étiez un monstre, ou quelque chose du genre !
- Mais de toute évidence, vous si, sans quoi vous auriez mangé ! Vous m'évitez, Severus.
- Et pourquoi vous éviterai-je ?
- Vous devriez y répondre tout seul !
- Mais je ne vous évite pas !
- Bien sûr que si. Et je crois que j'ai une très bonne idée du pourquoi.
- Ah oui ? Pourquoi, alors ?
- A cause de ça !
Et Narcissa saisit son visage et l'embrassa de nouveau, avec une passion dévorante, comme si elle essayait de le consumer à travers son baiser.
Il ne répondit pas. Il était trop choqué, et le baiser était trop court, mais Narcissa s'y était attendue. Elle recula rapidement.
- Et c'était quoi, ça ? demanda-t-il, touchant ses lèvres.
- Et bien...
Narcissa prit une grande inspiration et le rouge de ses joues se fit plus profond.
- Je vous embrassé une nouvelle fois.
- Et pourquoi, si je puis me permettre, avez-vous fait ça ?
- Parce que... parce que...
Elle n'était pas assez courageuse pour le dire. Non, elle ne pouvait pas... elle avait trop peur d'être repoussée... Elle ne serait pas capable d'affronter un rejet.
- Ecoutez, dit-elle enfin, apparemment, vous ne voulez plus que je vous embrasse, vous pouvez me le dire clairement. Vous n'avez pas besoin de vous cacher dans votre chambre et attendre que je vienne vous le dire. Ce n'est pas grave, mais j'aimerais que vous descendiez manger, s'il vous plaît, je ne peux pas supporter la pensée que l'on se laisse mourir de faim parce que j'ai été stupide.
Elle tourna les talons pour s'éloigner, mais sentit sa main sur son épaule – elle se figea.
- Qui a dit que je ne voulais plus que vous m'embrassiez ? demanda doucement Severus, se rapprochant dans son dos.
Narcissa ne répondit pas. Elle ne pouvait pas répondre. Elle se contenta d'inspirer profondément par le nez, mais ne résista pas.
Severus se rapprochait lentement. Elle le sentit passer doucement ses bras autour de sa taille et poser son menton sur son épaule. Puis il tourna la tête et l'embrassa légèrement sur la nuque.
- Oh mon Dieu... murmura Narcissa tandis qu'elle sentait ses lèvres sur son cou.
Elle pencha la tête en arrière et le laissa continuer. Et il continua, ses lèvres la frôlant gentiment alors que ses mains reposaient sur son estomac.
- Severus... souffla-t-elle.
Il ne dit rien, mais continua de l'embrasser. Ses lèvres remontèrent lentement le long de sa nuque, puis suivirent le contour de sa mâchoire. Il glissa sur sa mâchoire puis sur sa joue. Finalement, il ne put plus attendre plus longtemps. Il la fit insensiblement pivoter avec ses mains et l'embrassa passionnément sur les lèvres.
Narcissa aurait voulu pleurer. Elle ne savait pas pourquoi. Sentir ses lèvres pressées sur les siennes, caressantes, l'étourdissait complètement, la rendant à la fois heureuse et misérable...
Elle recula et se força à ouvrir les yeux pour regarder les siens.
Il lui sourit mystérieusement et dessina le contour de sa joue d'un doigt.
- Tu sais ce que je ressens, n'est-ce pas ? chuchota-t-il.
- Non, répondit-elle sincèrement.
- Non ?...
- Non.
- Narcissa, je...
Il se sentit étrange de dire cela. Ce n'était pas comme ça que ça devait se passer... On ne perd pas quand on aime.
- Je t'aime.
Narcissa le dévisagea un instant, incertaine de la réaction à avoir. Elle ressentit seulement des vagues de bonheur la submerger, comme elle se serrait contre lui, et elle passa ses bras autour de son cou, chuchotant.
- Et je t'aime.
Et tandis que Severus souriait et se penchait pour l'embrasser encore, Narcissa sentit que c'était la chose à faire. Suis ton coeur. Elle l'avait fait. Elle répondit à son baiser avec toute sa tristesse, son amour et son espoir.
Elle se sentait bien, et le soleil les éclaira de ses rayons au travers de la fenêtre ouverte, et le jardin fleuri brillait de centaines de couleurs, comme les célébrant aussi.
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