Le Miroir des Ombres

Disclaimer
: Aucun des personnages apparaissant des cette fiction ne m'appartient, ils sont la propriété de JK Rowling et je ne fais que les emprunter.

Alixe : Marchi beaucoup ! Et oui, elle est dans la mouise la petite. Hinhin.

Sln : Ok, je m'excuse pour ce suspens à deux balles =D. Merci bcp !

Melisandre : Cf. plus haut Mais pour le fait que ça te rappelle quelque chose, ça me chiffonne La magie primaire vraiment, j'avoue, ce n'est pas une de mes inventions. Idem pour le fait qu'elle absorbe la magie Là je viens de réaliser qu'effectivement, ça ressemble un peu (trop) à ta fic Désolée, vraiment, j'avoue je n'y avait pas pensé. Flûtine. Encore une fois désolée Ça sera modifié.

Chapitre 5 : dans la gueule du loup ?

Vous !

Dorcas regarda l'homme se rapprocher et couper ses liens. Dès qu'elle fut libre, elle rabattit le maximum de tissu sur sa peau nue et s'éloigna le plus possible, tâche malaisée, étant donné la surface couverte par la tente. Le jeune homme promena un regard intéressé sur le corps s'offrant à son regard.

Hé bien, c'est fou ce qu'une robe peut cacher comme chose

Dorcas dernière le gifla de toute ses forces, imprimant la trace de ses doigts sur la joue du Mangemort. Comment osait-il alors que? Avant de réaliser qu'il avait une baguette, et elle non. Elle déglutit. Evan porta la main à sa joue et se la frotta.

Vous frappez souvent ceux qui vous sauvent la vie ?

Elle marmonna un faible avant de se détourner. Il fallait à tout prix qu'elle retourne sur le lieu de l'attaque, et qu'elle retrouve une baguette. Mais le jeune homme ne lui laissa pas le choix. Il lui lui attrapa le poignet et la fit sortir de la tente sans ménagement. Elle ne protesta pas, trop occupée à ne pas mourir de froid. Evan ôta son manteau et lui passa sur les épaules. Elle le détailla. Il portait une tunique noire retenue par une ceinture de cuir, et des braies noires également. Il marchait vite, l'entraînant dans son sillage. En un rien de temps, ils furent sortis du camp.

Auriez vous l'amabilité de me lâcher ? Vous me faites mal, lâcha-t-elle, d'un ton tout ce qui il y a de plus désagréable.

- Pourriez vous faire moins de bruit ? À moins que vous ayez envie qu'un de ces hommes ne repose la main sur vous.

Elle lui envoya un regard polaire et s'éloigna de lui.

Où allez vous ?

- Chercher ma baguette.

- Comment comptez vous vous y prendre ? Vous ne savez même pas où vous êtes !

Elle ouvrit la bouche pour rétorquer une amabilité quand elle réalisa qu'il avait raison. Elle ne s'excusa pas pour autant et retourna vers le feu. Evan la rattrapa et l'empêcha d'aller plus loin.

Ça suffit maintenant. Sois vous venez de votre plein gré, sois j'ai recours à une méthode qui ne me plaît guère.

- Parce que vous avez des scrupules à utiliser l'Impérium ? Allons, un grand méchant mangemort comme vous

- Très bien. Mutismus.

Dorcas porta les mains à sa gorge. Elle était devenue aphone. Elle se précipita vers Evan et tenta de le frapper, mais il l'esquiva aisément, souleva la jeune femme et la mis sur ses épaules. Elle aurait voulu lui hurler de la lâcher, mais elle était impuissante. Il la déposa un peu à l'écart, et repartit en direction du camp. Dorcas sauta sur l'occasion pour s'échapper, mais malheureusement pour elle, Evan la rejoignit aisément sur le dos du cheval qu'il avait emprunté aux barbares. Il la fit monter devant elle. Pendant un moment, elle chercha à éviter tout contact, ce qui amusa fortement le jeune homme, mais abandonna et s'endormit. La fatigue du voyage revenait. Evan sourit quand la jeune femme vint, toujours endormie, se blottir un peu plus contre lui à la recherche de chaleur. Il regrettait presque d'avoir à la tuer.

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Les deux mains baladeuses s'attaquaient maintenant à son décolleté Dorcas se réveilla en sursaut et mis deux bonnes minutes à se rendre compte de l'endroit où elle se trouvait, une grotte humide et mal éclairée. Evan revint peu de temps après.

Bien dormi ?

- Pourquoi ne me tuez vous pas ? attaqua-t-elle.

Evan eut un demi sourire.

Vous pouvez encore me servir.

- Vous êtes répugnant, rétorqua la jeune Auror, dégoûtée, en s'éloignant.

- Où allez vous ?

- Me laver.

- Il y a un petit ruisseau pas loin.

Elle lui lança un regard peu amène, et sortit. Pour aussitôt revenir.

Un problème ? demanda Evan, tout sourire.

- J'ai perdu ma sacoche.

- Voulez vous parler de ça ? répondit-il, brandissant un sac éventré.

- Comment ?

- Il était dans le camp, sur un tas. Apparemment ils n'avaient pas encore procédé à la répartition du butin.

Elle s'en empara et sortit quasiment en courant, Evan sur les talons.

Où allez vous ?

- Retrouver les autres Auror.

- Ils sont morts.

- C'est impossible.

- Dorcas, vous êtes la seule survivante.

- Non ! Qu'en savez vous de toute façon ? fit-elle, hurlant presque.

- Je suis retourné au camp cette nuit. Il n'y avait personne.

- Vous mentez. Comment ces barbares auraient ils pu venir à bout de dix hommes armés de baguette ?

- Les auraient-ils laissé vous emmener si ils étaient en vie ?

- Peut-être qu'ils sont gravement blessé ! J'y vais.

- Non.

- J'avais oublié qui vous étiez, lâcha-t-elle, glaciale. Cela vous importe peu, à vous autres Mangemorts, la vie humaine.

- Je trouve bien présomptueux que quelqu'un comme vous, qui vous même les mains pleines de sang, me fasse la leçon.

Dorcas suffoquait de rage.

Comment osez vous ! Je protège les gens, vous les tuez.

- Il me semble que oui, le village de Nimraleth, c'est cela ? Protéger, vous dites ?

Dorcas ne répondit pas. Le village elfique de Nimraleth avait été détruit un mois auparavant par des agents du ministère. Le ministre avait étouffé l'affaire, et avait invoqué la présence de Mangemorts comme excuse, pour les journaux. Mais Dorcas savait pertinemment que aucun Mangemort ne s'y trouvait. Les elfes dérangeaient les sorciers. Le ministre y avait remédié. Elle se détourna.

Et votre ministre bien aimé ne fait pas grand chose pour la protection des Sangs de Bourbes, me trompais-je ? Nous ne sommes pas les seuls à privilégier la pureté du sang. Nous ne sommes pas si différents.

Dorcas ne disait plus rien, vaincue. Elle le savait. Lily aussi était victime de discrimination au Ministère. On ne lui confiait que des missions sans importances. Parce qu'elle était fille de Moldus. Mais elle refusait de l'admettre devant Evan.

Elle sortit.

Ils sont morts.

Elle s'éloigna en direction de la rivière. Il fallait qu'elle vérifie si c'était vrai, mais comment ? Elle n'avait aucune idée d'où se trouvait le camp, et quand bien même elle l'aurait su, à quoi bon ? Comment faire, sans baguette magique, sans rien, face à ces barbares. De plus, après la découverte du corps, ils avaient dû bouger. Mais si une personne de l'équipe était vivante, elle s'empresserait d'aller chercher Velker et le Miroir. Donc, si elle restait avec Rosier, il y avait une chance pour qu'elle le détruise avant qu'il ne s'en empare. Absorbée dans ses pensées, elle ne vit pas une personne s'approcher et sauter dans l'eau à ses côtés. Elle sursauta, et se tourna vers le nouvel arrivant, réalisa qu'il était nu, rougit légèrement, réalisa qu'elle même était nue, rougit encore plus et s'éloigna précipitamment.

Cela vous dérangerait de vous tourner ?

- Pourquoi donc ? demanda Rosier, séducteur.

- Peut être parce que je suis nue.

- Allez-y, vous ne me dérangez pas.

Il se retourna néanmoins. Dorcas se sécha rapidement, son cerveau fonctionnant à toute allure. Où était sa baguette ? Elle lança un regard circulaire sur les alentours, et repéra les vêtements de l'homme. Elle s'en approcha discrètement, et s'en empara. Une main agrippa son poignet, lui faisant lâcher son butin.

Pas de ça, murmura une voix à son oreille.

Elle se retourna, et son cerveau l'informa complaisamment qu'elle était en face d'un homme nu et ruisselant. Elle s'auto-flagella mentalement pour toutes les pensées qui venaient de lui traverser l'esprit et releva le menton, se retrouvant à moins de deux centimètres des lèvres d'Evan. Elle se recula précipitamment, et rentra à la grotte. Evan la suivit des yeux. La tâche se révélait plus ardue que prévue.

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Une fois dans la grotte, elle vérifia le contenu de sa sacoche. Les herbes s'y trouvaient toujours, ainsi que ses vêtements. L'or et son poignard, en revanche, avaient déjà disparu. Aucune trace de baguette.

Vous restez, finalement ?

Dorcas acquiesça.

Il est vrai que si un de vos collègues est encore en vie, il ira chercher directement le Miroir.

Ne jamais sous-estimer son adversaire, songea-t-elle. Cela s'annonçait plus difficile.

Ils remontèrent à dos de cheval, et chevauchèrent longtemps.

Nous arrivons à Paris. Si les calculs sont exacts, Attila vient de quitter partir.

- Mettons qu'ils ne le soient pas.

- Il suffit d'aller vérifier, fit Evan, légèrement condescendant. Il va bientôt se diriger vers l'Italie.

Dorcas était soucieuse. Ils ne savait toujours pas si ils étaient arrivés à la bonne époque. Elle espérait vraiment qu'ils n'avaient pas atterris vingt, cinquante ans trop tard. Mais s'ils étaient arrivés trop tôt, cela voulait dire qu'elle devrait attendre - avec lui. Cinq jours avaient déjà passé. Cela lui avait suffit.

Il leur fallut un jour pour arriver dans Paris. La ville avait été assiegée récement, cela se voyait. Ils cheminèrent en silence dans les rues. Doracs interrogea un paysan qui passait. Dans ce qu'elle réussit à saisir, elle comprit que la ville avait été sauvée de l'invasion des Huns par Sainte Geneviève. Elle remercia l'homme et rejoignit Evan, soulagée.

Attila vient de lever le camp.

Il lui lança un je-l'avais-bien-dit du regard.

Arrêtons nous ici pour ce soir.

- Il vaut mieux aller plus loin.

- Si Attila a tout ravagé ici, il a tout ravagé sur son passage, raisonna Dorcas. Autant s'arrêter ici.

Ils repartirent relativement tôt le lendemain, et chevauchèrent toute la journée. Dorcas n'avait plus qu'une seule envie, que tout ça soit fini.

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Fin du chapitre 5. Une petite review, que je sache ce que vous en avez pensé ?

Chapitre 6 : Attila