Tout d'abord je voudrais remercier mon minou chéri qui m'inspire énormément pour la ptite chatte de Sev, surtout qd il tape ses petites crises de folie comme elle l'a fait dans le chapitre précédent.
Et voilà, le chapitre 9, où Sev est de tres mauvais poil et qu'il le fait sentir ( gnihihi )… Donc je vous souhaite une bonne lecture a tous ! et merci pour vos reviews !
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Chapitre 9
Jaunisse et collaboration difficile
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Le mois de janvier, qui semblait avoir si bien commencé, avec ses douces chutes de neige et son soleil d'hiver, prit rapidement un autre tournant. Le professeur Aegra, pour une raison inconnue, tomba malade dès la première semaine. La potion que Severus prépara sur la demande de Madame Pomfresh n'eut pas l'effet escompté sur sa fièvre, et celle-ci prit vite des proportions inquiétantes. Lorsque le professeur de Défense contre les forces du Mal prit une teinte jaunâtre, l'infirmière se rendit compte que la fièvre s'avérait être un ictère.
- Un ictère ? répéta le professeur McGonagall, incrédule, alors que Madame Pomfresh se tenait devant elle en salle des professeurs. Qu'est-ce que c'est que ça ?
- C'est une jaunisse, expliqua l'infirmière. Le professeur Aegra a contracté une hépatite – une maladie moldue. Je pense qu'il ne sera pas rétabli avant un bon mois. D'ordinaire, cela dure environ trois semaines, mais il est de nature... fragile.
- Un mois ? s'exclama la sous-directrice. Mais il n'y a aucun moyen de le rétablir plus vite ?
- Non, le seul remède, c'est diète et repos absolu. La magie est totalement inutile.
- Très bien, soupira le professeur McGonagall, déconcertée. Il va falloir le remplacer à long terme dans ce cas. Très bien. Merci beaucoup, Madame Pomfresh.
Sur ce, la directrice de Gryffondor quitta la salle des professeurs afin de consulter Dumbledore pour déterminer qui assurerait l'intérim.
Severus la regarda sortir avec intérêt. Même replié au fond de la pièce, il n'avait rien perdu de la conversation qui venait de se tenir. Avec un peu de chance, c'est à lui que reviendrait la suppléance. Bien que le directeur lui refuse le poste depuis quatorze ans, c'est lui qui deux ans plus tôt, remplaçait Lupin en période de pleine lune. Cela rendrait sa monotone vie de professeur de Potions un peu plus attrayante, pour un petit mois du moins. Il avait toujours était passionné de magie noire comme de défense contre les forces du Mal. Elève à Poudlard, il avait obtenu les meilleures notes à ses BUSEs et ASPICs. Il rêvait d'enseigner cette matière, mais avait fini par se résigner, et bien qu'il continue à demander la place chaque année, il n'attendait plus grand-chose.
Il attendit donc avec impatience que sa collègue revienne, plein d'espoir. Pourtant lorsqu'elle refit son apparition, il se plongea dans ses copies, feignant l'indifférence. Depuis leur discussion dans le bureau de Dumbledore, elle le regardait avec un air de compassion assez agaçant.
- Euh... Severus, excusez-moi. Vous pouvez m'accorder deux minutes ? lui demanda-t-elle, une fois qu'elle se fut approchée de sa table.
- Hmmm... oui ? dit-il sans lever le nez.
- William ne sera pas en mesure d'enseigner pendant quelque temps.
- Il faut que je le remplace ? marmonna-t-il tout en jubilant intérieurement.
- En partie, oui.
Comment ça en partie ? Ses espérances retombèrent d'un coup, faisant place à un certain dépit, tandis qu'il se tournait vers le professeur McGonagall.
- C'est-à-dire ? interrogea-t-il grincheusement.
- Le professeur Dumbledore...
Ah ! tiens... Qu'avait-il encore trouvé pour lui refuser ?
- ... considère que ce sera une trop grosse charge de travail supplémentaire, étant donné que William ne sera pas sur pied avant au moins quatre semaines.
- Et donc ?
- Donc vous vous partagerez la tâche...
Oh non, pitié, pas ça...
- ... avec le professeur Dana O'Shee.
- Mais je suis parfaitement à même d'assurer les deux cours, objecta-t-il, vexé. Et je ne pense pas que ce soit une bonne idée de confier un remplacement au professeur Dana O'Shee dès sa première année d'enseignement.
Ce fut au tour de Minerva McGonagall de se rembrunir.
- Myrane en est tout à fait capable, Severus. Et au pire, votre expérience de l'enseignement ne pourra que lui être bénéfique, ajouta-t-elle d'un ton mordant. De toute façon, c'est la seule à avoir un emploi du temps assez peu chargé pour pouvoir assumer un remplacement. Et sa propre matière pourra apporter de nouvelles façons d'aborder la défense contre les forces du Mal.
- Bon, je n'ai pas le choix, n'est-ce pas ? Et bah, très bien, je le ferais avec le professeur Dana O'Shee, ce remplacement, répondit-il, vraiment de mauvaise humeur, en se laissant glisser dans son fauteuil.
- Il faudra vous mettre d'accord sur les cours et les horaires... Voici l'emploi du temps de William. Merci, Severus, termina-t-elle avant de s'éclipser.
- Vraiment pas de quoi, maugréa-t-il dès qu'elle fut partie.
Il remonta dans ses quartiers très contrarié ( il est désappointé, et s'il y a bien une chose qu'il n'aime pas, c'est être désappointé... - ), après avoir fait subir aux élèves les désagréments de sa mauvaise humeur à coups de retenue et de points enlevés - jusqu'à 130 pour Gryffondor.
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Myrane Dana O'Shee, après quatre jours passés à faire cours à Poudlard, se trouvait très contente de son poste, bien qu'il fût éloigné de son Irlande natale, mais enseigner dans une école aussi renommée valait bien cela. Elle avait malheureusement été longuement retenue lors de son dernier voyage, et n'avait pu rejoindre l'école dès la rentrée, mais comptait bien rattraper le temps perdu. Cela ne serait pas difficile, étant donné que les élèves ayant choisi cette option étaient très intéressés et qu'ils avaient pris sur eux d'étudier seuls durant le premier trimestre. C'était une élève de cinquième année qui était à l'origine de cela, Hermione Granger. Elle avait réussi à réunir les élèves qui travaillaient la Magie et culture ancestrales à heures régulières à la bibliothèque et ils avaient commencé le programme d'eux-mêmes.
Cependant la perspective de remplacer un collègue dès la première semaine l'effrayait un peu. Bien sûr, elle ne serait pas seule, mais elle avait perçu quelques rumeurs sur son collaborateur en salle des professeurs selon lesquelles il n'était ni très communicatif, ni spécialement agréable. Elle-même ne l'avait que très peu vu – au cours des repas, et encore – mais le fait que le professeur Sinistra lui ait présenté toutes ses condoléances lorsqu'elle avait appris sa future coopération avec le professeur Snape ne l'avait guère rassérénée.
Ce fut donc légèrement anxieuse qu'elle se dirigea vers les appartements de ce dernier, car il n'avait pas daigné réapparaître en salle des professeurs de la journée, alors qu'ils devaient très rapidement mettre au point ce remplacement à deux. Après s'être trompée une fois de couloir, elle finit par découvrir la tapisserie de Saint-Georges dans les cachots froids et silencieux. La sous-directrice lui avait écrit le mot de passe permettant de faire remplacer le mur derrière la tapisserie par un escalier – si tant est que l'on pouvait appeler cela un mot de passe. C'était en fait une strophe entière d'un poème français, l'une des seules langues qu'elle ne maîtrisait pas.
"Quelle idée de mettre un mot de passe pareil..." songea-t-elle, perplexe, en contemplant le morceau de parchemin portant l'écriture droite du professeur McGonagall. "Soit il est vraiment passionné de poésie, soit il tient absolument à éviter tout contact avec la civilisation..."
- Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d'agate, récita-t-elle maladroitement, sans en comprendre un seul mot.
Un léger bruit de frottement se fit entendre et lorsqu'elle souleva la tenture, le mur avait disparu, faisant place à un escalier de pierre blanche, contrastant avec les parois grises et tristes des cachots.
Elle commença l'ascension de marches en colimaçon, éclairées par de simples flambeaux fixés au mur. Quelques vitraux perçaient les murs, passé une certaine hauteur, mais dans la nuit noire, elle ne pouvait distinguer ce qu'ils représentaient. Après ce qui lui sembla une éternité et une bonne centaine de marches, elle arriva à un large palier faisant office de seuil à une grande porte de bois. Un grand vitrail se trouvait sur sa gauche, et à la lueur mouvante des flammes des deux torches postées de chaque côté de la porte comme deux gardes de feu, il lui sembla que des arbres y étaient dessinés.
Elle prit une inspiration et frappa à la porte. Elle entendit des pas rapides et la silhouette d'un directeur de Serpentard courroucé apparut dans l'encadrement de la porte.
- Oui ? demanda-t-il sèchement.
- Euh... excusez-moi... je vous dérange peut-être... ? dit-elle, assez mal à l'aise, en apercevant ses pieds nus et ses cheveux trempés qui dégoulinaient sur sa chemise.
- Non, absolument pas, pourquoi ? répliqua-t-il vertement.
Elle piqua un fard, avant de poursuivre timidement.
- Euh... c'était pour le remplacement de...
- Oui, ça va, je suis au courant. Deux minutes, vous permettez ? la coupa-t-il en lui fermant la porte au nez.
Totalement déconcertée, elle soupira en s'appuyant sur la balustrade du palier et passa une main dans ses cheveux attachés d'un air las, se décoiffant sans s'en rendre compte, serrant contre elle le dossier qu'elle avait amené. Cette collaboration débutait bien mal.
Il sortit quelques instants plus tard et la chatte sur son épaule feula de toute la force de ses petits poumons dans sa direction lorsqu'elle la vit, ses yeux d'or luisant de colère dans la pénombre. Sans lui prêter attention, le professeur Snape ferma la porte à clé, puis la rouvrit. Il entra en laissant la porte ouverte, et elle le suivit, embarrassée, repoussant la porte derrière elle. La pièce, d'aspect chaleureux, offrait une différence considérable avec le sorcier qui l'occupait. Le sol était recouvert d'un parquet de bois couleur de miel, les murs étaient blancs, et le plafond, dont la forme étrange laissait penser qu'ils étaient dans une tourelle au toit pointu, était traversé par des poutres de la même teinte que le plancher. Un feu ronflait avec ardeur dans une grande cheminée, sur sa droite, et on pouvait voir la neige tomber par la porte-fenêtre située en face de la porte. Une grande table d'acajou trônait au centre de la pièce, entourée de plusieurs chaises à l'assise de velours bleu nuit. Les murs étaient en grande partie cachés par des étagères bondées de livres pour certaines, de bocaux et de fioles pour d'autres, et de tout un tas d'objets et d'instruments pour les dernières.
Myrane prit soudain conscience que le professeur de Potions, sa chatte ronronnante dans les bras, la fixait avec agacement, attendant qu'elle sorte de sa contemplation. Elle rougit à nouveau, tandis qu'il prenait place à la table et lui indiquait une chaise non loin de lui d'un geste impatient.
- Vous avez commencé les plannings ? demanda-t-elle, incrédule, en voyant sur la table trois emplois du temps différents parmi d'autres feuillets.
- Oui, ne vous voyant pas arriver, je me suis permis de faire cela seul.
Cette fois, la remarque la piqua au vif.
- Mais j'étais allée voir le professeur Aegra pour qu'il me donne ses derniers cours ! se défendit-elle. Et je ne pouvais pas savoir de prime abord que vous ne condescendiez pas à vous montrer en salle des professeurs !
- Et bien maintenant, vous le saurez. Posez donc ses cours là, j'aurai tout le loisir de les étudier lorsque j'aurais fini cela.
- Excusez-moi mais... Serait-ce trop vous demander que de me laisser prendre part à votre organisation des emplois du temps, dont le mien fait partie il me semble ? interrogea-t-elle d'un air réservé, mais avec un léger ton de reproche.
Il lui tendit les feuilles d'un mouvement sec sans lui adresser un regard. Elle scruta son travail quelques secondes, durant lesquelles le silence pesant de la pièce ne fut troublé que par le crépitement des flammes et le ronronnement bienheureux du chat installé sur les genoux de son maître.
- Euh... Loin de moi l'idée de critiquer ce que vous avez établi là, murmura-t-elle, mais il me semble que... quand le professeur McGonagall parlait de se partager la tâche... elle parlait de partager ça équitablement, pas de vous laisser faire la majorité du travail et de me laisser seulement trois classes...
- Et bien si vous avez mieux, je vous en prie, faites, soupira-t-il, excédé.
Il se laissa tomber sur son dossier de chaise, et la chatte en profita pour s'étendre de tout son long sur sa poitrine. Il lui adressa un sourire et la caressa d'un air câlin, avant de prendre de sa main libre une feuille résumant toutes les leçons de Défense contre les forces du Mal depuis le début de l'année et de se plonger dedans. Myrane lui jeta un œil par-dessus son propre parchemin. En six jours qu'elle avait passé à l'école, elle n'avait guère eu l'occasion de l'observer, mais elle venait d'avoir un excellent échantillon de sa mauvaise humeur qu'on disait tout à fait naturelle, et le fait de le voir soudain si affectueux la surprit. D'aspect extérieur, avec son teint blanc ressortant sur une silhouette totalement noire, il ne lui manquait que quelques bijoux d'argent et les lèvres peintes de couleur charbon pour avoir tout du style gothique – bien qu'elle suppose qu'il ignore tout de cette mode moldue – et cela lui donnait un physique très froid. Sans parler de ses yeux tellement glacials.
Reprenant son occupation, elle se mit en devoir de répartir un peu plus justement les classes entre eux deux. Au bout d'un quart d'heure, elle releva la tête, et attendit un instant, n'étant pas sûre de vouloir interrompre la lecture de l'acariâtre sorcier.
- Euh... Professeur Snape ? tenta-t-elle.
- Quoi ? dit-il acidement.
- Euh... j'ai...fini.
Elle lui tendit une feuille qu'il prit d'un geste brusque, la faisant presque sursauter.
- ...Professeur ? reprit-elle d'un ton hésitant tandis qu'il inspectait ce qu'elle venait de faire. Je... je sais que vous désiriez faire ce remplacement seul, mais... puisque nous devons travailler à deux... euh... nous pourrions peut-être trouver... un terrain d'entente ?
Il lui lança un regard qui faillit la ratatiner sur place.
- Bon, d'accord, je n'ai rien dit... souffla-t-elle.
Il y eut un nouveau silence pendant lequel elle regarda tout autour d'elle sauf dans sa direction, tandis qu'il finissait de lire.
- Parfait, finit-il par dire froidement en pliant son parchemin. Parfait. Nous pourrions peut-être passer au problème du partage des cours maintenant que vous avez fait entendre vos réclamations ?
De nouveau, la critique la vexa, mais elle resta muette car à cet instant, la chatte s'étira et sauta sur le plancher, se dirigea vers la porte-fenêtre de son pas souple et félin et miaula à l'intention du sorcier. Celui se leva immédiatement, et la prenant dans ses bras, ouvrit la porte et sortit sur le balcon.
- Allez, va ma belle, l'entendit-elle chuchoter.
Il referma la fenêtre et revint s'asseoir, l'air aussi revêche que lorsqu'elle était entrée.
- Puisque nous devrons malheureusement nous partager la plupart des classes, nous devons nous mettre d'accord sur les cours à suivre, reprit-t-il.
- On pourrait peut-être prendre l'un la pratique et l'autre la théorie ? suggéra Myrane.
- Ridicule, rétorqua-t-il avant de continuer comme si elle ne l'avait pas interrompu. Nous devrons obligatoirement travailler chacun la théorie et la pratique. De plus, M. le Directeur considère que votre matière pourrait peut-être apporter de nouvelles connaissances en Défense contre les forces du Mal, et veut donc que vous ayez votre partie du cours. Je crois que le mieux serait de répartir les cours au fur et à mesure. Est-ce que Aegra avait prévu ses prochains cours ?
- Oui... les voici.
Il parcourut de ses yeux noirs le carnet que lui tendit Myrane Dana O'Shee.
- Vu l'heure qu'il est, et étant donné que je ne compte pas passer ma nuit là-dessus, nous ne ferons que les cours de demain. Nous ferons le reste demain soir et durant le week-end.
Myrane aurait préféré avancer un peu plus mais n'osa pas protester, et il est vrai qu'elle n'avait pas l'intention non plus de passer la nuit en si charmante compagnie.
Ils s'activèrent donc sur le programme du vendredi, avant de finalement tomber presque d'accord et de se quitter, avec soulagement pour Myrane. Il sortit de la pièce en même temps qu'elle et elle le vit fermer la porte à clé et la rouvrir avant de disparaître à l'intérieur, comme elle l'avait vu faire une heure et demie plus tôt.
Arrivée en bas de l'escalier, elle s'adossa au mur et souffla un peu, ses parchemins serrés contre elle, heureuse d'être enfin sortie de ce calvaire.
- Plus jamais, ça, murmura-t-elle dans le noir. Hors de question que je me laisse faire par cette espèce de... grincheux arrogant qui se croit tout permis !
Elle se mit en marche. Un silence lourd régnait dans les cachots, et elle retrouva avec joie le grand hall.
- Il faut quand même être un minimum sauvage pour faire cours là-dedans... dit-elle en se jetant un coup d'œil à l'entrée noire des cachots avant de monter le grand escalier. Il lui faut une bonne thérapie s'il déteste les gens à ce point... Qu'est-ce que j'y peux, moi, si le directeur m'a proposé de partager ce remplacement ? Tout ça pour que ça lui fasse moins de travail, en plus ! Il aurait dû le laisser se débrouiller avec ses deux cours à plein temps, tiens...
- Dois-je déduire de vos dernières paroles que vous venez de passer un agréable moment avec Severus ? l'interpella le professeur McGonagall, dans un des couloirs du premier étage.
- Ne m'en parlez pas, soupira Myrane. Est-ce qu'il est vraiment infect comme ça avec tout le monde ou bien m'est-ce réserv ?
La sous-directrice eut un léger sourire avant de continuer son chemin aux côtés de la jeune femme.
- Je crois surtout qu'il doit avoir un énorme a priori envers vous, étant donné que vous lui avez "vol" son remplacement. Mais je vous rassure, ça ne vous est pas réservé. Lorsqu'il est de mauvaise humeur – ce qui arrive régulièrement, mais pas à ce point cependant – tout le monde y a droit...
- Mais comment est-ce que vous faites pour le supporter ?
- Vous savez, je crois que c'est une question d'habitude... Personnellement, cela fait vingt-cinq ans que je le connais, je l'ai eu en tant qu'élève. On finit par savoir comment s'y prendre. Et il semble qu'il traverse une mauvaise passe en ce moment, poursuivit-elle avec un air désolé. Mais vous ne devez surtout pas vous laisser impressionner. Je crois qu'au fond, il est agressif par réaction.
- Il n'en reste pas moins arrogant et tout à fait déplaisant, avec son air de tout savoir et de me prendre pour une idiote, marmonna le professeur de Magie et culture ancestrales. Au fait, est-ce qu'il y aurait moyen de le faire descendre en salle des professeurs ?
- J'ai bien peur que non, il n'y reste jamais très longtemps. Mais pourquoi cette question ? interrogea McGonagall, un peu surprise.
- Juste pour savoir s'il n'y avait pas moyen d'échapper à cet escalier interminable... c'est pour éviter les visites ?
- L'escalier ? Oh ! je suis navrée, j'ai oublié de vous prévenir, mais... Severus ne vous a pas dit ?
- Dit quoi ? répéta Myrane, interloquée.
- La troisième marche... il suffit de taper deux fois du talon dessus pour vous retrouver directement en haut. Et pareil pour redescendre.
- Hein ? Ah non, il ne m'a pas dit ! Ah, le vil chacal ! souffla-t-elle entre ses dents.
La directrice de Gryffondor prit un air pincé.
- Bon, je vous quitte ici, Professeur McGonagall, moi je vais par-là, déclara Myrane avec un sourire, mais en frottant ses yeux d'un air fatigué. Bonne nuit !
- Bonne nuit, Professeur Dana O'Shee. Et ne prêtez pas attention aux remarques du Professeur Snape.
- Promis.
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Voilà, voilà, j'attends impatiemment vos commentaires avisés qui font toujours très plaisir.
Et pour répondre à Nuwenda, mariecool et erika, je sais que c triste et que c absolument pas gai du tout, mais comme ça, ça ne pourra qu'aller mieux après non ? Et pis j'ai bien l'intention de garder la petite chatte, elle m'éclate.
