Bon alors je vous previens, je trouve ce chapitre plutôt nase. Mais bon, j'en avais vraiment ras-le-bol de ces vacances de Noël, il se passe rien et c'est la suite qu'est plus intéressante. Donc c juste un chapitre histoire de dire que les vacances se terminent, et je vous promet la suite sera mieux.

Et pis merci bcp pour vos reviews, ca fait tres plaisir !
Nefra : merci bcp, je continue le plus vite possible -

Dodie-Ange : ahah exact, mystere et boule de gomme. Quant aux intuitions, héhéhé, ca serait pas drole si je vous disais tt de suite si elles st vraies ou fausses ! yek...

Jezebel : Merci bcp ( snif, je le passe ds 4 jours. Ce satané bac... Aaaaaah !!! j'avais pas fait gaffe, il me reste 4 jours pour reviser, horreur ! ( j'en connais une qu'est mal barrée O.o )) Et pis sinon, et bah oui on finira par savoir qu'il a des ailes mais je vous dirai pas quand et pas comment, et pas qui, gnahahaa ! ya que moi qui sait !

.

Chapitre 6

Vacances moroses

.

Lorsqu'il poussa la lourde porte de chêne du château, Severus aperçut l'horripilante tête ébouriffée de Potter. Il passa devant lui en affichant un air supérieur, dans un tourbillon de sa cape noire, l'ignorant royalement. A dire la vérité, le jeune Gryffondor ne lui prêta absolument pas attention, continuant à discuter avec Ronald Weasley. Il allait à la bibliothèque, déterminé à chercher une nouvelle potion anti-rêves. Celle-ci était fermée aux élèves, car Mme Pince passait les fêtes chez elle. Ca n'était pas plus mal, car Severus détestait qu'elle vienne fouiner autour de lui. Lorsqu'il était pénétra dans l'immense salle, emplie de livres du sol au plafond, il se rendit compte qu'elle était déjà occupée par Granger. Bien sûr... elle avait passé un accord avec le professeur McGonagall et avait tout de même accès à la bibliothèque. Sans lui adresser un seul regard, il se rendit dans la Réserve. Il avait déjà usé et abusé de tous les mélanges oniricides possibles et imaginables, et allait passer des jours, voire des semaines à en élaborer un sur-mesure. Il choisit avec soin plusieurs volumes sur les étagères, les posa sur la table la plus proche et sortit un parchemin et une longue plume noire. Il se lança dans l'étude approfondie du premier livre, sa plume à la main.

Une légère tape sur l'avant-bras le sortit brutalement de sa réflexion. Il releva la tête, l'air profondément courroucé. Hermione Granger lui faisait face.

- Vous ne pouvez pas appeler les gens comme tout le monde ? aboya-t-il.

- Mais ça fait cinq fois que... se défendit la jeune fille.

- Que voulez-vous ? coupa-t-il.

- J'avais besoin d'un livre pour mon devoir de Métamorphose et il se trouve dans la Réserve.

- Votre devoir de Métamorphose ? répéta le professeur en haussant un sourcil. Nous sommes en vacances depuis quatre jours et il n'est pas encore fait ? ajouta-t-il d'un air cynique.

- Non, j'ai été prise par mon devoir d'Enchantements et celui de Potions, qui m'a bien pris trois jours à lui tout seul.

- Sachez que je supporte difficilement l'insolence des élèves, Miss Granger... Disparaissez de ma vue avant que je ne vous en tienne compte.

- Mais... et mon livre ? protesta Hermione.

Il lui lança un regard noir.

- C'est pour travailler ! insista-t-elle, d'un air désespéré.

Severus se leva avec un soupir d'exaspération.

- Quel est le titre de votre livre ? demanda-t-il en essayant de rester maître de lui-même.

- L'Encyclopédie des Métamorphoses et Transformations d'Etres Plus ou Moins Humains.

Le professeur disparut dans les rayonnages de la section interdite réservée à la Métamorphose, et en revint quelques minutes plus tard, un énorme codex poussiéreux dans les mains. Hermione était en train de feuilleter un des livres sur lequel il travaillait.

- Je peux savoir ce que vous faites, Miss Granger ?

- Je... euh, je regardais le livre, là...

- Et ça ne vous pose pas de problème de conscience de fouiner dans les affaires qui ne vous appartiennent pas ? gronda Severus en posant le livre sur la table.

- Mais c'est un livre de la bibliothèque !

- Oui, et de la Réserve, en d'autres termes, vous n'êtes pas autorisée à l'ouvrir !

Elle rabattit la couverture et prit son livre, murmurant un merci étouffé, tandis que Severus se remettait à sa tâche, avec un râclement de sa chaise de bois. L'étudiante ne bougea pas et continua de l'observer.

- Quoi encore ?

- Vous travaillez sur les rêves ?

- Finement observé, grommela le directeur de Serpentard en se replongeant dans la lecture d'un article.

A peu près tous les documents étalés sur la table montrait le mot « Rêves » dans leur intitulé. Hermione savait qu'elle aurait du partir, mais c'était plus fort qu'elle.

- Une potion anti-rêves, non ?

- C'est exact, Miss Granger, répondit le professeur Snape à travers ses dents, maintenant je voudrais travailler, alors...

- Avez-vous déjà essayé la mandragore ? l'interrompit-elle.

Severus la regarda, estomaqué qu'un élève ait osé lui couper la parole.

- Evidemment !

- Et les graines de pavot ?

- Auriez-vous la prétention de m'apprendre mon métier, Miss Granger ? s'exclama-t-il.

Elle commençait réellement à l'énerver. Mais de son côté, Hermione ne voulait pas céder.

- Et les deux ensemble ?

- C'est un mélange inévitablement toxique ! Bien sûr que non !

- Ca dépend de la préparation, reprit très tranquillement la jeune fille.

- Je vous demande pardon ?

- Cela dépend de la préparation, articula Hermione. Si les graines de pavot sont mises à macérer dans une solution à base de lait d'hippogriffe pendant trois jours durant la phase décroissante de la lune, il est ensuite possible de les associer à la mandragore sans danger.

Le professeur de Potions resta sans voix pendant quelques fractions de secondes, puis se ressaisit.

- Et vous n'avez pas songé que le lait d'hippogriffe annulait certaines propriétés de la mandragore ? finit-il par dire sournoisement.

- Et bien dans ce cas, il faudrait fixer ces propriétés. En prenant de la mandragore en poudre par exemple, ou en utilisant des racines de lierre. Et pour éviter une dépendance au pavot, il faudrait ajouter quelques écailles de serpencendre qui enraient cet effet, remarqua l'étudiante.

- Miss Granger, dit Severus avec un calme forcé. Je n'ai que faire de vos découvertes de dilettante et je ne saurai que vous déconseiller d'exercer votre génie sur un art aussi délicat et redoutable que celui des Potions. Maintenant si vous vouliez bien disparaître de ma vue avant que ce ne soit ma patience déjà par trop mise à l'épreuve...

Cette fois, la jeune fille n'insista pas et s'éloigna avec son livre. Mais en son for intérieur, elle jubilait. Elle savait pertinemment que Snape l'avait envoyée sur les roses parce qu'elle avait raison sur un sujet dont il ignorait encore certains secrets. Elle avait fait plusieurs expériences et sa théorie était fondée. Un large sourire aux lèvres, elle se rassit à sa table. Il faudrait qu'elle en fasse part à Harry et Ron.

Severus regarda Granger s'éloigner et poussa un soupir agacé. Il se répétait mentalement ce qu'elle avait dit. Sa théorie pourrait bien s'avérer juste. Elle était du genre à tester tout et n'importe quoi pour prouver qu'elle avait raison et il ne doutait pas qu'elle avait expérimenté ses essais - un peu comme lui au même âge. Elle avait un excellent potentiel en Potions. Et aussi le profil type du parfait petit Gryffondor. Un vrai gâchis, se désola-t-il en notant rapidement les hypothèses qu'elle avait émises. Il y avait certainement quelque chose là à développer. Il répugnait à se servir d'une idée qui n'était pas de lui mais d'une de ses élèves, qui plus est de Gryffondor, mais quelque part en lui, le scientifique refusait de passer à côté de cet éventuel résultat. Il fallait savoir mettre son orgueil dans sa poche de temps en temps. Même si c'était dur à avaler...

La porte de chêne grinça et la petite chatte fit son apparition, une souris dans la gueule. Se pressant en direction de son maître bien-aimé, elle passa devant Hermione la tête haute. Certaines filles avaient tenté d'approcher la mignonne petite chatte quand elle était seule, mais avaient vite renoncé car elle se transformait vite en véritable tigre. Les jumeaux Weasley, eux, avaient essayé à plusieurs reprises de lui faire manger une Crème Canari, mais, trop méfiante, elle n'y avait pas touché et lorsque Snape s'en était aperçu, il était entré dans une colère noire. Gryffondor avait perdu une centaine de points à cause de ça.

D'un bond souple et silencieux, les pattes de velours de l'animal atterrirent sur le parchemin couvert d'encre à peine sèche de Severus. La chatte s'assit et présenta d'un air fier sa prise au sorcier. Celui-ci lui gratta gentiment la tête, tandis que les yeux d'or se fermaient avec volupté.

- C'est très attentioné de ta part, minette, mais je n'ai pas faim au point d'adopter ce régime...

Ôtant le rongeur de la gueule de la chatte, il l'effaça discrètement d'un coup de baguette, prenant bien garde à ce qu'elle ne le voit pas faire. Encore toute contente de son trophée, elle se pelotonna en ronronnant sur ses genoux alors que Severus se remettait à sa tâche. Distraitement, ses longs doigts vinrent se perdre dans la douce et chaude fourrure de l'animal.

Mais quelques trop courtes minutes plus tard, la porte de la bibliothèque vola et Ronald Weasley courut vers Granger.

- La bibliothèque est interdite aux élèves durant les vacances de Noël ! fit acidement remarquer Severus.

- Je sais, répondit Weasley d'un air las. Je suis juste venu chercher Hermione... Sirius est là, souffla-t-il à son amie sans plus lui prêter attention.

- C'est vrai ? J'arrive tout de suite...

Elle rassembla ses affaires, aidée par le jeune homme, sous le regard orageux du professeur de Potions. Pas moyen de travailler en paix... Il rangea donc également ses affaires et sortit devant les deux élèves, le félin dans son sillage, les bras chargés de livres. Deuxième avantage non négligeable de l'absence de Mme Pince. Cette vieille chouette faisait toujours des pieds et des mains pour éviter qu'il n'emprunte un livre. Il est vrai qu'il avait parfois oubli de rapporter des ouvrages lorsqu'il était élève. A dire la vérité, Severus était profondément persuadé qu'ils étaient bien plus utiles dans sa propre bibliothèque que sur ces étagères poussiéreuses. Mais il était plutôt irritant que vingt ans plus tard, elle lui en tienne toujours rigueur.

Les plaintes de son ventre lui signalèrent qu'il avait oublié le déjeuner et qu'il n'avait avalé depuis la veille que la moitié d'une tasse de thé. Il entra dans sa chambre et posa les livres sur la table. Il était trois heures de l'après-midi. Il ressortit son rouleau de parchemin et reprit sa prise de notes, mâchonnant distraitement une tartine beurrée pour tromper sa faim.

.

Severus fut soudain tiré de ses pensées par un chat qui lui léchait consciencieusement le nez d'une langue rose et rapeuse. Il eut un cri de surprise.

- Mais ça ne va pas ? Qu'est-ce qui te prend ? Stupide chat, gronda-t-il sans en penser un mot, tu m'as fait peur !

Pour tout réponse, le chat émit un miaulement effronté.

- Tu trouves ça drôle peut-être !

Même réponse.

Décidant de passer outre son insolence de félin, Severus caressa la tête du chat. Il s'était à moitié endormi sur son bureau et le geste de l'animal l'avait brusquement tiré de sa somnolence. Prenant soudain conscience du museau plein de beurre qu'il était en train de caresser, il jeta un coup d'œil inquiet à sa tartine... qui avait en partie disparu.

- Oh non, tu abuses ! Et je mange quoi, moi, maintenant ?

Remarquant qu'il était près de cinq heures et quart, il décida de se rendre en salle des professeurs où ses collègues devaient être en train de prendre le thé. Descendant les marches blanches de l'escalier de pierre, il se demanda intérieurement comment il avait pu rêver de la sorte pendant deux heures sans s'en rendre compte. Le manque de sommeil sans doute…

Effectivement, c'était bien le « tea o'clock » en salle des professeurs, et Severus se joignit à ses collègues. S'il évitait habituellement la société, il n'était pas rare de le voir à cette heure-là, aussi sa présence ne parut pas étrange. Mais il parla peu, et au bout d'un moment ne prit même plus la peine d'écouter ce qui se disait, laissant son esprit vagabonder. Bientôt, ses sombres pensées revinrent le troubler, ce qui fit qu'il prit congé avant que l'on se rende de nouveau compte de son mal-être.

Ces vacances devenaient insupportables et elles prirent fin de la même façon, alternant nuits cauchemardesques et journées de travail sans résultat ponctuées de siestes inopportunes.

.

Bon, voilà, je suis dsl, ct pas genial ( pour ne pas dire over-nul ) mais ce passage me faisait vraiment suer, c promis je le ferai plus. La suite devrait être bien plus intéressante ( normalement ) -