Voilà le chapitre 14, tout frais !!
Moonbblack : c marrant que tu dises ca, paske j'avais l'intention de mettre Bring me to Life au debut d'un de mes chapitres ( mais dans longtemps sans doute ), et pis apres avoir lu ta review, je me suis dit que t'avais pas tort, paske j'aime bien et g telechargé deux trois chansons d'Evanescence, pour finalement acheter le cd ce matin, et c vrai que Tourniquet correspond tout à fait à l'image que j'ai de Severus. Bring me to life aussi, en un sens... Je recommande vivement le cd a celles qui aiment le genre en tout cas... Et pis je suis contente que t'aimes le chapitre 12, paske franchement, il m'a saoulée a ecrire, et au debut je le trouvais trop nase. Bon je l'ai un peu arrangé, et il semblerait que ca plaise maintenant
Ps : a propos d'Evancescence, My Immortal est absolument magnifique.
Lunenoire : pour répondre a tes questions, non, le chat n'a pas de nom, je trouvais que ct pas du tout le genre de Severus. Et oui, j'en ai un que j'adore et qui m'inspire bcp, notamment lorsqu'il tape son quart d'heure de folie et qu'il saute sur les gens. Pour la grosse tête de Harry, je ne me suis pas trop posé la question, paske je parle pas de lui, mais je pense que c plus l'avis de Severus.
Et le poignard en fait, faut que j'y réfléchisse plus, mais il y a deja qqes trucs que vous saurez, notamment comment il l'a eu, mais le probleme c que je sais pas exactement comment mettre ca dans le texte. Et pis les autres questions, et bah faudra attendre, niek niek... V pas tt vous dire non plus...
En tout cas, je suis contente que ca t'ai plu et merci bcp d'avoir reviewé partout
Ayada : Navrée si la suite a été un peu longue à venir, mais je m'étais bêtement coincée a la fin du 13 et ct pas prévu... Et pis, bah comme toujours, je suis ravie que mon histoire te plaise, et vous avez de la chance que pour une fois je continue... continuez de reviewer de tps en tps, sivouplé, juste une tite review de rien du tt, c ce qui me motive le plus...
Exandra : bah, je vais pas etre originale, mais je suis tres contente que ce chapitre t'ai plu... en fait ca a été un des plus rapides a ecrire, je l'ai fait d'un trait et je l'ai posté tout de suite et j'aurai ptete du me relire avt en fait, piske ca correspondait pas du tout a ce que j'avais prévu ( vilaine fanficeuse trop fainéante pour réfléchir a une autre solution... )
Ephy : bin en fait t'as laissé deux fois la mm review, mais c pas grave, ca m'en fait une de plus )
Et la suite bah la voila...
Arcadiane : bah le chapitre 1, c le plus court, mais je pense que celui sur lequel j'ai le plus travaillé, proportionellement. Et pis j'en suis pas mécontente, c ss dte un des moins mauvais. Et pis gros bizouxx aussi !!
Bon, j'espère que j'ai oublié personne... Gros bizouxxxx !
J'ai dépassé les 50 reviews-euh ! ( 55 pr etre exacte aux dernières nouvelles ) Contente ! je vous aime tous ! ( enfin toutes )
TiteSevie qui les mérite pas paskelle vient de jeter son chapitre 14 a la poubelle, et qu'elle a pas updaté depuis le 30 septembre... ouh c mal. En plus là il est fini depuis qqes jours... -.-' tres mal... Mais le 15 est commencé hein ! et pis j'ai commencé les cours qd mm.
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Chapitre 14
Adieu ô juste, subtil et puissant opium !
Ô juste, subtil et puissant opium !
Toi qui, pour les blessures qui ne se cicatrisent jamais,
Apportes un baume adoucissant
Eloquent opium !
Toi qui, pour une nuit,
Rends à l'homme coupable les espérances de sa jeunesse
Et ses anciennes mains pures de sang.
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Alors que Severus commençait à ne plus y croire, la fin février fut marquée par une véritable bénédiction du Seigneur ( non, pas des Ténèbres... ) : la guérison inespérée du professeur Aegra. Il allait un peu mieux depuis quelques temps, et s'était levé un beau samedi matin, huit jours exactement après la Saint-Valentin. Le plus que stoïque Maître des Potions laissa éclater sa joie – dans sa chambre seulement – en remerciant au passage Dieu, Yahvé, Bouddha, Allah et autres divinités célestes... Puis il nota mentalement qu'il lui ferait tout de même boire un mélange pas clair pour le punir de ne pas avoir guéri plus vite – avant les grandes vacances seulement, pour être sûr qu'il serait remis à la rentrée.
De leur côté, les élèves eurent à peu près la même réaction, si ce n'est qu'ils ne se privèrent pas pour le faire en public : il était très difficile de supporter Snape deux-trois heures par semaine en Potions, mais voir ce nombre déjà terriblement élevé doubler en avait traumatisé plus d'un – notamment Neville Londubat. Aussi la nouvelle du retour imminent de leur professeur bien-aimé fut-elle accueillie avec bonheur. En salle des professeurs, certains étaient venus féliciter le convalescent. Severus, lui, trouvait que c'était un peu exagéré, et qu'on aurait pu le complimenter s'il avait battu le record de la guérison la plus rapide, pas celui de la plus longue, mais il était de toute évidence le seul à penser de la sorte, et le malade recevait toujours des congratulations. McGonagall en avait d'ailleurs profité pour glisser à Severus, tandis qu'il rendait compte à Aegra des cours qui avaient été faits pendant son absence qu'elle le trouvait amaigri, mais il l'avait envoyée promener. Il faisait de son mieux pour ne pas retomber dans l'abîme de dépression qu'il avait fraîchement quitté, et elle ne cessait de venir jouer les oiseaux de malheur en lui disant qu'elle lui trouvait une petite mine et gnagnagna... Elle avait beau dire de Trelawney, elle devenait presque pire. C'était encore plus agaçant que lorsqu'elle venait râler pour quelques petits points enlevés à des Gryffondor – qui devaient l'avoir bien mérité.
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Cela faisait maintenant trois semaines que la poupée d'Elise reposait sur son bureau, et il se remettait doucement de cet incident, qui l'avait beaucoup troublé. Les rêves étranges qu'il faisait avant avaient depuis laissé place à des images de la fillette, parfois d'Aliénor. Il se sentait toujours coupable, et la même boule lui coinçait toujours la gorge lorsqu'il posait les yeux sur la poupée de la fillette, mais il allait mieux et avait à peu près réussi à surmonter ce nouveau malaise. Il ne voulait pas le laisser l'envahir. Bien qu'il ait eu énormément de mal à l'admettre, il savait au fond de lui que ce n'était pas entièrement sa faute. Elise avait été condamnée dès que les Mangemorts les avaient repérés, elle et ses parents. Elle avait vu ses parents tomber et souffrir sous ses yeux, avant qu'on leur vole leur dernier soupir. Que serait-elle devenue ensuite si elle avait vécu ? Et 'avait été son tour d'endurer les tourments les plus effroyables, et il savait exactement ce qu'elle avait ressenti, qu'elle avait souffert au point d'en vouloir mourir. Il savait la supplique de ses yeux. Ce crime était peut-être l'acte le plus juste de sa vie. Ou du moins essayait-il de s'en persuader à chaque fois que les remords menaçaient de l'étouffer. Elle serait morte de toute façon. La manière importait peu, ce qui primait était qu'elle ne souffre pas.
« Severus, tu es atroce. Tu cherches simplement à te racheter une conscience... » songea-t-il en se rendant dans la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. La gigantesque pièce était presque vide. Le professeur Dumbledore n'était même pas encore arrivé. Il y avait Sinistra, pas très réveillée, et Flitwick et Chourave, qui discutaient... Du côté des élèves, ils étaient cinq. A la table des Gryffondor, Granger lisait la Gazette du Sorcier d'un air effaré. Le Ministère avait décidé d'annuler les BUSEs cette année, peut-être ? D'un geste las, il attrapa l'exemplaire du journal qui, comme tous les matins, attendait sur la Grande Table qu'on daigne l'ouvrir, et manqua de s'étrangler avec son thé à la framboise en voyant une photographie de Fudge très ennuyé, sous un énorme titre.
« Les Détraqueurs ont quitté l'île d'Azkaban ». Il parcourut la une des yeux, l'air tout aussi effaré que Granger un instant plus tôt. ... plus aucun prisonnier dans la forteresse ... plusieurs Mangemorts détenus ... nombreux criminels ... Le Ministère s'interroge ... aucune supposition pour l'instant ...
Il ouvrit le journal, et remarqua rapidement que presque toutes les pages étaient consacrées à l'évènement. Il y avait des suppositions de nombreuses personnes plus ou moins haut placées, pressées de faire entendre leur avis sur la question, une liste des détenus et leur signalement, entre autres. L'une des diverses opinions données attira l'œil de Severus. C'était celle de Lucius Malefoy, qui qualifiait la chose d'impardonnable, et que la prison aurait due être mieux surveillée, et qu'il fallait immédiatement agir, etc. N'eût été la gravité de la situation, Severus en aurait presque souri. Mais pour l'heure, il avait d'autres préoccupations. Les Détraqueurs avaient certainement rejoint les rangs du Seigneur des Ténèbres. Et ses fidèles également. Les plus dévoués assurément, sans quoi ils n'auraient pas fini à Azkaban. Et peut-être les autres aussi, puisqu'ils étaient sortis grâce à lui. Et après y avoir passé quelques années, ils devaient avoir subi quelques changements psychologiques. En d'autres termes, ils devaient être un peu fondus sur les bords... Et si quelque chose pouvait être pire qu'un Mangemort – à part une troupe de Mangemorts ou le Seigneur des Ténèbres lui-même - c'était bien un Mangemort craqué. Les professeurs Dumbledore et McGonagall firent leur entrée, plongés dans une discussion des plus sérieuses. Minerva semblait bouleversée et Dumbledore affichait un visage grave et troublé. La plupart des élèves étaient maintenant assis et la Grande Salle bruissait d'un murmure sourd, loin des joyeuses clameurs habituelles. Seule la table des Serpentard était semblable à d'habitude, voire même plus gaie. Severus se rembrunit. Il est vrai que plusieurs d'entre eux avaient de la famille entre les quatre murs épais de la forteresse d'Azkaban...
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- Severus, appela le directeur, j'aimerais vous parler en privé, pouvez-vous venir un moment dans mon bureau ?
L'intéressé travaillait dans la salle des professeurs il acquiesça et laissa là ses papiers, suivant le professeur Dumbledore, qui tenait dans ses bras une petite chatte bienheureuse. Un instant plus tard, ils étaient assis chacun dans un fauteuil, seulement séparés par le bureau sur lequel reposaient d'innombrables objets témoignant d'une des lubies du directeur – l'Astronomie. Ses yeux bleus le fixaient d'un air grave. Qu'avait-il encore fait de travers ? Le vieux sorcier prit la parole.
- Severus, je tiens tout d'abord à vous présenter mes excuses pour avoir pénétré dans vos appartements durant votre absence. Je souhaitais vous parler et j'ai cru que vous étiez là.
- Si ce n'est que ça, ce n'est pas grave, assura le professeur de Potions, avant de se remémorer avec angoisse le « tout d'abord » de son interlocuteur indiquant nécessairement une suite, et quelques objets qui traînaient dans sa chambre – la poupée d'Elise toujours assise sur son bureau par exemple, et sur laquelle il n'avait nullement envie de disserter.
- Et j'aimerais aussi que vous ne vous mettiez pas en colère contre cette charmante créature, poursuivit-il en indiquant le chat ronronnant sur ses genoux, qui vous a en quelque sorte trahi.
- Pourriez-vous en venir au fait, M. le Directeur ? demanda Severus, intrigué mais anxieux.
- Je m'apprêtais donc à sortir de vos appartements dans lesquels j'avais pénétré par erreur, mais le comportement étrange de ce chat m'a retenu. En effet, elle semblait vouloir attirer mon attention sur quelque chose.
Il marqua une pause, avant de reprendre d'un ton fatigué.
- Votre table de nuit, pour être précis.
Ses yeux fixaient toujours Severus, dont le teint avait pris une couleur verdâtre qui ne lui seyait pas du tout. Le narguilé était dans la partie inférieure de sa table de nuit, au vu et au su de tous. Il y eut un moment de silence.
- Pourquoi, Severus ?
Celui-ci parut totalement déconcerté par la question, et garda le silence, ne sachant pas quoi répondre.
- Vous rendez-vous compte de ce que vous êtes en train de faire, Severus ?
- Quoi « qu'est-ce que je fais » ? lâcha celui-ci, qui s'était soudainement braqué. Rien qui ne nuise à l'école, il me semble.
Albus Dumbledore parut très déçu de son comportement, mais cette fois, cela n'affecta pas Severus.
- Non, cela ne nuit pas à l'école, du moins je ne le pense pas. Cela vous nuit à vous. Et je pense que quelqu'un possédant l'œuvre complète de Charles Baudelaire doit être assez au courant des dangers de ces sortes de choses. Malnutrition, difficultés respiratoires, baisse de la tension artérielle, et ce n'est que le début. Vous êtes en train de vous ruiner la santé, Severus.
- Ca n'est pas bien grave, marmonna le professeur en croisant les bras, signe distinctif de refus de dialogue qui n'échappa pas à Dumbledore.
- Cessez de vous conduire comme un adolescent, Severus. Vous savez très bien que vous devez arrêter ce genre de consommation au plus vite.
- Trouvez-moi une seule raison valable, s'entêta le professeur, irrité.
Dumbledore soupira.
- Vous êtes en train de vous tuer à petit feu. Pardonnez-moi l'expression, mais vous fichez votre vie en l'air.
Le Maître des Potions se leva d'un bond, et lui tourna le dos, visiblement de très mauvaise humeur. Il n'avait pas pour habitude d'élever la voix contre le professeur Dumbledore, il ne l'avait même jamais fait, mais cette fois-ci c'était différent.
- Ma vie, ma vie... Cessez de me parler de ma vie ! s'exclama-t-il. Je m'en moque de ma vie, elle ne vaut rien ma vie ! Trouvez-moi ne serait-ce qu'une raison qui vaille la peine de vivre ! Je ne suis même plus utile à l'Ordre du Phénix depuis cet été, j'en suis presque réduit à me terrer dans un trou comme Black ! Tout juste bon à faire cours, et encore, même pas, puisque il a fallu un deuxième professeur pour un misérable intérim ! Je ne prends ça que pour soulager les souffrances que j'endure jour et nuit, et si ça finit par me tuer, alors tant mieux !
- Il y a des choses merveilleuses qui valent la peine de vivre, Severus... dit le directeur d'une voix douce.
- Et bien de toute évidence, elles ont perdu mon adresse en route, trancha ce dernier d'un ton hargneux.
Le vieux sorcier soupira longuement. Il se sentait si las parfois. La petite chatte sauta de ses genoux et grimpa sur l'épaule de son maître, qui s'était quelque peu calmé.
- Vous ne pouvez pas me demander ça, murmura-t-il en se retournant vers son supérieur. Je ne peux pas. Cela fait deux mois que je dors aussi bien que n'importe quel être humain. Deux mois. Vous ne pouvez pas me demander aujourd'hui de renoncer à ça.
Dumbledore se leva à son tour et vint le rejoindre près de la fenêtre.
- Ainsi, c'est bien à cause de vos cauchemars.
Severus hocha la tête, les yeux rivés sur le parc en contrebas.
- Je n'en peux plus. Toutes les nuits, ce sont les mêmes rêves qui reviennent. Rien comparé à ceux... d'avant. Ils sont plus... effrayants. Depuis début janvier, je peux m'endormir sans les craindre. Je ne veux pas recommencer.
- Mais... l'opium n'agit pas directement sur le sommeil, objecta Dumbledore.
- Non, admit Severus. Ca délasse. Ca me détend... et je m'endors moins... mal à l'aise. Je pense à autre chose. Je rêve toujours, mais c'est différent.
- C'est votre état d'esprit qui affecte vos rêves. Ce qu'il faut avant tout, c'est parvenir à vous sentir bien par vous-même, pas au travers de moyens artificiels...
- Plus facile à dire qu'à faire... murmura le professeur en appuyant son dos au rebord de la fenêtre. C'est un cercle vicieux. Je sais que je vais passer une mauvaise nuit, et ça me stresse plus que je ne l'étais déjà. Et plus j'angoisse, plus j'ai de risques de me réveiller en pleine nuit...
- Severus... s'il y avait moyen d'arrêter ces rêves, vous cesseriez de prendre de l'opium ?
- ... je ne sais pas, avoua-t-il. Ca... apporte un tel bien-être, c'est difficile de songer à arrêter... Peut-être.
- J'ai... il y a peut-être un moyen qui vous débarrasserait de ces mauvais rêves, mais j'aimerais vous entendre dire que vous me promettez d'arrêter.
Severus soupira.
- C'est efficace ?
Une lueur de malice éclaira le regard d'azur du directeur.
- D'après ce que j'en ai entendu dire, cela fait des merveilles.
- Et qu'est-ce que c'est ?
- Tutut, cela vous n'en saurez rien... Alors ?
Severus se tut un instant. Quand une idée venait se fourrer dans la tête du professeur Dumbledore, il était impossible de l'en déloger. Et il ne réussirait pas à lui faire dire de quoi il retournait.
- D'accord... Si ça marche, je veux bien essayer d'arrêter...
- Chez les Moldus, les médecins prescrivent de la méthadone dans ce cas. Ca évite l'effet de manque, déclara Dumbledore distraitement. ( authentique, c écrit dans l'encyclopédie standard 2002 disponible sous Windows )
- Merci, rétorqua Severus, je ne pense pas en avoir besoin... « D'ailleurs, les amateurs d'opium savent qu'avant de parvenir à un certain degré, on peut toujours réduire la dose sans difficulté, et même avec plaisir... », ajouta-t-il.
- Je suis ravi que vous preniez cette décision, Severus. Sincèrement. Et maintenant, si vous le permettez, j'aimerais aborder ce pourquoi j'étais venu vous voir aujourd'hui.
- Azkaban ?
Le directeur hocha gravement de la tête en reprenant place dans son grand fauteuil rouge.
- Je suis intimement persuadé que, comme je l'avais prédit à Fudge, les Détraqueurs se sont mis aux ordres de Lord Voldemort.
Severus tressaillit. Il n'aimait pas ce nom. Il cachait tellement de choses. Il était effrayant. Le professeur Dumbledore pouvait se permettre de l'utiliser. Severus n'aurait jamais osé.
- Vous savez, tout comme moi, que plusieurs Mangemorts étaient enfermés à Azkaban. La plupart auront rejoint leur maître, mais Azkaban en aura peut-être trop affecté certains...
- Vous voulez que je prenne contact avec eux ? s'enquit Severus qui grattait machinalement le menton de la chatte perchée sur son épaule droite, espérant soudain se rendre à nouveau utile.
- Non, non, car je doute fort de cette hypothèse... Il faudrait... vous avez une idée de l'endroit où ils peuvent se cacher ?
- Probablement aux côtés du Seigneur des Ténèbres, personne n'ira les déloger.
- Oui... Il faudrait plutôt prendre contact avec leur entourage. A... visage couvert, bien entendu. C'est trop risqué dorénavant.
- Bien sûr.
- Et il faudra compter avec votre emploi du temps de professeur, également.
- Je ne pense pas que cela pose trop de problèmes.
- Ceux qui se sont évadés d'Azkaban sont sans doute les pires fanatiques, soupira le directeur en secouant tristement la tête. Lord Voldemort a retrouvé ses meilleurs éléments maintenant. Je crains qu'il ne passe bientôt à l'action...
Il se leva et fouilla dans quelques-uns des innombrables tiroirs de son bureau, avant d'en sortir ce qu'il cherchait. Il se dirigea vers Severus, le remerciant d'être venu.
- Vous connaissez l'améthyste, Severus ? lui demanda-t-il une fois sur le pas de la porte.
- Oui, c'est une pierre violette, répondit ce dernier, qui ne s'étonnait plus guère des fantaisies du directeur.
- On dit qu'elle soulage les maux de tête de les douleurs provoquées par les nerfs. Elle est également efficace contre l'insomnie et les cauchemars, dit-il avec un sourire, lui glissant dans la main une pierre de la taille d'un œuf, et refermant ses doigts dessus. Mais pour cela il faut y croire...
Sur ce, il regagna son bureau, laissant derrière lui un Severus abasourdi, mais un léger sourire aux lèvres. Le professeur Dumbledore avait vraiment des idées farfelues...
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Petite précision follement intéressante : le paragraphe cité au début du chapitre n'est pas entier, paske sinon, ça aurait été trop long, dc g coupé des morceaux qui ne me semblaient pas intéressants dans le contexte, et je ne pense pas que ça gêne. Et pis de tte facon c moi qu'ecrit alors je fais ce que je veux, non mais.
Néanmoins, je vous met l'intégralité de l'extrait ici, au cas fort improbable où ça intéresserait qqn :
" Ô juste, subtil et puissant opium ! Toi qui, au cœur du pauvre comme du riche, pour les blessures qui ne se cicatrisent jamais, apportes un baume adoucissant ; éloquent opium ! toi qui, par ta puissante rhétorique, désarmes les résolutions de la rage, et qui, pour une nuit, rends à l'homme coupable les espérances de sa jeunesse et ses anciennes mains pures de sang... "
Après ça continue, mais la phrase est tellement longue qu'elle fait un paragraphe à elle tte seule, et je ne vois pas l'intérêt de vous la mettre...
C'est originellement tiré des Confessions d'un mangeur d'opium, de Thomas de Quincey, et c'est réutilisé et traduit par Baudelaire dans le chapitre "Mangeur d'opium" des Paradis Artificiels ( qui est en fait une analyse de la première œuvre... )
Voilà, maintenant que vous avez tous lu cette parenthèses très intéressante, et bah vous avez le droit de partir... Bizoux !
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