Le Miroir des Ombres

Disclaimer
: Aucun des personnages apparaissant dans cette fic ne m'appartient, si ce n'est Sabrina. Ils sont tous à JK Rowling et je ne fait que les emprunter.

Alixe : Merci beaucoup ! Voilà la suite.

Melisandre : Contente que cela te plaise =D. Merci !

Résumé des chapitres précédents : Les Aurors ont récupéré le Muroir et il a été détruit. Dorcas revoit Rosier à un mariage. Réunion de l'Ordre du Phénix.

Chapitre 4 : Les limbes des perdus

Voldemort a trouvé un moyen de récupérer le Miroir.

Les paroles du directeur de Poudlard claquèrent dans le silence. Personne ne parlait, trop abasourdis par cette nouvelle pour parler. Alors tous ces morts Pour rien ?

Comment est-ce possible ? demanda Kingsley.

Le vieux sorcier soupira.

Il y a dans ce monde, des portes temporelles encore actives. Elle sont très rares, et sous haute surveillance. Mais il se trouve qu'il en existe une bien trop grande pour être totalement contrôlée. C'est cette porte que les hommes de Voldemort emprunteront pour récupérer le Miroir.

Quelques secondes de réflexion suivirent, puis un brouhaha sans nom résonna dans la pièce.

Il faut y envoyer des hommes sur le champ !

- Où se trouve-t-elle ?

Dumbledore attendit que les esprits se calment pour reprendre.

En 1406, le druide Ismereth, le dernier de la lignée de Merlin le Grand, et sans doute son successeur le plus puissant, a ouvert une porte au beau milieu de la mer en utilisant la Magie Primaire. Cette magie, est, comme vous le savez peut être, la magie à l'état pure, la magie brute, qui permet d'éxécuter des sortilèges d'une puissance phénoménale. Magie suffisante pour ouvrir une gigantesque brèche spatio-temporelle.

- Comment se peut il que les Moldus n'aient rien remarqué ?

Les Moldus ont commencé à se rendre compte des disparitions anormales à partir du 18!me siècle. Depuis, des dizaines de leurs navires ou machines volantes ont disparus mystérieusement. Ils ont appelé l'endroit les limbes des perdus, ou plus le triangle des Bermudes. Le ministère de la magie américain a d'abord tenté d'étouffer l'affaire, avant de lancer les savants sur une piste. L'hypothèse la plus répandue maintenant est que ces disparitions seraient dues à des fuites de méthane en provenance des fonds marins, gaz qui ferait couler les bateaux et formerait des colonnes d'air.

- Mais ces navires se sont en fait retrouvé dans le passé ? intervint quelqu'un.

- Le problème de la Magie Primaire, c'est qu'elle pompe l'énergie magique de celui qui la crée, mais aussi celle, en plus petite quantité, de celui qui la traverse. Or, les moldus sont dépourvus d'énergie magique. Ils ont du mourir du transfert.

- Est-il possible de revenir par cette même porte ?

- Bien sur. De la Magie Primaire ne découle aucune restriction, donc le sens de passage n'importe pas.

- Mais comment sait-on à quel moment du passé le passager arrive ? Pour le Miroir, ils nécessitent d'arriver en l'an 451.

- Oui. Ils ont donc besoin d'un objet daté de cette époque. Le fait est que peu de choses sont restées intactes jusqu'à aujourd'hui. Et elles sont dans des musées. Mais ce n'est plus un problème pour eux.

Il pris le journal qui était posé sur le bureau à sa droite, le déplia, et entama la lecture d'un article à haute voix.

Le British Museum a été victime d'effraction dans la nuit du 25. La pièce qui contenait de précieux objets datant de l'époque romaine a été la cible de ce vol, plus précisément une vitrine contenant des armes datant de l'époque des Huns. Mais le vol n'a pas été le seul crime commis cette nuit-là. En effet, le conservateur du musée à été retrouvé mort, ainsi que trois des gardiens de l'équipe de nuit.
Nous avons très peu de temps, conclut Dumbledore d'un air sombre.

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Pourquoi toi ?

- Merci Lily, ça fait plaisir de voir à quel point tu fais confiance à mes capacités.

La rousse balaya la réponse de son amie d'un geste impatient de la main.

Non, je veux dire, tu es encore jeune, ils pourraient envoyer quelqu'un de plus âgé que toi, quelqu'un qui a plus d'expérience. Vous ne savez pas ce qui vous attends là-bas. Et comment allez vous faire ? Il faut connaître les coutumes de ces gens pour passer inaperçus !

- Lily, ce sont les ordres.

- Et bien ils sont stupides !

Dorcas saisit Lily par le bras et l'obligea à lui faire face. Alors elle se rendit compte des larmes qui commençaient à perler dans les yeux de Lily.

Hey, fit-elle d'une voix douce. Ce ne sera pas long. Tout ce que nous avons à faire, c'est retourner dans le passé, récupérer le Miroir avant les Mangemorts, puis les Thaumaturges se chargeront de refermer cette fichue porte. Et Dumbledore se charge de détruire tout objet ayant un rapport avec les Huns.

- Mais non, ça n'est pas aussi simple, Dorcas ! Ce sont des barbares et vous ne savez rien ! Vous ne savez même pas si vous allez atterrir à la bonne époque ! Ni au bon endroit ! Quant à la fermeture de la porte, c'est impossible, ou cela aurait été fait avant ! conclut-elle en frappant la table du plat de la main, renversant sa tasse, avant d'aller se planter devant la fenêtre.

Quand partez vous ?

- Nous avons une dernière réunion ce soir, puis nous partons.

Un retentit, puis James Potter entra dans la cuisine. Il alla embrasser Lily, et salua Dorcas.

Alors tu a été choisie pour la mission Attila ? Sirius a été déçu, il aurait tellement voulu y aller

- Oui, mais les chefs n'ont choisi que les meilleurs.

James sourit, mais se rembrunit aussitôt.

Vous partez ce soir, c'est ça ?(Dorcas hocha la tête, et il poursuivit) Pourquoi t'ont-ils choisi ?

- Pourquoi vous vous demandez tous ça ? répondit la jeune Auror, légèrement vexée. Merci de croire si fort en moi.

- Tu est la seule femme, non ?

- Je suppose que je dois me charger de séduire Velker, fit elle, avec une moue dégoûtée.

Avant de partir, Lily l'enlaça longuement.

Fais bien attention à toi.

- Je te le promets.

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N'oubliez pas, le passage vous fatiguera, répéta Maugrey qui faisait les cent pas. Ne présumez pas de vos forces, il en va de la réussite de la mission. Voldemort ne doit pas récupérer le Miroir.

Un espion les avait prévenu que le ou les envoyé de Voldemort était parti la veille. Ils n'avaient donc pas trop de retard.
Dorcas vérifia une dernière fois sa tenue. Elle portait une tunique et un pantalon verts, ainsi qu'une cape de voyage noire. Elle inspecta le contenu de sa sacoche : herbes de soins, baguette, boussole, vivres, vêtements de rechange Elle avait tout.

L'équipe des huit Auror transplana sur l'île de Puerto Rico, située à la limite de la zone des Limbes des Perdus. Un bateau les attendaient, et les emmena jusqu'à la porte. Au début, Dorcas ne ressentit rien, puis le bateau se mit à tanguer dangereusement, menaçant de les envoyer par le fond. Mais au lieu de couler, il disparut progressivement. Dorcas était écrasée au sol, et commençait à éprouver des difficultés à respirer. La dernière chose qu'elle aperçut fut les épées à la collection d'un musée prestigieux.

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Quand elle ouvrit les yeux, le soleil était levé. Elle sortit sur le pont et admira la mer d'huile qui les entouraient. Thomson vint s'accouder à ses côtés.

Perdus au beau milieu de l'Atlantique, sans même savoir si nous sommes arrivés au bon endroit.

- Commence pas à en faire un mélodrame, l'interrompit Dorcas.

- Alors, ça te fait quoi ? Toi, moi, les deux seuls réveillés

- Rien, rétorqua la jeune femme en s'éloignant.

Thomson lui courut après.

T'es pas angoissée à l'idée qu'on puisse ne pas revenir ?

- Je préfère pas partir démoralisée. Tu devrais en faire autant.

Les autres Aurors se réveillèrent enfin, et ils prirent leur déjeuner.

Combien de temps ça va nous prendre pour arriver en Fran en Gaulle ? demanda Dorcas.

- Nous y serons ce soir.

Dès qu'ils eurent débarqué, ils dissimulèrent soigneusement le bateau, et s'éloignèrent de la plage. Ils s'arrêtèrent dans une forêt.

Grant se leva.

Demain, nous aurons atteint

Mais il ne finit pas sa phrase. La flèche qui lui avait transperçé la gorge l'en empêcha. Une pluie de flèche s'abatit alors sur les Aurors. Leurs boucliers, élevés à la hâte, ne les empêchaient pas de succomber aux flèches vicieuses et aux coups de sabres que leur assenaient les Huns. Dorcas regarda autours d'elle. Deux d'entre eux étaient morts, et quatre Huns gisaient au sol, mais ils étaient nettement plus nombreux. Elle dégaina son épée, et s'occupa du barbre qui s'était approché d'un peu trop près. Un coup sur la tête l'empêcha de continuer le combat.

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Dorcas se redressa, la tête en feu. La nuit était tombée; par conséquent elle ne distinguait rien de l'endroit où on l'avait emmenée. Peu à peu ses yeux s'habituèrent à l'obscurité, et elle put constater qu'elle se trouvait dans une tente assez restreinte, allongée sur un tas de vieilles fripes d'où montait une odeur âcre de transpiration. Ses mains étaient solidement attachées, et en tâtant ses poches elle put constater qu'elle avait perdu sa baguette dans la bagarre. Elle était donc à la merci des barbares qui l'avait capturée. Elle se demandait où était ses compagnons. Et songea au dernières paroles de Thomson. Ça ne t'angoisses pas qu'on puisse ne pas revenir ?

De dehors lui parvenaient les cris de barbares avinés, et elle frissonna. Sa tunique était en partie fendue, exposant sa chair au vu et au sus de tous. Le pan de tissu qui servait de porte s'écarta brusquement pour laisser entrer un des guerriers. Son air éméché accentuait l'aura de brutalité qui l'entourait. Ses yeux noirs s'éclairèrent d'une lueur libidineuse quand son regard s'attarda sur le corps en partie dénudé de la captive.

Il s'approcha et l'empoigna brutalement par les cheveux, avant d'écraser ses lèvres sur celles de la jeune Auror. Elle tenta de le repousser en envoyant ses deux pieds attachés dans le ventre de la brute, mais ce geste ne fit qu'attiser sa fureur et il la gifla à toute volée, avant de s'allonger sur elle. Les cordes qui retenaient ses membres et le poids du barbare l'empêchaient de faire quoi que ce soit. Elle allait se faire violer. Des larmes perlèrent dans ses yeux et elle se débâtit avec l'énergie du désespoir. Mais le poids qui pesait sur elle lui coupait le souffle. Des mains déjà s'attardaient dans son corsage, lui pétrissant les seins.

Avada Kedavra

Soudain le poids se fit plus écrasant encore, avant que le corps encore chaud ne roule sur le côté. À travers ses yeux embués de larmes, Dorcas put contempler la silhouette de son sauveur, faiblement éclairée par la lueur de la lune.

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Désolée pour avoir mis autant de temps Le prochain sera plus longEnfin, je vais essayer =D.
Une p'tite review, peut être, pour me dire ce que vous en avez pensé ?

Chapitre 5 : Dans la gueule du loup ?