Chapitre 3

La frégate survolait la ville des lumières, Paris. La frégate se dirigea vers les plaines à côté de Paris. Le directeur du centre était venu à Poudlard, c'était un grand ami de Charlie. Ils avaient presque le même prénom, le directeur s'appelait Charles Etam. Le directeur devait aller dans la capitale Française pour prendre des papiers importants concernant la ferme aux dragons. Charlie profita de la halte pour visiter la cité de la lumière. Il marchait au grès de ses pensées, il pensait à cette fille demi vélane, Fleur Delacour, pourquoi il y pensait ? Sûrement parce qu'il était en France il regardait les vitrines des magasins. Il se dirigea vers le Chemin du commerce, il passa par une bibliothèque appelée le Livre Magique, il alla au fond du magasin et souleva un livre et il toucha la pierre qui se trouvait derrière avec sa baguette. Les livres se déplacèrent sur le côté libérant un passage jusqu'au mur. Charlie pointa sa baguette sur le mur.

- Alohomora !

Le mur disparut laissant une grande ouverture débouchant sur une rue animée, des sorciers en robe se démenaient pour acheter ce dont ils avaient besoins. Charlie sourit, il retrouvait une ambiance familière. Il s'engagea sur le chemin, le mur se referma comme par enchantement et il flâna allant de boutique en boutique, il s'arrêta quelques instant à la boutique des animaux, il n'en avait pas besoin, il avait une dragonne pour lui tout seul. Enfin façon de parler, c'était plutôt la dragonne qui l'avait comme animal de compagnie. Il passa devant le magasin de bijoux, « L'Or du Rhin ». Il se disait que sûrement la vélane achetait ses bijoux ici. Il regarda un instant la vitrine et il remarqua une bague en or blanc, sur la bague il y avait un diamant noir, qui brillait de mille feux. Il s'approcha plus de la vitrine pour mieux regarder la bague, et surtout le diamant noir. Il remarqua que le diamant était sculpté de manière a lui donner une forme animale. Il scruta la pierre précieuse, la forme avait des ailes qui semblaient se déployer. Puis il constata que c'était un dragon, le sculpteur avait utilisé la forme de la pierre pour lui donner la forme final un dragon noir. Il entra dans le magasin, celui-ci était bien arrangé, des comptoirs étaient disposés contre les murs exposant les bijoux sous des lumières artificielles, mettant en valeur l'éclat de l'or ou de l'argent. Le magasin était dans les teintes rouge bordeaux et rose saumon. Au centre de la pièce se trouvait le comptoir principal derrière lequel attendait un vendeur. Il avait les yeux marrons, les cheveux noir, le visage basané, il était plutôt grand. Il portait une robe aux mêmes couleurs que son magasin. On pouvait lire sur sa poitrine le nom du magasin en lettres dorées.

- Vous désirez, Monsieur ? Demanda le vendeur.

- Je voudrai voir la bague en or blanc ornée d'un dragon en diamant noir s'il vous plait.

- Bien sûr, Monsieur.

Le vendeur souleva une planche qui servait à barrer l'accès derrière le comptoir et muni de sa baguette il s'approcha de la vitrine, il effleura de sa baguette la vitre qui s'ouvrit. Il prit délicatement la bague et revenant au comptoir il la déposa devant Charlie sur le comptoir. Le rouquin prit la bague dans la paume de sa main, elle était légère. Il coinça l'anneau entre deux doigts et regarda attentivement la pierre. Le vendeur lança un sort d'agrandissement sur la pierre afin que Charlie puisse bien voir les détails. Puis pour illuminer la pierre, le vendeur utilisa le sort lumos.

- Mais c'est un magyar à pointes ! S'exclama Charlie.

- Oui le diamant noir est un diamant rare, mis qui reste relativement bon marché, il n'est pas aussi excessif que le diamant pur.

- Comment cela ? Combien coûte la bague ? Demanda Charlie.

- Seulement 1000 Gallions.

- 1000 Gallions ? ET vous ne trouvez pas ça excessif ?

- Oui Monsieur, normalement le prix de cette bague tendrait plutôt vers les 30000 ou 35000 Gallions.

Charlie semblait réfléchir, elle était plutôt belle la bague et le dragon ressemblait à Esméralda, il hésitait, deviendrait il comme Fleur Delacour ? Non, la Delacour, qu'il connaissait, n'achèterait pas ce genre de bague, mais quelque part l'or blanc fin rappelait son extraordinaire chevelure. Il avait l'argent suffisant pour acheter cette bague.

- Je la prends, affirma t il.

- C'est une très belle bague conclut le marchand. C'est pour offrir ?

- Oui répondit Charlie sans hésiter.

Pendant que le vendeur empaquetait l'écrin noir qui contenait la bague, Charlie compta les gallions qu'il lui fallait. Puis il sortit du magasin le paquet dans sa poche, il se disait qu'il avait fait une folie, mais c'était son argent et il en disposait comme bon lui semblait. Il sortit du Chemin du Commerce en passant par la bibliothèque et retourna vers la frégate. Il monta à bord et alla voir Esméralda, il changea l'eau, il nettoya la cage, lui donna à manger, heureusement que la grande ville n'était pas lion, les boucheries moldues étaient ravies de compter de telles personnes dans leur clientèle, et il retourna sur le pont. Il vit son ami et supérieur arriver avec une valise pleine de documents et il était accompagné d'un homme bien fait de sa personne, grand, cheveux blonds, yeux bleus. Mais Charlie ressentit de l'antipathie envers cet homme, il avait un je-ne-sais-quoi de très mauvais, il était puant de suffisance et d'orgueil. Charles monta à bord suivit de l'homme en question.

- Ah Charlie, je te présente Romain Spuart, Technicien de Coordination, il vient d'être affecté à la ferme des Dragons. Romain Spuart voici Charlie Weasley, un de nos meilleurs soigneurs de dragons.

- Un Bouseux, ricana Romain.

Charlie se raidit, bouseux était l'injure qu'employaient les personnes quand ils parlaient des soigneurs de Dragons, car ils s'occupaient aussi de changer la litière des dragons.

- Et en plus un Weasley ! Mon oncle m'avait parlé des Weasley qui se trouvaient au ministère anglais, ce ne sont que des parvenus. Nous au moins nous cherchons juste l'honneur, alors qu'ils cherchent à sortir leur tête de la pauvreté.

- Chacun cherche ce qu'il n'a pas ! Répliqua Charlie un sourire en coin. Romain blêmit de rage, mais il ne pouvait rien faire, car c'était lui qui avait engagé la bagarre.

Durant tout le voyage ils se lançaient des regards assassins, mais Romain n'avait pas des échanges houleuse qu'avec Charlie, il était en froid avec tous les soigneurs. Un jour il avait faillit se faire attaquer par Esméralda, alors qu'il avait pénétré dans sa cage alors que Charlie s'occupait de changer l'eau. Ca avait fait tout un drame, Romain ne venait plus dans la cale, il restait dans sa cabine, et Charlie s'était vu un blâme superficiel car il n'avait pas refermé la porte de la cage. Mais ce n'était juste que pour la forme, le blâme ne verrait jamais le jour. Charles avait confié sous le sceau du secret que ce Romain avait mauvaise réputation, chicaneur pour un rien, déclencheur de bagarre. Charles supposait qu'on l'avait affecté à la ferme pour l'éloigner de Paris où il aurait été l'origine d'un scandale qui aurait entaché la réputation de l'entreprise.

Le voyage fut tendu, Charlie soupira quand il arriva en vu de la ferme, les ennuis allaient bientôt se terminer, du moins le pensait il. Il s'occupa de Esméralda du déchargement de la cage, et de sa mise dans un enclos à part il lui déposa les œufs, avant que la dragonne n'entre dans l'enclos afin de ne pas raviver sa colère. Durant les jours suivants, les autres soigneurs firent la malheureuse expérience de connaître Romain Spuart, dans un premier abord il affichait bien mais ensuite il avait un comportement dédaigneux très rapidement il se retrouva écarté de la vie de la ferme. L'année se passa sans encombre, Charlie enleva les œufs de la dragonne pour les mettre dans une couveuse. Charlie fit la connaissance d'une roumaine, Natalia Kifochta, c'était ce que l'on appelait une beauté sombre, ses cheveux noir jais, ses yeux envoûtant noir, sa peau tanné par le soleil de Roumanie. Charlie avait eu du mal à résister à son charme. Il ne voulait pas aller plus loin c'était juste l'histoire d'un soir, mais Natalia se promenait dans la ferme comme si elle était la femme de Charlie qu'elle considérait comme sa propriété. Esméralda l'avait sentit et avait montré à Natalia qu'elle n'était pas d'accord, Natalia s'était retrouvé en entièrement trempée quand elle s'était approchée de la dragonne pour faire bonne impression à Charlie. Esméralda lui avait craché de l'eau sur elle. Tout le maquillage et les effets sophistiqués que Natalia avait utilisé pour impressionner Charlie partaient en lambeau, le maquillage avait coulé sur son visage, et ses cheveux avaient perdu leur effet gonflé. Elle avait été la risée de toute la ferme. Charlie avait grondé Esméralda pour la forme, car il trouvait Natalia un peu trop insistante à son égard. Il s'occupa de l'entrée de nouveaux dragons dans la ferme, des Verts Gallois, des Noirs des Hébrides, qui étaient blessés, Charlie s'occupa d'un Noirs des Hébrides, qui avait une patte cassée. Il reçut une lettre de la direction lui apprenant qu'il allait être le maître de stage d'un apprenti soigneur, ce soigneur regroupant les compétences, mais il devait faire ces preuves. Charlie leva les yeux au ciel, comme si il avait besoin de s'occuper d'un apprenti, lui qui avait déjà tant à faire, et en plus il devait supporter les sarcasmes de Romain et les insistances de Natalia. Il se dirigea vers le bureau de Charles.

- Charles il faut que je te parle ...

- Ce n'est pas la peine la réponse est non ! Coupa son ami.

- Hein ? Mais tu ne sais même pas de quoi j'allais te parler !

- Si de ton apprenti, je sais que tu es débordé, mis je pensais que te refourguer cet apprenti t'aiderait à justifier tes refus vis-à-vis de Natalia.

- Hum ! Répondit Charlie peu convaincu que l'apprenti soit un argument efficace.

- Je commence à en avoir par-dessus la tête de cette Natalia, elle n'arrête pas de provoquer des incidents, un de ces jours ce sera grave très grave ! S'exaspéra Charles.

- C'est bon tu as gagné ! Capitula Charlie. Quand arrive t il ?

- Elle arrive à l'instant, regarde par la fenêtre, annonça Charles dans un rire à peine contenu.

Charlie fronça ses sourcils, elle ? Il marcha vers la fenêtre et il vit une voiture volante arriver devant le bâtiment. Une fille en sortit, elle avait des lunettes noires devant ses yeux, mais elle ne lui était pas inconnue.

- Comment elle s'appelle ? Demanda Charlie.

- Mademoiselle Fleur ...

- DELACOUR ? Coupa Charlie surpris.

- Il me semblait bien que tu la connaissais, annonça Charles en riant à gorge déployée.