Réponses aux reviews!

Paprika Star: Salut! T'inquiète pas, on va en apprendre un peu plus sur Maïza très bientôt! En espérant que tu continues à lire ;)!

MissTick: Oy! Ça beigne? Il paraît que tu me cherchais samedi... il paraît! Menfin. Depuis quand Marta te fait penser à Jade? Hmm, j'ai rien dit, c'est tout à fait logique. Argh! Arrête de l'apeller "le furet" lol! Et veux-tu bin me dire d'où tu sors l'histoire du duc??? La sensation de "deja-view" s'explique par le fait que, en effet (haha) tu as effectivement (hahaha) lu ce passage chez moi! Bon, la raison du vouvoiement est simple: ils sont trop influencer par leur éducation je-suis-belle-et-tais-toi-sauf-quand-je-dois-parler-ce-que-je-fais-en-parlant-comme-une-reine! On se comprend? Surement pas lol, c'était pas très clair. Eeep, tu verras pour le cheval (chanfrein= mon ami le dictionnaire!), je te dis rien =P! Oui je savais que Hidalgo ca voulait dire noble (devine pourquoi j'ai prit ce nom (en le modifiant légèrement (un soupcon de zeste d'orange (tais-toi cerveau, tais-toi!)))). Au fait, ce film sort quand? Lol! Tout le monde aspire a faire des reviews aussi longues que Kellya dans ce monde! Héhéhé! Double au fait, c'est pour quand ton prochain chap?

Zorette: Allô! Merci de continuer à lire! J'espère que tu vas autant aimer les prochains chapitres!

Laika la Louve: Yoho! Heu, en fait je viens de me rendre compte que ta review me parlait directement et non du chap. Hmmm... Ah oui! Merci pour le "super chap" lol!

Kellÿa*: Salut! Comment tu vas? Bien j'espère, parce qu'il y a un gros chapitre qui t'attend =p! Je démens tout de suite les rumeurs (au cas ou...). Mon pseudo MSN et le titre de la fic n'ont aucun rapport! Ah hasard, quand tu nous tiens! Bon, je m'égare (déjà, ça commence mal...)! Hmm, une fiesta surprise pour moi? Faisons comme si je n'étais pas au courant et je ferais semblant d'être étonnée en voyant les gens cachés derrière le divan du salon d'accord? Ha ha ha, ce que je suis pas drôle ce soir! Heyho! On ne m'achète pas aussi facilement. Cela dit, c'est d'accord pour le cirage de soulier (oublions les sablés et la vinaigrette...)!

-Hmm, je sais. Drago et son orgueuil de mâle aurait du refuser l'aide de Blaise mais je... bon je l'avoue. J'étais obligée de faire ça, sinon j'étais coincée! On me pardonne?
-Les cheveux en live? Tu veux dire en bataille? Parce que sinon, je te suit plus!
-Oui, Procyon est le nom d'une étoile. Je l'ignorais moi-même avant de fouiller dans un livre d'astronomie!
-Maïza avoir un don? Hmm, peut-être...
-Non je ne vais pas répondre si tu me demande si les Lowein vivent dans le désert (quand même, on m'achète pas aussi facilement lol!).
-Lol! T'es pas croyable! Sortir toutes ces théories, chapeau! Nan, oublie l'animagi papillon (et fleur!).
-Oui, on va revoir Kiara (un punch de vendu, crotte).
-Non, Malefoy père (lol!) n'est absolument pas du genre à faire ce genre de fête (tu verras ce que je veux dire (sourire diabolique))!
-Dernièrement (comme toujours): bonne lecture!


Chapitre 6


Cette demande, pourtant anodine, donna l'effet d'un coup dans l'estomac à Drago.

«Pardon?» demanda-t-il en clignant des yeux.

«Bah ouais. On va pas jouer dans le hall d'entrée quand même!» dit le jeune homme pour lequel Drago commençait à ressentir une certaine antipathie.

Ceux qui l'accompagnait se mirent à rire comme s'il venait de faire une bonne blague.

«Jouer?» répéta le Serpentard.

«Bah ouais. Tu sais, jouer de la musique.»

Pour ajouter au ridicule, le type se mit à faire semblant de gratter les cordes d'une guitare en regardant Drago comme s'il était un demeuré.

«Je sais ce qu'est jouer de la musique.» répliqua celui-ci sèchement. «Le problème c'est que je ne vous ait jamais demandé de venir.»

«Possible. Mais tu vois mon gars, nous a on reçu une charmante lettre.»

Il sortit un bout de parchemin froissé de sa poche et se mit à le lire.

«Bonjour, vous êtes cordialement invités à faire un concert lors d'une fête qui aura lieu chez les Malefoy.»

Drago serra les poings. Blaise allait regretter d'être né.

«Qu'est-ce qui se passe?» demanda une voix féminine.

Il se tourna vers Maïza qui regardait la scène avec un drôle d'air.

«Mon ami a décidé d'organiser une fête chez moi.» répondit-il en appuyant sur le mot ami.

«Ouais! Et lui, il veut pas nous indiquer la place où on peut installer notre matériel!» se plaignit un des musiciens en tapotant les gros sacs qu'il transportait.

«Je crois que je ferais mieux de rentrer...» dit Maïza en mettant sa main sur la porte.

«Non!» cria Drago.

Décidément, il n'aimait pas la tournures que prenait la suite des évènements. Il n'allait pas laisser tout s'effondrer à cause de Zabini. Pas si près du but!

«Non vraiment, j'insiste.» répondit Maïza.

«Et nous dans tout ça?» demanda un des musiciens.

«Allez dans la salle de bal. C'est la dernière salle à votre gauche. Maïza, ne part pas!» ajouta-t-il.

«Je regrette, je dois y aller.»

«Tu viendra, à la fête?»

Pour toute réponse, il obtint un chiffonnement de nez. Ce n'était pas vraiment ce qu'il aurait souhaité avoir.

«Je dois y aller.» répéta-t-elle en sortant précipitamment du manoir.

Cette fois il la suivit, bien décidé de reprendre le contrôle de la situation.

«Pourquoi?» demanda-t-il.

«J'ai mes raisons.»

«Mais encore?»

«Je ne peux pas venir.» dit Maïza en contournant l'immense fontaine.

«Je suis certain que oui.» dit Drago en lui prenant le bras.

La jeune fille s'arrêta de marcher et soupira.

«Je n'en ai pas envie.»

«Passe au moins pour voir! Tu pourras toujours repartir après. S'il te plaît, dit Drago avec une petite moue.

Elle hésita et se mordit la lèvre inférieure.

«Peut-être.» dit-elle lentement.

Maïza dégagea son bras de celui de Malefoy et partit sans un regard en arrière. Drago la regarda s'éloigner et poussa un profond soupir en se passant la main dans les cheveux. Décidément, ce serait beaucoup plus difficile que prévu...

***

Les premières personnes, un groupe d'au moins dix adolescents, arrivèrent à vingt-et-une heure trente. Le groupe de musique, déjà installé dans la salle de bal depuis longtemps, se mit alors à jouer des airs de rock gothique typiquement Serpentard.

Drago s'était changé et était à présent assit dans le grand salon, à regarder les filles passer. En fait, il s'ennuyait ferme. Il savait que la fête ne débuterait que lorsque Blaise arriverait. C'était toujours comme ça.

«Salut Drago.»

«Salut Millicent.» répondit-il à une ancienne élève de Serpentard à la carrure imposante.

Elle lui adressa un petit signe de tête et partit vers un groupe de gens que Drago n'avait jamais vu. Soudain, il entendit une voix forte venant du hall d'entré. Bondissant sur ses pieds, il se rendit à la porte du manoir. Blaise se tenait dans l'entré, entouré de trois jeunes filles et il avait l'air réjouit.

«Ah Drago!» dit-il en l'apercevant.

«Zabini...» répondit celui-ci d'un ton plutôt menaçant.

Son ami n'y fit pas attention et se tourna vers l'une des filles qui l'accompagnait.

«La nuit sera longue!» dit-il en lui faisant un clin d'oeil.

Drago roula des yeux et prit son ami par le bras pour l'entraîner un peu plus loin, à l'abris des regards.

«Alors?» dit-il. «C'était donc ça ton plan?»

«Rien n'égalera jamais le plaisir d'une fête Drago!»

«Cela vaudrait mieux pour toi.»

Blaise éclata de rire et regarda autour de lui, l'air heureux.

«Plutôt réussit comme fête.»

«Très drôle Zabini.»

Sans se consulter, ils prirent tous les deux le chemin qui menait vers le grand salon, là où s'était installé un adolescent à l'aspect douteux qui fournissait l'alcool pour la soirée. Le jeune homme en question n'attirait pas la sympathie de Drago avec ses longs cheveux sales et emmêlés et sa robe de sorcier miteuse, trop petite pour son corps efflanqué. Blaise pourtant, n'eut pas l'air de se formaliser son apparence, car il accepta sans hésiter l'éprouvette qu'on lui tendait. Depuis quelques temps, la nouvelle mode chez les sorciers était de boire les boissons alcoolisés dans les fioles servant habituellement à l'usage des cours de potions. Dieu seul savait quelle allait être la prochaine invention des jeunes sorciers un peu trop ambitieux.

Après avoir vidé une éprouvette remplit d'un liquide jaune fluorescent, le plus fort alcool, Blaise la déposa dans un contenant sur l'immense cheminée des Malefoy. Drago dû se retenir pour ne pas hurler en voyant les morceaux de vitre cassé et les traces d'alcool qui s'étendaient sur le rebord de la cheminée. L'endroit préféré de son père. Celui-ci allait tout simplement le tuer s'il voyait que la devise des Malefoy avait été salie par des boissons alcoolisées. Malefoy senior avait fait faire une plaque en or massif sur laquelle était gravée les mots suivant : Qui nescit dissimulare, nescit regnare, phrase célèbre signifiant : Qui ne sait dissimuler, ne sait régner. Très tôt, son père lui avait apprit qu'il fallait s'émouvoir de rien. Les sentiments étaient ce qui faisait faiblir la race humaine et qui l'entraînait dans des situations impossibles. Drago avait tôt fait de mettre la devise familiale en pratique et il devait avouer que cela ne lui avait jamais fait défaut.

«Regardez-moi qui arrive!» dit Blaise en lui donnant un coup de coude.

Drago cligna des yeux et tourna la tête vers les nouveaux arrivants dans le salon. Il resta impassible en reconnaissant Vincent Crabbe et Gregory Goyle, ses deux « amis » qui lui faisaient office de gardes du corps et de subalternes par la même occasion. Mais c'est avec horreur qu'il découvrit que Pansy Parkinson les accompagnait également.

Comme à son habitude, Pansy s'était habillée comme une traînée. Elle portait une robe rouge moulante à la limite de la décence, avec un décolleté plongeant qui offrait une vue superbe sur son soutien gorge noir en dentelle. Ses cheveux était attachés en une lourde natte qui pendait sur son épaule et elle avait de hautes bottes rouges à talon. Comme si ce n'était pas assez, elle avait appliqué sur ses lèvres une couche de rouge à lèvres brillant qui faisait ressortir encore plus ses lèvres pulpeuses.

Elle parcouru la pièce des yeux et lorsque son regard se posa sur Drago, elle eu un sourire carnassier qui n'annonçait rien de bon.

«Draky!» dit-elle en se frayant un chemin vers le Serpentard.

«Je n'aurais donc jamais votre pitié...» geignit celui-ci, sous le regard amusé de Blaise.

«Je t'ai cherché partout! Un peu plus et je croyais que tu me fuyais... Je t'ai manqué?»

«Non.»

Elle éclata de rire comme s'il venait de faire une bonne blague et rejeta sa natte dans son dos. Drago roula des yeux et détourna le regard pour voir si Maïza ne serait pas dans les environs.

«Oh Dray, je ne t'ai pas présenté ma cousine...»

Blasé, celui-ci tourna la tête vers Pansy. C'est alors qu'il remarqua la jeune fille à côté d'elle. Elle était, au premier coup d'œil, tout à fait ordinaire. Cheveux bruns cuivrés coupés aux épaules, silhouette mince et féminine. S'il ne s'était agit que de cela, Drago ne lui aurait porté que peu d'attention. Mais tout se jouait dans sa figure. La cousine de Pansy avait les mêmes lèvres pulpeuses que celle-ci et des yeux marrons clairs cachés par ses paupières tombantes, ce qui lui donnait des allures de séductrice. Elle avait les traits fins et des pommettes saillantes légèrement rougit par la chaleur ambiante.

«Ingrid Parkinson.» dit-elle d'une voix plutôt rauque.

«Drago Malefoy.» répondit le blond en la dévisageant ouvertement.

Pansy, qui observait la scène, plissa des yeux en le voyant porter autant d'attention à sa cousine. Elle n'était pas stupide. Il fallait être aveugle pour ne pas avoir vu la complicité qui s'était jouée dans le regard des deux adolescents. Pansy était tombée sous le charme de Drago dès leur première année à Poudlard et depuis, elle ne ratait jamais une occasion d'être avec lui. Pourtant, elle savait mieux que quiconque que Drago était un séducteur, passant de filles en filles, s'arrêtant rarement pour plus de deux semaines. Malgré cela, Pansy continuait d'espérer secrètement que Drago tomberait amoureux d'elle pour autre chose que son corps. Et elle continuerait longtemps.

«On va danser?» demanda-t-elle au Serpentard pour détourner son attention de sa cousine.

Avant qu'il n'eut ouvert la bouche, elle l'entraîna vers la salle de bal, suivit de Ingrid et Blaise. Alors qu'ils passaient dans le hall d'entré, ils tombèrent sur Kiara Reiss qui portait une petite robe noire très simple.

«Kiara, mon cœur! Tu es enfin venu pour me voir!» s'exclama Blaise.

«Tu aimerais bien.» répliqua la jeune fille avec un sourire en coin.

Elle continua son chemin vers le grand salon, en l'ignorant totalement. Drago ne put s'empêcher de ricaner en voyant l'air dépité de Blaise.

«La patience est la clé.» dit celui-ci en soupirant.

Le quatuor entra dans la salle de bal, autrefois meublé d'un style victorien classique. Les musiciens avaient décorés la place avec un sortilège de couleur, noircissant les murs pour donner une allure lugubre à la pièce et avaient installés une estrade pour placer leurs instruments. Le chanteur criait littéralement dans son microphone magique, à la grande joie des personnes présentes.

«Un des groupes de l'heure.» dit Blaise, fier de lui.

Drago ne cilla pas et regarda les musiciens qui, il devait l'avouer, se débrouillaient plutôt bien.

«Doll-dagga buzz-buzz zigety-zag I got my grotesque burlesque drag!»

«Je connais cette chanson.» dit Pansy, songeuse.

«C'est moldu. Il l'on reprit.» dit Blaise.

Drago eut un air de dégoût. Comment des sorciers pouvaient-ils s'intéresser à de la musique moldue? C'était proprement immoral selon lui. Il tourna la tête et fut agréablement surprit de ce qu'il vit.

Maïza Lowein dans toute sa splendeur. Habillée d'une jupe noire et d'un chemiser vert, elle se fondait parfaitement dans l'atmosphère Serpentardesque. Elle avait attaché ses cheveux blonds en un énorme chignon d'où pendait quelques mèches rebelles.

«Whoa! Vise-moi un peu la fille qui vient d'entrer!» dit Blaise en donnant un coup dans les côtes de Drago.

«T'approche pas, c'est Lowein.» voulu dire Malefoy mais il fut devancé par Pansy.

«Tu viens Draky?» dit-elle, surexcitée.

Elle l'entraîna de force sur la piste de danse improvisé et se mit à se trémousser sur l'air endiablé. Découragé, Drago tendit le cou pour voir Maïza mais il ne la retrouva pas, Pansy et les nombreux danseurs lui cachant la vue. Il fut forcé de danser sur trois chanson en compagnie de l'hystérique, comme il se plaisait à l'appeler avec Blaise. Lorsque le chanteur annonça un slow, il décida qu'il en avait assez.

«Et si tu partais en voyage en Amérique Parkinson?» dit-il. «Vas-y, je te suit.»

Malheureusement, la ruse ne fonctionna pas. Pansy éclata de rire et se colla encore plus contre lui. Drago bondit et replaça sa chemise, espérant que personne ne les avait vu.

«Je vais chercher à boire.» grogna-t-il.

Il quitta la salle rapidement, enfin délivré de ce calvaire et se mit à la recherche de Maïza. En arrivant dans le salon, il trouva Kiara, qui avait l'air de s'ennuyer, assise sur un fauteuil.

«Tu n'aurais pas vu une fille blonde habillée en vert et noir?» demanda-t-il.

«Oh, celle qui fait la danse du ventre là-bas?» dit la Serpentard en pointant un attroupement un peu plus loin.

Malefoy junior fronça les sourcils et se dirigea vers la foule. Il bouscula plusieurs personnes et arriva sur le bord du cercle qui s'était formé. Au centre, Maïza avait noué son chemiser en haut de son nombril, détaché ses cheveux qui tombaient en cascade au milieu de son dos, enlevé ses souliers et elle effectuait une danse, les yeux fermés, sur la musique que produisait un type avec un tam-tam.

La jeune fille se mouvait avec une grâce infinie, ses mouvements de hanches et de bras s'accordant parfaitement avec la musique. Elle ne semblait pas avoir remarqué toutes les personnes, principalement des garçons, qui s'étaient attroupés autour d'elle et qui la regardait dans un silence mêlé de respect et de fascination. Lorsque Maïza ondula son bassin comme un serpent, Drago sentit sa bouche devenir sèche. Elle se mit à fredonner pour elle-même et le rythme se fit de plus en plus rapide. Elle tourbillonna, ses cheveux dénoués suivant la danse, et arqua le dos en traçant des cercles avec ses poignets au-dessus de sa tête. La jeune fille ouvrit les yeux brusquement et Drago retint son souffle tant ses yeux émeraudes brillaient avec force entre les boucles de cheveux qui lui tombaient dans le visage. Maïza fixa son regard sur lui et ondula à nouveau le bassin. On aurait dit qu'elle dansait pour lui.

Le type avec un dreadlocks qui donnait le rythme cessa de jouer sur son tam-tam et Maïza arrêta de danser. Des cris et des sifflements vinrent couronner la fin de cette danse. Drago entendit plusieurs personnes commenter l'événement.

«Wow, je me taperais cette fille volontiers!»

Drago offrit un regard menaçant au garçon blond avec des lunettes qui venait de parler. Il s'avança pour parler à Maïza mais il fut devancé par Blaise.

«Ma-gis-trale!» dit-il avec un air ébahi.

«Ce sera vingt gallions.» répondit-elle en tendant sa main.

Malefoy l'observa et pu voir qu'elle avait les joues très rouge et un sourire béat sur le visage.

«Tu as bu!» s'exclama-t-il.

«Et alors?» dit-elle en le toisant.

«Combien d'éprouvettes jaunes?» demanda-t-il.

«Aucune idée. Pas plus de dix en tout cas!»

Elle se mit à pouffer de rire et dû s'accrocher à lui pour ne pas tomber.

«On dirait mon père!» dit-elle en s'esclaffant.

«Du calme Drago, c'est pas la fin du monde!» dit Blaise en riant à son tour.

Il se tourna vers Maïza qui riait toujours.

«Milady...» dit-il en lui tendant le bras.

Elle le prit avec un air faussement pompeux et il partirent tous les deux hors de la pièce. Le visage défait, Drago se laissa tomber à côté de Kiara qui avait observé la scène.

«Parkinson te cherche partout.» dit-elle avec un sourire moqueur.

«Génial. Tout ce dont j'avais besoin!»

Au même moment, un couple qui s'embrassait passionnément renversa le bac où était disposées toutes les fioles, qui allèrent s'écraser sur le sol dans un bruit sourd. Drago poussa un gémissement et enfouit sa tête dans ses mains.

«Tiens, des souliers!» dit Kiara.

Le Serpentard leva la tête et vit une paire de sandales noires posées à l'endroit même où s'était tenue Maïza un instant plus tôt. Drago se leva et alla prendre les souliers.

«Tu sais par où ils sont partit?» demanda-t-il à Kiara.

«Je les ai vu monter à l'étage.»

Drago poussa un juron et sortit du salon en courrant. Il monta les marches quatre à quatre et prit le couloir de droite, celui où il y avait le plus de chambres à coucher. Malefoy ouvrit une porte au hasard et tomba sur un couple qui avait l'air plutôt occupé. La pièce suivante était occupée par un groupe d'adolescents qui fumaient de petits champignons argentés. Drago ne s'en formalisa pas; les fêtes des Serpentard étaient reconnues pour leur caractère débauché. Tant qu'ils ne salissaient pas la moquette, ils auraient la vie sauve.

Il arriva à sa chambre et ouvrit la porte, même s'il était peu probable que Blaise y ait amené Maïza. La pièce était éclairé par une faible lueur que produisait une chandelle posée sur sa commode. Il entendit la porte se refermer et en se retournant, il tomba nez à nez avec Ingrid Parkinson qui s'approcha de lui avec un sourire et qui souffla sur la bougie.

***

Tout en marchant dans le couloir, Drago reboutonna sa chemise distraitement. En passant devant la dernière chambre d'amis de l'étage, il entendit des éclats de voix. Il poussa la porte entrebâillée et serra les poings en voyant le spectacle qui se déroulait sous ses yeux.

Maïza était étendue sur le lit, la jupe remontée jusqu'au haut de ses cuisses et Blaise l'embrassait dans le cou tout en laissant sa main glisser jusqu'à ses hanches. Lorsque la main de Zabini se glissa entre les jambes de la jeune fille, Drago explosa.

«La fête est fini, on dégage maintenant!» dit-il d'une voix forte.

Blaise se retourna et fixa son ami, une lueur d'incrédulité dans le regard.

«Tu vois pas que je suis occupé Drago? Repasse plus tard.»

«Je ne vais pas repasser, tu dégage Zabini!» cria le blond.

«C'est quoi ton problème?»

«Elle est saoul bon Dieu de merde!»

«Et alors? Ça ne m'a jamais gêné auparavant.»

«Tu remballe et tu dégage avant que je t'explose la tronche!» hurla Drago.

Blaise se leva en tenant ses pantalons qui tombaient.

«On se calme et on respire. Cette fille était consentante!»

«Cette fille est Maïza Lowein!»

Le visage de Zabini se figea dans une grimace.

«Oh merde. Je ne savais pas.»

«Maintenant tu sais. Va donc te taper la cousine de Parkinson.»

Drago laissa Blaise sortir de la chambre et se tourna vers la jeune fille qui le regardait, le teint cireux. Avant qu'il dise le moindre mot, Maïza roula sur le côté et vomit par-dessus le lit. Drago soupira et s'approcha d'elle pour lui tapoter l'épaule. Son regard convergea vers ses jambes et il fronça les sourcils. Un petit papillon bleu et vert était tatoué sur sa cuisse droite. Le même papillon qui apparaissait partout dans ses dessins. La blonde cessa de vomir et poussa un petit gémissement.

«Chut. C'est fini maintenant. Tout va bien.» dit Drago en la tenant contre lui.

Maïza se mit à pleurer en hoquetant et enfouit sa tête dans son épaule. Le Serpentard sentit son cœur battre plus rapidement mais il resta maître de ses émotions et berça doucement la jeune fille jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Une fois qu'il fut certain qu'elle ne se réveillerait pas, il la coucha dans le lit et nettoya les dégâts d'un coup de baguette avant de sortir de la chambre sans faire de bruit.



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-Tinkerbell7-